La COUPE DU MONDE 2023 est-elle un ÉCHEC pour le RUGBY ?

  • l’année dernière
Clap de fin pour la Coupe du Monde 2023 en France, l'heure est au bilan ! Si le résultat sportif pour le XV de France n'est pas au rendez-vous, comment estimer la réussite de cette 10ᵉ édition de la plus belle des compétitions de Rugby.

Dites-moi en commentaire ce que vous avez pensé de cette Coupe du Monde de Rugby 2023
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Transcription
00:00 Question à débat, est-ce que cette coupe du monde est un terrible échec ?
00:02 Je pense qu'il est important de clore cette histoire, de tourner la page,
00:05 et c'est pour ça que je vais vous faire un petit bilan de cette compétition.
00:08 On va évoquer toutes les choses qu'il faut retenir de cette coupe du monde 2023,
00:11 les bons et les moins bons.
00:13 Comme ça, on va ensemble pouvoir répondre si cette coupe du monde 2023 est un désastre
00:16 ou s'il y a des bonnes choses à en tirer malgré tout.
00:18 Au passage, n'hésitez pas à vous abonner, c'est important pour le développement de ma chaîne,
00:23 ça me permet de pouvoir faire des projets encore plus conséquents et vous faire plaisir,
00:27 donc ça vous prend quelques secondes.
00:29 N'hésitez pas à activer aussi la petite cloche, je vous remercie d'avance.
00:32 Si on demande aux fans de Lovelace ce qu'ils pensent de cette compétition,
00:35 une grande majorité répondront qu'ils sont déjà déçus d'un point de vue sportif
00:40 et mettront également en avant l'effet d'arbitrage.
00:42 Je vais donc vous diviser cette vidéo en plusieurs parties pour vous parler de plusieurs aspects
00:45 qui nous permettent de juger si cette compétition est réussie ou non.
00:48 On va aborder dans un premier temps le bilan économique-financier,
00:51 le bilan de notoriété, l'image de cette coupe du monde aux yeux du grand public,
00:56 le bilan sportif évidemment,
00:58 et pour finir un bilan un petit peu plus global qui englobe toutes ces catégories
01:01 pour dresser un peu le bilan vis-à-vis du rugby pour savoir s'il s'en sort plutôt bien après cette compétition.
01:07 Mais ne vous en faites pas, on va bien parler de tous les sujets qui fâchent,
01:10 mais je trouvais aussi important de parler aussi des choses positives qu'on peut tirer de cette compétition.
01:14 Dans un premier temps, le bilan économique.
01:16 Bon, j'ai conscience que ce n'est pas le bilan le plus fun à décrypter,
01:19 mais c'est important de mettre en lumière quelques aspects qui font que cette compétition est réussie ou non,
01:24 parce que ça passe aussi par ses aspects financiers,
01:27 donc il ne faut pas se mentir.
01:28 Globalement, les différents acteurs qui ont pris part à cette compétition sont plutôt satisfaits.
01:32 Et évidemment, les secteurs qui en ont le plus profité, c'est bien sûr l'hôtellerie ou la restauration.
01:36 Total, cette coupe du monde aurait apporté près de 2 milliards de chiffres d'affaires.
01:40 Une réussite touristique et d'accueil,
01:42 car c'est près de 600 000 visiteurs étrangers qui sont venus lors de cette compétition,
01:45 soit près de 200 000 de plus que lors de l'édition en Angleterre en 2015.
01:49 Et ces visiteurs étrangers représentent près de 45 % des acheteurs de billets,
01:53 dont notamment 45 % d'Anglais et 8 % d'Irlandais.
01:56 Pour les recettes de la billetterie, on est notamment sur un record de l'histoire de la Coupe du Monde.
01:59 On est à près de 350 millions d'euros.
02:02 Mais dans l'histoire, qu'est-ce que ça nous a rapporté à nous, les Français,
02:05 et à notre fédération française de rugby ?
02:08 Alors, Des Echos donne le chiffre de 40 millions d'euros de bénéfices
02:12 pour le comité d'organisation de la Coupe du Monde de rugby,
02:15 qui serait reversé à l'euro près pour le développement du rugby en France.
02:19 Bon, je ne vais pas m'attarder sur le côté chiffre, on n'est pas là pour faire une rubrique économique.
02:22 Mais il y a quelques petites anecdotes intéressantes qui sont bien à mettre en lumière.
02:25 Par exemple, lors du match au Stade de France entre l'Irlande et l'Ecosse,
02:28 il y a eu un record de nombre de pintes vendues.
02:31 Écoutez bien, le chiffre est assez hallucinant.
02:33 137 000 pintes vendues.
02:36 C'est complètement hallucinant.
02:37 Vous imaginez, c'est près de 1 litre de bière par personne dans le stade.
02:41 En sachant qu'il y a des familles et des personnes qui ne boivent pas d'alcool qui viennent au stade.
02:44 Donc imaginez combien ça fait.
