TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka !
Du lundi au vendredi à 18h45 sur C8.
Tous les extraits et émissions de "Touche pas à mon poste" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste
TPMP sur les réseaux sociaux :
Facebook : https://www.facebook.com/TPMPTV
Twitter : https://twitter.com/TPMP
Instagram : https://instagram.com/tpmptv/
Du lundi au vendredi à 18h45 sur C8.
Tous les extraits et émissions de "Touche pas à mon poste" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste
TPMP sur les réseaux sociaux :
Facebook : https://www.facebook.com/TPMPTV
Twitter : https://twitter.com/TPMP
Instagram : https://instagram.com/tpmptv/
Category
📺
TVTranscription
00:00 Alors j'ai demandé au bailleur social, qui a la compétence pour demander et saisir le juge civil,
00:05 pour procéder à une expulsion, puisque c'est pas le maire directement,
00:08 et c'est un juge qui doit intervenir.
00:10 Néanmoins, en fait, moi ce qui vraiment me fatigue,
00:13 c'est que je passe mes nuits d'Halloween et mes nuits de Nouvel An avec la police,
00:17 avec les forces de l'ordre, avec les pompiers.
00:19 Encore une fois, on a été appelé sur un incendie, donc j'ai constaté l'incendie.
00:22 On a une description très précise des auteurs,
00:24 et quelques minutes après, on a réussi à les interpeller avec les forces de police.
00:28 Et en fait, au moment où les interpellent, où ils sont menottés,
00:32 on se retrouve avec des adolescents, un de 13 ans, un de 14 ans, un de 16 ans,
00:36 qui finalement rigolent et ça les amuse de se faire arrêter par la police,
00:39 parce que finalement, ils n'ont pas peur de la police.
00:43 Sauf que je me retrouve après, le lendemain, à être contacté par le propriétaire du véhicule,
00:48 qui s'avère être garé sur une place handicapée parce qu'il y a droit,
00:52 qui a une fille aussi qui doit pouvoir transporter.
00:55 Ça fait 40 ans qu'il habite dans la ville d'Hilkirch-Grafenstaden,
00:58 et donc moi je me retrouve un peu démuni parce que je me dis,
01:00 en tant que maire, je dois assurer la sécurité de mes concitoyens.
01:04 Et en fait, on a 10, 15 personnes sur un quartier de 2000 habitants
01:09 qui viennent troubler systématiquement pendant les nuits d'Halloween,
01:11 pendant les nuits de Nouvel An, la quiétude des habitants.
01:14 Et moi, je veux vraiment qu'on assure la sécurité.
01:16 Et donc, il faut des mesures exemplaires, il faut appliquer la tolérance zéro.
01:19 – C'est une mesure vraiment exemplaire et très importante.
01:23 Nathalie, vous êtes d'accord, vous pensez qu'il faut expulser de leur logement
01:27 les familles de ces adolescents ?
01:28 – Oui, clairement, il faut sanctionner pour que ça passe jurisprudence.
01:31 Pour marquer le coup, que ce soit un véhicule de personnes à mobilité réduite ou pas,
01:37 il faut faire régner du tout la sécurité, comme vous disiez.
01:40 Et je trouve que ce serait une très bonne mesure.
01:44 – Alors, oui, mais pour moi, ce n'est pas à la famille de payer, je suis désolé,
01:47 c'est aux jeunes qui ont commis ces actes.
01:49 Qu'est-ce que ça va apporter d'expulser la famille,
01:51 à part aggraver la misère sociale dans laquelle ils sont ?
01:53 Et ces jeunes, ils n'ont pas 8 ans ou 9 ans,
01:55 il y en a qui sont quasiment majeurs, qui ont 16 ans,
01:58 pourquoi on ne les sanctionne pas eux directement et sévèrement,
02:00 plutôt que de faire payer à leur famille, qui n'est pas forcément responsable de ça ?
02:04 – Moi, ce que je trouve vraiment dommage, en fait, c'est qu'à un moment,
02:09 en tant que maire, je me pose vraiment la question de savoir
02:11 pourquoi déjà j'ai des adolescents sur le banc communal,
02:14 le soir, la nuit, quand ils ont 13, 14, 16 ans.
