Interprétable facilite les échanges dans le domaine médico-social avec des citoyens qui ne maîtrisent pas la langue française. 700 pictogrammes, une table numérique, des supports papiers et informatiques ont ainsi été développés pour aider les médecins et infirmiers, travailleurs sociaux, ou encore les agents d'accueil à l'aide de démarches innovantes ("design thinking").
Le projet est lauréat du fonds "Transformation numérique des collectivités territoriales" du Plan FranceRelance, et a obtenu un financement, alloué par la DINUM.
Ce webinaire vous est présenté par Jérôme Gutman, Chef de projet au sein de la Métropole de Lyon.
Webinaire du 16 novembre 2023, organisé par l’équipe du programme Transformation numérique des Territoires (TNT) de la DINUM.
Suivez le programme TNT :
- sur Twitter @Programme__TNT : https://twitter.com/Programme__TNT
- sur notre espace dédié : https://www.numerique.gouv.fr/tnt/
Le projet est lauréat du fonds "Transformation numérique des collectivités territoriales" du Plan FranceRelance, et a obtenu un financement, alloué par la DINUM.
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00:00 Merci à tous.
00:24 Bonjour à toutes et à tous, bienvenue pour ce nouveau webinaire du programme Transformation
00:39 numérique des territoires de l'adimium.
00:41 Au programme aujourd'hui, nous avons le plaisir de recevoir Jérôme Guttmann, qui
00:46 est chef de projet au sein de la métropole de Lyon et qui va nous présenter Interprétable,
00:51 qui est une série d'outils destinés à faciliter les échanges, notamment dans la
00:55 sphère socio-sociale.
00:56 C'est un projet qui s'inscrit dans la suite des webinaires qu'on fait depuis la rentrée,
01:00 qui sont destinés à valoriser les projets qui ont été financés dans le cadre du plan
01:04 France Relance, qui est piloté par le programme Transformation numérique des territoires et
01:08 qui représentait une enveloppe de 90 millions d'euros qui était ouverte à financer des
01:13 projets numériques au sein des collectivités.
01:15 Il me reste à vous rappeler que ce webinaire est enregistré et qui sera disponible en
01:20 replay sur la chaîne Dailymotion de l'adimium.
01:23 Par ailleurs, on pourra aussi vous passer les contacts ou les slides qui pourraient
01:28 vous intéresser.
01:29 Pendant la séance, au fur et à mesure, je vous invite à poser vos questions dans la
01:34 discussion publique et Jérôme se chargera de les traiter en fin de séance.
01:39 Il me reste donc à vous souhaiter un très bon webinaire et Jérôme, je vous laisse
01:43 la parole.
01:44 Bonjour à toutes et tous.
01:49 Je suis Jérôme Guttmann, je suis chef de projet à la métropole de Lyon et je vais
01:57 vous présenter le dispositif interprétable qui est un dispositif qui permet de favoriser
02:03 l'inclusion pour communiquer avec des citoyens qui sont non oralisants, non verbalisants,
02:10 pour faire simple, je dirais que c'est un public allophone, c'est-à-dire un public
02:14 qui ne parle pas français ou des publics en situation de handicap.
02:19 Du coup, notre problématique d'origine, elle est issue d'un workshop qui a été
02:29 mené par le laboratoire d'innovation Erasmus en 2018, qui était un workshop sur l'intelligence
02:36 artificielle et pendant lequel on a un infirmier de puéricultrice et un médecin de PMI, Protection
02:45 Maternelle Infantile, qui nous ont sollicité en disant "nous on a besoin d'interprètes
02:51 quand on a des publics qui sont allophones en face de nous, ça coûte de l'argent,
02:57 ils ne sont pas toujours disponibles, voire ils ne parlent pas toutes les langues.
03:01 Donc comment est-ce qu'on pourrait prototyper une solution innovante pour communiquer mieux
03:05 avec ces personnes ? Il faut savoir que nous Erasmus, on est aussi
03:10 rattaché à la direction informatique de la métropole de Lyon, donc il y avait aussi,
03:14 en plus de la thématique de l'intelligence artificielle, la piste d'utiliser aussi le
03:20 numérique comme outil.
03:22 Du coup, Interpretable est né, la première version c'est une table et le nom le plus
03:33 intéressant, le plus percutant et pertinent c'était bien sûr Interpretable.
03:37 Je vous présenterai un petit peu qui est-ce qu'on est derrière Erasmus, et puis on a
03:43 travaillé en fait avec une direction interne qui s'appelle la délégation solidarité
03:47 habitat éducation, la DSHA, qui en gros gère entre autres le médico-social mais aussi
03:54 les politiques d'habitat et de solidarité de la métropole.
04:00 Le projet a été mené en deux temps, une première version avec une table que je vais
04:05 vous présenter et une deuxième version, donc là c'est moi qui ai repris le projet,
04:10 avec d'autres outils numériques physiques et plus de pictographes.
04:15 Je ne vais pas citer effectivement d'autres personnes qui sont non verbalisantes mais
04:21 ça peut être des personnes âgées qui n'ont plus la parole et puis dans les personnes
04:27 allophones on va aussi avoir des personnes en grande précarité ou des migrants tout
04:32 simplement qui ne maîtrisent pas le français.
04:35 Erasmus, qui sommes-nous ? Déjà vous présentez la métropole de Lyon, donc c'est 59 communes,
04:46 c'est maintenant 1,4 million d'habitants, on a un budget de 3,9 milliards et on mène
04:53 au travers notamment de l'apportage par le vice-président Pascal Blanchard, une politique
04:59 en faveur de l'inclusion et au sein du territoire de la métropole de Lyon qui regroupe l'ancienne
05:08 communauté urbaine de Lyon et le département du Rhône depuis 2015.