02:46 Pas mal.
02:46 Autre chiffre, et là c'est plutôt un bémol,
02:48 c'est évidemment les conséquences d'une sortie prématurée du 15 de France d'un point de vue économique.
02:52 Par exemple, les audiences télévisuelles ont vachement baissé depuis que l'équipe de France est sortie.
02:56 TF1 a même divisé par deux le prix de ses écrans publicitaires pour la finale.
03:00 Autre gros manque à gagner, c'est vis-à-vis des loges.
03:02 C'est seulement 120 000 places en loge qui ont été vendues.
03:06 Beaucoup moins que ce qu'ils auraient espéré.
03:07 De quoi générer une perte pour la FFR, selon les dires de l'équipe de France,
03:11 estimée à entre 10 et 20 millions d'euros.
03:13 Bon, on finit de parler d'argent,
03:15 maintenant on va s'intéresser sur le côté notoriété de cette Coupe du Monde.
03:18 Déjà, d'un point de vue influence dans les stades, on est sur un record.
03:21 2,4 millions de spectateurs ont garni tous nos stades en France,
03:26 ce qui est un record pour l'histoire de la Coupe du Monde.
03:28 Par comparaison, la dernière édition au Japon n'avait fait que 1,7 million de spectateurs dans leurs stades.
03:33 Gros point positif d'un point de vue notoriété et développement de l'image du rugby en France,
03:38 c'est vis-à-vis de la vente des maillots de l'équipe de France.
03:41 De près de 200 000 maillots de l'équipe de France qui ont été vendus,
03:44 soit plus que l'intégralité de tous les maillots vendus de toute équipe confondue lors de la dernière édition au Japon.
03:50 Honnêtement, c'est quelque chose que j'ai remarqué quand je suis allé au stade souvent,
03:53 c'est de voir à quel point beaucoup de personnes portaient les couleurs de l'équipe de France,
03:57 beaucoup plus qu'à son habitude.
03:58 Et donc voilà, moi ça m'a fait vraiment plaisir de voir autant d'entrains autour de notre équipe de France
04:03 et autant de personnes jouant le jeu et portant le maillot des Bleus.
04:06 D'ailleurs, en parlant d'équipe de France, l'impact que cette Coupe du Monde a eu d'un point de vue de licencié,
04:11 c'est-à-dire de personnes qui s'inscrivent pour faire du rugby,
04:14 a également connu une augmentation de 15%.
04:17 Une augmentation qui à mon avis aurait pu être beaucoup plus conséquente si on avait été plus loin lors de la compétition
04:21 et même si on avait été champion du monde.
04:23 Niveau audience TV, les Français ont été plutôt au rendez-vous.
04:26 Cette Coupe du Monde aura engorgé près de 230 millions de téléspectateurs au cumul en France,
04:31 avec un pic à 18,4 millions lors des dernières minutes du match France-Afrique du Sud.
04:36 Ces hauts chiffres sont à prendre en considération, mais ce n'est pas un record.
04:39 Le record absolu de l'âte de 2007, c'est le match opposant la France à l'Angleterre en demi-finale de la Coupe du Monde,
04:44 qui avait atteint un pic de 20 millions de téléspectateurs.
04:46 Pour là également une défaite de l'équipe de France.
04:48 Idem côté des 10 villages rugby qui ont été plutôt bien garnis.
04:52 Ils auront accueilli près de 1,6 million de visiteurs
04:55 versus 1,1 million de visiteurs dans les fan zones lors de l'édition japonaise.
05:00 Par exemple, avant la compétition, pour 84% des Français, le rugby véhicule une belle image,
05:06 un beau sport avec des belles valeurs de convivialité et de partage.
05:10 Dans ce même sondage, cela fait d'ailleurs part d'un vrai intérêt des Français pour cette compétition
05:15 car près de 58% de ces derniers ont dit qu'ils s'intéresseraient et suivraient cette compétition.
05:20 Ce qui est même de 12 points de plus que pour la dernière Coupe du Monde de foot au Qatar.
05:24 Un entrain pour le rugby qui est plutôt logique,
05:26 mais qui malheureusement n'a pas été vraiment récompensé en performance et du bilan sportif.
05:31 Et ça c'est un peu la grosse déception de cette Coupe du Monde.
05:34 C'est que pour autant de personnes présentes et intéressées par cette compétition,
05:38 d'avoir un résultat aussi décevant d'un point de vue sportif.
05:42 Encore une fois, une transition tout crevée pour parler du bilan sportif.
05:44 Et là je peux vous dire qu'on a des choses à dire et j'ai hâte d'avoir vos avis en commentaire.
05:49 Globalement, on va être honnête, la plus grande partie des fans de l'Ovalie sont plutôt très déçus
05:55 de cette compétition d'un point de vue sportif.
05:57 Et en même temps, si on liste un peu les choses, la France qui sort en quart de finale,
06:01 des tirages des poules qui sont assez mal faits et qui donnent des quart de finale et des demi-finale incohérentes
06:07 et à la fin une victoire des Springboks.