02:16 Moi, j'estime qu'à un moment, les parents, ils sont responsables de leurs enfants,
02:19 ils doivent assumer une autorité parentale.
02:22 Et donc, quand on n'assume pas son autorité parentale,
02:25 on est responsable de ce que fait son enfant.
02:27 Moi, si j'avais fait une bêtise, mes parents auraient été responsables
02:30 et ils auraient assumé leurs actes.
02:32 – Et donc là, s'ils sont expulsés, ils vont où ?
02:35 – S'ils sont expulsés, ils iront où ils veulent.
02:37 Moi, ce que je souhaite aujourd'hui,
02:39 c'est que dans ma commune, je puisse assurer la sécurité de mes concitoyens.
02:42 – Faut des "oui" un peu pour voir, on va faire un non, un oui,
02:44 un non, un oui, un non, un oui, et on fera ni oui, ni non.
02:47 – Oui, Guillaume, je t'aime beaucoup, mais malheureusement, pour toi, j'ai de la mémoire.
02:50 Et quand on a eu le débat l'autre jour sur l'instituteur,
02:52 sur les lycéens qui avaient sifflé l'hommage au professeur qui avait été tué à Arras,
02:58 tu avais dit "ce n'est pas aux enfants de payer,
03:01 c'est les parents qu'il faut sanctionner".
03:02 Et là, tu dis l'inverse. – Je n'ai pas du tout dit ça.
03:04 – Ah si ? – Non, je dis que c'était aux enfants.
03:05 – Tu n'étais pas là, d'accord, mais tu l'aurais dit autrement.
03:07 [Rires]
03:08 – Gilles l'a dit, on est d'accord. – Ah oui, je suis honnête.
03:11 – Et Gilles l'a dit, et il dit non.
03:14 – Voilà, on connaît Gilles.
03:16 Daniel ?
03:18 – Moi, je pense qu'un logement social, ça se mérite,
03:20 c'est une aide que nous payons tous,
03:23 donc souvent, en plus, c'est les mêmes familles
03:26 qui pourrissent la vie d'un quartier ou d'une petite ville,
03:29 donc je trouve que c'est une très bonne initiative.
03:31 Voilà, ça se mérite, parce que les Français vont avoir à payer
03:34 non seulement le logement social pour des gens comme ça,
03:37 et plus les dégradations souvent, donc on marche sur la tête.
03:40 Moi, je trouve que c'est un très très bon principe.
03:43 – Gilles, mais c'est totalement délirant, excusez-moi,
03:45 M. le maire, je ne vous comprends plus.
03:47 – Respect à M. le maire.
03:49 – Absolu respect à M. le maire.
03:51 Ils ne sont même pas condamnés, ils vont être jugés en décembre,
03:54 vous ne savez même pas si c'est eux, et vous voulez virer les familles.
03:56 – Je crois qu'on va leur donner une récompense.
03:58 – Vous allez me dire, j'étais dans la voiture, j'ai vu votre témoignage.
04:01 – Ils ont été mis en examen.
04:02 – Et alors, ils ne sont même pas condamnés ?
04:04 De quel droit ?
04:05 – Non, mais on part du principe qu'ils sont condamnés.
04:08 – Mais s'ils sont condamnés…
04:09 – Parce que là, tu fais le débat, mais bon, pas dans le débat.
04:11 – Oui, mais je réponds à M. le maire, on tape sur les enfants,
04:13 on ne tape pas sur les parents, c'est quoi ce débat ?
04:15 Et les frères et sœurs, et les familles, et les mères de famille,
04:18 vous en faites quoi, monsieur ?
04:19 Vous avez une ville où il y a des gens qui ont des difficultés, on est d'accord.
04:22 Il y a des quartiers difficiles, et vous la gérez très bien.
04:24 Ces gens-là, vous allez les mettre à la rue,
04:26 vous allez demander aux bailleurs sociales d'alerter le juge pour les virer.
04:29 Là, je ne comprends pas, je vous trouve, vous qui êtes souvent emprunt d'humanité,
04:33 là, je trouve que vous n'avez plus aucune humanité, M. le maire.