05:13 On a aussi un territoire qui a été labellisé par le gouvernement 100% inclusif où on
05:21 mène des expérimentations d'inclusion notamment sur une ancienne ZAC sur laquelle sont implantées
05:32 des maisons d'accueil spécialisées, APF France Handicap, des habitats intergénérationnels
05:40 et où il y a tout un ensemble de politiques qui vont permettre de favoriser l'inclusion
05:44 en société des personnes en situation de handicap.
05:48 Je peux citer un exemple, c'est les personnes qui sont porteuses du trouble autistique,
05:54 il y a un accord qui a été trouvé pour qu'elles puissent aller faire leurs courses au supermarché
05:59 intermarché pour que je crois que c'est le mardi de 15h à 16h ils puissent y aller
06:04 sans musique et avec une lumière plus apaisée notamment pour tout ce qui est hypersensibilité.
06:10 Erasme, on est rattaché à la DINSI, c'est la DSI de la métropole de Lyon mais on va
06:18 aussi prototyper, vous verrez, des solutions qui ne sont pas numériques.
06:21 Pour autant on a malgré tout ces compétences là donc on va pouvoir développer des programmes,
06:29 des prototypes qui font appel à de l'électronique, des composants électroniques ou des sites
06:32 web par exemple.
06:33 Erasme, on est un laboratoire d'innovation, alors l'innovation n'est pas forcément
06:40 connue de tout le monde, en tout cas ce qu'on appelle les labs, même si chacun imagine
06:46 ce que c'est d'innover, dont nous c'est ce qu'on appelle un "do tank" c'est-à-dire
06:52 que on fabrique des prototypes, on n'est pas uniquement sur de la réflexion et on
07:00 a un service qui est intégré à la métropole de Lyon.
07:03 On est un des rares labs en France publique avec 400 m² à notre disposition où on peut
07:11 effectivement organiser des plénières pour que les personnes se rencontrent.
07:18 On va travailler évidemment au service des directions de la métropole de Lyon, en direction
07:25 du citoyen, mais on a aussi dans tout notre réseau socioprofessionnel des startups, des
07:33 entreprises, d'autres structures, des associations.
07:37 Donc nous on a vraiment des contacts qui sont très larges et qui nous permettent de nous
07:42 tenir au courant de ce qui se fait dans nos différentes politiques.
07:47 La métropole de Lyon c'est beaucoup de spectre d'action au niveau politique et nous, Erasmo,
07:55 on va accompagner les directions, que ce soit pour des projets de voirie, des projets pour
08:00 les personnes âgées, des projets d'implantation économique, des projets de gestion de l'eau,
08:06 des transports.
08:07 Donc c'est vraiment très très large.
08:08 En termes d'innovation, nous on utilise ce qu'on appelle des méthologies de design
08:17 thinking qui sont ici du domaine des startups.
08:20 On va évidemment récupérer les besoins à terrain et puis ensuite on va associer tous
08:27 les acteurs, toutes les personnes qui ont ce besoin là au sein d'ateliers créatifs
08:33 qui vont déployer une organisation de type intelligence collective.
08:42 Donc on fait des petits ateliers, ça peut être sur des séminaires de 300 personnes,
08:46 mais où on va faire des ateliers créatifs par exemple de 6 à 10 personnes qui sont
08:50 facilités.
08:51 Il y a un exemple que j'aime bien donner, c'est que sur un projet qui va concerner
08:59 par exemple du transport en commun et pour lequel il y aura un besoin spécifique, on
09:04 va par exemple présenter à ce groupe là en disant "Écoutez, vous êtes en 2300,
09:10 il n'y a strictement aucune limite technique d'imagination, ce serait quoi votre solution
09:15 idéale ?".
09:16 Une fois qu'on a fait cette phase là qui s'appelle la phase d'idéation, on va travailler
09:22 avec des professionnels qui sont très différents chez nous pour pouvoir concevoir un prototype.
09:27 C'est à dire qu'on va utiliser des méthodologies qu'on appelle frugales, à savoir qu'on
09:32 vise à faire un prototype rapidement, qui coûte peu, l'objectif c'est de pouvoir
09:37 le tester tout de suite plutôt que de partir sur des méthodologies projet qui vont durer
09:41 2 ans à 3 ans, qui sont complémentaires à nos méthodologies mais qui ont un autre
09:49 objectif.
09:50 Ce prototypage, pour vous donner un exemple, ce sera beaucoup plus parlant sur la table
09:56 de tout à l'heure que je vais vous montrer, mais on va travailler avec ce qu'on appelle
10:00 des makers, c'est à dire qu'on peut travailler avec des développeurs en informatique, on
10:05 peut travailler avec des serruriers chevronniers pour faire de l'assemblage métallique, on
10:13 va travailler avec des personnes qui font des échelles en carton, en surin, donc on
10:18 va se retrouver avec une entrée d'appartement à taille humaine, on va travailler aussi
10:24 sur la réalité virtuelle, on fait aussi beaucoup de fabrication chez nous puisque
10:32 au sein des races on a aussi ce qu'on appelle une tech shop, c'est à dire qu'on a la
10:38 capacité de fabriquer des choses et on a la capacité d'accueillir des ateliers assez
10:45 grands en plein air.
