Retrouvez toutes les émissions de France Bleu Besançon sur le site www.francebleu.fr/besancon
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00:00:00 sur France 3 Bourgogne Franche-Comté.
00:00:02 Ici c'est France Bleu Besançon à la radio sur l'appli Ici, Tous les réseaux et sur
00:00:13 France 3.
00:00:14 Et bonjour, bienvenue et bon réveil.
00:00:16 Merci d'avoir choisi le 6 9 France Bleu ce matin à la radio, à la télé ou sur les
00:00:20 réseaux.
00:00:21 On est partout.
00:00:22 Bonjour Marion Strescher.
00:00:23 Bonjour Paul.
00:00:24 Bonjour tout le monde.
00:00:25 Alors je sais que ça va vous faire plaisir parce que cette saison on est en pleine période
00:00:28 de raclette en ce moment.
00:00:29 Et bien, et si votre prochaine raclette était au fromage de chèvre ? Il y a un producteur
00:00:35 de chèvre qui fait de la raclette au chèvre.
00:00:37 C'est chez nous que ça se passe.
00:00:38 Il y aura toujours de la charcuterie avec.
00:00:39 Oui, évidemment.
00:00:40 7h15 pour en parler avec cette productrice qui s'est lancée là-dedans.
00:00:44 C'est dans l'écho d'ici.
00:00:45 Nouvelle adresse à découvrir ce matin.
00:00:47 Bienvenue, bon réveil, merci d'être là.
00:00:49 France Bleu, première radio en Franche-Comté.
00:00:51 Il est 7h.
00:00:52 La météo Marion.
00:00:53 C'est vrai que c'est un temps raclette.
00:00:59 Les nuages sont bien présents ce matin et ils vont rester une bonne partie de la journée.
00:01:03 Il y a quand autre sonneil dans le secteur de Dole qu'on verra quelques belles éclaircies
00:01:07 cet après-midi.
00:01:08 Mais ailleurs, c'est tout bouché comme on dit.
00:01:09 Avec des températures un tout petit peu plus fraîches qu'hier.
00:01:12 On ne dépassera pas les 10 degrés cet après-midi.
00:01:14 C'est aussi bouché en direction de la Chaux-de-Fonds ce matin avec un accident.
00:01:18 Une voiture a accidenté.
00:01:19 La police est sur place, nous disait Philippe.
00:01:21 Donc dans la montée de la Chaux-de-Fonds.
00:01:22 Faites attention, ça ralentit dans le secteur.
00:01:25 0-3-80-833 pour partager vos inforoutes en direct.
00:01:30 Les maires de France sont en congrès à Paris.
00:01:33 Celui de Touillon et Loutelet dans le Haut-Doux nous dit ce matin ce qu'il compte défendre.
00:01:38 Oui, Sébastien Populaire, c'est le nom du maire de Touillon et Loutelet.
00:01:41 Il est à Paris et il entend bien défendre sa fonction de maire régulièrement malmenée,
00:01:46 nous dit-il ce matin.
00:01:47 Le thème du congrès des maires d'ailleurs cette année, c'est « commune attaquée,
00:01:50 République menacée ».
00:01:51 On sait que le quotidien des maires a été un peu compliqué lors de cette dernière année.
00:01:55 On a vu un hausse des démissions, un hausse des agressions.
00:01:58 Donc l'état d'esprit est toujours combattif.
00:02:00 Mais on attend aussi pas mal d'évolutions en termes de statut de l'élu, de récupérer
00:02:06 une certaine capacité d'action.
00:02:08 Parce qu'avec certaines décisions qui ont été prises lors des dernières années,
00:02:12 comme la suppression de la taxe d'habitation, etc.
00:02:14 On a un peu parfois l'impression d'une mise sous tutelle des collectivités.
00:02:18 Et ça, ce n'est pas quelque chose qu'on apprécie beaucoup en tant que maire.
00:02:20 Donc voilà, récupérer de la capacité d'action.
00:02:23 Et puis le deuxième message, c'est de dire voilà, nous les maires aujourd'hui, oui,
00:02:27 on veut faire avancer nos communes, oui, on veut faire avancer nos territoires.
00:02:30 Mais par contre, on se lèvera toujours devant toute forme de violence, devant toute forme
00:02:34 de harcèlement, etc.
00:02:36 Parce qu'on trouve que ce sont des pratiques qui sont absolument incompatibles.
00:02:40 En tout cas.
00:02:41 Oui, en raison d'ailleurs de ces incivilités, de ces harcèlements, de ces violences, beaucoup
00:02:44 de maires jettent l'éponge.
00:02:45 Dans le plus de l'info tout à l'heure à 8h10, comme chaque matin, on essaiera d'aller
00:02:49 un petit peu plus loin et on verra ce que ça représente ces démissions de maires
00:02:53 chez nous en Franche-Comté et quelles sont les raisons effectivement qui sont invoquées
00:02:57 pour démissionner.
00:02:58 Le plus de l'info que vous retrouvez tous les matins à 8h10.
00:03:01 Les maires sont à Paris et pendant ce temps Emmanuel Macron lui est attendu dans le Jura
00:03:05 vendredi.
00:03:06 Oui, le président a prévu de se rendre à Moiran en montagne pour parler de l'avenir
00:03:09 de nos forêts.
00:03:10 Les forêts, les incendies de forêt, c'est le thème de cette visite.
00:03:14 Le président ensuite ira à Orgelet pour rencontrer notamment les pompiers qui justement
00:03:19 ont œuvré sur les incendies de Cernon et Menouille en août 2022.
00:03:23 Dans l'actu, on a aussi cette disparition inquiétante à Besançon.
00:03:27 Il s'agit d'un jeune homme de 24 ans qui n'a plus donné signe de vie depuis 3h30 dimanche
00:03:32 matin à la sortie de la boîte de nuit byzantine, le QG.
00:03:36 Il a littéralement disparu.
00:03:37 Il s'appelle Majid.
00:03:38 Sa photo, sa description sont sur francebleu.fr/besançon.
00:03:42 Si vous pensez avoir des infos, si vous pensez l'avoir aperçu pour aider ceux qui sont à
00:03:47 sa recherche.
00:03:48 Le pan sur le bec.
00:03:49 La France est épinglée car elle ne respecte pas la loi en matière de logement social.
00:03:53 C'est ce que révèle une enquête de France Info et France Bleu.
00:03:57 6 communes sur 10 soumises à la loi SRU comme solidarité et renouvellement urbain, 6 communes
00:04:02 sur 10 ne respectent pas le quota en matière de logement social imposé.