04:35 – Mais Gilles, j'entends ce que tu dis,
04:37 et évidemment, moi, j'ai longuement réfléchi avant de dire oui ou non,
04:40 parce que c'est vrai qu'il y a quelque chose qui me gêne,
04:43 qui est de mettre de la misère sur la misère.
04:45 Et donc, je pensais au départ… – La misère, misère, guerre.
04:48 – Mais en même temps, il y a un moment où il faut aussi donner un signal fort.
04:52 Et j'imagine que ce signal fort n'arrive qu'après une série de mesures.
04:56 Et que d'abord, il y a la main tendue, les rendez-vous en mairie,
04:59 et plusieurs séries de mesures, et qu'à la fin, au bout du bout du bout,
05:02 quand il n'y a plus de solution, on dit, écoutez, voilà,
05:06 aux parents, vos enfants, vous n'arrivez plus à les maîtriser.
05:10 La justice va s'en occuper, et on va dire aux enfants,
05:12 vous n'avez pas réussi à être dans le cadre de la loi,
05:16 et donc vos parents vont devoir en payer les conséquences.
05:18 J'imagine. – C'est particulièrement injuste, Valérie,
05:20 parce qu'en fait, si tu vas prendre deux délinquants,
05:23 il y en a un qui est en HLM, l'autre qui n'est pas en HLM,
05:25 il y en a un qui va avoir double peine,
05:27 parce qu'en plus d'être justement, à juste titre,
05:32 il va être inculpé, enfin voilà.
05:34 Et en plus de ça, toute sa famille va être mise à la rue.
05:38 – C'est pour ça que je te dis que j'ai mis longtemps à réfléchir.
05:40 – Et celui qui n'est pas en HLM, lui, par contre, ça va,
05:42 parce qu'il a déjà la chance de ne pas être en HLM.
05:44 Et en plus de ça, dernier argument quand même qui est important,
05:47 c'est le fait que c'est dans les pays totalitaires
05:49 qu'on punit les familles quand quelqu'un fait quelque chose de mal.
05:53 En Corée du Nord, quand tu fais quelque chose de mal,
05:56 toute ta famille le prend.
05:57 Ben moi, je ne vis pas dans un pays totalitaire.
05:58 – Sophie ? – Non, non, on est responsable,
06:00 en fait, de ces enfants, quand ils sont mineurs, en fait.
06:02 Les parents sont absolument responsables des actes des enfants jusqu'à…
06:06 – Jusqu'à 25 ans. – Oui, voilà, bon, jusqu'à 25 ans.
06:08 Et bon, après, tu as des statuts, tu peux aussi être émancipé à 16 ans, etc.
06:12 Mais enfin là, ce n'est pas le cas.
06:13 Moi, je comprends votre ras-le-bol.
06:15 Et à un moment donné, les logements sociaux, il y a tellement de familles
06:18 qui attendent, qui sont sur les lignes d'attente
06:20 pour avoir des logements sociaux, justement, qui sont dans la misère
06:22 et qui respectent leurs droits et leurs devoirs.
06:25 Je ne comprends pas pourquoi on donnerait des logements sociaux
06:28 à des gens qui ne sont pas capables de respecter aussi.
06:30 – C'est pas le droit de la pratique des délinquants.
06:31 – Non, mais parce qu'on parle d'un logement social
06:32 et on dit qu'on a juste la misère sur la misère.
06:34 – Non, c'est la misère sur la délinquance.
06:36 – Misère, misère.
06:37 – On parle de ça aussi, voilà, on parle de ça,
06:39 du fait que ce soit un logement social et que ce soit déjà compliqué
06:41 de les mettre à l'ébau à la rue.
06:43 Ça vous intéresse pas ?
06:44 – Non, on n'en peut plus, ça fait une demi-heure.
06:46 – On nous adore, mais là, c'est un truc de fou, Patrick.
06:48 – Moi, je pense que, en fait, je suis d'accord avec vous.
06:51 – Il n'y a pas de bonne solution.
06:52 – C'est vrai que quand les gens foutent le bordel, moi, je suis comme vous,
06:54 j'ai envie de punir.
