Reza Badat, avocat de la SPL Estival : "Certaines restructurations sont nécessaire"

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Transcription
00:00 il y avait une première réunion qui avait été prévue à 10h
00:02 à la demande des syndicats
00:06 suite à la mise en place de la grève générale.
00:09 Donc le président de la CIRES avait proposé une réunion,
00:12 mais ça a été à priori refusé.
00:15 Et nous nous avions convenu d'une réunion
00:18 pour préparer la suite de la procédure collective
00:21 avec le directeur général des services de la CIRES,
00:26 ainsi que certains membres du conseil d'administration
00:28 en vue de préparer la suite de la procédure.
00:32 Je rappelle donc qu'on est en procédure de redressement judiciaire,
00:36 donc l'ensemble des difficultés ont été mises sous l'égide du tribunal de commerce
00:42 et qu'il y a effectivement une des possibilités
00:44 qui consiste à mettre en place un PSE
00:47 qui d'ailleurs est lancé au moment où on parle.
00:50 Donc le PSE a été lancé avec les différents membres du CSE,
00:54 donc des syndicats qui sont à la table des négociations.
00:57 Le processus est fait sous l'égide de l'administrateur judiciaire
01:03 et sous contrôle des services de l'inspection du travail.
01:07 Donc la procédure se poursuit.
01:10 Cela fait partie d'un ensemble de mesures de restructuration existantes.
01:15 Il n'y a pas uniquement le PSE comme outil,
01:20 mais c'est un outil à priori nécessaire pour mener à terme cette restructuration.
01:25 Éviter les suppressions d'emplois, est-ce que c'est possible ?
01:28 Alors, l'idée étant de limiter au maximum les suppressions d'emplois.
01:34 On répète toujours la même chose.
01:36 Personne n'est là pour licencier les salariés,
01:40 mais certaines restructurations sont nécessaires dans ce cadre-là.
01:45 Il y aura à priori de toute façon quelques emplois supprimés,
01:49 tout en sachant que dans le principe d'un plan de restructuration et de sauvegarde de l'emploi,
01:56 vous avez la possibilité aussi de la reprise des salariés dans ce cadre-là.
02:04 On sait combien à peu près de personnel serait concerné ?
02:08 Non, parce que nous sommes encore en phase de négociation entre d'une part les associés,
02:14 à savoir la CIRES et la région, qui peuvent éventuellement remettre au pot.
02:18 D'une part, d'autre part, un rééquilibrage de l'activité,
02:23 un certain nombre de paramètres économiques qui fait qu'aujourd'hui,
02:26 nous ne sommes pas en mesure de vous dire combien de salariés et combien de postes peuvent être concernés.
02:31 Quelles seraient les conséquences d'une liquidation d'un espace festival pour les salariés ?
02:35 Ce serait un licenciement sec et un sinistre incroyable,
02:41 puisque en plus, ça demanderait des interventions de l'assurance garantie des salaires pour des montants énormes,
02:47 un arrêt de l'activité dans le cadre du service public, des transports.
02:53 Il faudrait redémarrer intégralement une nouvelle activité.
02:58 Il n'y a pas une condition de reprise du personnel en cas de liquidation par la CIRES ?
03:02 Il n'y a pas de condition à mon sens de reprise,
03:04 puisque de toute façon, il faudrait lancer un mécanisme d'appel d'offres,
03:08 de reprise de l'activité.
03:11 Cela me paraît un peu raccourci.
03:14 Dernière question, eux ils demandent simplement de pouvoir discuter avec les cinq maires, avec la région réunie.
03:22 Est-ce que ça serait envisageable et à quelle échéance ?
03:26 Je ne représente pas les intérêts de la CIRES que des différentes collectivités.
03:33 Je suis uniquement l'avocat technicien de la partie procédure collective de la SPL.
03:38 Je peux vous dire que l'idée étant d'essayer de donner un maximum d'informations à la CIRES,
03:45 pour que ces derniers puissent se rapprocher des salariés, pour essayer d'apaiser ce problème.

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