00:04:07 Dans cette loi SRU, il faut normalement au minimum 20% de logements sociaux, voire 25%
00:04:12 dans les zones les plus tendues.
00:04:14 Juliette Bourgaud.
00:04:15 Ça fait plus de 20 ans qu'elle existe cette loi SRU et pourtant seulement 39,2% des communes
00:04:21 concernées la respectent.
00:04:23 Dans le détail, on sait par les chiffres du ministère de la Transition écologique
00:04:26 de 2022 qu'il y a donc 1163 mauvais élèves, notamment dans le sud-est avec Nice ou Nîmes,
00:04:33 mais aussi ailleurs, Annecy, Bordeaux.
00:04:35 Pour compenser, elles doivent normalement payer une cotisation de solidarité.
00:04:39 Côté bons élèves, 826 villes dépassent le taux recommandé comme Caen, Rennes, Gap,
00:04:45 Grenoble, Strasbourg, Le Mans ou encore Lille.
00:04:48 A savoir que depuis la création de la loi en 2000, le nombre de communes concernées
00:04:52 par la réglementation a augmenté de plus de 60%, mais proportionnellement.
00:04:57 Il y en a de moins en moins qui la respectent.
00:04:59 Voilà pour connaître la liste des communes qui ne respectent pas, celles qui respectent
00:05:03 également, on vous a mis une carte interactive sur francebleu.fr, il suffit de rentrer le
00:05:07 nom de la commune, voir du coup si elle est soumise ou pas à cette fameuse loi SRU et
00:05:11 ensuite bien sûr voir si elle la respecte, c'est sur francebleu.fr.
00:05:16 Les étudiants en pharmacie sont mobilisés aujourd'hui, ils réclament une réforme pour
00:05:20 leur filière qui revaloriserait leur statut lors du troisième cycle, pour faire simple
00:05:25 en fait, ils souhaitent que leur diplôme soit revalorisé.
00:05:27 Ils ont prévu de manifester aujourd'hui devant les locaux de leur université, ça se trouve
00:05:32 dans le quartier des Hauts-du-Chasal, à Besançon.
00:05:35 France Bleu, il est 7h05, tiens puisqu'on parle de santé, c'est la semaine de la sécurité
00:05:39 des patients.
00:05:40 A cette occasion, le CHU de Besançon a décidé de passer par le jeu pour faire de la prévention.
00:05:45 Oui, c'est assez original, une chambre des erreurs a été mise en place au CHU de Besançon,
00:05:50 un petit peu comme le jeu des 7 erreurs, il faut repérer ce qui ne va pas.
00:05:53 Chloé Martin, vous êtes rendue à la chambre des erreurs, vous avez suivi les soignants
00:05:57 pour voir comment ils sont sortis avec ce jeu.
00:05:59 Elles sont 8 infirmières à se prêter au jeu.
00:06:01 Vous allez rentrer dans la chambre de monsieur Claude Michel.
00:06:04 Une chambre reconstituée, 14 erreurs à trouver en 15 minutes.
00:06:07 L'identité du patient, la perfusion, les règles d'hygiène, tout est vérifié jusqu'à
00:06:13 trouver ce qui ne va pas.
00:06:14 Échange entre nous et Prénon.
00:06:17 Oui, la solution hydroalcoolique périmée, oui, tout à fait.
00:06:21 Et même des erreurs oubliées par les deux cadres de santé qui animent l'atelier.
00:06:25 C'est le contrat de fiction avec quelques petits biais qui font que…
00:06:28 Qui font que certaines erreurs sont passées inaperçues pour Marjolaine.
00:06:31 Je n'ai pas du tout pensé à la sonnette qui était un petit peu éloignée du patient,
00:06:37 les poubelles qui étaient à l'extérieur de la chambre.
00:06:39 Pour ça, je suis bien contente d'être venue, ça me fait une petite piqûre de rappel.
00:06:42 Toujours utile qu'on exerce depuis 15 ans comme Marjolaine ou depuis 24 ans comme Christelle.
00:06:48 Les soins à Kirvin sont quand même toujours un peu les mêmes.
00:06:50 Donc on a l'habitude, on est dans une routine, on fait tous des erreurs.
00:06:54 Un drap par terre, une contention oubliée après un lit.
00:06:57 Peut-être qu'on ne fait pas assez attention.
00:06:59 Donc je me dis que ça peut être intéressant de se dire
00:07:01 on va faire encore plus attention, être encore plus observatrice.
00:07:04 Car une erreur qui paraît pourtant anodine peut avoir de graves conséquences.
00:07:08 Se tromper de nom ou de prénom par exemple,
00:07:11 c'est prendre le risque de se tromper de patient et donc de traitement.
00:07:15 Quand des erreurs sont commises, les soignants sont invités à les déclarer comme dans la réalité.
00:07:19 On appelle alors ça des événements indésirables.
00:07:22 Justement avec la directrice qualité du CHU de Besançon,
00:07:25 qui sera l'invité du 6-9 tout à l'heure à 8h moins le quart,
00:07:27 nous verrons ce que ça représente ces fameux événements indésirables
00:07:30 dans un hôpital comme le CHU de Besançon.
00:07:32 L'occasion pour nous de parler sécurité et de vous demander
00:07:35 est-ce que vous vous sentez en sécurité quand vous êtes à l'hôpital ?
00:07:39 Vous nous appelez, vous nous le dites 0381 833 111.
00:07:42 Bien sûr si vous ne vous sentez pas en sécurité, dites-nous pourquoi.
00:07:45 Dites-nous aussi si vous vous sentez bien,
00:07:46 ce qui fait qu'effectivement vous vous sentez bien, à l'aise et safe,
00:07:49 comme on dit 0381 833 111 ou le Facebook France Bleu Besançon.
00:07:55 Paul, je sais que le sport ce n'est pas trop votre truc,
00:07:58 malgré tout, si je vous dis, non mais je suis sûr que vous allez être très fort,
00:08:00 si je vous dis handball féminin,
00:08:02 les grosses équipes en France, les meilleures, quelles sont-elles ?
00:08:05 - Alors Metz. - Metz, facile.
00:08:08 - Allez, une deuxième. - Brest.
00:08:09 Brest, bah oui Brest, effectivement l'une des meilleures équipes européennes
00:08:14 qui sera désormais, c'est pour ça qu'on en parle ce matin,
00:08:16 qui sera désormais entraînée par Raphaël Tervel.
