La présidente de Région a rencontré ce lundi le Commissaire européen à l’environnement, aux océans et à la pêche, Virginijus Sinkevicius. Huguette Bello en a profité pour prendre la défense des petits pêcheurs qui ne sont pas aussi aidés que les grandes compagnies.
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00:00 Ce fut une réunion intéressante et qui dit la difficulté du financement des petits bateaux de moins de 12 mètres.
00:11 Voilà cinq ans que le président Juncker avait pris une décision et cette décision n'est pas suivie des faits.
00:21 Et qu'aujourd'hui ces bateaux qui devraient être financés à hauteur de 90 000 euros ne peuvent être financés.
00:31 Et ils estiment que c'est encore une avancée que l'on soit financé à hauteur de 35 à 40 000 euros.
00:38 Et donc on nous a promis là ce matin, c'est-à-dire financer à 35-40 000 euros, c'est-à-dire à 27% seulement du coût de ces petits bateaux.
00:49 130 000 qui s'élèvent à peu près à 130 000-150 000 euros.
00:54 Et donc le parcours c'est un vrai parcours du combattant fatigué.
00:59 Parce que là on nous a dit qu'il y aura des réunions de commissaires, des réunions de travail pour trouver un bon angle pour que ces bateaux puissent être vraiment financés.
01:14 Mais c'est vraiment difficile, ça peut paraître vraiment décourageant, mais il ne faut jamais baisser les armes.
01:23 Surtout lorsqu'il s'agit de la pêche, lorsqu'il s'agit de nourrir les réunionnais qui consomment 20 kilos de poisson par an.
01:31 Et je peux vous assurer que ce ne sont pas les petits pêcheurs de la Réunion qui mettent en péril les ressources de l'océan Indien.
01:39 Mais bien tous les bateaux qui viennent de partout, les 670 000 bateaux qui viennent de partout, c'est eux qui mettent en péril la ressource ici dans l'océan Indien.
01:50 Lorsque 99% de prises sont faites par les grands bateaux, les chalutiers qui raclent le fond des mers.
01:58 Alors nous demandons que justice vraiment soit faite, soit établie.
02:02 Nous demandons que l'Europe se penche vraiment. L'Europe et la France, elle a son mot à dire.
02:08 Et l'État dit son mot pour que soit résolu le problème des plus petits.
02:14 Alors comme je l'ai dit tout à l'heure, on donnera toujours à celui qui en a beaucoup et on prendra même à celui qui a la moindre chose qu'il ait.
02:23 Et donc c'est pour cela que c'était intéressant cette visite de ce commissaire européen à la pêche à l'environnement.
02:32 En gros le mot d'ordre, c'est aider les plus démunis, ceux qui n'ont pas ce moyen d'aider.
02:37 Non parce que c'est juste et normal, parce que c'est réglementaire que les petits pêcheurs soient aidés.
02:42 Mais ils doivent obéir à des contraintes extraordinairement difficiles, grandes.
02:46 Et on dit que peut-être qu'ils mettraient en péril leurs ressources.
02:51 Mais comment ça tu veux que le bon petit pêcheur pêche deux, trois poissons ?
02:55 Nous l'obligeons à faire venir le poisson qu'il mange, n'importe le poisson qu'il mange.
02:59 Et ça va mettre la faute, l'auteur sur le petit pêcheur.
03:02 Et donc nous on a besoin de manger, ça il nage, ça peut être dans l'océan indien.
03:07 Nous l'obligeons à faire venir ça, nous on en a besoin.
03:09 Et donc tout ça là, c'est invraisemblable, c'est insensé.
03:13 C'est la France, l'Europe et le comité scientifique qui dit.
03:17 Parce qu'ils disent qu'il n'a pas assez de données sur les prises qu'il y a ici à la Réunion.
03:23 Ben la fille donne azote en deux fois, combien de fois il faut y donner azote ?
03:26 Quand on l'étit là, il m'en a en haut, c'est comme si un monde s'envoyait un papier dans un quelque part.
03:30 Il dit là, ah ben moi j'ai plus de papier, il faut en tirer un autre papier, ben c'est la même chose.
03:34 [Musique]