10:47 Une précision importante étant donné qu'on est structure publique, l'ensemble de ce
10:54 qu'on développe, de ce qu'on teste est disponible gratuitement en licence Creative
10:58 Commons, donc tout ce que je vous présente, je mets les liens à la fin, est récupérable
11:03 si ça vous intéresse, si vous souhaitez le récupérer tel que ou l'adapter à vos
11:07 besoins.
11:08 A partir du design critique j'en ai déjà parlé, une rapide présentation de l'équipe,
11:17 nous on est une quinzaine avec une dizaine de personnes fixes et on a aussi beaucoup
11:24 d'alternants qui sont notamment en école de design, ça c'est vraiment très intéressant
11:28 parce qu'ils apportent un sang neuf, une dynamique un petit peu différente, nous ça nous permet
11:33 aussi de former des personnes, donc on a un environnement de travail assez stigmatique.
11:38 On en arrive au cœur du sujet qui est interprétable dans sa première version, donc c'est un
11:49 dispositif pour favoriser la communication, je parlerai peut-être tout à l'heure de
11:53 CA, qui est la communication alternative augmentée, et c'est un terme assez général
12:00 qui permet d'utiliser différentes méthodes de communication, notamment pour les personnes
12:06 en situation de handicap, pour les personnes qui connaissent le domaine de l'autisme,
12:10 il y a les pictogrammes PECS qui permettent justement d'échanger beaucoup avec des personnes
12:17 atteintes de troubles du spectre autistique.
12:20 Je vais vous dérouler la vidéo de présentation interprétable, j'espère qu'elle va marcher,
12:25 Steve vous me direz s'il y a un souci.
12:29 Je vais arrêter mon micro en attendant sinon vous allez avoir le son dans la tête.
12:51 Merci.
12:51 [SILENCE]
13:01 [SILENCE]
13:11 [SILENCE]
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14:51 [SILENCE]
15:01 [SILENCE]
15:21 Voilà pour la première version qui est un meuble.
15:27 C'est un meuble qu'on a conçu nous.
15:32 On a des designers de produits et des designers de services au sein d'Erasm.
15:37 Et on a des développeurs informatiques.
15:40 Je ne vais pas revenir, vous l'avez vu sur la vidéo, mais la première version c'est 280 pictogrammes.
15:49 La table est assez grande comme vous avez pu le voir.
15:55 Elle est avec un plateau pliable.
15:58 Et on a aussi intégré un bouton très simple d'allumage et d'extinction.
16:05 Ce qui fait que les médecins et infirmiers n'ont pas besoin d'avoir une connaissance de l'informatique.
16:12 Et si vous voyez sur la gauche, on a des planches qui sont fixes, qui sont transverses aux différentes cartes thématiques,
16:22 qui vont permettre d'aborder par exemple le seuil de douleur ou des repères horaires.
16:26 Par exemple, on va demander à la maman à quelle heure elle a l'aide.
16:29 [SILENCE]
16:33 Je vais peut-être un petit peu passer sur les choix technologiques.
16:35 De toute façon, je pense que vous aurez probablement la présentation.
16:39 En gros, le meuble intégrant un mini-ordinateur qui est masqué au sein du coffre.
16:45 Le mini-ordinateur va projeter avec un vidéoprojecteur sur la table.
16:52 Et il y a une webcam qui permet de lire les cartes.
16:55 Avec un système d'intelligence artificielle, un programme qui permet de reconnaître les cartes et d'afficher les contenus.
17:02 On aurait pu avoir ce qu'on appelle une puce RFID,
17:05 que vous trouvez notamment sur vos smartphones en détection de puces NFC.
17:11 Mais c'est en 2018 et on n'y a pas forcément pensé.
17:14 [SILENCE]
17:16 Donc nous, on teste les prototypes sur le terrain, comme beaucoup de monde.
17:20 Mais on va dire qu'on les teste rapidement.
17:22 Et ce que j'aime évoquer, c'est qu'aussi on s'adapte.
17:26 C'est-à-dire que la version 1 n'a pas été déployée et c'est OK comme ça.
17:31 Ça nous a permis malgré tout de développer un produit qui peut être réutilisable.
17:36 Mais on n'a pas l'objectif de vraiment, vraiment, j'allais dire, de déployer quelque chose sur le terrain.
17:42 On est vraiment sur de la méthodologie d'innovation la plus courte possible.
17:46 Donc on a testé ce dispositif en PMI.
17:50 Les professionnels, on l'a testé sur trois maisons des métropoles,
17:53 qui accueillent notamment les patients et surtout les mamans et leurs enfants.
17:58 Il y a eu un bilan, j'allais dire mitigé.
18:00 Le côté positif, c'est qu'il y avait une réelle prise en main par les testeurs
18:05 et des consultations qui étaient rendues plus ludiques,
18:09 qui impliquaient plus les patients, mais qui étaient aussi plus longues.
18:15 Pour les praticiens, ça nécessitait une prise en main relativement longue,
18:20 notamment pour connaître les 280 pictogrammes et les différentes fiches.
18:25 Le patient, lui, pouvait donner des informations un peu plus en détail.
18:30 Donc c'était vraiment, vraiment intéressant.
18:33 Les consultations médicales traditionnelles étaient d'une demi-heure
18:39 et là, les tests sont passés à une heure.
18:43 Et puis, alors voilà, ce qui a vraiment à choper, c'est qu'en fait,
18:48 le mobilier était beaucoup trop volumineux.
18:50 Les cabinets des praticiens ne sont pas forcément immenses
18:54 et du coup, même si le prototype était vraiment très intéressant
18:58 et séduisant, ce n'était pas applicable sur le terrain.
19:01 Donc on a fait des tests, je vous ai dit trois mais on est métropole,
19:08 il y en a huit qui ont été faits.