00:08:19 Raphaël Tervel, bien sûr, la Franche-Comté, l'ex-joueuse,
00:08:21 l'ex-entraîneuse de l'OSBF, championne du monde en 2003.
00:08:25 Raphaël Tervel qu'on retrouvera donc du coup au Palais des Sports de Besançon
00:08:28 quand elle viendra jouer contre nous, contre l'OSBF.
00:08:31 Bon, c'est déjà fait pour cette saison,
00:08:33 le match de championnat contre Brest au Palais des Sports, c'était le mois dernier,
00:08:36 on avait un peu perdu.
00:08:37 Mais bon, la prochaine fois, ce sera différent.
00:08:41 - Voilà, cette fois dans... - Non mais en fait elle est en sous-marin, voyez.
00:08:45 - C'est un cheval de trois en fait. - Faut croyer.
00:08:47 Je suis pas sûre sûre.
00:08:48 Je suis pas sûre sûre que ça fonctionne comme ça.
00:08:51 Dans l'actu foot, c'est un petit peu un match pour du beurre
00:08:53 puisque la France est déjà qualifiée pour l'Euro 2024.
00:08:56 Mais pour ceux qui aiment le foot, c'est toujours une bonne raison
00:08:58 de passer une soirée avec des copains, puis deux, trois trucs qui vont avec
00:09:01 pour que ça se passe bien.
00:09:02 Ce soir, la France joue à Athènes.
00:09:04 Voilà, donc pour du beurre.
00:09:06 On n'est pas obligés de gagner, mais si on gagne, ce sera pas mal aussi.
00:09:09 Vous vous dites avec les copains, on vous parlait bien sûr de carottes,
00:09:13 - Voilà. - de petits légumes.
00:09:14 - De pickles, de dips. - Bien sûr.
00:09:16 - De petits radis, tout ça. - Tout ça, tout ça.
00:09:18 - Avec une sauce... - Une sauce, oui.
00:09:20 - Au fromage blanc 0%. - Oui.
00:09:22 - C'est ça. - Bien sûr.
00:09:23 La route ce matin, ça se passe visiblement pas trop mal pour un mardi.
00:09:27 Dites-moi s'il y a des endroits un petit peu compliqués,
00:09:30 dangereux, délicats sur votre trajet.
00:09:32 Arthur attend tous vos appels au Standard France Bleu.
00:09:34 On avait tout à l'heure cet accident en direction de la Chaux-de-Fonds,
00:09:37 dans la montée.
00:09:38 Vous me disiez, Philippe, on en est où ?
00:09:40 Vous passez par là ?
00:09:42 Allez, vite fait, 0380 833 111.
00:09:45 Et on actualise l'info grâce à votre appel.
00:09:48 Pour la météo, écoutez,
00:09:51 c'est un temps d'automne, mais ce sont des températures diverses, tout ça.
00:09:54 Puisqu'on sera entre 6 et 10 degrés cet après-midi.
00:09:59 C'est pas foufou.
00:10:00 Ce matin, en attendant encore des averses,
00:10:03 cet après-midi, quelques averses toujours, mais plus rares,
00:10:06 plutôt concentrées d'ailleurs dans le pays horloger, le long de la frontière suisse.
00:10:09 Et puis ailleurs, des nuages,
00:10:11 quelques petites éclaircies possibles sur la Haute-Saône,
00:10:13 où nous aurons 10 degrés à Vesoules et à Luxeuil,
00:10:16 10 à Beaumé-les-Dames et Besançon, cet après-midi.
00:10:18 La météo 100% locale avec Les Docs du Meuble.
00:10:21 Votre intérieur à prix discount au RIC.
00:10:23 Plus d'informations sur www.lesdocsdumeuble.fr.
00:10:27 Bonjour, France Bleu, il est 7h10.
00:10:31 Le 6/9, France Bleu Besançon.
00:10:33 Paul Laurent, Mario Strescher.
00:10:35 Ça vous rappelle quelque chose ?
00:10:44 Ah bah oui, c'est Titi, c'est le lapin, c'est Gruminet, c'est tout ça.
00:10:47 C'est les Lounetouns, et justement on fête l'anniversaire,
00:10:50 les 81 ans d'un personnage mythique des Lounetouns.
00:10:53 S'enfermer dans sa baignoire, se sentir heureux.
00:10:58 Noir les dédés, noir dans le tabon laitue.
00:11:01 C'est Titi ?
00:11:02 Mais oui, c'est Titi bien sûr !
00:11:04 Sans quoi, va revoir un Gruminet à fumelle.
00:11:07 Mais oui, le canari jaune le plus célèbre du monde.
00:11:10 J'ai même acheté une tasse pour son anniversaire.
00:11:12 Il ne les fait pas.
00:11:14 81 ans, regardez cette beauté.
00:11:16 Et toujours pas mangé par Gruminet.
00:11:17 Mais non, mais ça c'est un miracle.
00:11:19 C'est une belle performance.
00:11:20 Alors que moi, tous les moineaux qui passent devant chez moi,
00:11:23 au bout de 15 jours, il n'y en a plus.
00:11:25 Titi qui fête donc ses 81 ans aujourd'hui.
00:11:27 Faites rave là, on mène la caisse, puis on est Titi tournu !
00:11:30 J'adore !
00:11:31 Ils sont tous sur Youtube, les Lounetouns.
00:11:33 Dites-les Gruminet si vous voulez les voir gratuitement.
00:11:35 Ils sont en ligne sur les réseaux.
00:11:37 Voici Kalo Gero, et puis dans la prochaine demi-heure,
00:11:40 une série exceptionnelle avec des témoignages de personnes
00:11:42 en situation de handicap dans moins de 10 minutes.
00:11:44 [Musique]
00:11:47 Je m'appelle Sofiane, j'ai 20 ans.
00:11:50 Kévin c'est mon pote, on est inséparable.
00:11:54 J'ai un job, moi je vis simplement.
00:11:58 Le soir, à Villeneuve, les grands frères et les gosses.
00:12:01 Les terrains de foot et la boxe.
00:12:05 Qui a eu tort ? La raison du plus fort.
00:12:08 Pour un regard, on croit, je suis mort.
00:12:14 Toi mon frère, dis-moi pourquoi.
00:12:18 La vie continue sans moi.
00:12:22 Dis-moi pourquoi j'étais là.
00:12:25 Un jour, au mauvais endroit.
00:12:31 Les cafés, les cinémas.
00:12:34 Je n'y retournerai pas.
00:12:38 Ma vie s'est arrêtée là.
