Catégorie
🥇
SportTranscription
00:00 Quel est l'objectif affiché par le club en Coupe de France cette saison ?
00:04 C'est de passer des tours.
00:08 Je ne pense pas qu'il y ait beaucoup de clubs qui aient des objectifs concrets,
00:15 parce que ça reste la Coupe de France et c'est une compétition qui est incertaine pour tout le monde.
00:23 L'objectif que l'on a c'est de passer le maximum de tours et on s'est préparé toute cette semaine pour atteindre cet objectif.
00:34 Le meilleur moyen en Coupe de France c'est de respecter l'adversaire sur le terrain ?
00:38 Oui mais c'est une compétition qui prend de l'humilité, bien évidemment.
00:49 Après ce n'est pas seulement être humble, c'est jouer les matchs en mettant de l'intensité.
00:57 C'est tout faire pour essayer de jouer nous sur notre intensité.
01:03 Pour ça il faut se préparer en conséquence. Cette semaine on a bien travaillé.
01:10 J'espère que ça permettra aux joueurs d'être performants samedi.
01:16 Vous avez parlé d'entames de match contre Carnault. Dans ces matchs là, il faut bien débuter.
01:21 Ce sont des équipes qui veulent vous faire douter.
01:23 Oui, mais le fait qu'il n'y ait plus les prolongations aussi, ça change un peu les scénarios des matchs.
01:28 Et plus le temps avance, plus vous pouvez renforcer les croyances de l'adversaire qui hiérarchiquement est inférieur.
01:37 C'est à nous d'apprendre les choses par le bon bout et d'imposer notre jeu.
01:47 C'est pour ça que je rebondissais sur la façon de voir les choses.
01:52 Moi je ne vois pas vraiment les choses.
01:54 Si, si, mais c'est vrai que si on est toujours dans cette façon de voir du truc négatif,
02:01 les autres équipes ne vont pas prendre le match comme ça.
02:06 Et ils ont raison.
02:08 Donc nous il faut qu'on soit dans une approche positive.
02:11 Dans le sens où c'est une compétition, on a le droit de rêver nous aussi.
02:15 Pour moi il n'y a pas de différence de niveau au coup d'emboi.
02:19 Il y a un match à jouer, il y a un tour.
02:22 La différence de niveau n'existe plus au coup d'emboi.
02:25 C'est 11 contre 11 sur un terrain.
02:27 Il y a une équipe qui va passer, une équipe qui va rester.
02:30 C'est comme ça qu'il faut prendre pour moi le match.
02:34 Comment vous l'avez étudié, est-ce que vous l'avez fait d'étudier cette équipe ?
02:38 Est-ce que vous avez chopé quelques trucs ?
02:40 Oui, on a eu quelques images, quelques renseignements.
02:43 Évidemment moins de supports qu'en championnat, c'est évident.
02:47 Mais on a fait ce qu'on a pu pour avoir le maximum de renseignements sur eux.
02:53 C'est frustrant justement de ne pas avoir accès aux mêmes infos que...
02:58 Non, non, parce qu'on sait que ça fait partie aussi de la compétition.
03:02 Et quand bien même, avec un peu d'expérience,
03:07 parfois sur des matchs comme ça,
03:10 vous pouvez avoir analysé l'adversaire sur le match précédent
03:14 et ils vont jouer dans une autre configuration.
03:16 Peut-être que le match précédent, d'ailleurs j'ai vu qu'ils avaient perdu,
03:21 peut-être que les joueurs étaient aussi déjà dans la préparation de ce match-là.
03:24 Donc ça joue énormément.
03:26 Donc il faut... Nous on prend les mains, on fait le travail, on fait le job.
03:30 Mais après, encore une fois, c'est à nous de mettre l'intensité,
03:35 de mettre les valeurs qui sont collées à cette compétition.
03:42 On a parlé d'humilité, d'intensité, de générosité.
03:45 Aussi des valeurs techniques pour faire la différence.
03:49 Sur ce match, vous le disiez, l'intensité notamment, c'est ce que vous mettez en Ligue 2.
03:55 Vous ferez exactement la même chose que vous faites en Ligue 2.
03:58 C'est un football assez généreux, on met beaucoup d'intensité.
04:01 On va essayer en tout cas, on va essayer.
04:03 C'est pour ça que je disais, il faut prendre cette compétition de la bonne des façons.
04:09 On sait que c'est peut-être une des clés du match.
04:14 C'est l'intensité à laquelle on va pouvoir jouer cette rencontre.
04:18 On a préparé les garçons à ça toute la semaine.
04:22 Même si c'est une erreur, ça en a manqué de rester.
04:24 Normalement, dans l'intensité, ils devaient être au-dessus.
04:27 Ça peut être une clé aussi pour les fatiguer.
04:29 Oui, effectivement.
04:31 Mais aujourd'hui, même en R1, les équipes sont bien préparées.
04:35 Elles sont staffées, elles travaillent sur de la vidéo.
04:37 Ce n'est plus comme à mon époque.
04:39 Aujourd'hui, même en R1, vous avez des staffs compétents, des entraîneurs compétents.
04:44 Des joueurs qui ont été formés, qui sont passés par des centres de formation.
04:47 Et sur quatre heures et dix minutes, il n'y a plus les prolongations.
04:51 Pour faire la différence sur l'aspect athlétique, sur quatre heures et dix minutes,
04:56 n'importe quelle équipe amateur peut rivaliser avec une équipe professionnelle.
05:00 Il faut en avoir conscience au départ.
05:03 Et c'est le cas.
05:04 Mais plus le côté affectif, le plaisir que vous avez.
05:08 Ça dépend des matchs.
05:11 Ce qui est sympa, c'est par contre, c'est une compétition incertaine.
05:16 Tu ne sais jamais ce qui va se passer.
05:18 Jamais.
05:19 Et donc, c'est beaucoup de rebondissements.
05:21 C'est sûr que parfois, c'est en ta défaveur.
05:25 Mais quand c'est en ta faveur, ça permet des émotions incroyables.
05:30 Et c'est normal, je pense que dans cette compétition,
05:34 chaque club a envie de créer un exploit contre une équipe supérieure.
05:37 Donc, Provingue contre nous.
05:39 Et nous, on aura aussi envie, en passant des tours,
05:42 peut-être d'avoir une belle équipe de Ligue 1 sur notre route.
05:48 Pour créer aussi l'exploit.
05:50 Mais avant de pouvoir rêver ce type de confrontation,
05:54 il y a ce premier match contre, encore une fois,
05:57 une belle équipe, un club qui est sur cinq montées, je crois, consécutives.
06:03 Donc, ils sont qualifiés pour le septième tour.
06:06 Ce n'est pas le hasard.
06:07 Ça veut dire qu'ils travaillent bien, qu'il y a de la qualité.
06:10 Et je pense que ce sera un beau match.