Alice Cordier, présidente du collectif Némésis sur Yassine Bellatar : «Ce n'est pas n'importe qui. C'est quelqu'un qui a de l'influence et qu'il ne faut surtout pas sous-estimer.»
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00:00 - Beaucoup de gens, enfin moi j'ai lu les réactions, disent que c'est ridicule.
00:02 Moi je crois que c'est surtout dangereux.
00:04 Yassine Belatar, ce n'est pas n'importe qui.
00:06 Outre son côté humoriste, on ne va pas s'étendre sur sa carrière qui est quand même très bas niveau.
00:12 On va rappeler que c'est quand même un militant,
00:13 qu'il est organisateur de la marche contre l'islamophobie organisée par le CCIF.
00:18 Je rappelle qu'il l'a organisée avec eux, donc c'est quelqu'un qui a des incointances avec l'islamisme.
00:21 C'est aussi un délinquant.
00:22 - Le CCIF qui a été disso par le gouvernement.
00:23 - Tout à fait.
00:24 C'est aussi un délinquant qui a proféré, qui a été condamné pour de nombreuses menaces.
00:29 Mais c'est quelqu'un qui dit qu'il est le frère du président de la République.
00:33 Et je vous rappelle qu'il a été placé au conseil.
00:35 Il dit, quand il parle du président de la République, qu'il est son frère.
00:38 Il le considère comme un de ses amis très proches.
00:41 Il l'a d'ailleurs déjà conseillé.
00:43 Je rappelle qu'il a été placé au conseil présidentiel des villes par Macron.
00:46 - En soi, ce n'est pas un crime d'être l'ami d'Emmanuel Macron.
00:47 - Ce n'est pas un crime d'être l'ami d'Emmanuel Macron.
00:49 Non, mais l'inverse, c'est quand même un peu plus préoccupant quand on est chef d'État, n'est-ce pas ?
00:53 Et puis, je rappelle quand même que c'est quelqu'un qui milite pour protéger le communautarisme des banlieues.
00:59 C'est quelqu'un qui a fait annuler le projet sur les banlieues de Borlau en 2018.
01:04 Et dans ce projet, je rappelle quand même que le but était de remettre de la République au sein des banlieues
01:09 où déjà on voyait un islamisme monter et se propager.
01:12 Voilà, Yassine Belattar, ce n'est pas n'importe qui.
01:14 C'est quelqu'un qui a de l'influence et qu'il ne faut surtout pas sous-estimer.
01:18 Et puis, la deuxième chose par rapport à ça, je pense que si on a eu l'information aussi facilement,
01:22 c'est aussi une tentative, selon moi, de communication de la part du président
01:26 qui tend la main aux banlieues en disant "non, non, je vous écoute, j'écoute un de vos représentants".
01:31 - Je ne suis pas sûr que les banlieues se sentent représentées par Yassine Belattar, mais ça, c'est un autre sujet.
01:36 - C'est un autre sujet, en effet, mais je pense que c'est quelque chose d'assez réfléchi en lui disant
01:39 "voilà, j'écoute les banlieues, je vais auprès de ces personnes que vous connaissez".
01:44 Et c'est une sorte de gage de garantie, finalement.
01:47 [Musique]
01:50 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]