00:12:42 Un jour, au mauvais endroit.
00:12:47 [Musique]
00:12:53 Dans la violence, c'est brisé mon enfance.
00:12:56 J'ai perdu l'existence et le sens.
00:13:00 Dans les allées du parc Maurice Torres,
00:13:03 on a poignardé ma jeunesse.
00:13:07 Qui a mis ça à la guerre dans nos quartiers ?
00:13:10 L'abandon, l'ennui, la télé.
00:13:14 Des couteaux de combat dans les mains des gamins.
00:13:17 Pour un regard, on croit, c'est la fin.
00:13:23 Toi mon frère, dis-moi pourquoi.
00:13:27 La vie continue sans moi.
00:13:31 Dis-moi pourquoi j'étais là.
00:13:34 Un jour, au mauvais endroit.
00:13:40 Les cafés, les cinémas.
00:13:43 Je n'y retournerai pas.
00:13:47 Ma vie s'est arrêtée là.
00:13:51 Un jour, au mauvais endroit.
00:13:56 [Musique]
00:14:00 Et c'est parce qu'ils étaient là.
00:14:03 Un jour, au mauvais endroit.
00:14:07 Qu'ailleurs ici ou là-bas.
00:14:11 Pour nos frères, plus jamais ça.
00:14:14 Plus jamais, plus jamais, plus jamais ça.
00:14:18 Plus jamais, plus jamais, plus jamais ça.
00:14:21 Plus jamais, plus jamais, plus jamais ça.
00:14:25 Plus jamais, plus jamais, plus jamais ça.
00:14:27 Un jour, au mauvais endroit.
00:14:29 Cano-Zéro dans le 6.9 France Bleu ce matin.
00:14:32 On oublie un truc.
00:14:34 Qu'est-ce qu'on n'a pas fait ?
00:14:34 C'est la fin de l'intimidé impaire.
00:14:36 Oui, alors quand il vient à 7h30, on lui souhaitera
00:14:40 de pas être trop fort.
00:14:42 Bon, voilà.
00:14:43 Cano-Zéro sur France Bleu.
00:14:44 Puis tiens, alors au rayon des trucs qu'il ne faut pas louper en revanche.
00:14:48 Du 28 novembre au 3 décembre,
00:14:51 le Cursal de Besançon fête ses 130 ans.
00:14:53 Avec France Bleu bien sûr.
00:14:55 Six jours de concerts, de spectacles, de cabarets, de balles exceptionnelles
00:14:59 pour fêter les 130 ans de cette institution byzantine.
00:15:02 Une ancienne salle de boxe transformée en lieu culturel.
00:15:04 C'est chez nous que ça se passe.
00:15:05 Évidemment, c'est avec France Bleu.
00:15:08 Comme ce matin, toujours à la recherche de bons plans.
00:15:11 On va là dans 30 secondes vous faire découvrir une productrice de fromage de chèvre
00:15:15 qui a décidé de révolutionner votre prochaine raclette.
00:15:19 Ici Matin, revient dans un instant.
00:15:23 Chaque samedi,
00:15:27 Il faut qu'à un moment il y ait cette étincelle de gourmandise.
00:15:30 préparez-vous à saliver de vent succulent.
00:15:32 Explorez le nouveau produit phare de la semaine
00:15:35 au plus près des gens, des gestes et de l'assiette.
00:15:38 Succulents, c'est votre rendez-vous gourmand samedi à 11h10
00:15:42 sur France 3 Bourgogne-Franche-Comté.
00:15:45 ♪♪♪
00:15:49 ♪♪♪
00:15:54 Ici c'est le 6/9.
00:15:57 France Bleu Besançon.
00:16:00 Bonjour et bon réveil.
00:16:01 7h15, c'est l'éco d'ici.
00:16:03 Les conditions positives vont vous faire découvrir
00:16:05 surtout des entreprises, des artisans,
00:16:07 des producteurs de la région qui ont des idées et qui réussissent.
00:16:10 Et si votre prochaine raclette était au fromage de chèvre ?
00:16:14 Oui, c'est l'idée de Karine qui est productrice de fromage de chèvre.
00:16:17 On va à la Chèvrerie des Bois Pâturés,
00:16:19 c'est en Haute-Saône, c'est à Sarvence-Mielin.
00:16:22 Bonjour Karine.
00:16:23 Bonjour Paul, bonjour Marion.
00:16:25 Cette raclette, vous nous la transformez
00:16:28 et vous remplacez le lait de vache par le lait de chèvre
00:16:30 et il paraît que ça marche très bien cette affaire.
00:16:32 Oui, c'est original, c'est goûtu et c'est très bon.
00:16:36 Et alors, c'est moins gras, il paraît ?
00:16:38 Oui, en fait à la base le lait de chèvre est moins gras que le lait de vache.
00:16:44 Donc forcément dans le produit fini,
00:16:46 on a moins de matière grasse que dans le lait de vache.
00:16:48 C'est de la raclette diététique presque.
00:16:50 Oula, c'est la même texture, la même forme que la raclette qu'on connaît ?
00:16:56 Oui, même texture, même forme, juste moins grasse.
00:17:01 Mais du coup, comment on fait des grosses tranches ?
00:17:03 Il faut des gros fromages ?
00:17:05 Oui, en fait on fait des fromages de la même taille qu'un morbier,
00:17:09 à peu près 6 kilos, pour lequel il nous faut entre 80 et 100 litres de lait.
00:17:14 Ah oui, donc là les biquettes, il faut qu'elles bossent quoi !
00:17:17 Oui, exactement.
00:17:19 Ça s'affine combien de temps par exemple ?
00:17:21 Comment on dit d'ailleurs ? Est-ce qu'on dit une raclette aux chèvres ?
00:17:23 Il y a un nom particulier à ce fromage ?
00:17:25 Non, nous on l'appelle raclette aux chèvres.
00:17:28 Tout simplement.
00:17:28 On fait même du bleu de chèvre, qui peut aller en raclette également.
00:17:32 Bleu de chèvre, comme le bleu de Gex, c'est ça ? Avec du bleu vraiment à l'intérieur ?
00:17:36 Oui, comme le bleu de Gex.
00:17:38 C'est exactement ça, c'est une nouveauté qu'on propose depuis cet automne.
00:17:41 La raclette, ça fait déjà plusieurs années qu'on la propose.
00:17:44 Vous avez vu ça ou vous avez pioché l'idée chez quelqu'un d'autre ?
00:17:49 Non, en fait je suis originaire du Doubs, du Haut-Doubs, du pays de la raclette.
