"Associé à jamais à MacGyver et Jack O’Neill" : Richard D. Anderson se confie avant le Hero Festival

La Provence

L’acteur américain est l’invité d’honneur du HeroFestival qui se tient le 11 et 12 novembre au Parc Chanot à Marseille. "La Provence" l’a rencontré en avant-première pour évoquer quelques souvenirs… À l’évocation de MacGyver ou Stargate SG1, une musique de générique vous revient instamment en mémoire ? C’est normal, ces séries ont marqué l’histoire de la télévision, et rappellent tant de souvenirs. Ce week-end, les fans ont rendez-vous avec Richard Dean Anderson à Marseille. L’acteur américain est l’invité d’honneur du HeroFestival.  La Provence a pu le rencontrer en avant-première. Le rendez- vous était donné à son hôtel, dans le centre-ville. Richard Dean Anderson est arrivé à la cool, chemise à carreaux et eau pétillante à la main, mais surtout tout sourire. "Mince, je n’ai même pas regardé si j’étais coiffé !" s’amuse-t-il, en se passant la main dans les cheveux. Aujourd’hui à la retraite - il a 73 ans -, celui qui a campé le rôle d’Angus MacGyver (1985-1992 et dans deux téléfilms) et Jack O’Neill dans Stargate SG1 (1997-2007, il quitte la série après la saison 8), a évoqué avec plaisir ses années en haut de l’affiche.

Transcript

00:00 Bonjour, ça va?

00:02 Viva Provence!

00:04 Il est évident que vous n'êtes pas le général Hammond.

00:12 Asseyez-vous, colonel!

00:14 Comptez pas là-dessus, pauvre clown!

00:16 Regarde ça! Oh mon Dieu, tu me laisseras faire ça?

00:22 Je vis uniquement avec des chiens et des acres de terre qui se trouvent au-dessus de l'océan.

00:32 Donc c'est difficile pour moi de sortir de la maison et de faire n'importe quoi.

00:38 Je fais des choses, je suis en train de peindre et je suis occupé.

00:42 Mais je ne rencontre pas de gens.

00:46 Donc pour venir à un événement comme celui-ci, je suis exposé à des nouveaux gens comme vous et des fans qui viennent voir et entendre l'événement.

01:00 Donc c'est un peu, en moyenne, je veux dire, j'aime aussi regarder les gens.

01:07 Vous avez ce terme ici?

01:10 Je regarde, j'aime voir les gens s'interagir.

01:15 C'est un enjeu seulementé, en moyenne.

01:19 C'est pas ce que je disais.

01:24 Je ne me souviens pas de tomber quelque part où j'étais plus jeune et pas si vieux et âgé.

01:35 Parce que je dois me calmer maintenant et j'hate ça. Je déteste ça.

01:41 Plus tôt tu deviens, je ne veux pas dire que plus tôt tu deviens, je veux dire plus tôt tu deviens, plus lentement tu deviens.

01:48 Tu vas au Stargate, tu tombes en enfance, pas Jack O'Neill ou MacGyver.

01:56 Je veux dire, ça brise les yeux parfois.

02:03 Les gens, jusqu'ici, ont été très respectueux de mon carrière et de ma privilégie, que je mérite.

02:12 Mais c'est plutôt bien.

02:16 Ma fille m'a dit tout de suite, "Papa, tu dois réaliser que tu as un héritage,

02:23 que ton nom va continuer, associé à des personnages bons que les gens aimaient."

02:33 Je lui ai dit, "Ok, pas de problème."

02:37 Et je pense qu'elle a raison. Je ne pense pas à des choses comme ça, mais quand je me rappelle, je me sens bien.

02:44 Je te confie.

02:51 Il y a eu un épisode pendant Stargate, c'est ça, c'est le show,

02:57 où j'ai dû m'âtrer à plus de 100 ans, dans des scènes.

03:04 Et le maquillage de l'âge le plus vieux,

03:11 ressemblait à mon grand-père, mais plus vieux.

03:16 Mon grand-père était vieux au début.

03:19 Mais le processus de mettre ce maquillage et de m'âtrer comme ça, c'était amusant.

03:26 C'était terrible, dur, et long, il me fallait 4,5 heures pour mettre tout ce maquillage.

03:33 Mais je me souviens que c'était une révélation pour moi,

03:39 en ce qui concerne ce que les cosmétiques peuvent faire, ou les prosthétiques, c'est ce que je veux dire.

03:44 Je suis venu à Marseille, mais à l'époque, soyez sensibles à ça,

03:50 faites en sorte que vous le mettiez dans son contexte.

03:53 J'étais fou, j'ai bu, j'ai joué, j'étais un fou.

04:03 Donc il y a une chance que j'étais à Marseille, mais je ne me souviens pas.

04:07 Je trouve que j'aime vraiment Marseille.

04:10 J'ai fait un tour hier, je crois, le jour avant, dans la Corniche, jusqu'au bout.

04:20 J'aime ce genre de choses.

04:23 Où je vis en Californie, c'est similaire.

04:26 La côte est très similaire.

04:29 C'est populaire encore.

04:31 Non !

04:32 (Rires)

04:34 Pas pour moi.

04:36 Oh, pfiou !

04:37 (Rires)

04:40 Oh non !

04:42 C'était un accident pour moi.

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