19:09 Moi, je n'étais pas présent sur ce premier test,
19:12 sur un budget de 57 000 euros et puis l'équivalent de 200 jourums
19:18 en gestion de projet qui sont impliqués,
19:20 c'est les acteurs médecins et infirmiers.
19:24 Le projet a duré, j'allais dire environ dix mois,
19:29 un petit peu plus puisque le COVID est malheureusement passé par là.
19:34 Moi, je suis arrivé pour développer une version 2
19:40 puisque la décision a été, comme je vous le disais,
19:44 de ne pas déployer le meuble qui n'était pas applicable
19:49 dans les conditions des médecins.
19:51 Ce qui a été choisi, c'est au-delà des patients
19:56 et des consultations médicales, d'ouvrir à d'autres types de publics
19:58 et contextes, notamment les autres publics qui reçoivent la DSHE.
20:03 Donc les personnes en situation de handicap, les personnes âgées,
20:07 les publics en grande précarité, que peuvent être des migrants,
20:10 des sans-démesse fixe, des personnes qui vivent dans des squats.
20:15 Et puis en Maison des Mautropoles, c'est l'interface avec le citoyen
20:20 sur toutes les demandes liées à la santé, le handicap,
20:24 effectivement, des personnes âgées.
20:26 Et du coup, on souhaitait aussi pouvoir tester les outils
20:30 auprès des agents d'accueil, qui sont en accueil de niveau 1,
20:34 des citoyens, avant de rerouter vers, par exemple,
20:38 des assistants sociaux ou des infirmiers.
20:43 Le cible, la cible pour la version 2, était de développer
20:46 de nouveaux prototypes, notamment physiques, mais aussi
20:49 des applications sur tablettes, smartphones et d'autres outils numériques.
20:53 On a souhaité aussi enrichir la base de données,
20:57 ce qui était rendu obligatoire du fait qu'on allait toucher
21:00 plus de publics et plus de professionnels,
21:03 en élargissant complètement au médico-social.
21:06 Et puis on a souhaité aussi simplifier les traits,
21:11 la charte graphique des pictogrammes, en s'inspirant, j'allais dire,
21:16 de toute une veille qu'on avait faite sur les dispositifs de CA,
21:25 qui essayent d'adapter la charte graphique pour qu'elle soit
21:28 le plus simple possible pour différents types de handicap,
21:30 voire de la déficience comique.
21:32 Je vous présente un petit échantillon de la base pictographique.
21:40 On a actuellement 720 pictogrammes.
21:43 Quelques exemples qui peuvent être utilisés, par exemple,
21:49 en bas à droite, sur un diagnostic d'autonomie d'une personne âgée.
21:53 Est-ce qu'elle est en capacité de faire ses courses,
21:55 de lever son linge, etc.
21:57 Ça peut être aussi un diagnostic en haut sur l'état du logement.
22:01 Et puis on vient interroger les personnes parfois
22:03 sur quelles sont leurs émotions.
22:06 Sachant que sur ces pictogrammes, il y a parfois des échelles,
22:09 donc une échelle de bien-être, par exemple, une échelle de douleur.
22:13 Il y a des pictogrammes pour le oui et pour le non.
22:15 Et on a aussi des pictogrammes qui sont plus gros,
22:18 où on va représenter, par exemple, une maconde.
22:22 Il faut que ce soit imprimé en gros, mais par exemple,
22:26 pour permettre aux personnes migrantes d'expliquer leur parcours.
22:34 Sur ces pictogrammes, je rappelle, mais en fait,
22:38 ces pictogrammes sont disponibles sur notre plateforme data.gorlion.com.
22:42 Donc là, évidemment, je ne vous en ai montré que quelques-uns,
22:44 mais vous pourrez les télécharger.
22:46 On a souhaité aussi les classer par rubrique.
22:50 Vous voyez un petit extrait à gauche.
22:53 On a fait pour ça un atelier créatif avec tous les professionnels,
22:55 en tout cas, un panel de professionnels,
22:57 pour savoir quelles étaient les rubriques
23:00 qui seraient les plus pertinentes pour classer ces pictogrammes.
23:03 Sachant qu'un pictogramme peut être classé dans plusieurs rubriques.
23:07 Le pictogramme d'une personne âgée peut être classé dans la rubrique handicap,
23:15 peut être classé dans la rubrique famille,
23:17 peut être classé dans la composition de la famille, je viens d'en parler,
23:22 type d'individu, etc.
23:24 On a aussi voulu indexer ces pictogrammes par mots-clés,
23:28 l'objectif étant de pouvoir y associer un moteur de recherche.
23:32 On en arrive au prototype papier,
23:34 les prototypes low-tech qui ont été développés.
23:36 Je peux vous présenter assez rapidement le chevalet qu'on a développé.
23:42 Vous voyez aussi en visuel sur le partage d'écran.
23:45 Qui est donc un chevalet qui est,
23:48 j'espère que vous voyez ce que je vous montre,
23:50 qui est un chevalet qui permet de poser entre les praticiens
23:55 qui disposent des questions à poser à l'usager.
23:59 Evidemment, il connaît ces questions-là,
24:01 mais là c'était vraiment l'objet d'un prototype.
24:04 Avec un léger glossaire, un petit glossaire en anglais.
24:08 Et de l'autre côté, on a souhaité associer des pictogrammes
24:15 pour former une phrase pictographique,
24:17 ou en tout cas un questionnement pictographique.
24:19 Et, alors pas sur le chevalet parce qu'il n'a pas été poussé jusque-là,
24:24 mais en tout cas, on pouvait aussi y associer un marqueur.