00:17:54 J'ai toujours adoré quand on s'est mis à transformer du fromage de chèvre dès le premier automne.
00:18:02 J'ai eu envie de faire de la raclette de chèvre.
00:18:05 Certains associent peut-être chèvre avec fromage très fort, là dans le cas de la raclette par exemple ?
00:18:11 Pas du tout, c'est très doux.
00:18:14 Vous avez un petit goût de chèvre en deuxième goût en bouche, mais c'est vraiment très doux, c'est pas fort du tout.
00:18:20 Ça n'importe pas du tout.
00:18:21 Comme c'est une raclette, on peut quand même manger de la charcuterie avec ou non ?
00:18:25 Oui, exactement.
00:18:26 On fait également toute la charcuterie de porc et de cabri pour aller avec.
00:18:31 Donc pour une raclette encore plus originale, accompagnée d'un saucisson de cabri,
00:18:36 ou d'une petite rillette ou d'une petite terrine de cabri, c'est formidable.
00:18:40 Il y a tout ce qu'il faut chez Karine, qui est productrice de fromage de chèvre,
00:18:45 en plein cœur des Médétens à Cervances.
00:18:47 Mielins, c'est à la chèvrerie des Bois-Paturés.
00:18:49 Et si vous voulez aller faire vos courses, c'est le vendredi fin après-midi, c'est ça, jusqu'à Noël ?
00:18:54 Oui, tous les vendredis, 16h-19h.
00:18:56 Le vendredi matin, on est devant la boulangerie Le Fournil de Melisée à Melisée.
00:19:01 Et les après-midi à la chèvrerie.
00:19:03 Après, on sera en trêve hivernale à partir de Noël.
00:19:07 Nos chèvres, elles portent et ce sera repos.
00:19:09 Et on rouvre dès le 1er mars, 7 jours sur 7, jusqu'à la fin des vacances de la Toussaint, 16h-19h toujours.
00:19:16 Trop bien ! Merci beaucoup Karine d'être passée nous voir ce matin.
00:19:20 Et puis, allons déguster ça, la raclette aux chèvres et le bleu de chèvre,
00:19:24 qui se fait sur le plateau des Mielétans.
00:19:26 A bientôt sur France Bleu !
00:19:27 - Excusez-moi, je peux passer un petit coucou ? - Oui, bien sûr.
00:19:29 Merci à tous nos clients fidèles, à nos valeurs et à nos produits fermiers.
00:19:34 Un coucou au restaurant La Cabote et au café de la mairie à Melisée.
00:19:38 Mais surtout, nos enfants, nos familles de Haute-Saône, du Doux et du Vaudou.
00:19:42 Et un petit coucou spécial à Céline et Cédric Duguay, avec des vaches et des biquettes.
00:19:46 On leur dit "on arrive".
00:19:48 Et enfin, un bisou à Fred, mon amoureux, avec qui on partage l'aventure depuis 3 ans,
00:19:53 ici à Servances, pour le bien-être de nos biquettes.
00:19:55 C'est trop mignon ! C'est trop mignon !
00:19:57 Merci Karine d'être passée nous voir.
00:19:58 - Bonne journée en tout cas. - Moi aussi j'ai le droit de faire des bisous.
00:20:00 - J'ai aussi le droit de faire des bisous. - Non, vous le faites tous les jours, ça suffit.
00:20:02 Moi j'embrasse toutes les biquettes de Karine.
00:20:04 Voilà, parce que j'adore les biquettes.
00:20:06 Bon, d'ailleurs, 7h19 sur France Bleu, cette semaine.
00:20:11 Alors, pas de bon plan avec nos franches comptées connectées,
00:20:14 mais à la place, on a souhaité s'associer à la Semaine Européenne
00:20:18 pour l'emploi des personnes en situation de handicap.
00:20:20 Parce qu'on le sait, quand on est porteur de handicap,
00:20:22 trouver un boulot, c'est parfois la galère.
00:20:23 Et malgré tout, il y a des histoires inspirantes, il y a des histoires passionnantes.
00:20:27 C'est Eglantine Aimélier qui va nous les raconter tout au long de la semaine,
00:20:31 et notamment celle ce matin d'un personnage que vous connaissez forcément
00:20:35 si vous êtes passionné des émissions de cuisine.
00:20:37 Je regardais mon grand-père faire la cuisine à la maison,
00:20:39 qu'il a de la cuisine ménagère.
00:20:40 La cuisine, ça vient de où ? Ça vient de l'eau.
00:20:42 La cuisine, ça vient du fait que j'adore manger et c'était mon truc.
00:20:46 Cet homme, c'est Grégory Cuiron.
00:20:49 Le handicap, c'est parfois de naissance.
00:20:51 Ça a été le cas pour Grégory.
00:20:52 Son avant-bras gauche ne s'est jamais formé dans le ventre de sa maman.
00:20:55 Adolescent, il en a même profité un peu.
00:20:58 Moi, je faisais de l'escalade au club.
00:21:00 Et quand on a eu ça au BAC, donc en contrôle continu au lycée,
00:21:04 j'étais allé voir la prof, je me suis dit "ouais, je vais essayer,
00:21:06 je sais pas si je vais y arriver et tout ça".
00:21:07 Du coup, non seulement, déjà, je grimpais bien,
00:21:09 et puis en plus, comme elle était un peu impressionnée,
00:21:11 ça m'a permis de grattouiller des pinces.
00:21:12 Toutes les choses étaient bonnes à prendre.
00:21:14 Pour autant, Grégory n'est pas du genre à se complaire,
00:21:16 ni à être trop protégé.
00:21:18 Alors, ce qui peut être un peu pénible, c'est le regard d'autrui.
00:21:20 C'est-à-dire qu'il y a une présomption d'incapacité face au handicap,
00:21:24 mais c'est quand même quelque chose qui est un peu pénible,
00:21:26 de se dire qu'on est obligé de faire deux fois plus ses preuves
00:21:29 et surtout, se battre pour pouvoir essayer.
00:21:31 C'est un genre de bien-pensance, mais vous protéger contre vous-même.
00:21:34 Je me souviens que ma grand-mère m'a terminé en me disant
00:21:35 « toi, avec ton bras, t'as plutôt intérêt à faire un job intellectuel ».
00:21:39 Ouais, non, je...
00:21:42 En fait, je crois que j'ai toujours fait ce que j'avais envie de faire.
00:21:45 Et avoir une seule main ne l'a pas empêché de maîtriser
00:21:47 casseroles, couteaux et de dresser des assiettes.