06:55 Je veux dire, allez, hop, dehors, tu dégages, tu vas dans la ville à côté.
06:57 D'abord, ça ne vous garantit pas qu'il va revenir foutre le bordel
07:00 dans votre ville avec plus de haine, parce que vous l'avez viré, lui et ses parents.
07:03 – Je ne fais plus rien.
07:04 – Oui, mais d'accord, moi, je suis d'accord sur le fait de sanctionner.
07:06 Mais le problème, ce n'est pas aux maires de régler ça, normalement.
07:09 Normalement, si on avait une justice qui est ferme et qui condamne
07:12 quand il y a des délinquances, ça tout va comme ça,
07:15 de brûler une voiture sur des places handicapées,
07:17 toute la petite délinquance qu'on voit, on voit hier un flic qui est obligé
07:20 de tirer en l'air pour sauver, normalement, c'est ça qu'il faut condamner.
07:23 – Vous allez voir dans un instant, les images que je vais vous montrer.
07:26 – Le maire, lui, il n'a pas à dire, c'est moi qui vais faire justicier
07:28 à la place de la police, tu as brûlé une voiture,
07:30 tu vas passer devant un tribunal et tu dois avoir des sanctions.
07:33 – On descend, on descend.
07:34 – Mais non, il fait justicier, il vire les gens, il vire les gens de chez eux.
07:37 – Non, non, ce n'est pas moi qui vire.
07:38 – Mais c'est qui qui vire ?
07:39 – Moi, je saisis le bailleur social et le bailleur social saisit le juge.
07:41 – Mais c'est un juge.
07:42 – C'est vous qui avez demandé au bailleur de les sortir.
07:43 – C'est un juge qui se prononce et donc il y a une justice.
07:46 – Mais si vous ne faites pas la demande.
07:48 – Oui, mais je fais la demande parce qu'aujourd'hui, je ne sais même pas…
07:51 – Donc vous faites de justicier.
07:52 – Non, parce que la justice…
07:53 – Si tu fais rien, il ne se passe rien.
07:54 – Mais la justice ne va pas bien.
07:55 Aujourd'hui, tu peux foutre le bordel et tu es obligé que ce soit les maires, maintenant,
07:59 qui décident de virer les gens.
08:00 – Mais les parents, ça se trouve…
08:01 – Il y a le procès en décembre, mais bon, c'est très bien mané.
08:03 – Il ne demande pas la justice d'intervenir, c'est différent.
08:04 – Merci, on ne va pas rentrer dans… oui.
08:06 – Non, moi, je pense que l'éducation, elle fait beaucoup, mais elle ne fait pas tout.
08:09 Il y a des parents qui sont dépassés et qui ne sont pas responsables de toute la galère.
08:13 Typiquement, il y a des fratries dans lesquelles il y a un enfant qui est très, très sain
08:16 et totalement normal et un autre qui est un délinquant.
08:18 Et je trouve que toute la famille doit payer pour une connerie de un.
08:21 Et en plus de ça, c'est qui tout double cette mesure ?
08:24 Ça veut dire qu'il y en a peut-être un sur les dix qui va se dire
08:27 "je ne vais pas faire ça parce que je vais protéger ma famille
08:30 à qui je n'ai pas envie de la mettre dans la merde".
08:31 Et à côté de ça, il y a les neuf autres qui vont se dire
08:34 "je suis en délire avec mes copains, je vais faire la connerie".
08:36 Et après ça, ils vont être encore plus énervés et s'émettre encore plus dans la merde
08:39 des gens qui le sont déjà, je trouve.
08:41 – Oui, mais à 14 ans, tu dois éduquer ton enfant,
08:43 il ne va pas brûler une place handicapée ton enfant à 14 ans.
08:45 C'est que tu as merdé sur l'éducation, c'est que tu as merdé ton table.
08:48 – Je suis d'accord, mais il n'empêche qu'il faut punir les personnes
08:51 qui ont fait les problèmes, mais pas la famille.
08:53 – Il n'y a pas de bonne solution en fait.
08:54 – Le sondage… oui… regardez le sondage.
08:58 Le sondage, oui, à 90% pour voir les auxilions, monsieur le maire.