24:27 Et un chiffon qui permet aussi à la personne de venir,
24:30 certes montrer du doigt, mais par exemple,
24:33 utiliser le stylo effaçable pour pouvoir échanger avec le praticien.
24:40 Donc le chevalet, je vous en ai parlé, on a aussi développé un classeur.
24:43 L'intérêt du classeur, c'est que par exemple, pour les visites à domicile,
24:47 les professionnels médico-sociaux pouvaient se faire leurs propres imagés
24:53 et aller transporter par exemple 10 fiches,
24:57 celles qui sont nécessaires à leur visite à domicile,
25:00 et aussi ajouter leurs propres fiches.
25:02 Donc il était personnalisable à la différence du chevalet.
25:08 Et puis, on a fait un catalogue par métier
25:13 qui permet de présenter l'ensemble des pictogrammes assez rapidement.
25:20 Sur un seul support, sur quelque chose.
25:24 On a aussi investigué des prototypes numériques.
25:28 Donc on a une plateforme qui diffuse des données libres de droits
25:32 et réutilisables par les citoyens, qui est la plateforme data.norme.com.
25:36 Donc toutes les données, c'est pas Eras qui les gère,
25:39 mais toutes les données que exploite la métropole
25:44 et qui sont diffusables par les citoyens,
25:47 qui sont diffusables d'un point de vue public,
25:51 sans problème de confidentialité, sont proposées.
25:54 Ça va permettre par exemple à une personne d'aller développer à usage,
25:59 enfin de manière personnelle, en particulier,
26:02 par exemple, la disponibilité des stations de vélos et de services.
26:06 Donc nous, on diffuse sur la plateforme data.norme.com
26:09 l'ensemble des pictogrammes.
26:11 On a aussi fait un test d'oreillettes de traduction simultanée en 40 langues,
26:15 qui malheureusement s'est avéré plutôt un attrape-technophile.
26:23 Donc ça marche pas vraiment.
26:25 Et puis on a aussi fait toute une veille sur les dispositifs sur tablettes
26:30 qui permettent de composer des phrases en pictogrammes
26:35 et parfois les prononceurs synthèse vocale
26:38 voient avoir une reconnaissance vocale.
26:41 Vous allez prononcer une phrase et/ou le système va le traduire en plusieurs pictogrammes.
26:48 Donc on a eu un partenariat avec un éditeur français qui s'appelle El Picto pour tester ça.
26:54 Et puis notre choix s'est porté sur une application open source
26:58 qui s'appelle Seaboard,
27:00 qui est dans la copie d'écran située sur la droite,
27:04 qui est financée entre autres par l'UNICEF.
27:07 Son principe, c'est de pouvoir stocker.
27:10 C'est beaucoup utilisé par des personnes autistes, des enfants notamment,
27:14 de stocker tout un catalogue de pictogrammes.
27:16 La personne va appuyer avec son doigt sur ces pictogrammes.
27:20 Vous voyez tout en haut, même si c'est petit,
27:23 un bandeau qui va permettre de voir les pictogrammes qui seront associés.
27:26 Ça constitue une phrase.
27:28 Et Seaboard a la capacité de prononcer cette phrase en 40 langues.
27:37 L'enseigne des outils, des prototypes qu'on a exploités,
27:41 quelle a été la réception sur le terrain après les tests ?
27:45 Les tests sont évidemment constitués d'interviews derrière,
27:49 où on a des outils pour pouvoir noter le retour et les améliorations possibles.
27:53 Donc il y a vraiment eu un intérêt très motivé pour les pictogrammes par les agents.
27:58 Par contre, on le savait déjà un petit peu, mais là ça a été confronté à nos tests,
28:03 ils ont peu d'occasions d'utiliser en communication directe les pictogrammes.
28:08 Pourquoi ? C'est parce qu'ils utilisent d'autres outils.
28:10 Par exemple, quand ils recevront une famille allophone,
28:13 des gestes, quelques dessins qu'ils font eux,
28:17 certains pictogrammes qu'ils ont déjà utilisés,
28:20 un aidant qui est là, voire un interprète.
28:23 Moi, j'avais croisé une personne ukrainienne, je crois,
28:27 une famille ukrainienne albanaise,
28:30 qui était venue avec un jeune Albanais qui était en France depuis 5 ans
28:34 et qui accompagnait dans les démarches les familles qui ne parlaient pas français.
28:38 Et puis, ça ce n'est pas très étonnant, j'allais dire,
28:41 les familles utilisent Google Traduction,
28:44 puisque tout le monde a un portable.
28:47 Donc l'usage des pictogrammes, même si ça reste une idée très intéressante,
28:53 dans la communication directe non verbale, s'avérait très réduite.
28:58 Il y a eu de très bons retours sur nos dispositifs low-tech,
29:03 papiers, et ainsi que sur les dispositifs numériques,
29:07 même si finalement le besoin des applications n'était pas d'avoir une application,
29:10 on va dire, enrichie avec de la synthèse vocale, un moteur de recherche, etc.
29:15 Mais en fait, ils ont besoin de travailler assez rapidement,
29:18 ils n'ont pas tous un niveau de connaissance en informatique de type expert.
29:24 Et donc, ils ont simplement besoin de récupérer les pictogrammes,
29:27 de les intégrer dans un document Word ou PowerPoint,
29:30 pour constituer leur propre plan.
29:32 Et puis, il y avait aussi un dernier constat, c'est qu'on a une base riche,
29:37 mais chaque agent a des besoins différents de pictogrammes,
29:40 donc il y avait vraiment un besoin de pouvoir les accompagner sur le terrain.
