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Clique, c'est présenté par Mouloud Achour, tous les jours à 19h45 en clair sur CANAL+ !
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00:00 à présent sur un immense acteur.
00:02 Karim Leclou, on l'a adoré en médecin
00:04 dans la création de "Kanel +", "Hypocrate".
00:07 -Docteur, est-ce qu'on peut changer de médecin ?
00:10 -Pourquoi ? Je vous conviens pas ?
00:14 -Non, non, pas du tout.
00:16 Au début, je pensais pas,
00:18 mais en fait, je vous apprécie plus que le docteur Lampierre.
00:22 -On l'a aussi vu en fils traumatisé par Isabelle Adjani
00:28 dans "Le monde est à toi", le film de Romain Gavras.
00:31 -Héreux d'amour
00:33 C'est ce que mes compagnes ont donné
00:37 Héreux d'amour
00:39 Héreux d'amour
00:42 C'est ce que mes compagnes ont donné
00:46 -Ouais !
00:47 -Ouais !
00:49 Rires
00:50 -Karim Leclou est à l'affiche du film.
00:52 Vincent doit mourir à voir au cinéma.
00:55 Attention, film interdit aux moins de 12 ans.
00:58 -Tu t'appelles comment ? -Vincent.
01:00 -Je sais pas si tu te souviens, mais tu m'as agressé hier soir.
01:04 -Ah !
01:05 Musique de suspense
01:07 ...
01:09 -C'est vraiment chelou, ça. -Regarde bien.
01:12 Tu regardes ce qui va se passer.
01:14 -Hé, hé, hé !
01:15 ...
01:16 -Aaah !
01:18 -Putain, mais t'es cul !
01:20 ...
01:22 -Faut qu'on se casse. -Tu crois qu'on va y arriver ?
01:25 ...
01:27 -T'as pas l'impression, des fois, que le monde entier est en rue ?
01:31 -Ah ouais, ça m'arrive, ouais.
01:33 -On est trop contents, Karim Leclou.
01:35 -Bonsoir, Karim Leclou.
01:36 Je vous présente Alessandra Sublet. -Salut.
01:39 -Karim, qui est Vincent et pourquoi il doit mourir ?
01:42 -C'est le programme du film.
01:44 C'est un graphiste qui, du jour au lendemain,
01:47 se fait agresser sans aucune raison.
01:49 D'abord dans son entreprise, par un stagiaire,
01:51 puis un comptable.
01:53 Il a une amie qui veut non seulement l'agresser, mais le tuer.
01:56 Il va fuir, puis les emmerdes vont continuer,
01:58 mais il va rencontrer l'amour avec un personnage qui s'appelle Margot,
02:02 qui est joué par la sublime Vimala Ponce.
02:04 Et malheureusement, comment exister en couple
02:07 quand l'autre peut potentiellement vous tuer ?
02:09 -Très bonne question.
02:11 Ca arrive plus souvent qu'on ne le croit.
02:13 -On sait que c'est du vécu. -Non, je ne sais pas.
02:16 A priori, je crois.
02:18 -Vous décrivez ce film comme une histoire d'amour
02:20 dans un monde brutal.
02:22 Qu'est-ce qui, dans la réalité, selon vous,
02:24 peut sauver l'amour ?
02:25 -Qu'est-ce qui pourrait sauver l'amour ?
02:27 -C'était ma question philo du jour.
02:29 -C'est pas une chanson ? -Oui, "Balavoine".
02:31 -On a les meufs référentes.
02:33 -Le goût de la vie.
02:34 "Balavoine", je pense qu'il peut faire un truc.
02:37 Ce que j'aimais bien dans le film, c'est que c'est une comédie romantique
02:41 où on distribue de l'amour et des pains dans la gueule.
02:44 C'est ce mélange que je trouvais intéressant.
02:46 -L'amour et la violence.
02:48 -Très bon morceau qu'on conseille de Sébastien Tellier.
02:51 -Allez, t'as vu ça ? On est sur une playlist.
02:53 -Et tout part d'un regard à chaque fois.
02:55 -Dès qu'on le regarde, on a envie de le fracasser, de le tuer.
02:59 Et du coup, ça pose la question très vite de ce qu'on regarde,
03:03 nous, en tant que spectateur.
03:05 Il y avait quelque chose que j'aimais beaucoup dans le film,
03:08 c'était comment, finalement, c'est une violence du quotidien,
03:11 c'est des corps du quotidien qui s'entrechoquent, qui se mêlent,
03:15 et pas du tout une violence esthétisée.
