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00:00 [Musique]
00:02 Il y a plusieurs constats. D'une part l'inflation qui est toujours présente.
00:05 La loi de finances 2024 prévoit 2,6%.
00:08 Nous avons aussi une augmentation, la réunion vieillit
00:12 et donc l'augmentation des allocations individuelles de solidarité,
00:15 de 6 à 8% pour 2024.
00:18 Nous avons des recettes qui, elles, par contre, diminuent,
00:21 comme les droits de mutation.
00:23 Compte tenu de la diminution des transactions immobilières,
00:26 nous nous attendons à moins 30 millions sur 2024.
00:28 Ce qui nous crée ce paradoxe suivant qui est simple.
00:30 Une population qui augmente, qui vieillit,
00:33 des prestations sociales qui vont en augmentation,
00:35 et donc des dépenses structurellement qui vont augmenter de manière structurelle,
00:39 mais des recettes à fiscalité indirecte
00:42 qui reposent sur l'économie, sur la situation économique de la réunion.
00:45 Je prends, par exemple, la taxe sur le carburant,
00:48 la taxe sur le tabac, les droits de mutation
00:50 qui, eux, vont diminuer parce qu'il y a moins de transactions immobilières,
00:54 ce qui nous amène évidemment à avoir une gestion prudente et rigoureuse
00:57 de nos finances.
00:59 Les indicateurs sont toujours favorables,
01:01 mais on doit faire face, effectivement, à des dépenses qui sont naturellement d'augmentation.
01:06 Et donc, aujourd'hui, le budget reste au-dessus d'un milliard 300 millions d'euros.
01:13 Et on préserve les indicateurs principaux.
01:15 Il faut savoir que le département est très peu endetté,
01:18 donc nous avons des marges de manœuvre à ce niveau.
01:20 Et nous avons également beaucoup d'espoir dans l'accompagnement,
01:23 notamment de l'État, sur certains axes,
01:26 notamment, par exemple, sur l'amélioration de l'habitat,
01:28 où le rôle de la LBU doit vraiment être considéré
01:31 et pouvoir avoir une belle mutualisation entre les fonds du département
01:35 et l'amélioration de l'habitat pour que ça devienne vraiment une cause numérose,
01:39 une cause importante,
01:41 puisqu'on sait qu'il y a 75 000 personnes qui vivent dans des conditions indécentes,
01:44 il y a près de 20 000 logements indécents, il nous faut réagir.
01:47 Et malgré ce contexte qui est quand même stabilité,
01:51 une croissance qui a du mal à revenir,
01:53 on aura quand même un niveau un peu plus soutenu pour 2024.
01:56 En France, on annonce 1,4%.
01:58 Il nous faut être présent et ces alterations maintiennent le cap du département
02:02 sur la proximité, sur l'allévée,
02:05 répondre aux besoins de notre population
02:07 et on saura donc avoir le budget nécessaire pour satisfaire ces besoins.
02:10 [Musique]
02:12 Sous-titrage Société Radio-Canada

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