29:44 Donc l'ensemble de ces occasions nécessitaient certaines ressources,
29:50 sans garantie que ce soit vraiment utilisé.
29:53 Donc le choix qui a été fait, c'est de ne pas déployer massivement ces outils.
29:57 On s'est orienté vers d'autres issues du projet,
30:01 à savoir que la direction porteuse va promouvoir ces outils,
30:06 mais sans les rendre évidemment obligatoires.
30:09 Ce sera un outil complémentaire à la boîte à outils des agents.
30:12 Nous, on va diffuser un kit interprétable, qui est un kit en ligne,
30:16 qui explique la démarche, comment on peut utiliser les pictogrammes,
30:20 comment est-ce qu'on peut les modifier, etc.
30:23 Et ce qui était intéressant et qui a vraiment été relevé par les agents,
30:28 c'est qu'au-delà de la communication verbale en présentiel,
30:31 cette base riche de 720 pictogrammes peut être utilisée pour d'autres choses.
30:35 Vous avez des posters de sensibilisation à faire,
30:38 vous avez de la signalétique sur le terrain pour guider les personnes
30:42 qui arrivent à la maison des métropoles.
30:44 Ça peut être intégré aussi dans du mobilier urbain, sur des sites internet.
30:49 Et puis, on est en train de faire aussi,
30:52 puisque le projet est en train de se terminer,
30:54 une diffusion, une promotion de la base auprès des partenaires qu'on a pu croiser.
30:58 Donc, ça peut être…
31:00 Là, on est en partenariat, par exemple, avec le Medipo, le lieu urbain,
31:04 qui est un établissement hospitalier semi-public.
31:08 Et puis, comme on a croisé des éditeurs de solutions,
31:13 on intègre aussi notre base gratuitement ou avec certaines conventions.
31:19 Et j'ai aussi rencontré le laboratoire, le TechLab, en PF, en handicap.
31:24 Ça reste aussi une piste pour promouvoir notre base.
31:26 Je vais passer très rapidement sur le planning.
31:30 Donc, un projet qui a commencé en 2018.
31:33 Je vais vous évoquer l'aspect frugal de notre innovation.
31:37 On va dire que c'est presque deux projets, version 1 et version 2.
31:40 Le Covid est passé par là.
31:42 Donc là, le projet a été initié en 2018, c'est terminé en 2023.
31:48 Donc, ça contraste un petit peu avec mon discours.
31:50 Pour autant, nos manières de faire restent plutôt de type sprint,
31:54 des ateliers créatifs, c'est dont j'en parlais.
31:58 On a directement 35 agents qui ont été impliqués,
32:02 mais qui ont aussi diffusé les outils sur le terrain.
32:04 Donc, je ne saurais pas vraiment l'évoluer,
32:06 mais je pense qu'on a eu un peu plus d'une cinquantaine de testeurs sur le terrain.
32:11 On a eu beaucoup de partenaires.
32:13 On a eu la chance d'avoir le financement de France Relance,
32:16 j'en parlerai tout à l'heure.
32:18 On est aussi en partenariat avec Intermed,
32:20 qui est une association qui va à la rencontre des personnes en grande précarité.
32:25 On a aussi initié une piste auprès de nombreuses associations
32:33 de personnes en situation de handicap,
32:35 puisque la métropole de Lyon a une obligation d'avoir une connexion
32:39 et une obligation d'avoir une commission métropolitaine d'accessibilité.
32:43 Et puis, on a travaillé avec un ensemble de prestataires,
32:47 des designers de trafic pour dessiner des pictos,
32:50 des designers de services et de produits pour nous accompagner
32:53 dans nos méthodologies de design thinking, des développeurs.
32:57 Et on est aussi en contact avec une startup
33:02 de deux internes au centre hospitalier de Lyon,
33:06 qui travaille aussi sur la communication non verbale.
33:09 Et pour finir, on va aussi déployer la base chez Arasak.
33:13 Arasak, c'est une base assez renommée de 25 000 pictogrammes.
33:18 Il y a aussi une base qui s'appelle Santé BD en France,
33:21 sur le domaine de la santé.
33:24 Je reviens rapidement sur les aides de France Relance.
33:27 Donc nous, on avait un financement de 80 000 euros
33:29 qui a été vraiment très appréciable.
33:32 On avait fait une candidature en 2021 dans le cadre du volet
33:36 mise à niveau numérique des collectivités,
33:38 avec la chance d'être retenue.
33:42 Ce que nous a permis le budget,
33:44 c'est ce que je vous ai déjà présenté,
33:47 mais entre d'élargir notre cible au-delà de la consultation des médecins.
33:52 On a fait toute une veille.
33:53 Donc ça, c'est quelque chose qu'on peut mettre à disposer de nos positions.
33:57 Ça nous a permis d'étendre notre réseau de partenaires
34:00 et de développer tout un ensemble d'outils que je vous ai déjà présentés.
34:05 Les chiffres clés de cette version 2, ce qu'on a prospecté.
34:11 Donc nous, on a 64 maisons de la métropole,
34:13 qui était une cible de déploiement en 2023.
34:15 Donc ça va plutôt être une cible de promotion en 2024.
34:19 On a un budget global avec le financement de France Relance
34:22 qui s'est constitué de 140 000 euros.
34:26 Et en termes de personnes impliquées,
34:29 on a du côté de la DSHE l'équivalent de 20% d'un équivalent en plein,
34:34 puisqu'on avait plusieurs chefs de services qui ont participé.