09:02 – C'est un prisonnier.
09:03 – C'est incroyable, c'est un plébiscite.
09:06 – Parce que vous voyez Cyril, moi je crois vraiment en la justice de mon pays.
09:12 Malheureusement, aujourd'hui, ce que je constate,
09:14 c'est que quand on interpelle des gens en flagrant délit,
09:16 on les amène devant l'officier de police judiciaire,
09:19 et en fait, bien souvent, ces personnes-là sont dehors
09:22 avant même qu'on ait terminé de rédiger la procédure.
09:24 – C'est bien ce que j'ai expliqué.
09:25 – Donc ça, il y a un vrai problème, et je pense que c'est aussi en saisissant,
09:27 en saisissant la justice, qu'on arrivera à la faire progresser.
09:31 Et donc, à un moment, le maire, dans les lois,
09:34 le maire, il est en responsabilité d'assurer la sécurité sur son banc communal.
09:38 Et donc, il doit assurer la sécurité.
09:40 – Je l'ai vu, oui, c'est grave.
09:41 – Moi, je fais partie des 90%.
09:42 – Oui, ben oui, oui.
09:43 – Vous, vous faites toujours partie des 90%.
09:44 – Les 9,8%, c'est pas négligeable, 9,8%, voilà.
09:47 [Rires]
09:48 Excusez-moi, c'est 1 sur 10.
09:50 – Non, si vous étiez beaucoup, ce serait bon.
09:52 – Mais non, mais c'est grave, c'est grave.
09:53 – Non, mais attends, parce que je vais avoir Régine Bernaise.
09:55 – Mais moi, ça ne me dérange pas, 9,8%.
09:58 La vérité s'inscrit parfois dans le cours de l'histoire.
10:01 J'aurais raison demain, pas aujourd'hui, voilà, c'est tout.
10:03 – Vous savez quoi ?
10:04 – Ou après-demain.
10:05 – En fait, c'est pas ça, vous aviez raison il y a 20 ans.
10:07 – Oui, mais c'est une bêtise.
10:08 – Gilbertez, vous aviez raison il y a 30 ans.
10:11 – Je vous ai tendu la perche.
10:12 – Vous aviez raison il y a 14 ans.
10:13 – Mais non, mais non, Gilbertez, vous n'aurez plus jamais raison.
10:16 – On est en 2023 avec des rondes.
10:17 – Mais c'est triste de dire ça.
10:18 Les gens qui sont des humanistes n'auront plus jamais raison.
10:21 – Vous n'êtes pas un humaniste.
10:22 – Le laisser faire, c'est fini.
10:24 – L'axisme, tu les éclates d'une ville.
10:26 – Tu viens des familles, tu les mets à la rue.
10:28 – Vous n'êtes pas un humaniste, Gilbertez.
10:30 Gil, excuse-moi, là-dessus, tu n'es pas un humaniste.
10:32 – Bah, je fais quoi ?
10:33 – Un humaniste dans la vie, c'est vrai que moi j'aime bien
10:35 parce que tu me donnes tout souvent du chocolat, tout ça.
10:37 [Rires]
10:39 – Tu es un rêveur, mais je crois…
10:40 – Tu es un rêveur, exactement.
10:41 – OK.
10:42 – Tu es un rêveur.
10:43 – On ne peut plus, là, c'est un problème.
10:44 Aujourd'hui, on ne peut plus avoir des rêveurs.
10:46 – Qu'est-ce que tu penses de ton voisin ?
10:48 – Non, mais le laxisme, c'est fini, on ne peut plus.
10:50 C'est un privilège d'avoir un logement social.
10:53 Il y a des droits, il y a des devoirs.
10:55 Et les gens maintenant ne prennent plus conscience qu'il y a des devoirs.
10:57 – Sur toi, tu protèges les exploiteurs et tu donnes des aides à ceux qui sont délacants.
11:00 – C'est pas la famille entière ?
11:02 – C'est fini, ça, looser.
11:03 – Je ne fais pas la famille entière.
11:05 – Looser, looser, looser.
11:07 Merci, monsieur le maire, d'avoir été là.
11:09 – Merci beaucoup.
11:10 [Générique]