06:10 En bref, si on résume tout ça, ça donne un bilan sportif plutôt désastreux sur cette compétition.
06:14 Et franchement, et là c'est le moment où je sors de mon script écrit et que je vous parle avec mon cœur,
06:18 c'est une vraie déception d'un point de vue sportif parce que franchement,
06:22 toutes les planètes étaient alignées pour voir l'équipe de France aller loin et même remporter cette compétition.
06:28 Là, ça fait vraiment mal après 4 ans de préparation intense pour être présent à cet événement qui est quand même assez incroyable.
06:35 On n'aura pas beaucoup d'occasion d'avoir une Coupe du Monde en France avec une équipe de France aussi en forme
06:40 qui est pour moi la meilleure équipe du monde actuellement.
06:43 Donc c'est un vrai rendez-vous raté et ça m'étonnerait qu'on aura beaucoup d'autres occasions de fédérer autant les Français autour de notre équipe de France
06:50 étant donné en plus que la prochaine Coupe du Monde aura lieu en Australie.
06:53 Donc courage aux Français pour se lever à 4h du mat pour aller voir des matchs de la Coupe du Monde.
06:56 Mais bon, fin de cette parenthèse, en revenant sur cette compétition car tout n'est pas jeté.
07:01 Il y a eu quand même des beaux matchs, des belles surprises.
07:03 Donc on va essayer aussi de voir le bon côté des choses de cette Coupe du Monde 2023.
07:09 Déjà, quand on parle de bonne surprise, on ne peut pas ne pas parler du Portugal.
07:13 C'est certainement la plus grosse et la plus belle surprise de la compétition.
07:16 Un pays qui nous a plus habitués à des résultats assez médiocres.
07:21 Ils ne brillent pas dans le tournoi d'initiation B.
07:23 Avec essentiellement des joueurs qu'on ne connaît pas trop ou du moins quelques têtes d'affiche qu'on voit à partir de là en top 14 ou en Pro D2.
07:29 Même si au final ils ne s'en sortent qu'avec une victoire et un match nul.
07:32 Cela contraste énormément avec les attentes qu'on aurait pu avoir de cette équipe.
07:35 Beaucoup envisager presque un zéro victoire pour le Portugal.
07:39 Ces derniers ont quand même réussi à battre les Fiji, quart de finaliste de la Coupe du Monde.
07:44 Ils ont fait un match nul en perdant d'une petite pénalité à la fin contre la Georgia.
07:49 En bref, ils ont fait un très beau parcours en vue de leur statut international.
07:53 Et surtout, ils ont produit du beau jeu.
07:54 Ce qui est cool, c'est qu'ils ont vraiment produit du jeu agréable à regarder.
07:57 C'est tout ce qu'on attend d'une Coupe du Monde.
07:59 Donc chapeau le Portugal.
08:01 Bravo David Gerrard et Lajiskié pour leur travail.
08:04 On a hâte de vous voir dans les prochaines compétitions internationales.
08:07 Mais au-delà du Portugal, il y a aussi d'autres petites équipes qui nous ont régalé lors de cette compétition.
08:11 Je pense notamment à l'Uruguay, qui sont tombés malheureusement dans une poule un peu compliquée avec la Nouvelle-Zélande et la France.
08:17 Mais qui ont quand même malgré tout réussi à tenir le coup et produire un peu du jeu.
08:21 Ces Uruguayens nous ont notamment fait déjouer lors de ce deuxième match de poule de l'équipe de France.
08:25 On a eu du mal à les battre.
08:27 Quand tu sais l'écart de niveau entre ces deux pays, c'est assez honorable pour eux.
08:32 Mais aussi d'autres équipes comme les Tonga ou même le Chili qui participent pour sa première Coupe du Monde.
08:37 Ce que j'ai dit précédemment, c'est ce qu'on attend d'une Coupe du Monde.
08:40 Découvrir de nouveaux visages, de nouveaux rugby.
08:42 Et pour le coup, on a été gâtés.
08:44 Du coup, et ça c'est assez notable pour une compétition de l'envergure d'une Coupe du Monde.
08:48 Il n'y a pas eu de petits matchs, même les petits matchs étaient relevés.
08:51 On pouvait également trouver du plaisir à regarder un match qui sur le papier n'était pas forcément les plus attirants et les plus spectaculaires.
08:58 Pour juger un petit peu du bilan sportif de cette compétition, je me suis penché sur quelques chiffres offerts par Octa.
09:03 Et pour le coup, il faut dire qu'ils sont assez impressionnants et beaucoup de records sont tombés lors de cette compétition.
09:07 Qui contraste un peu avec notre impression de ce bilan un peu mitigé.
09:10 Comme quoi des fois, les chiffres ne font pas tout.
09:13 Regardons par exemple au niveau des essais.
09:14 Déjà, la Nouvelle-Zélande régale statistiquement.
