Henry : « Je ne peux parler qu'en bien de la formation française » - Foot - 50 ans de l'INF

  • l’année dernière
A l'occasion des 50 ans de l'Institut national du football (INF), Thierry Henry, l'actuel sélectionneur de l'équipe de France espoirs, a évoqué son propre parcours, ses années de formation à Clairefontaine et les valeurs qu'elles lui ont inculquées.

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Transcription
00:00 Comment ça l'est à l'apprentissage de la formation des attaquants ?
00:04 Des attaquants, pas seulement que des attaquants.
00:07 Je pense que quand tu vas, pour moi, bien sûr, je vis à Londres, j'ai joué aux Etats-Unis,
00:14 vous savez très bien, j'ai joué au Bangladesh bien sûr, Espagne, Italie.
00:18 Et c'est vrai qu'à chaque fois, le truc qui revient, c'est, vous avez de la chance en France,
00:22 des joueurs qui sortent toutes les cinq minutes.
00:24 Pas seulement qu'attaquants, attention aussi, c'est vrai qu'on peut faire,
00:28 puisque je suis là, on va parler des attaquants peut-être, mais il n'y a pas que des attaquants.
00:33 Il y a énormément de joueurs qui sortent, quel que soit le poste, des joueurs bons en plus,
00:40 et à répétition.
00:42 Donc voilà, c'est pour ça que tout à l'heure, j'ai parlé, bien sûr, encore une fois, je le répète,
00:46 je ne suis pas objectif quand je parle de Clairefontaine, c'est normal,
00:50 mais c'est les 50 ans, c'est la formation française, il faut aussi parler des amateurs,
00:57 des coachs qui ont aussi le côté un peu plus dur, un peu moins de reconnaissance.
01:03 Donc ça aussi, c'est le football français.
01:05 Mais pour revenir à la formation ou la pré-formation française,
01:09 encore une fois, je peux en parler combien.
01:13 Vous avez bien entendu comment j'ai parlé de M. Francisco, de M. Damiano,
01:19 des coachs que j'ai aussi.
01:21 Ils m'ont préparé, bien sûr, mentalement, dans la compréhension du jeu,
01:25 mais ils sont peut-être déjà plus aptes à comprendre ce qu'au-dessus, on allait me dire.
01:30 Donc voilà, je pourrais en parler pendant une éternité.
01:33 C'est un passage obligé pour être un bon footballeur professionnel, Clairefontaine ?
01:37 Ce n'est pas obligé.
01:39 Mais ça aide ? Est-ce que ça aide alors ?
01:41 Oui, oui. La question, c'était est-ce que c'est obligé ?
01:43 Par contre, on va parler de l'aide.
01:45 On a vu Henri Béry qui n'est pas passé ici, il y avait en face de moi,
01:49 Robert Pires qui n'est pas passé à Clairefontaine,
01:51 il y a plein de joueurs qui ne sont pas passés à Clairefontaine.
01:53 Maintenant, moi, ça m'a vraiment aidé, énormément aidé.
01:57 Je ne peux pas vous dire si je n'avais pas été à Clairefontaine.
02:03 Ce que je peux vous dire, c'est que vous l'avez entendu,
02:06 les valeurs qu'on m'a données au niveau du terrain et même en dehors,
02:12 pour moi, il n'y a rien qui matche Clairefontaine.
02:18 Donc, encore une fois, je le répète, je ne vais pas être objectif,
02:22 il n'y a rien qui matche Clairefontaine.
02:23 Pour moi, personnellement, c'était nécessaire.
02:26 Merci beaucoup.
02:28 Merci.
02:29 Merci.
02:30 Merci.
02:31 Vous parlez de football en règle générale,
02:32 que pensez-vous de ce qui manque au développement du football féminin,
02:34 notamment à Terre et Contre-Rouge ?
02:36 Eh bien, continuer à avancer, il y a un début pour tout.
02:38 Continuer à avancer, le Président l'a souligné,
02:41 quand je vois le PFC qui va gagner contre Wolfsburg
02:46 et qui élimine Arsenal pour se qualifier et avoir trois concurrents
02:51 en Champions League, avancer tout doucement.
02:53 Ça a été un début tardif, comme on le sait,
02:57 mais quand je vois le Président, bien sûr, j'appelle Président,
03:01 parce que pour moi, dans ma tête, c'est toujours Président Lass,
03:04 la façon dont il parle, l'envie de M. Diallo, le Président de la Fédération,
03:09 de pouvoir faire avancer les choses, c'est quand même important.
03:12 Maintenant, il va falloir, comme je dis bien souvent,
03:14 pour pouvoir valider tout ça, je ne sais plus c'est qui qui l'a dit,
03:19 je ne sais plus c'est qui exactement qui l'a dit,
03:21 mais par exemple, si on prend l'Angleterre,
03:23 la victoire de l'euro à la maison a un impact énorme.
03:28 Donc, j'espère qu'on va pouvoir bientôt ramener une coupe
03:32 et j'espère que ce soit à la maison,
03:34 parce qu'à la maison, il y a quand même une saveur particulière,
03:36 mais ça fait un petit moment, personnellement,
03:38 que je regarde le football féminin, depuis vraiment longtemps.
03:41 Il y a eu une évolution énorme et j'espère que ça va encore continuer
03:45 pour pouvoir, bien sûr, je n'aime pas trop dire le football féminin,
03:48 parce que pour moi, c'est le football en fait.
03:50 Après, bien sûr, on est obligé de préciser pour savoir dans la discussion,
03:54 mais pour moi, c'est du football, tout simplement,
03:57 et je regarde depuis très très très très longtemps le football féminin.
04:01 J'espère que ça va continuer, que les sponsors vont venir un peu plus
04:05 et que les gens regardent, parce que c'est pour moi,
04:09 quand tu regardes l'Espagne jouer ou l'équipe de France,
04:12 on peut parler d'équipe d'Angleterre, les Américaines,
04:16 mais déjà un peu d'avance, on les a rattrapés.
04:19 L'Europe a un peu rattrapé les Américaines,
04:23 donc j'espère que ça va pouvoir continuer,
04:25 et c'est un football que j'adore.

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