Cinéma : Interview de Jeff PANACLOC & Jean Marc au CinéTriskell de Challans ( Vendée ) , 12/11/2023

Julien ZAJAC/JZ Photography/Vendée Actu

Après le one-man show , Jeff PANACLOC , et sa célèbre marionnette Jean-Marc , s ' essayent pour la première fois au cinéma dans «Jeff PANACLOC : A la poursuite de Jean-Marc». Un film , dans lequel Jeff PANACLOC , qui joue sont propre rôle , croise la route de Jean-Marc, un singe en peluche tout juste échappé d’une base militaire. Particularité : cette peluche… est vivante. Jean-Marc, sans gêne et sans filtre, embarque alors Jeff dans une aventure déjantée. Entre course-poursuite, rires et situations loufoques, rien ne va se passer comme prévu !  Le film , une comédie et aventure , sortira durant les fêtes de fin d ' année , le 20 Décembre 2023. En attendant , Jeff PANACLOC & Jean-Marc nous on accordé une interview exclusive à visionner   Crédit Texte , Photo , Vidéo & Interview : «Julien ZAJAC / JZ Photography» Pour Vendée Actu

Transcript

00:00 [SILENCE]

00:13 - Bonjour. - Bonjour.

00:15 - Salut.

00:16 [SILENCE]

00:22 - Tout à fait.

00:23 [RIRES]

00:24 - Alors, qui m'a donné envie de faire le film ?

00:26 C'est le producteur du film qui m'a donné envie de faire ce film.

00:28 Moi, c'était il y a plus de 8 ans maintenant.

00:30 Il est venu me chercher et me dire qu'il avait envie de faire du cinéma avec moi.

00:34 Je n'étais pas trop prêt à l'époque.

00:36 Et puis, ensuite, les choses se sont faites naturellement pour écrire le film, le monter,

00:43 et puis se retrouver sur le plateau de tournage 8 ans plus tard.

00:48 Donc, voilà, ça a pris du temps et j'ai eu le temps de me faire à l'idée.

00:52 Et surtout, maintenant, je kiffe le résultat final, surtout.

00:55 [SILENCE]

01:03 - Alors, ça a été une condition pour moi d'avoir Jean-Marc en réel, en marionnette,

01:08 comme il existe, et pas en image de synthèse.

01:11 Et ça, c'est une vraie prouesse technique de la part du réalisateur,

01:15 Pef, qui a travaillé avec une grosse équipe pour pouvoir mettre en forme tout ça.

01:21 Voilà, je n'aime pas casser la magie.

01:23 Donc, je ne raconte pas trop les coulisses.

01:26 Mais en tout cas, ce qui est fort, c'est que je suis assez fier que ça soit le premier

01:32 puppet movie français et qui fonctionne très bien parce que même moi, j'ai été bluffé

01:37 par le fait de ne voir séparé de Jean-Marc pendant le film.

01:42 [SILENCE]

01:50 - Ça fout un peu les jetons au départ.

01:53 J'ai eu très peur, j'ai eu du mal à m'acclimater.

01:55 Et puis, ça m'a permis aussi de travailler sur moi-même et de travailler sur le personnage

01:59 de Jeff, ce qui n'est pas plus mal parce qu'il a fallu que je rentre un petit peu à l'intérieur

02:06 de moi-même pour sortir des choses que je n'avais pas l'habitude de jouer sur scène.

02:11 Donc, voilà, c'est la différence entre la scène et le cinéma aussi.

02:13 [SILENCE]

02:21 - C'est quelque chose de complètement différent.

02:24 L'avantage du cinéma en général, c'est qu'on puisse faire des choses qu'on ne peut pas

02:29 faire dans la vraie vie et sur scène.

02:32 Donc, moi, je suis un grand fan des aventures de Tintin ou Astérix ou tous ces personnages-là

02:38 qui peuvent partir sur la Lune pour je ne sais quelle raison.

02:41 Et je crois que Jean-Marc et moi, on a un duo qui fonctionne bien en ce sens et qu'on

02:47 peut imaginer plein d'histoires que peut-être les autres comédiens ne peuvent pas faire.

02:52 Donc, c'est aussi ma valeur ajoutée que d'avoir Jean-Marc et d'avoir les choses complètement

02:58 différentes entre la scène et le cinéma.

03:01 [SILENCE]

03:09 - J'ai essayé en tout cas au maximum, je ne suis pas Belmondo, mais j'ai essayé au maximum

03:13 de faire...

03:14 Oui, oui, j'ai travaillé avec lui sur les cascades voiture et c'était très, très impressionnant

03:20 à voir.

03:21 La famille Guéguen aussi qui a travaillé sur les cascades physiques et qui m'ont entraîné

03:26 parce que je ne suis pas un grand sportif et je ne suis pas un grand téméraire.

03:29 Donc, voilà.

03:30 Et puis, l'anecdote, c'est qu'au deuxième jour de tournage, sur même pas une cascade,

03:34 en plus, je me suis fait une déchirure de la cuisse gauche sur 7 cm, ce qui a été

03:40 très douloureux et surtout très difficile pour enchaîner la suite du film.

03:43 Et les médecins m'ont permis aussi, peut-être l'adrénaline et la magie du cinéma, m'ont

03:48 permis d'aller jusqu'au bout du film et ça, c'était plutôt chouette.

03:51 Et maintenant, même quand je revois la scène, j'ai encore mal.

03:55 [SILENCE]

04:02 Ça va, je n'ai pas trop le vertige.

04:04 On raconte dans le film que j'ai le vertige, mais ça va, je m'en sors plutôt bien de

04:08 ce côté-là.

04:09 Après, c'est vrai qu'il y a un tour de manège que je n'ai pas pu faire.

04:11 Je casse un peu la magie, mais c'est vrai que je n'ai pas réussi à tout faire non plus.

04:17 [SILENCE]

04:25 On peut tout imaginer.

04:26 C'est ce que je disais tout à l'heure.

04:28 Ce qu'il y a de bien avec Jean-Marc, c'est qu'on peut imaginer n'importe quelle aventure,

04:32 dans n'importe quel pays, dans n'importe quel monde et une histoire qui peut être

04:37 complètement inventée.

04:39 C'est ce que j'aime aussi et c'est aussi les conditions que j'avais données aux producteurs

04:45 du film.

04:46 C'est que je voulais une vraie histoire et pas une série de sketch de Jeff et Jean-Marc.

04:50 Je voulais vraiment une vraie histoire avec une vraie aventure et aussi entouré de super

04:56 comédiens qui me renvoient la balle magnifiquement.

05:00 [SILENCE]

05:08 Stephen Daviau, Nicolas Marier, Claude Perron, Sarah Fitry.

05:11 Que des gens incroyables qui m'ont permis aussi de donner le meilleur de mon jeu de

05:17 mon côté.

05:18 [SILENCE]

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