00:21:50 Au contraire, en 2021, il gagne les championnats du monde 2 en meurette.
00:21:55 Il en est très fier, car la cuisine a toujours fait partie de sa vie,
00:21:58 comme le handicap.
00:22:00 En fait, on est toujours handicapé de quelqu'un.
00:22:01 Le handicap, c'est situationnel, c'est pas global.
00:22:03 On ne met pas tous les handicapés dans un même sac.
00:22:05 Bon, moi, il me manque une main, ça m'empêche de faire certaines choses,
00:22:07 mais j'ai pas de frustration, parce qu'on peut toujours trouver des moyens
00:22:10 de contourner, et puis en soi, pas savoir grimper à la corde.
00:22:13 J'en fais mon affaire.
00:22:15 Finalement, ce qui a compté dans la vie de Grégory,
00:22:17 c'est d'être entouré avec bienveillance.
00:22:20 Et c'est ce qu'il souhaite à toutes les personnes handicapées.
00:22:22 Pour moi, ce qui arrangerait tout, ce serait plus de mixité à l'école.
00:22:25 J'entends par là que si on mélange des enfants en situation de handicap
00:22:28 avec des enfants valides, forcément, les enfants valides,
00:22:31 quand ils seront collègues, patrons, DRH,
00:22:34 ils verront une personne handicapée, ça leur rappellera
00:22:37 Jean, Pascal, Dominique, Arlette.
00:22:39 Ils verront pas le handicap, ils verront avant tout une personne des capacités.
00:22:42 Je sais pas s'il a croisé beaucoup de Arlette et de Dominique
00:22:45 sur les bancs de l'école.
00:22:46 En tout cas, avec son frère en parlait, Grégory partage avec nous sa joie de vivre.
00:22:50 Et il souhaite sincèrement qu'on arrête de compliquer les choses.
00:22:52 Retrouvons les vertus de la nuance.
00:22:54 On n'a pas à être à fond pour le handicap ou contre le handicap.
00:22:58 Foutons la paix à chacun, laissons les vivre comme ils l'entendent.
00:23:01 Si on peut donner un coup de pouce, on le donne,
00:23:02 mais surtout, voilà, respirons un grand coup et tâchons d'avancer.
00:23:05 France Bleu, victoire après victoire.
00:23:08 Victoire après victoire, une série France Bleu
00:23:11 à l'occasion de la semaine européenne pour l'emploi des personnes
00:23:13 en situation de handicap.
00:23:15 Série que vous pourrez retrouver dès demain à la même heure
00:23:17 avec un nouveau portrait, dès maintenant sur francebleu.fr
00:23:20 et sur tous nos réseaux.
00:23:22 À suivre d'ici 7h30 à les infos.
00:23:24 On vous emmène du côté de Levier cette semaine,
00:23:27 c'est la destination de notre GPS France Bleu.
00:23:29 Et on part au resto, une très bonne adresse que visiblement
00:23:32 Thierry M a testée avec notre GPS.
00:23:35 Mais c'est au restaurant du commerce que l'on va tout de suite.
00:23:40 Croutes forestières aux champignons frais,
00:23:42 croutes aux morilles, émincées de veau et ses petits légumes.
00:23:45 La crème brûlée est un délice.
00:23:47 Voici quelques spécialités du restaurant du commerce à Levier
00:23:50 à la rencontre de Céline, Emma, Luigi et le chef en cuisine Nasser Soulemani.
00:23:56 On a la clientèle ouvrière, les gens du passage,
00:23:59 les bureaux comme les banques, notaires et la poste.
00:24:04 C'est un établissement presque historique ici à Levier.
00:24:06 La mamie Guillaume, après c'est les enfants,
00:24:09 et puis après c'est la nièce qui l'a acheté à sa tante.
00:24:12 Et puis nous ça fait 17 ans qu'on est là.
00:24:14 Puis on continue à faire toujours la cuisine française.
00:24:16 La viande, les champignons, les poissons, fondue.
00:24:21 Nasser, ici tout est maison.
00:24:23 On essaye de faire toute maison.
00:24:25 Comme vous voyez les frites, la viande, les légumes frais,
00:24:28 la bonne qualité de viande, les serveuses exceptionnelles,
00:24:32 la patronne est souriante.
00:24:34 C'est pour ça que les gens reviennent ?
00:24:35 Je ne sais pas si c'est pour ça ou pour la cuisine,
00:24:37 mais en tout cas on est là tous les midis 7/7 au nord-ouest,
00:24:41 et les soirs vendredi et samedi soir.
00:24:43 Je vais laisser parler un peu à madame.
00:24:45 Céline.
00:24:46 Céline, vous êtes de Levier à l'origine ?
00:24:48 Non, native de Lonce-le-Saunier.
00:24:50 Vous avez fait le cours hôtelier, me disait Nasser.
00:24:52 Oui, j'ai fait en premier lieu le lycée H.Friant à Poligny,
00:24:56 et j'ai terminé avec le cours hôtelier féminin avec madame Cheval.
00:25:01 Elle est connue ?
00:25:02 Oui.
00:25:02 Parce que malheureusement le cours hôtelier repris,
00:25:06 mais qui n'existe plus aujourd'hui, peut-être momentanément on espère.
00:25:08 À mon avis c'est fermé définitivement.
00:25:10 C'est quoi votre sentiment là-dessus ?
00:25:11 C'est dommage pour une si belle école,
00:25:13 et qui offrait plein de postes à haute responsabilité aussi,
00:25:18 donc c'était dans le monde entier.
00:25:21 J'ai travaillé deux ans et demi en Angleterre,
00:25:23 par la suite à Genève.
00:25:24 Ici ce n'est pas la même échelle ?
00:25:26 Non, c'est familial.
00:25:28 On a des merveilleuses serveuses, employées,
00:25:32 et puis tout se passe bien chaque jour, donc il n'y a pas de soucis.
00:25:36 On est tous des ouvriers, on n'est pas des patrons.
00:25:39 On est une équipe, un pour tous et tous pour un.
00:25:42 C'est vrai ?
00:25:43 Parfaitement.
00:25:44 Mais non, on est deux serveuses.
00:25:46 Elle est là depuis 14 ans, et moi ça fait 6 ans que je suis là.
00:25:51 Et en fait toutes les deux on a commencé quand on a fait notre diplôme à l'école,
00:25:56 au lycée Toussaint-l'Ouverture à Pontarlier.
00:25:58 Donc on a commencé ici en tant que stagiaire,
00:26:00 et puis nous voilà embauchés depuis plusieurs années ici.