09:16 Ils ont inscrit 49 essais lors de cette compétition.
09:19 Ce qui est le deuxième meilleur record d'essais inscrits lors d'une compétition.
09:22 Will Jordan, l'élier des All Blacks, égale le record d'essais inscrits en l'espace d'une compétition qui est de 8 essais.
09:28 Il rejoint donc notamment les légendes John Alomu, Julianne Savea et Brian Abana.
09:33 Le double meilleur joueur du monde néo-zélandais, Boden Barret, devient le premier joueur à inscrire un essai sur deux finales de Coupe du Monde.
09:40 Niveau défenseurs battus, on est également sur des chiffres assez impressionnants.
09:43 Encore une fois, les All Blacks s'illustrent et égalent le record de défenseurs battus en l'espace d'une compétition.
09:48 Soit 276 défenseurs battus et Mark Taylor devient le deuxième joueur de l'histoire de la Coupe du Monde à dépasser les 40 défenseurs battus en l'espace d'une compétition.
09:56 Rejoignons donc la légende John Alomu qui avait fait ça en 1995 et en 1999.
10:00 Et au passage, il détrône l'Oumu en devenant le joueur qui a battu le plus de défenseurs en l'espace d'une finale de Coupe du Monde.
10:05 9 pour Taylor versus 8 pour John Alomu en 1995.
10:08 Niveau déplaquage, j'ai également encore plein de records qui tombent.
10:10 Mais cette fois-ci, c'est plutôt du côté des Springboks.
10:12 Ces derniers réalisent 974 plaquages en l'espace d'une édition.
10:16 Un record, encore une fois, améliorant leur prestation de 2015 où ils avaient réalisé 917 plaquages.
10:22 Ils réalisaient également 209 plaquages lors de la finale de la Coupe du Monde,
10:26 explosant le dernier record qui était aussi détenu par eux en 2019 qui était de 158 plaquages.
10:32 Franchement, impressionnant.
10:33 Et celui qui a notamment bien aidé à cela, c'est Peter Sieck du Toy qui a réalisé 28 plaquages lors de la finale de la Coupe du Monde.
10:39 Ce qui est également un record où il expose le précédent record détenu par Richien McCo en 2011 qui était seulement de 18 plaquages.
10:45 Et quand je dis seulement 18 plaquages, c'est déjà monstrueux en finale de la Coupe du Monde.
10:48 Autre gros record niveau plaquage, c'est pas un Sud-Africain cette fois-ci mais un Argentin qui le réalise.
10:53 C'est Marco Scremer qui explose le record précédent en réalisant 92 plaquages dans l'espace d'une compétition,
10:59 améliorant le dernier record de 10 plaquages qui était détenu par Fadé Tao en 2011.
11:03 Au-delà de tous ces chiffres et de toutes ces données statistiques sur des faits et des actions rugbistiques,
11:08 il y a aussi l'aspect de légende et pour le coup, on a été gâté lors de cette Coupe du Monde.
11:12 Déjà le All Black Samuel Whitelock, futur joueur de la section Paris au passage,
11:16 explose le record de participation en Coupe du Monde avec 26 participations en Coupe du Monde
11:22 mais plus encore il devient le premier joueur de l'histoire à participer à 3 Coupes du Monde.
11:26 Rien à dire, chapeau l'artiste.
11:27 Une longévité également du côté des arbitres car l'arbitre de la finale de la Coupe du Monde, l'anglais Wayne Barnes,
11:32 devient le premier arbitre à avoir arbitré sur 5 Coupes du Monde différentes
11:36 du haut de ses 27 matchs de Coupe du Monde arbitrés ce qui est également un record.
11:40 A l'inverse, dans l'effet un peu notable, c'est la première fois de l'histoire de la Coupe du Monde
11:44 qu'un carton rouge est sorti en finale de la Coupe du Monde.
11:46 En bref, des chiffres assez impressionnants qui contrastent un peu avec la qualité de jeu auxquels on a pu assister.
11:51 Et forcément quand on parle de bilan sportif, on doit évidemment aborder la facette de l'arbitrage.
11:56 Bon comme le dirait notre capitaine, j'ai pas envie de faire le mec aigri qui gueule sur l'arbitrage parce qu'on l'a perdu.
12:01 - Moi j'ai pas envie de faire l'aigri qui râle sur l'arbitrage parce qu'il a perdu le match mais...
12:06 Mais pour reconnaître que l'arbitrage a été quand même au centre des débats lors de cette Coupe du Monde.
12:10 Moi ce qui me dérange le plus lors de cette compétition concernant l'arbitrage, c'est plus cette incohérence
12:16 qu'il y a pu avoir entre certains types d'arbitrage, il y a vraiment une grosse différence entre deux arbitres.
12:21 Mais également le rapport et le positionnement que ce dernier a envers la TMO.
12:25 Arbitrage vidéo pour les non-avertis.
