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Transcription
00:00 Je voudrais qu'on rende hommage à deux personnes qui sont importantes dans ta vie.
00:02 D'abord Arielle Dombasle.
00:03 Arielle que j'ai vue avant-hier.
00:06 Ah bon ? Elle a fait l'émission ?
00:07 Non, elle n'a pas fait l'émission.
00:08 Vous l'avez vue en privé ?
00:09 Voilà, chère madame.
00:10 Je l'ai vue en privé et je lui ai dit que je te recevais.
00:13 Et alors elle m'a dit des choses.
00:15 Alors j'aimerais bien que tu révèles certaines choses à l'antenne.
00:18 Non, non, pas des choses graves enfin !
00:20 Arielle, je l'ai connue en 10 ans.
00:22 Qui t'a présenté Philippe Catherine ?
00:23 Eh bien, figure-toi que ce n'est pas elle mais elle m'en parlait.
00:27 Je me disais pourquoi elle me parlait.
00:29 Elle t'a dit "rappelle-le".
00:30 Oui, mais en même temps je me suis dit vu ce qui s'est passé entre nous, elle se fout de moi.
00:33 Parce que tu la détestais au départ.
00:35 Oui, on s'est détestés.
00:36 J'avais l'impression qu'il me détestait.
00:37 Interview croisé pour un magazine.
00:38 Oui, un magazine.
00:39 Vous étiez d'accord sur rien.
00:40 Rien.
00:41 Et on a fait un interview croisé genre de deux heures.
00:42 Et moi déjà je ne suis pas très confiante en interviews.
00:45 Je peux dire n'importe quoi, regardez.
00:46 Et lui, tout ce que je disais, il disait le contraire.
00:49 Je dis "mais il fait exprès pour me foutre la honte ou quoi ?"
00:52 Tout ce que je disais, j'avais tort en fait.
00:54 Et moi je me disais "mais pourquoi il dit ça ?"
00:56 J'étais hyper émotive.
00:58 Je me dis "je ne comprends pas ce type, il fait exprès."
01:01 Et après, c'est vrai qu'Ariel m'a dit "vous savez, je suis très amie avec Philippe Catherine, il vous aime beaucoup."
01:07 Je fais "euh, ça m'étonnerait Ariel, je pense que vous vous divaguez.
01:11 Il a dit le nom d'une autre personne.
01:13 Moi je pense qu'il ne peut pas me saquer parce qu'on était toujours opposés."
01:17 Et en fait, non.
01:19 Donc Ariel, je la connais depuis 1997.
01:22 Nous avions fait un film qui s'appelait "30 ans" de Laurent Perrin.
01:26 Et en fait, c'était un tout petit film.
01:28 Et bon, avec une économie de tout petit film, moi je ne sais plus ce que je faisais.
01:32 Tu la faisais chanter bac sans arrêt.
01:34 Et on avait un bus, et on était tout le temps fourrés dans le bus parce qu'il faisait un temps dégueulasse.
01:38 C'était dans le nord de la France.
01:40 Et je lui dis "Ariel, du de boxe."
01:42 Et donc c'est comme si tu mets la pièce et tout ce que tu lui demandes, elle le chantait.
01:45 Et mon air à l'époque, c'était "Gouneau, je veux vivre dans ce rêve."
01:52 Bon ben oui, je ne chante pas.
01:53 Et je n'arrêtais pas de la faire chanter ça.
01:55 Je la faisais chanter "Hendel".
01:57 Et on est devenu copine comme ça parce qu'elle se dit "enfin quelqu'un qui connaît".
02:01 Parce qu'elle a une formation classique.
02:03 Bien sûr, et elle chante beaucoup de classique.
02:05 Et elle était trop mignonne.
02:06 Ariel, c'est vraiment un rêve.
02:09 Tu te dis "des gens comme ça n'existent pas".
02:11 Si, ça existe heureusement.
02:13 Un autre personnage très important dans ta carrière aussi, c'est José Dayan.
02:16 Je ne compte même plus le nombre de films que vous avez fait ensemble.
02:19 Oui, mais José, je la connais.
02:21 C'est comme si c'était un membre de ma famille.
02:23 Je la connais depuis vraiment très longtemps.
02:25 Je crois que je l'ai connue quand j'avais 20 ans.
02:27 Et surtout sa femme, qui s'appelle Nicole.
02:30 Et je l'ai connue parce que ma mère avait fait un téléfilm avec elle.
02:33 Et que mon père ne la connaissait pas.
02:35 Personne ne la connaissait chez nous.
02:37 Et après, avec mon père, on regardait ma mère à la télé.
02:40 On trouvait ça génial.
02:42 On s'appelait "La Rivière Espérance".
02:44 Mon père faisait plutôt du cinéma.
02:46 On était bloqués devant la télé.
02:49 C'est comme ça que Gérard Depardieu a tourné avec José Dayan ?
02:52 Bien sûr, il ne la connaissait pas.
02:54 Après, je me suis devenue copine avec sa femme.
02:56 Et que même mon père se demandait ce qu'on faisait.
02:59 J'arrêtais pas de partir avec elle.
03:01 Donc mon père me dit "mais qu'est-ce que tu fais ?"
03:03 Je ne dis rien, je suis copine.
03:05 Elle me dit "mais t'es sûre ?"
03:07 Je dis "mais qu'est-ce que tu veux que je fasse ?"
03:09 Avec mon père, on regardait les 8 épisodes de "La Rivière Espérance"
03:12 qu'on trouvait fantastiques.
03:14 Et après, petit à petit, j'accompagnais José et Nicole
03:17 dans leur pérégrination.
03:19 Et je dormais sur le canapé du salon.
03:21 Tout le temps, elles prenaient des suites dans un hôtel.
03:23 Elles m'ont beaucoup baladée,
03:25 comme un jeune chiot que j'étais.
03:27 Et vraiment, j'ai des super souvenirs.
03:29 En tout cas, elles t'adorent. Tu fais partie de la famille.
03:31 Oui, c'est comme une tante.
03:33 Je les connais très bien.
03:35 Travailliez-vous avec Philippe Catherine ?
03:37 Alors là, vous avez entendu ce qu'elle a dit ?
03:40 Là, ça c'est bien toi.
03:43 Non, Julie, là tu t'es trahi.
03:45 Elle est comme ça, elle arrive,
03:47 elle a l'air un peu fofolle, un peu rigolote.
03:49 Mais t'as des règles dans ta vie.
03:51 Chez toi, ça marche bien.
03:53 Madame la Générale.
03:55 Si c'est lui, bah oui, déjà c'est les femmes qui décident.
03:58 Chacun de son côté.
04:00 Chacun de son côté c'est mieux.
04:02 Sauf si c'est lui qui le veut.
04:04 Parce que lui, c'est le grand ordinateur.
04:06 C'est impossible de travailler ensemble.
04:08 On a dit que ce serait mieux de ne pas le faire.
04:10 Alors qu'on s'est rencontrés quand même sur un film.
04:12 Et il était très mignon, il était vraiment gentil.
04:15 D'ailleurs, le premier truc que j'ai pensé de Philippe, c'est
04:18 qu'est-ce qu'il est gentil.
04:20 J'avais jamais vu quelqu'un aussi gentil.
04:22 C'est rare.

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