• il y a 2 ans
Interview de Bernard Cadeau - Délégué Général de LISTIGO réalisée par Stéphanie de Muru
Salon RENT 2023
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Transcription
00:00 Je suis avec Bernard Cadot, délégué général de Listigo pour le magazine
00:11 Expression sur le Salon Rennes. Bonjour Bernard Cadot, vous allez bien,
00:15 dixième anniversaire. Rappelez-nous en quoi consiste votre activité ?
00:19 L'activité c'est d'animer une plateforme qui s'appelle Listigo, qui est une plateforme de
00:24 partage de mandats exclusifs de vente, ce qui est un concept assez ancien,
00:29 je dirais même vieux, quasiment 60 ans, mais qui a toute sa modernité aujourd'hui,
00:34 puisque l'objectif que nous poursuivons c'est de fédérer l'ensemble des acteurs de la profession
00:38 autour de ce concept de partage de mandats exclusifs. Parfois les clients, je parle de
00:45 celui qui vend son appartement, a peut-être du mal à être convaincu par ce partage,
00:50 parce que quand on veut confier son appartement, on se dit il n'y a qu'une personne et tout ça,
00:55 alors racontez-nous en quoi est-ce utile ? Vous avez tout à fait raison, l'objection numéro
01:00 un du vendeur, vous l'avez vécu, c'est pour ça que je vous pose une vraie question.
01:04 Ça sent le vécu. Quand on est vendeur, l'objection numéro un qui vient tout de suite,
01:09 c'est de dire je fais confiance à l'agent immobilier, au professionnel de l'immobilier
01:13 qui me propose le mandat exclusif, mais je ne connais que lui, et du coup est-ce que je ne vais
01:18 pas passer à côté du bon acquéreur d'un autre professionnel ? C'est ce pourquoi nous avons
01:23 continué de prôner le partage de mandat, parce qu'en expliquant au vendeur qu'on va partager le
01:30 mandat avec d'autres professionnels, identifiés, répertoriés, etc., on lève cette objection.
01:36 Donc du coup, le vendeur est beaucoup plus enclin. Pourquoi ? Tout simplement parce que
01:40 lorsqu'on est vendeur, on veut un acquéreur, et lorsqu'on est acquéreur, on veut trouver le
01:45 bien qui convient. Donc ça marche dans les deux sens. Cette plateforme, elle est en B2B,
01:49 c'est-à-dire que le client final bénéficie des services de la plateforme via son interlocuteur
01:54 professionnel, mais il n'interagit pas directement. Vous savez, il y a un vrai sujet, c'est qu'on
02:00 pense souvent à nous et pas assez souvent au client final. Et le client final, il faut bien
02:05 qu'on puisse lui apporter quelque chose. Et la remarque que je me faisais, c'est qu'on n'a pas
02:10 la capacité d'apporter l'exhaustivité de l'offre, toute l'offre immobilière, pour ce qui est le
02:15 projet de l'origine pour la plupart des clients. Donc c'est vraiment ce but-là que nous poursuit.
02:20 Et on ne grille pas le bien en le mettant dans plusieurs… Je me fais l'avocat du diable,
02:24 exprès, on ne grille pas son bien ? Non, non, non, non, on ne le dévalorise pas.
02:28 Oui, justement. Ce fameux on grille le bien en le mettant par exemple dans plusieurs agences,
02:33 on n'est pas du tout dans ça, justement. Quand on est dans plusieurs agences via le
02:37 mandat simple, là on grille le bien. D'accord.
02:39 Parce que là, il va se déprécier, les gens vont se poser la question.
02:42 Oui, on se dit "là, il est là, on le revoit là".
02:44 Ce que les agriculteurs proposent, ce n'est pas du tout la même chose. Après, ce qui est bien sûr
02:49 différenciant et ce qui peut être discriminant, c'est le prix. Mais ça, c'est un autre sujet.
02:54 Voilà, dès l'instant où on a donné sa confiance à quelqu'un, il faut aller jusqu'au bout,
02:58 il faut exiger bien sûr des qualités professionnelles et du service en retour,
03:02 c'est naturel, mais c'est aussi la garantie et surtout dans la période que nous traversons
03:07 aujourd'hui, il ne nous a pas échappé que le marché du mobilier a connu des journées…
03:11 C'était ma prochaine question. Aujourd'hui, combien de clients,
03:16 quelle est la force de votre secteur d'activité dans ce marché de crise ?
03:23 Ça ne doit plus être une question de "est-ce que j'y vais ou est-ce que j'y vais pas",
03:27 mais "quand est-ce que j'y vais et comment j'y vais". Parce qu'il est évident que lorsque le
03:32 marché se contracte, j'entendais encore chez certains de mon confrère ce matin évoquer
03:37 ce sujet-là d'un marché qui est complètement bloqué. Les professionnels ont tout intérêt
03:43 à être unis et à apporter des services aux clients parce que quand bien même le marché se rétracte,
03:48 il y a quand même encore un marché, il existe encore, il faut être au rendez-vous de ce marché
03:53 là aujourd'hui. Combien de clients aujourd'hui ? Alors ce sont 16 000 utilisateurs, 10 000 mandats,
03:59 et nous en sommes à peine à la troisième année d'existence et le nombre d'utilisateurs ne fait
04:04 que croître. Donc si les utilisateurs sont de plus en plus nombreux, ça veut dire que sur le
04:08 terrain ça fonctionne au service des clients. Merci beaucoup, merci Bernard Cadot. Merci.
04:12 [Musique]

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