12:26 En vrai sans déconner c'est quand même assez fou de voir qu'en l'espace de deux matchs différents avec deux arbitres différents,
12:31 on peut avoir le même type d'action qui est sanctionné d'un côté d'une simple pénalité et de l'autre d'un carton rouge.
12:37 Et pour le coup c'est arrivé à plusieurs reprises.
12:39 Et puis aussi je trouve assez malsain le fait que les arbitres de champ et la TMO se renvoient les responsabilités
12:44 comme si personne ne voulait dire et acter les décisions importantes qu'il faut réaliser lors d'un match.
12:51 Sérieusement au bout d'un moment il faut prendre ses responsabilités et assumer de siffler les fautes
12:55 quelles qu'en soient les conséquences pour le match.
12:58 C'est aussi ça ce qu'on attend d'un arbitre.
12:59 Par exemple je prends le cas de situation du bunker qui en soit une nouvelle règle et qui a pour but de favoriser le jeu
13:05 pour éviter tous ces temps longs où on regarde de multiples fois les actions au ralenti pour trouver les fautes.
13:12 Dans le principe c'est plutôt une bonne initiative, je trouve que c'est plutôt intelligent.
13:15 Mais à force les arbitres sont trop reposés dessus et ils n'ont plus le courage de siffler les fautes qui sont évidentes.
13:21 Et dès qu'il y a une faute un petit peu litigieuse, ils envoient un carton jaune bunker
13:26 et boum c'est la team O qui va s'occuper de la responsabilité de la faute.
13:30 Alors que des fois honnêtement le carton rouge est évident.
13:32 Je vois pas pourquoi tu passes par la case bunker alors que tu peux sortir directement le rouge parce que c'est clair et évident.
13:38 Après je trouve qu'il y a aussi eu des manquements de l'autre côté.
13:40 Des fois où l'arbitre de champ décide de pas écouter les conseils du team O
13:45 alors que lui est quand même bien placé, il a tous les angles de vue pour pouvoir juger s'il y a faute ou pas.
13:50 Par exemple l'action qui a beaucoup fait débat en avant volontaire à mon avis de Sebes.
13:56 La team O a envoyé des instructions à Ben Lockheed, arbitre de champ,
13:59 en disant "oui, ce serait peut-être bien de checker au ralenti parce que ça m'a l'air un petit peu litigieux".
14:04 Ben Lockheed, lui, il a décidé d'ignorer ce conseil et de son point de vue a dit "non non non c'est bon, il a rabat derrière et il n'a pas en avant".
14:13 Moi, de mon point de vue, je suis pas arbitre, mais 9 fois sur 10, je suis gentil, 95% du temps,
14:21 cette faute, n'importe où, c'est carton jaune et c'est de pénalité.
14:25 Il y a un micro-geste, la balle, elle retombe, on va dire au cordeau, un petit peu devant, un petit peu en arrière,
14:32 mais après c'est faussé parce que Eben, il saute, donc il prend de l'élan, donc son corps avance et du coup ça donne cette impression que la balle va derrière,
14:38 mais pour moi franchement la balle, elle tombe devant.
14:41 Et surtout quand tu vois les conséquences que cet essai refusé et cette pénalité de non souffler auraient pu avoir sur le match,
14:48 parce que là, on marque l'essai, c'est 14-0 pour la France à même pas 10 minutes du quart de finale,
14:54 moralement ça change toute la physionomie du match.
14:57 Mais bref, du coup là il y a un vrai problème niveau du Thiemo qui avait son mot à dire,
15:00 parce que lui il était bien positionné, il avait son avis sur la chose,
15:04 et Ben Lockhief qui a pris ses responsabilités.
15:06 Ok, tu prends tes responsabilités, mais après tu as assumé les conséquences.
15:09 De l'autre côté, de temps en temps, tu as des fautes qui sont claires et nettes,
15:12 vues par le public, vues par le stade, vues à la télévision,
15:15 et là, là Thiemo décide de ne pas intervenir.
15:17 Typiquement, je pense, et ça aussi c'est une action qui a beaucoup fait débat,
15:20 le départ anticipé de Chelsea & Colby qui d'ailleurs a été confirmé que c'était une faute par World Rugby après coup.
15:29 Oh pardon, vous avez été éliminé, mais on reconnaît qu'il y a eu des manquements.
15:32 C'est comme ça, la prochaine fois on fera pas les erreurs.
15:34 Merci hein.
15:35 Pourquoi Thiemo ne double-check pas ça ?
15:37 Ça arrive tellement rarement que je vois même pas pourquoi il se pose pas la question d'essayer de re-checker pour voir s'il n'y a pas un manquement.
15:42 Surtout sur un match aussi capital qu'un quart de finale, avec en plus le Pays Hautes,
15:46 franchement, c'est une faute professionnelle pour moi de ne pas checker ça.
15:50 Donc voilà, des fois il y a des moments où la Thiemo est trop présente pour des choses qui ne servent à rien,
15:57 et des moments où elle doit être présente, elle est pas là.