03:17 Je trouvais qu'il y avait une résonance politique
03:20 de façon absurde, de façon nulle.
03:22 C'est un film qui emprunte à la comédie un peu burlesque,
03:25 au "Skiller" paranoïaque, au film de zombies.
03:27 C'est ce mélange que je trouvais hyper intéressant.
03:30 Et puis c'est un film où, en fait,
03:32 normalement, ça devrait être Jean-Claude Van Damme,
03:35 et là, il y a plus de Jean-Claude, il y a pas de Van Damme.
03:38 -Il y a Van Damme, le 4/4.
03:40 -Ou des mecs qui ont un peu abusé du 4/4.
03:43 -Moi, je parle de moi.
03:45 -Mais t'as gagné que tu prépares un rôle.
03:48 -Ça fait longtemps que je prépare ce rôle de ma vie.
03:51 -On passe le mal gastu.
03:52 Rires
03:54 -On s'est dit, Karim, pardon,
03:55 que vous choisissez souvent des films très différents.
03:59 On a vu une partie de votre filmographie.
04:01 Avez-vous peur de vous ennuyer ?
04:03 -Non, pas de m'ennuyer,
04:04 mais je trouve que c'est une des joies de ce métier.
04:07 D'ailleurs, je vous entendais tout à l'heure parler,
04:10 l'idée d'avoir plein de vie dans une vie,
04:12 c'est quand même amusant.
04:14 -C'est ce que je trouve incroyable avec Karim Leclerc au cinéma.
04:18 Il y a très peu d'acteurs où on se dit,
04:20 "On va voir un film de Karim Leclerc."
04:22 Le genre passe derrière le choix de Karim.
04:24 Vincent Cassel a le même truc.
04:26 On dit, "On va voir Vincent Cassel."
04:28 Les choix de Karim sont surprenants.
04:31 Très peu d'acteurs ont ça.
04:32 -En tout cas, moi, j'aime bien m'amuser dans ce métier,
04:35 puis avoir des films qui ont une sorte de résonance.
04:38 Dans le film de Vincent,
04:40 parce que j'ai une partenaire de malade,
04:42 je suis obligé d'en parler,
04:44 c'est une des plus grandes actrices du cinéma français,
04:47 et c'est tout joué avec grâce.
04:49 -Vous avez pas peur de vous salir dans vos rôles ?
04:52 -Je suis déjà sale.
04:53 -Non, mais... -Non, mais pas sale !
04:55 Pas forcément de cette façon-là, mais...
04:57 -Non, mais je veux dire, d'y aller, quoi !
05:00 -Tout de suite ! -L'intimité, pas tout de suite !
05:03 -Non, je parlais pas d'intimité ! -Non, mais d'y aller, quoi !
05:06 -En plus, la vision de Stéphane Castan sur le film,
05:09 il y avait un truc qui était génial,
05:11 c'était l'idée que, même dans la comédie romantique,
05:14 qu'on puisse parler de tendresse avec des menottes,
05:17 et que ça choque pas les cendres.
05:19 -Non ! -Non !
05:20 -C'est un film ! -C'est un film,
05:22 et vraiment, il y a quelque chose,
05:24 parce que là, c'est guidé par la situation,
05:26 et non pas par la vanne ou un humour décalé,
05:29 mais par la situation que vit mon personnage.
05:32 Ils sont obligés de s'attacher pour pas s'agresser.
05:34 J'aimerais aussi comment ils filmaient la rencontre amoureuse.
05:38 D'habitude, il y a un truc qui me gêne au cinéma,
05:41 c'est qu'il y a une sorte de dicta de décors.
05:43 C'est une première rencontre,
05:45 et il y a un mec qui joue du saxophone...
05:47 -Il fait un loli. -Oui, mais il y a aucune tendresse.
05:50 C'est un peu maladroit.
05:52 C'est ce que j'aimais dans le film,
05:54 c'est que toute cette maladresse est présente
05:56 par le regard de Stéphane Castan et Dominique Beaumar.
06:00 -Super mec, Dominique Beaumar. Je l'adore.
06:02 -C'est des grands névrosés,
06:04 et ils ont fait un film de grands névrosés,
06:06 et moi-même, n'étant pas en reste,
06:08 on a fait une entreprise collective de grands névrosés.
06:11 -Bravo. C'est un film qu'on a adoré.
06:14 "Le Mourer", c'est au cinéma. -Oui.
06:16 -Merci, Karim. -Merci.
06:18 Sous-titrage ST' 501
06:20 Merci à tous !