• l’année dernière
Transcription
00:00 Vous voyez ces deux là ? C'est Ridley Scott et Joaquin Phoenix.
00:03 Vous les connaissez pour ça, ça, ça et ça, mais surtout pour ça.
00:06 Ils se réunissent pour Napoléon, un immense biopic sur l'empereur français.
00:12 On a profité de leur passage à Paris pour les emmener au musée de l'armée
00:15 et leur montrer tout ce qui concerne Napoléon.
00:17 Une visite vraiment pas comme les autres. Bienvenue dans notre...
00:21 Art Club !
00:23 Ce qui est intéressant dans ce film, c'est qu'il s'est passé après sa mort.
00:26 La description de ce personnage qu'on n'avait pas à l'époque,
00:29 est beaucoup plus... un perdant.
00:32 C'est aussi l'inspiration principale pour le premier poster du film.
00:35 On a voulu qu'il soit aussi complexe que possible.
00:38 Je n'ai certainement pas eu l'intention de faire plus que ça,
00:42 d'explorer les possibilités de ce qu'il était.
00:47 Je ne sais pas quel était votre angle.
00:49 On n'a jamais parlé, Ridley ou moi, de ce personnage.
00:51 On ne parle jamais. On se retrouve le matin et on dit "Action".
00:53 Donc, je n'ai aucune idée de son intention.
00:56 Je veux qu'il se ressemble autant au milieu que possible.
00:59 On essaie toujours de trouver une certaine réalité.
01:02 Les livres d'histoire vous disent tout.
01:05 Et je dis toujours qu'il y a eu plus de 10 000 livres
01:09 écrits sur Napoléon Bonaparte depuis sa mort.
01:11 10 000 !
01:13 C'est un livre chaque semaine depuis sa mort.
01:16 Sérieusement. Est-ce que je suis bien ?
01:19 Oui.
01:21 La fascination de ce gars comme leader, politique,
01:24 dictateur humanitaire, est extraordinaire.
01:28 Peut-être plus que n'importe quel leader de l'histoire.
01:31 La façon de faire ça, c'est de partir vers l'intérieur
01:33 et de montrer le personnage qu'il a fait si brillantement.
01:36 On ignore tous les travaux, tous les bêtises.
01:39 Je veux voir le homme qui est vulnérable et non-vulnérable.
01:42 C'est ça.
01:44 On dirait que vous faites ça depuis longtemps.
01:46 Allez-y.
01:48 C'est un peu comme un cap.
01:50 Oui.
01:52 Tout ça est fait en plastique.
01:55 Tout ça est fait en plastique.
01:57 Ce sont des vrais.
01:59 Ce n'est pas basé sur des vrais.
02:01 Wow.
02:03 Quand vous voyez tous ces costumes,
02:05 tous ces objets qui se produisent en vie,
02:07 et que vous reproduisez très bien dans le film...
02:09 J'ai trouvé le crown de France dans la goutte.
02:17 J'ai mis le crown sur ma tête.
02:19 Ça vous aide ?
02:20 Il n'y a pas de façon de faire 10 000 livres.
02:22 Il n'y a pas de façon de lire 10 000 livres.
02:24 Vous vous moquez ?
02:25 C'est tout ce que l'image de l'histoire montre.
02:28 Dans sa vie personnelle,
02:30 le point est simple.
02:32 Comment il se dresse et se comportait.
02:34 Son préférence était d'être plus le homme des gens.
02:37 Il en portait toujours.
02:39 Son veste gris long que vous voyez,
02:41 que nous avons vu dans la photo précédente,
02:43 c'était son préférence.
02:45 Il croyait que dans la vie publique,
02:47 il devait ressembler magnifique.
02:49 C'est quoi ce costume que vous portez ?
02:51 C'est mon uniforme.
02:52 Mais c'était vraiment une présentation.
02:54 Il était obsédé par cette idée de présentation.
02:57 Il pensait que c'était ce que les gens voulaient et ont besoin.
03:00 Mais souvent, quand on pense à Napoléon,
03:03 il est toujours...
03:05 et tout ce régal et tout ça,
03:07 ce n'était vraiment pas son préférence.
03:09 Il avait quelque chose de très simple.
03:11 Je suis plus connecté à ses origines.
03:14 Ce n'est pas quelque chose qu'il aimerait porter.
03:17 Ah oui ?
03:18 Oui.
03:19 C'est ce qu'il nous a dit la dernière fois qu'on a parlé.
03:22 Vous savez ce que c'est ?
03:24 La poche de Napoléon ?
03:25 Personne ne le sait.
03:26 Ce sont des objets que les gens trouvent et qu'ils mettent dans leur poche.
03:30 Regarde-le. C'est intéressant.
03:33 Il ne ressemble jamais à rien.
03:36 Je ne le vois pas parce qu'il ressemble un peu à ça.
03:43 Oui.
03:44 Ce type qui était si naturellement intelligente
03:50 est devenu puissant.
03:52 Il a conçu sa propre légende.
03:56 Il a conçu sa propre légende.
03:58 À l'époque, ce n'était pas comme nous pensons aujourd'hui.
04:08 C'était noble.
04:10 C'était un honneur de lutter.
04:12 C'était dans son sang.
04:14 Il était en utérie
04:16 lors de la révolution de Corsica.
04:18 La révolution locale de Corsica.