16:00 On a tous les outils pour pouvoir bien arbitrer, et au final c'est mal régi je trouve.
16:04 Enfin bref, une surpuissance de décision qui malheureusement génère de la frustration,
16:08 et qui alimente tristement ce sentiment de complot envers l'arbitrage,
16:14 parce qu'au final pour tout le public, on va dire moins averti, qui connaît moins les règles,
16:19 il y a ce sentiment de non-dit, de non-explication de ce qui se passe,
16:23 et tout le monde est là en mode "mais pourquoi il n'y avait pas eu faute, pourquoi là il y a faute ?"
16:28 Et je pense qu'il manque de pédagogie.
16:29 Je suis loin de dire que la voix du public doit compter dans les décisions arbitrales, loin de là,
16:34 l'arbitre est beaucoup plus légitime que tout le monde sur Terre pour pouvoir juger de ça.
16:38 Mais du coup je peux comprendre cette défiance qui grandit du côté du public envers l'arbitrage,
16:44 parce que ces derniers n'essaient pas d'expliquer au grand public,
16:48 surtout sur une compétition comme la coupe du monde qui est regardée aussi par plein de gens qui ne connaissent pas le rugby,
16:52 les raisons des fautes.
16:53 Je trouve que extérieurement ça donne vraiment une image d'un arbitrage qui est un petit peu élitiste,
16:59 un peu "on est à la science infuse, nous on connaît le rugby, vous vous connaissez rien, vous n'avez pas votre mot à dire",
17:03 et je trouve ça un peu handicapant pour le développement de ce sport,
17:07 et qui a besoin d'être un petit peu plus expliqué et pédagogique pour conquérir un public non averti.
17:15 Après en vrai si on avait gagné la coupe du monde avec le même type d'arbitre, on n'aurait même pas débattu sur le sujet.
17:20 Évidemment c'est toujours quand on perd qu'on essaie de retrouver un fautif, une personne sur qui taper,
17:26 et forcément en France, c'est très traditionnel en France, c'est de cracher sur l'arbitre.
17:31 Donc voilà, apprendre toutes ces informations avec des pincettes,
17:34 en vous rappelant évidemment qu'en aucun cas ces décisions arbitrales, qui sont certes contestables,
17:40 doivent entraîner des comportements comme du harcèlement ou même des menaces,
17:45 parce qu'il y a eu certains arbitres, notamment Ben O'Keefe ou Wayne Barnes,
17:49 qui ont été victimes de menaces après leur match.
17:53 Les amis, il y a des problèmes bien plus graves dans la vie, ce n'est qu'un sport,
17:56 même si pour moi et pour plein de personnes c'est plus qu'un sport, c'est une passion, ça rythme nos vies,
18:01 mais il n'y a pas mort d'homme, ça ne vaut vraiment pas le coup de partir dans cette dérive très haineuse,
18:06 et en plus franchement ça ne donne pas de belles images de notre sport,
18:09 parce que c'est loin des valeurs du rugby.
18:11 Après bon, pour finir avec ces reproches et ces commentaires sur l'arbitrage,
18:15 je pense qu'il y a vraiment un travail à faire malgré tout sur la relation entre arbitre de champ et Thieing Ho,
18:22 qui serait peut-être à revoir.
18:24 Et après, je ne sais pas, je sors des idées qui me viennent comme ça à l'esprit.
18:27 Moi, je ne trouve pas d'économies qu'on puisse donner plus de droits sur certaines décisions à l'arbitre vidéo.
18:33 Je pense que ça pourrait être intéressant de donner une sorte de veto aux arbitres vidéo
18:38 qui pourraient imposer à l'arbitre de champ, je ne sais pas, de checker certaines situations,
18:43 typiquement l'en avant volontaire d'Eben Sebes.
18:47 Si l'arbitre vidéo était sûr et était persuadé de ses plans,
18:50 parce que lui, il a plein de plans que l'arbitre de champ ne peut pas avoir,
18:54 il pourrait voir une action litigeuse qui est considérée comme évidente,
18:58 qui serait passée sous la vigilance de l'arbitre de champ,
19:02 qui demande à l'arbitre de champ de l'imposer de regarder la vidéo,
19:05 même si ce dernier pense avoir le bon jugement, comme Ben Le Kiff lors du quart de finale.
19:11 Et après consultation de cet arbitrage vidéo, l'arbitre de champ pourrait avoir un jugement beaucoup plus pertinent.
19:18 Après, le but n'est pas de retirer du pouvoir à l'arbitre de champ,
19:21 car il a un émot, une célèbre phrase au rugby qui dit que l'arbitre a toujours raison même quand il a tort.
19:27 Il faut prendre cette variable en considération.
19:30 Mais après, je ferme cette parenthèse sur l'arbitrage,
19:32 parce qu'à part ces quelques petits manquements, les arbitres ont fait du bon travail malgré tout.