34:37 Et de notre côté, 250 jours en plein.
34:41 Vous allez retrouver l'ensemble des éléments sur l'adresse eras.org/interpretables
34:51 en début d'année prochaine,
34:53 puisqu'actuellement, il n'y a que la version qui est expliquée.
34:56 On est en train de terminer le projet.
34:59 On a un séminaire de clôture avec les agents,
35:02 vice-présidents et partenaires le 21 décembre.
35:05 Je suis en train de finir d'élaborer avec des prestataires le kit de déploiement,
35:09 notamment des animations en motion design, des catalogues spécialisés.
35:15 Donc en début d'année prochaine, ce sera disponible pour tous.
35:19 La base de pictogramme est déjà disponible sur data.gremlin.com.
35:24 Vous avez mon contact, donc n'hésitez pas à me solliciter début 2024
35:29 si vous souhaitez en savoir plus et si vous êtes intéressé par récupérer les sources.
35:34 Voilà, en ce qui concerne ma présentation.
35:40 Et du coup, je vais pouvoir traiter les questions
35:48 dans la mesure de mes possibilités.
35:52 Alors j'ai une question de Diaz sur l'acheminement de la réalisation du projet.
35:58 Alors, ce n'est pas les élus qui ont porté le projet depuis le début.
36:04 Chez Eras, mon organisme, annuellement, a un workshop de trois semaines.
36:09 C'est un marathon créatif, mais sur trois semaines,
36:13 sur des thématiques qui changent chaque année.
36:16 Et en fait, on fait une appel à manifestation sur l'intérêt en interne.
36:20 Donc on va recevoir différentes directions qui vont nous proposer un besoin sur une thématique.
36:26 En 2018, c'était sur l'intelligence artificielle.
36:29 Donc on avait des professionnels médicaux qui sont venus.
36:32 Nous avons exprimé leurs besoins d'interprétariat et ensuite on les a accompagnés.
36:37 Évidemment, derrière, le projet a été appuyé par les élus.
36:42 Donc on a deux vice-présidents qui viendront au séminaire de culture,
36:47 qui portent aussi le projet.
36:51 Et là, ce ne sera pas déployé directement.
36:53 En tout cas, on a des pictogrammes qui sont disponibles en ligne et des sources.
36:58 Donc ça, c'est aussi quelque chose qui est porté par les élus.
37:02 Je n'ai pas cité tout à l'heure une expérimentation qu'on a en cours,
37:06 sur laquelle Pascal Blanchard est intervenu,
37:10 qui est l'utilisation des pictogrammes en maison des métropoles,
37:15 en matière de signalétique.
37:18 On a par exemple développé tout un ensemble de posters
37:21 qui sensibilisent les personnes qui sont accueillies,
37:25 qui vont expliquer ce que fait la métropole.
37:28 Et il y a d'autres personnes, notamment dans le cadre du réseau Eurocity,
37:36 des personnes qui sont venues de différents pays d'Europe,
37:39 qui étaient présentes avec Pascal Blanchard pour qu'on leur présente ce dispositif.
37:43 Je lis les autres questions.
37:48 Merci Lédie Vinsonno, j'irai voir l'appli vite.
37:54 Je n'ai pas d'autres questions pour l'instant.
38:01 Je vois qu'une personne est en train de rédiger une question,
38:07 et par ailleurs, si votre micro est activé, je vous invite à prendre la parole directement.
38:11 Ce serait aussi plus sympathique.
38:14 La version 2 n'a pas été déployée pour le moment.
38:25 Elle ne va pas être déployée au type d'un outil comme un logiciel
38:30 pour lequel on formerait tous les agents,
38:33 et qui serait un passage obligé dans leurs outils.
38:37 C'est vraiment la spécificité de nos démarches d'innovation.
38:41 Je vous présente un calendrier long.
38:44 La version 2 et l'ensemble du développement des outils a duré un an et demi.
38:48 C'est relativement court à l'échelle d'un grand paquebot,
38:51 qui est la métropole de Lyon avec 9000 agents.
38:55 Le choix a été fait de ne pas déployer,
38:58 mais de proposer ces outils à des personnes qui pourraient en avoir utilité.
39:04 [SILENCE]
39:25 J'en profite en attendant de voir la question d'Anaïs sur Terre,
39:30 parce que je vois qu'elle est chargée de communication interne.
39:33 On a intégré dans la boucle la communication externe,
39:38 et entre autres aussi la communication interne,
39:41 puisqu'ils avaient déjà développé des flyers qui diffusaient dans les squats,
39:46 avec des pictogrammes qu'ils avaient développés eux.
39:50 Ce qui nous fait penser aussi à autre chose,
39:53 c'est que nous, on est un service un petit peu à part,
39:59 c'est la métropole de Lyon.
40:01 On a en tête, une fois qu'on a proposé des prototypes,
40:04 de pouvoir passer le relais, de transmettre toutes les informations,
40:08 pour que les services internes de la métropole,
40:10 qui sont chargés d'exploitation avec des contraintes parfois plus lourdes,
40:14 avec tout un ensemble de procédures à respecter,
40:16 puissent récupérer ces prototypes et les mettre en exploitation.
40:20 C'est-à-dire qu'ERAS, nous, on est vraiment sur de l'innovation,
40:23 sur la méthodologie d'innovation,
40:25 et on ne fait pas d'exploitation de ces outils.
40:27 On les fait passer à d'autres services d'ailleurs.
40:30 C'est d'une part, c'est cette chose-là.
40:32 Et ça n'est pas notre rôle de dire, on déploie massivement ou pas.
