• l’année dernière
Transcription
00:00 J'ai pas compris le mot que vous avez dit.
00:01 Connard.
00:02 Connard.
00:02 C-O-N-N-A-R-D-S.
00:04 On l'a en l'air de connard.
00:06 Je le crois pas.
00:07 La personne qui a décidé de raconter ça,
00:13 qui s'appelle donc Camille Castelnau,
00:15 non seulement venait du bureau des légendes,
00:17 ce qui quand même...
00:18 Bon ben voilà, et que c'était produit par Ayk Rochand,
00:21 ce qui me semble être quand même un CV assez épais en matière de...
00:25 C'est un sésame.
00:26 C'est un sésame.
00:26 C'est un sésame.
00:27 C'est un sésame.
00:29 C'est une série qui traite d'un sujet qui peut faire peur,
00:32 mais de façon très originale.
00:35 Ma mère...
00:36 Anne Ruster.
00:37 Elle est gourou, ma mère.
00:39 Et oui, être heureux, ça s'apprend.
00:41 Le pire, c'est que ça fait 35 ans que les gens achètent ses livres,
00:44 l'adorent.
00:44 Pas vous ?
00:45 Non.
00:46 Je suis l'incarnation même de la série.
00:47 D'abord, vous pouvez écrire ça, "incarnation de la série".
00:50 Non, parce que je suis celle qui écrit ce livre "Tout va bien".
00:53 Et voilà, qui est un livre de développement personnel
00:57 avec les méthodes qu'on peut avoir,
00:58 pour réussir sa vie, son amour, ses vacances,
01:01 on dit leçon.
01:02 Je suis là pour ma fille.
01:05 Rien du tout, un bobo.
01:07 On va décorer la chambre de grève
01:08 pour que l'environnement soit un peu plus familier.
01:09 Tout va bien se passer.
01:10 Tout va bien se passer, tu sais.
01:11 Ça va bien se passer, tu vas voir.
01:13 Maman dit que tout va bien se passer,
01:15 que c'est une épreuve qui va tous nous rendre plus forts.
01:17 C'est vrai ?
01:19 Elle a un tempérament déjà très calme, très pudique,
01:22 puisqu'elle a une mère très explosive, très présente,
01:25 une grande sœur très présente.
01:26 Je pense que c'est dès l'enfance,
01:27 quelqu'un qui a appris un petit peu à se la mettre en veilleuse,
01:31 un peu comme son papa.
01:32 - Elle sent le courage. - On l'air de connard.
01:34 Je ne le crois pas.
01:35 Je pense que ce qu'elle veut cibler,
01:37 c'est une forme de férocité qu'ont ces personnages.
01:40 Mais parce qu'on voudrait des gens
01:42 qui ne soient que dans une sorte de chose.
01:44 Quelle est l'attitude juste face à une chose aussi terrifiante ?
01:48 Quel est l'endroit de la combation exemplaire ?
01:52 Quel est l'endroit du...
01:53 Il n'y en a pas, en fait.
01:54 Mais c'est pas parce qu'on est dans les clichés
01:55 qu'ils sont des connards.
01:57 C'est vrai que, elle, je pense que
01:59 pour se sauver de cette famille assez explosive
02:01 et qui peut être un petit peu invasive,
02:03 de cette dépression
02:06 où choisir entre la vie et la mort
02:08 et rester positive alors que, quelque part,
02:11 tout nous dirait de nous effondrer
02:13 et de...
02:14 et nous ferait perdre espoir,
02:16 fait qu'elle va avoir une partie d'elle qui va naître
02:19 pour essayer de se sauver.
02:21 Il y a là-dedans quelque chose
02:22 qui est de l'observation d'être humain
02:23 qui est parfaitement juste.
02:26 Parce que si on croit que tout d'un coup,
02:27 parce qu'on vit une tragédie comme ça,
02:28 ça va nous laver de tous les trucs négatifs de l'individu,
02:31 non.
02:32 Non.
02:33 On reste une personne avec des choses belles
02:36 et des choses plus sales en nous.
02:37 C'est ça qui est humain aussi,
02:38 c'est comment chacun se défend
02:40 avec son tempérament,
02:41 avec son caractère.
02:43 Et le film raconte ça aussi.
02:45 Le film, pardon, la série,
02:46 raconte ça aussi, c'est-à-dire
02:48 que la famille,
02:49 qu'on décide de prendre une distance
02:51 ou qu'on y soit totalement investi,
02:55 de toute façon, on ne peut pas en faire l'économie.
02:57 C'est certain.
02:58 Ça va sinon ?
03:03 Très bien, ma chérie, très bien.
03:07 Arrêtez de me poser la question.
03:09 Tout va bien.
03:10 Sous-titrage Société Radio-Canada
03:16 [SILENCE]

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