00:26:03 Ça vous va ?
00:26:04 Parfaitement.
00:26:05 Mais vraiment, moi la restaurante, je reste ici,
00:26:07 c'est vraiment parce que je travaille avec une deuxième famille,
00:26:11 et pas avec une collègue et des patrons.
00:26:13 C'est vraiment un bonheur et une chance
00:26:17 qu'il y ait une aussi bonne entente dans l'établissement.
00:26:19 Je dis, c'est le restaurant de l'amour ici.
00:26:22 C'est beau ?
00:26:23 Oui.
00:26:25 Nasser, toute son équipe, le restaurant de l'amour.
00:26:28 La bonne adresse c'est donc du côté de Levier au restaurant du commerce.
00:26:31 Adresse à réécouter sur l'appli France Bleu et France 3 qui s'appelle ICI.
00:26:37 Et vous retrouvez tous les reportages de Thierry
00:26:39 que l'on découvre chaque matin sur nos réseaux.
00:26:43 N'oubliez pas qu'à partir d'aujourd'hui,
00:26:44 c'est le début de la campagne d'hiver des Restos du Coeur.
00:26:48 On y était hier matin, on vous a fait voir un peu les coulisses
00:26:50 de la préparation d'une campagne au resto.
00:26:53 La vie des bénévoles, la façon dont on organisait tout ça.
00:26:56 Vous avez toutes les photos, les vidéos de ce moment
00:26:58 et de cette émission spéciale qu'on a faite avec le resto du coeur hier matin
00:27:02 sur la page Facebook par exemple de France Bleu.
00:27:05 Besançon, à suivre dans un instant,
00:27:07 nous irons à l'hôpital parce que c'est la semaine de la sécurité des patients.
00:27:13 Alors dites-nous, est-ce que vous vous sentez en sécurité quand vous allez à l'hôpital ?
00:27:18 En sécurité, pas que physiquement.
00:27:20 Est-ce que vous vous sentez bien soigné,
00:27:23 bien entouré par les médecins, les infirmières, le personnel soignant ?
00:27:26 Est-ce que l'hygiène, ça va ?
00:27:28 Toutes ces questions-là qu'on se pose ce matin avec vous.
00:27:31 Oui, est-ce que vous avez peur d'attraper des maladies ?
00:27:32 On sort quand même d'une période Covid dont on n'est pas sorti d'ailleurs.
00:27:35 Beaucoup d'entre nous, on va pas se mentir,
00:27:37 ont attrapé le Covid en allant dans une salle d'attente de médecins ou à l'hôpital.
00:27:41 Est-ce que ça fait partie aujourd'hui de vos craintes
00:27:43 quand vous allez dans un établissement hospitalier ?
00:27:45 Vous nous appelez, vous nous le dites, vous nous racontez 03-818-333.
00:27:49 Si ça tombe bien, c'est le moment de poser des questions
00:27:51 puisque nous accueillons dans la foulée l'invité du 6-9,
00:27:54 la directrice qualité du CHU de Besançon.
00:27:57 On sera à l'occasion de voir comment l'hôpital peut améliorer les choses,
00:28:01 comment elle peut parer, prévenir éventuellement d'éventuels accidents.
00:28:05 Ici Matin, revient dans un instant.
00:28:09 Ce soir sur France 3, Stéphane Bern est appelé à la barre.
00:28:17 Je vous demande solennellement de condamner à la hauteur de l'ignominy du crime commis.
00:28:22 Pour accuser, il est le maître.
00:28:24 Condamnateur encore frappé.
00:28:26 Et s'il était innocent ?
00:28:27 Mais pour rétablir la vérité,
00:28:29 On doit trouver qui d'autre aurait pu commettre le meurtre.
00:28:32 il va avoir besoin de ses élèves.
00:28:34 Potentiellement le corps a été transporté ici.
00:28:36 Concentrons-nous sur nos suspects.
00:28:38 Tes étudiants, tu t'en comptes dans quand tu les as embarqués ?
00:28:40 Ah ben là voilà notre vraie scène de crime.
00:28:42 Là, c'est l'heure de vérité.
00:28:44 Belfont dicte sa loi.
00:28:47 Ce soir à 21h10 sur France 3 et déjà sur la plateforme France.tv.
00:28:51 Ce programme est disponible en audio description.
00:28:55 Le silence reste quelque chose qui pèse sur Lyon.
00:29:11 Comment ce petit territoire rural est-il devenu le terrain de jeu de tueurs en série comme Émile Louis ?
00:29:17 La conspiration du silence poursuit l'enquête des disparus de Lyon dans une saison 2.
00:29:21 Et dans une émission spéciale présentée par Elsa Besin,
00:29:24 rencontrez les protagonistes de la série pour mieux comprendre l'affaire.
00:29:28 Soirée spéciale, la conspiration du silence,
00:29:30 c'est demain à partir de 21h10 sur France 3 Bourgogne-Franche-Comté.
00:29:34 Et déjà disponible sur la plateforme France.tv.
00:29:40 Il sera question de sylvothérapie dans le prochain numéro de La tête à l'endroit
00:29:45 qui se déroulera dans le Val-Suzon.
00:29:47 Il sera question de forêt d'exception, de biodiversité, de faune, de flore, de truffe,
00:29:52 la fameuse truffe de Bourgogne avec une démonstration de cavage.
00:29:56 La tête à l'endroit dans le Val-Suzon, un épisode gourmand et ressourçant.
00:30:00 C'est ce dimanche, 12h55 sur France 3 Bourgogne-Franche-Comté.
00:30:03 [Musique]
00:30:18 Ici, on parle d'ici.
00:30:20 Bonjour et bon réveil. Merci d'avoir choisi France Bleu ce matin.
00:30:23 On fait la météo, Dimitri avec vous.
00:30:26 Elle ne nous avait pas manqué. La pluie fait son retour aujourd'hui,
00:30:29 même si on aura quelques trouées cet après-midi, surtout en Haute-Saône.
00:30:33 Côté Mercure, on aura jusqu'à 10 par exemple à Besançon, Vesoul, pas plus de 6 à Pont-Arlier.
00:30:38 Martine nous signale qu'une voiture est sur le bas-côté à gauche.
00:30:43 Visiblement, elle a fait un aquaplaning après la sortie 5 vers Mulhouse, sur la 36 en direction de Mulhouse.
00:30:50 Donc après voyant, faites attention parce qu'avec la pluie, vous risquez de patiner dans le secteur.