40:38 Par exemple, pour les 720 pictogrammes,
40:40 puisque je vous parlais des flyers qui avaient déjà été développés,
40:42 avec d'autres pictogrammes.
40:44 On ne va pas dire, maintenant, vous n'utilisez que les pictogrammes interprétables.
40:48 Comment on a prévu la formation des personnes volontaires pour l'utiliser ?
40:57 On a un kit de déploiement qui est en cours de réalisation.
41:02 Je vais pouvoir vous montrer si je l'ai.
41:07 Je vais essayer de le récupérer sur un autre navigateur.
41:12 C'est un kit de déploiement.
41:16 Je vais juste prendre quelques secondes pour le récupérer.
41:21 [Bruit de la vidéo]
41:25 [Bruit de la vidéo]
41:28 [Bruit de la vidéo]
41:57 Je vais vous faire un coup d'écran.
42:00 Parce que je suis sur deux navigateurs en même temps,
42:02 donc ce n'est pas forcément évident.
42:05 Nous, on utilise un site web qui permet beaucoup de choses,
42:15 qui s'appelle Notion.
42:17 C'est aussi un outil de travail et d'interaction avec les agents.
42:22 Ça nous permet de déployer tous ces kits de sensibilisation et de formation.
42:35 Je vais pouvoir le récupérer.
42:44 [Bruit de la vidéo]
42:47 Je n'ai pas pu accéder au kit de déploiement qui est prévu au niveau d'interprétable.
43:07 Cependant, je vais vous montrer l'équivalent sur un autre projet sur lequel on travaille.
43:13 [Bruit de la vidéo]
43:16 J'espère que vous pouvez le voir.
43:27 On a un projet qui s'appelle Racines Augmentées.
43:31 C'est un projet pour outiller les agents qui font des chantiers sur la préservation des racines.
43:38 Et voilà comment se présentera, entre autres, le kit de déploiement interprétable.
43:42 Donc, qu'est-ce qui a été le projet, quels sont les outils.
43:45 Et puis, ça permet aussi de déployer les outils,
43:48 évidemment, ce sera interprétable, au sein de sa structure, de son service.
43:52 Donc, avec un rubrique qui sera spécifique à la formation.
43:56 Et derrière, on met aussi en place des forums de discussion
44:00 pour pouvoir échanger avec d'autres personnes et d'autres testeurs,
44:05 d'autres usagers qui vont être intéressés par l'interprétable.
44:08 Là, avec les testeurs, on a une quinzaine d'agents qui sont vraiment intéressés par les outils,
44:14 par les outils éthériques.
44:16 Et puis, pour répondre encore plus concrètement sur cette question-là,
44:20 on est en train d'élaborer des animations,
44:26 des dessins animés, on va dire, grosso modo, du motion design,
44:31 sur la formation qui sera très courte.
44:34 C'est-à-dire que les personnes pourront consulter le kit de déploiement en ligne,
44:39 mais n'ont pas forcément beaucoup de temps.
44:41 Donc, l'idée, c'est un petit peu de dire,
44:44 on diffuse quatre vidéos, quatre motion design très courtes,
44:48 d'environ deux minutes, et le temps d'un café,
44:50 vous pouvez visualiser ces quatre motion design,
44:52 ce qui va vous permettre de savoir ce qui est interprétable,
44:54 comment vous pouvez l'utiliser, et comment vous pouvez nous appuyer sur des recueils.
44:58 Alors, je ne sais pas s'il y a d'autres questions.
45:14 A priori, oui.
45:24 A priori, non.
45:31 Merci bien.
45:32 Est-ce que Jérôme, vous aviez quelque chose à rajouter ?
45:36 Alors, non, pas directement.
45:43 C'est vrai qu'il faut reconnaître qu'interprétable,
45:45 quand on le montre en réel, ça fait un peu waouh,
45:48 au sens où il y a un petit côté magique de vous poser une carte,
45:53 il y a des pictogrammes qui s'affichent.
45:55 Nous, c'est un projet qu'on aime bien montrer,
45:57 parce que ça démontre vraiment nos démarches,
46:02 le réalisme de notre philosophie en matière d'innovation,
46:05 qui est de dire, l'outil n'est pas utilisable,
46:08 mais on est allé au bout de la démarche du prototypage.
46:12 Et puis, c'est pour le coup un outil qui montre directement
46:16 ce qu'on peut faire auprès d'un citoyen,
46:18 donc pas forcément un outil en interne.
46:22 Pour les personnes qui seraient sur Lyon ou dans les régions,
46:25 je vous invite à venir nous voir, parce que nous,
46:27 on a un showroom où on montre les prototypes qui ont été développés
46:31 depuis une vingtaine d'années, puisque ERAS existe depuis…
46:34 C'était avant un service du département,
46:37 qui existe depuis 1998, si je ne dis pas de bêtises.
46:41 Et ça permet de tisser, au-delà de montrer nos prototypes,
46:46 ça permet souvent de tisser des relations sur des sujets
46:49 qui sont communs, nos interlocuteurs.
46:52 Super. Écoutez, Jérôme, merci beaucoup pour cette présentation.
47:00 Merci à tous les participants.
47:02 Comme je vous disais, le webinaire sera disponible en replay très prochainement.
47:07 Et il me reste juste à vous souhaiter une bonne fin de journée,
47:11 et au mois prochain, pour le prochain webinaire.
47:14 Par ailleurs, mercredi prochain, on aura un webinaire sur l'accessibilité numérique.
47:18 Bonne fin de journée. À bientôt.
47:20 Merci à vous. Au revoir.
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