19:37 Et je trouve ça un peu dommage qu'on ait mis autant de projecteurs et autant de focus
19:41 sur ces quelques petites, certes décisives, fautes d'arbitrage,
19:44 au dépend du jeu en lui-même.
19:46 Et pour finir ce bilan du côté sportif,
19:48 on pourra dire que cette Coupe du Monde sera un peu la Coupe du Monde de la stratégie.
19:52 Car oui, entre nous, les Springboks, on les aime pas.
19:56 On aime pas leur jeu vise-l'art,
19:58 tout le temps à jouer à la limite des règles,
20:02 sur un jeu un peu minimaliste,
20:04 mais certes efficace,
20:06 qui est en plus, on a eu de la chance d'avoir quelques faveurs arbitrales dans leur sens.
20:11 L'arbitrage ne fait pas tout dans un match.
20:13 En général, l'arbitrage ne peut pas te sauver à 100%.
20:15 D'ailleurs, si nous, le 15 de France, on avait mieux joué sur certains points,
20:19 on n'aurait même pas eu ce débat sur l'arbitrage.
20:21 Mais il faut reconnaître, même si ça me fait mal au cœur de l'admettre,
20:24 que les Sud-Africains ont réalisé une vraie masterclass d'un point de vue stratégique.
20:28 Je sais, je ne me jete pas des pierres, je loue en aucun cas cette qualité de jeu,
20:32 cette manière de penser.
20:34 Mais il faut croire que c'est comme ça qu'on gagne une Coupe du Monde.
20:37 Ils ont été très réalistes vis-à-vis de ça.
20:39 Ils ont su analyser les failles de chaque équipe, de chaque joueur, de même chaque arbitre,
20:45 pour les exploiter au maximum.
20:47 Et au final, ça a porté ses fruits.
20:50 Ils ont arrivé à faire déjouer plein d'équipes qui étaient sur le papier,
20:54 et même sportivement, je pense, au-dessus d'eux,
20:56 en jouant sur des subtilités.
20:58 Et c'est là où l'expérience de cette équipe a notamment, je pense,
21:01 contribué à la victoire de l'Afrique du Sud.
21:04 Et il faut reconnaître avec des reculs qu'ils ont été très, très bons stratégiquement
21:07 lors de cette Coupe du Monde.
21:09 Enfin voilà, c'est triste, mais on pourrait en tirer une morale
21:11 que ce n'est pas le plus beau jeu, le plus spectaculaire rugby
21:16 qui est recommencé à la fin.
21:17 C'est souvent ceux qui sont les plus stratégiques
21:20 qui remportent la Coupe du Monde à la fin.
21:23 Et que si nous, un jour, on veut remporter cette compétition,
21:25 il va falloir peut-être réfléchir d'une manière un petit peu plus stratège
21:29 et prendre exemple sur certaines équipes qui, au final, ont réussi à arriver
21:33 quasiment à chaque fois en finale,
21:35 ou même remporter cette Webelis Cup.
21:38 Dernier point pour finir, un grand bilan global de toutes ces catégories
21:41 que j'ai pu vous évoquer.
21:42 Parce qu'au final, est-ce que cette Coupe du Monde est une bonne opération ?
21:46 Est-ce que c'est un bilan dramatique, désastreux,
21:48 comme on a pu l'imaginer et le dire au début ?
21:51 Ou est-ce que, malgré tout, cette compétition a été plutôt une bonne chose pour le rugby ?
21:54 Déjà, niveau notoriété, je pense que c'est déjà une bonne chose.
21:57 On a vu un peu tous les effets positifs,
21:59 l'engouement des Français envers le rugby.
22:02 Que ce soit avant ou pendant la Coupe du Monde,
22:04 on a vu beaucoup d'initiatives, beaucoup de mise en avant de l'équipe de France,
22:08 ce qui était assez rare à l'époque.
22:09 Je pense à notamment plein de campagnes publicitaires,
22:12 comme par exemple Apple qui ont placardé en gros
22:14 les joueurs de l'équipe de France sur les bâtiments français.
22:17 Ce qu'on avait beaucoup l'habitude en France de voir plutôt
22:19 pour les joueurs de l'équipe de France de foot.
22:21 Donc on voit un vrai tournant médiatique et de notoriété autour du rugby
22:24 qui commence à monter en considération de par ses belles valeurs.
22:28 Donc c'est pour ça que je tiens vraiment
22:30 à ce qu'on arrive à garder ces belles valeurs
22:32 qui font l'attractivité de notre sport.
22:35 Même si évidemment on aura toujours ce petit goût amer
22:37 de se dire qu'on n'a pas fait les choses jusqu'au bout,
22:40 de ne pas savoir ce que ça aurait pu donner
22:42 si l'équipe de France avait réussi à aller plus loin en compétition.
22:46 Quel aurait été l'engouement autour du sport en France
22:48 si on avait réussi à atteindre la finale, voire même être champion ?
22:52 On ne le saura malheureusement jamais.
