Zidane - Messi, la rencontre magique des n°10 !

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Zidane - Messi, la rencontre magique des n°10 !

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00:00 J'admire beaucoup, on a eu la chance de jouer ensemble,
00:04 de se battre un peu,
00:07 et après, comme coach et joueur,
00:10 j'ai toujours le respect et l'admiration
00:14 pour tout ce que tu as fait et que tu continues à faire.
00:17 Merci.
00:18 C'est vrai que le 10 c'est tout.
00:20 Quand on était petits, on voulait avoir tout le numéro 10.
00:26 L'équipe était le leader.
00:30 Oui, on était toujours différents.
00:32 On voulait tous être différents.
00:35 Différents, c'est vrai.
00:36 On ne croyait pas tous être différents.
00:37 Même si on ne l'était pas,
00:41 on voulait tous avoir le 10.
00:44 Finalement, dès le petit,
00:47 aujourd'hui, je ne sais pas si c'est autant.
00:48 Comment ?
00:49 Aujourd'hui, je ne sais pas si c'est autant.
00:50 Non, c'est vrai.
00:51 C'est ce que nous avons parlé avec les gens.
00:53 Aujourd'hui, ce n'est pas aussi important que d'avant.
00:56 C'est comme tu disais,
00:58 aujourd'hui, le 10,
01:01 c'est aussi le lieu, la position.
01:03 On perd beaucoup.
01:04 Oui, on perd beaucoup.
01:05 Si on joue 4-3-3, 4-4-2,
01:09 le 10, c'est comme si...
01:11 C'est vrai que tu en as peu.
01:13 Mais bon, malheureusement que tu joues encore.
01:16 Que le 10 existe encore.
01:17 Maintenant, on transforme beaucoup en intérieurs
01:19 ou en extrémités fausses.
01:21 Oui, oui.
01:21 Ce sont les 10 qui sont mauvaises.
01:22 Mais c'est vrai que le 10,
01:24 par exemple, le 10 qui est toujours très important,
01:27 c'est l'Argentin, le demi-pointe, le penchant,
01:29 Riquelme, Aymar.
01:32 Il n'y en a pas beaucoup.
01:33 Ou il n'y en a pas.
01:35 Il y en a pas, on perd beaucoup.
01:36 Je disais toujours que j'aimais beaucoup Aymar.
01:42 Oui, Aymar, oui, oui.
01:45 Et puis Valencia.
01:46 Oui, Valencia, bien sûr.
01:48 Un joueur dont j'aimais sa façon de jouer
01:52 et qui continuait à jouer dans un River aussi,
01:55 où il avait un bon équipe et il détachait beaucoup.
01:58 Pablo était une personne dont j'aimais beaucoup jouer.
02:00 Oui.
02:02 J'aime le numéro, j'aime tout.
02:04 Et bien, la histoire, au final,
02:06 c'est ce qu'on fait au camp.
02:07 Tu as fait un important au 5.
02:09 Oui.
02:11 Mais c'était aussi bizarre de voir un autre.
02:13 Non, c'est vrai.
02:14 Voir un centre-campiste avec le 5,
02:17 c'est un peu bizarre.
02:19 Mais tu sais ce qui s'est passé avec ça,
02:22 avec Florentino, qui était le président.
02:24 Oui.
02:25 A lui, il n'aime pas les joueurs de 25, 30, 35 ans.
02:30 Il était dans l'époque, tu sais,
02:32 les anciens,
02:33 qui sont de 1 à…
02:35 A 11.
02:36 Le porteur 1 à 11, et c'est tout.
02:38 Alors, Sánchez,
02:41 qui avait le 5,
02:44 Sánchez, un défenseur qui était au Madin,
02:47 il l'a laissé.
02:49 Et le président, quand je l'ai vu,
02:51 il m'a dit « Non, je n'aimerais pas avoir un numéro de 1 à 10 »,
02:55 et tu l'as, et je lui ai dit « Oui, oui ».
02:57 Je prends le 5,
02:59 parce qu'il ne voulait pas 25, 30, 35.
03:01 Je lui ai dit « Non, ce n'est pas du football ».
03:03 Il me disait « C'est du football américain ».
03:05 Et au final, j'ai pris le…
03:07 Ce n'était pas une blessure,
03:08 c'est plus ou moins ce qu'il te restait.
03:10 Oui, il m'a dit « Non, s'il te plaît ».
03:12 Et je lui ai dit « Bon, le premier jour,
03:15 je vais lui dire que oui ».
03:17 Mais au final, le 5, pour moi,
03:19 c'est fort,
03:22 parce que c'est une histoire pour moi
03:24 avec le Madrid, et bien.
03:26 Au final, 10, c'est bien,
03:28 mais le 5, c'est bien aussi.
03:29 Sous-titrage Société Radio-Canada
03:31 www.société-radio-canada.com
03:33 Sous-titrage Société Radio-Canada
03:35 Merci à tous !
03:37 [SILENCE]

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