Sujet de curiosité et de peurs, la franc-maçonnerie et l’influence qu’exercerait certains de ses membres au sein de l’Etat et du monde l’entreprise - privé ou publique - refait surface en ce mois de mars 2009, avec la sortie du livre de Sophie Coignard, Un Etat dans l’Etat.
Avec une estimation de 140 000 membres toutes obédiences confondues en France, c’est surtout le secret entretenu sur leurs identités qui rend ces réseaux inquiétant, une réminiscence de la France de Vichy qui les avait interdits. Mais aussi leurs rôles au sein de la société. Car si ils sont reconnus pour avoir défendu des avancées démocratiques, leur velléité d’avancer masqués fait craindre quant à la constance du bienfait de leurs démarches et à l’existence d’une entraide interne qui nuirait aux non-initiés.
Des craintes qui sont relayées et mises en valeur par Sophie Coignard qui, après avoir enquêté, affirme qu’ils exercent leur pouvoir au sein des plus hautes sphères publique et économique. gouvernementale, administrative, entrepreneuriale et bancaire, au point d’avoir "progressivement, (...) reconstitué un Etat dans l’Etat". Du coup, c’est une chasse aux sorcières peu glorieuse qui reprend. Et chacun cherche qui, derrière tel ou telle ministre, chef d’entreprise et autre magistrat, se cacherait un "frère".
Mais alors que la mode des réseaux en tout genre est actuellement à son comble, avec pour vecteur principal Internet, ceux établis depuis des siècles sont-ils vraiment dangereux ? Au point qu’on leur donne un tel rôle qu’il remplacerait " l’autorité de l’Etat (qui) tombe en lambeaux, (...) les corps intermédiaires (qui) n’existent plus, la notion de service public (qui) a perdu de son sens", comme l’affirme l’auteur ? Difficile à croire avec un président que l’on juge souvent omniprésent.
Avec une estimation de 140 000 membres toutes obédiences confondues en France, c’est surtout le secret entretenu sur leurs identités qui rend ces réseaux inquiétant, une réminiscence de la France de Vichy qui les avait interdits. Mais aussi leurs rôles au sein de la société. Car si ils sont reconnus pour avoir défendu des avancées démocratiques, leur velléité d’avancer masqués fait craindre quant à la constance du bienfait de leurs démarches et à l’existence d’une entraide interne qui nuirait aux non-initiés.
Des craintes qui sont relayées et mises en valeur par Sophie Coignard qui, après avoir enquêté, affirme qu’ils exercent leur pouvoir au sein des plus hautes sphères publique et économique. gouvernementale, administrative, entrepreneuriale et bancaire, au point d’avoir "progressivement, (...) reconstitué un Etat dans l’Etat". Du coup, c’est une chasse aux sorcières peu glorieuse qui reprend. Et chacun cherche qui, derrière tel ou telle ministre, chef d’entreprise et autre magistrat, se cacherait un "frère".
Mais alors que la mode des réseaux en tout genre est actuellement à son comble, avec pour vecteur principal Internet, ceux établis depuis des siècles sont-ils vraiment dangereux ? Au point qu’on leur donne un tel rôle qu’il remplacerait " l’autorité de l’Etat (qui) tombe en lambeaux, (...) les corps intermédiaires (qui) n’existent plus, la notion de service public (qui) a perdu de son sens", comme l’affirme l’auteur ? Difficile à croire avec un président que l’on juge souvent omniprésent.
Category
🗞
News