22:54 Mais heureusement, ce qu'on ressort globalement aux yeux du grand public,
22:57 c'est que le rugby c'est un sport de partage,
23:00 où les gens sont sympathiques,
23:02 les supporters ne se battent pas entre eux,
23:03 font la fête, boivent des coups ensemble.
23:06 Même si ça a été un peu entaché vers les phases finales
23:09 sur certaines décisions arbitrales.
23:10 Mais globalement, je pense que ça a fait le taf.
23:12 Les Français de manière générale, après cette Coupe du Monde,
23:14 garderont une belle image du sport
23:16 et j'espère qu'ils continueront à suivre le rugby et le 15e de France
23:20 pour les prochaines échéances.
23:21 Après malheureusement, on s'est encore retrouvé avec un dernier carré
23:24 surdominé par l'hémisphère sud,
23:26 avec une seule nation du nord,
23:28 enfin de l'hémisphère nord pour sauver les meubles,
23:31 malheureusement les Anglais.
23:32 Mais bon, ça donne encore cette impression
23:34 que le rugby est encore un sport réservé aux pays d'hémisphère sud.
23:38 Ça c'est un peu dommage lors de cette compétition.
23:40 On avait vraiment moyen de prouver l'inverse
23:42 avec des équipes fortes comme l'équipe de France ou l'Irlande,
23:46 qui malheureusement n'ont pas répondu présent au rendez-vous.
23:48 Après côté bémol, malheureusement, je l'ai déjà assez dit,
23:51 mais c'est toutes ces dérives un petit peu haineuses
23:53 qui n'ont rien à faire dans le rugby,
23:55 tout ce qui est injures, tout ce qui est sifflement,
23:57 tout ce qui est insultes envers l'arbitrage,
24:00 même envers certaines équipes.
24:01 Ça franchement, c'est dommage que ça ait eu lieu.
24:04 J'espère que ça ne se reproduira pas dans d'autres compétitions.
24:06 Et évidemment la consacration des Springboks,
24:08 qui à mon avis n'est pas une bonne chose pour le rugby,
24:10 parce que ça montre que le rugby qu'on a envie de promouvoir,
24:13 le beau rugby, le rugby de mouvement, de déplacement, de beau jeu,
24:17 ce rugby qu'on aime regarder,
24:18 qui peut plus facilement conquérir de nouvelles personnes,
24:20 et bien ce n'est pas ce rugby qui a été mis en avant lors de cette compétition,
24:24 mais heureusement c'est un rugby de guerre dans les rucks,
24:27 de recherche de pénalités,
24:28 un rugby un peu complexe, stratégique et moche,
24:31 il ne faut pas se mentir,
24:32 qui ne sera pas forcément le rugby le plus vendeur,
24:35 notamment aux yeux du grand public.
24:37 Et le fait de consacrer les Sud-Africains
24:39 prouve que c'est ce rugby qui fonctionne pour ce genre de compétition.
24:43 Et j'espère vraiment que pour la prochaine édition,
24:45 ce soit un autre type de rugby qui soit plus mis en avant,
24:47 si possible un rugby mené par le 15 de France.
24:50 Mais voilà, c'est un peu ce bémol qu'on peut retenir de cette compétition,
24:52 c'est qu'on n'aura pas retenu et qu'on n'aura pas vu le plus beau rugby
24:55 lors de cette compétition qui a quand même cette vocation
24:57 d'être une vitrine de notre sport aux yeux du grand public.
25:01 Mais bon voilà, restons optimistes,
25:02 j'espère que la plupart des personnes garderont le côté positif de cette compétition
25:05 et que ça a permis à de nombreuses personnes
25:07 qui n'étaient pas familiarisées avec le rugby de s'y intéresser
25:09 et potentiellement de regarder par la suite.
25:12 Prochaine étape qui arrive très vite,
25:13 c'est le tour de l'alécination avec un gros choc
25:15 entre la France et l'Irlande au Vélodrome.
25:18 Je pense que ce sera l'occasion de reprouver la valeur de notre équipe de France
25:21 qui est quand même une très très belle équipe,
25:23 qui nous a fait rêver pendant ces 4 années de préparation pour cette Coupe du Monde.
25:27 Et après évidemment commencer le travail de longue haleine
25:29 direction Australie 2027.
25:30 Et je suis persuadé cette fois-ci,
25:32 on aura une équipe expérimentée qui prendra note
25:34 de tout le manque d'expérience qu'on a pu commettre
25:38 lors de cette Coupe du Monde 2023
25:39 pour enfin remporter notre première WebElysse Cup.
25:42 En tout cas, merci d'avoir regardé cette vidéo jusqu'au bout.
25:44 N'hésitez pas à me donner vos avis, vos commentaires en commentaire.
25:48 Bye bye à la Coupe du Monde,
25:49 on a des belles années à venir pour l'équipe de France
25:51 qui arrive très bientôt.
25:53 [Musique]

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