04:21 Ses parents ont lutté avec Pascal Pauli contre les Français.
04:25 C'est un homme qui a été né en révolution.
04:30 Les guerres étaient toujours en lui.
04:33 Il a été naturellement donné.
04:35 Il avait une tête stratégique, mathématique.
04:38 Il a excellé en maths.
04:40 Il avait aussi un cœur d'enfant.
04:44 Il avait quelque chose d'immature.
04:48 Il parlait de Josephine
04:52 dans ses lettres.
04:54 Il avait quelque chose de vachement immature.
04:58 Ils ont tous des qualités.
05:00 Il a trouvé quelque chose dans Josephine.
05:03 Elle avait des compétences sociales.
05:05 Elle avait un réseau.
05:06 - Quel est ton nom ? - Napoléon.
05:08 - Comment ça ? - J'ai changé.
05:11 - Napoléon. - Il n'en avait pas.
05:14 Il était très immature.
05:16 Il était trop proche des gens.
05:20 Il était comme un enfant.
05:22 Il pince les oreilles et les cheveux.
05:25 Il les appuie jusqu'à ce qu'ils s'éloignent.
05:29 Il ne comprend pas le bon comportement.
05:33 Josephine l'a fait.
05:35 C'était une partie de son attraction.
05:38 Tu n'es rien sans moi.
05:41 Dis-le.
05:42 Qu'est-ce qui te fait sentir un objet réel ?
05:46 Ce sont des répliques. C'est du plastique.
05:49 Le couteau à droite est celui qu'il avait avec lui.
05:53 Ils disent ça, mais on ne les a pas.
05:57 Non, c'est incroyable.
06:00 - Tu as fait le DNA ? - Je pense que oui.
06:04 - On va dans l'autre salle ? - Oui.
06:06 - C'était un plaisir de te rencontrer. - Merci.
06:09 Merci beaucoup.
06:11 Je n'étais pas là avant,
06:18 mais ton recherche sur ce sujet est incroyable.
06:22 Je l'ai vu en forme de livre ou en forme de slide.
06:26 Mais le voir ensemble est choquant.
06:29 Regardez ça. Qui sont-ce ?
06:32 - C'était lui. - Non, sérieusement ?
06:35 C'est la balle qui a frappé Napoléon à la bataille de Haddisbun.
06:39 Tu sais la scène où il utilise la balle ?
06:42 L'oiseau est tué par la balle.
06:45 Il frappe sur l'oiseau et il est mort.
06:48 Il passe par le mortel et il l'accroît et l'honore,
06:52 avant de le porter en guerre.
06:54 Maintenant, il est mort.
06:56 Il met sa main dedans, prend la balle,
06:59 et il dit à son frère que c'est pour sa mère.
07:02 On a réalisé ça. C'était bien, non ?
07:05 Tu peux te faire frapper par ça ?
07:08 Qu'est-ce que c'est ?
07:12 C'était pour faire la stratégie...
07:15 Astralis. C'est pour la campagne de 15-05.
07:19 Je crois qu'on a pris des libertés avec Astralis.
07:23 - Ça vous a plu ? - Oui.
07:26 Il a utilisé l'oiseau, non ?
07:29 Ce n'était pas le centre de la bataille,
07:32 c'était le début.
07:34 Pas si nombreux meurent à ce moment-là.
07:37 Il les a frappés sur la plage.
07:40 Je voulais le ralentir dans sa stratégie.
07:43 - C'est cinématique. - C'est très mouvant.
07:47 - C'est un drame ! - Retournez !
07:50 Les fusils sont incroyables.
07:59 - Quelle bataille est-ce ? - La bataille de Borodino.
08:03 Je fais la Borodino avec un charge.
08:06 Il a perdu environ 40 000 troupes.
08:09 Ou 60 000, il a perdu à Borodino.
08:12 C'est magnifique.
08:15 - Qui a fait la peinture ? - Il s'appelle Langlois.
08:18 Il était en armée napoléonienne,
08:21 mais la peinture est plus tard que la peinture originale.
08:25 Les détails sont fantastiques.
08:28 Les chevaux sont incroyables.
08:31 - Le bathroom. - Le bathroom ? Non.
08:34 C'est Canonball.
08:39 - Qui a fait ça ? - De chaque côté.
08:42 Quand il bat son cheval, ça fait ça.
08:45 - Santalina. - Oui.
08:48 C'est là qu'il a écrit et qu'il a traité.
08:51 C'est un très bon livre écrit par un dentiste scolaire.
08:55 - Vous connaissez le livre ? - Oui.
08:58 - Le Dr Romero. - Oui.
09:01 C'est là que j'ai trouvé la solution
09:04 à la question de la peinture.
09:07 Je pense qu'il s'est même considéré de revenir.
09:11 J'ai entendu des rumeurs que son frère,
09:14 le Colonel Bonaparte, avait un frigate
09:17 en face de Santalina pour le faire partir.
09:20 - C'est vrai ? - C'est un vrai rumeur.
09:23 Il était si déçu que les Français ne le voulaient pas,
09:26 qu'il a refusé de partir.
09:29 Je ne voulais pas qu'il s'en finisse.
09:32 Il est trop magnifique pour ça.
09:35 Il est trop magnifique pour ça.
09:38 Dominique !
09:41 [Musique]

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