00:30:56 Vous sentez-vous en sécurité à l'hôpital ?
00:30:58 C'est la question qu'on vous pose ce matin à l'occasion de la semaine de la sécurité des patients.
00:31:03 Au CHU Jean-Mingeau de Besançon, on joue le jeu.
00:31:06 L'hôpital a même mis en place un jeu des 7 erreurs, grandeur nature.
00:31:10 Ça s'appelle la chambre des erreurs.
00:31:12 Une chambre d'un patient est reproduite avec 14 erreurs que les infirmiers et aides-soignants volontaires doivent reconnaître.
00:31:18 L'objectif, c'est d'entraîner à repérer les erreurs laissées par d'autres collègues ou que l'on peut faire soi-même.
00:31:24 Les rares assument le CHU, mais ça arrive, personne n'est à l'abri et ça peut surtout avoir des conséquences dramatiques, explique Wanda Mascarell,
00:31:32 cadre de santé au service neurologie du CHU et animatrice de cet atelier.
00:31:38 On a des erreurs sur l'identité aux vigilances.
00:31:40 Donc ça c'est le premier point très important.
00:31:42 En tant que soignant, on doit vérifier l'identité du patient qui est dans le lit.
00:31:46 Parce que s'il y a un autre patient qui s'appelle à l'inverse et qui a la même date de naissance et qu'on transfuse le mauvais patient,
00:31:53 il y a un risque potentiel relativement grave.
00:31:56 Ensuite, on a des erreurs sur l'hygiène, avec tous les isolements qui peuvent exister.
00:32:00 Les risques liés à l'hygiène peuvent être les infections nosocomiales,
00:32:04 donc ce sont les infections qui vont être transportées par les soignants auprès des patients.
00:32:08 Donc voilà, oui, ce sont des erreurs qu'on peut observer assez fréquemment, qu'on a retranscrits dans cette chambre des erreurs.
00:32:14 Et du coup, c'est vraiment être vigilant au niveau de ces points de vigilance-là.
00:32:19 Oui, malgré cette vigilance, des erreurs sont commises, les soignants sont invités à les déclarer.
00:32:23 Ça s'appelle un événement indésirable, on y reviendra plus en détail d'ici quelques minutes,
00:32:27 avec notre invité Mireille Pacotricot, la directrice qualité du CHU de Besançon.
00:32:33 Toujours à Besançon, l'angoisse de la famille de Madjilda.
00:32:35 Ce jeune de 24 ans n'est pas rentré de boîte de nuit.
00:32:39 Dimanche matin, il s'était rendu au QG sur les bords du Doubs.
00:32:42 Une enquête a été ouverte, vous pouvez retrouver sa description et sa photo sur francebleu.fr.
00:32:48 Un homme incarcéré à la maison Barrette-Besançon depuis ce week-end, le 9 novembre.
00:32:51 Il avait appelé l'hôpital de Pontarlier pour menacer sa psy et le personnel de l'établissement en Suisse.
00:32:57 Durant plusieurs jours, il s'est présenté à la police.
00:33:00 Samedi, il a placé en garde à vue.
00:33:02 Une expertise psychologique est prévue aujourd'hui.
00:33:05 Le Jura aura droit à la visite du président vendredi.
00:33:08 Emmanuel Macron doit se rendre à Moiran-en-Montagne pour parler de l'avenir de nos forêts.
00:33:12 Il ira ensuite à Orgelay pour faire le point avec les pompiers, un an après les incendies de Cernan.
00:33:17 Les incendies menouillent en août 2022.
00:33:19 Pendant ce temps-là, les maires de nos communes franco-ontoises, eux, sont de port de Versailles à Paris
00:33:23 pour le 105e congrès des maires de France.
00:33:26 L'occasion de discuter des problématiques comme les violences et les incivilités dont ils font souvent l'objet.
00:33:31 France Bleu, il est 7h33.
00:33:33 Ils sont une trentaine à Besançon et leur sort est suspendu à une décision administrative.
00:33:38 Les jeunes migrants venus d'Afrique et présumés mineurs resteront en attendant hébergés au foyer de la place de l'Europe.
00:33:44 La planoise, la ville et l'Etat sont arrivés à un accord le temps d'éclaircir leur situation.
00:33:49 Situation qui donne lieu à une bataille de chiffres entre départements et associations.
00:33:54 Pour la préfecture du Doubs, 30% seulement des personnes se présentant comme mineurs.
00:33:59 Le sont réellement un chiffre contesté par les associations comme la CIMAD ou encore Solmirey
00:34:04 qui accompagne ces jeunes déboutés du droit d'asile.
00:34:07 Gilles Tissot est militant pour l'association byzantine.
00:34:10 Solmirey. Nous avons accompagné 39 jeunes sur les deux dernières années.
00:34:15 34 ont été reconnus mineurs.
00:34:17 Ça fait 87% de jeunes qui sont reconnus mineurs après avoir été évincés par le département.
00:34:24 Donc ça, c'est des chiffres indiscutables puisque ce sont des décisions de justice que le département ne prend pas en considération.
00:34:30 Donc le département ne reconnaît pas son erreur, notamment en s'excusant auprès des jeunes
00:34:35 quand ils les reprennent après décision de justice et ils continuent de dire qu'ils n'ont pas à rougir de leur politique,
00:34:41 ils font les choses en bonne et due forme alors que ce n'est pas vrai.
00:34:44 On a des évaluations à charge, c'est-à-dire qu'il y a des textes de loi qui sont extrêmement précis
00:34:49 qui disent que le doute profite à l'intéressé.
00:34:51 A Besançon, s'il y a un doute, ça dessert l'intéressé.
00:34:54 Les papiers que les jeunes ont en leur possession doivent être pris en considération
00:34:58 et considérés comme authentiques sauf preuve du contraire.
00:35:01 A Besançon, ce n'est pas comme ça que ça se passe.
00:35:03 Quand ils les considèrent, ils disent que c'est des faux.
00:35:05 Gilles Tissot de solmirer l'association qui dénonce aussi la prise automatique des empreintes digitales
00:35:11 de ces jeunes par le département du Doubs au moment de leur demande de mise à l'abri,
00:35:15 une demande illégale selon l'association.
00:35:17 Les étudiants en pharmacie seront dans la rue aujourd'hui à Besançon.
00:35:20 Ils ont prévu de manifester à 14h avec leurs camarades,
00:35:24 dijonnés devant les locaux de l'UFR Santé, rue Ambroise-Paris,
00:35:27 pour demander que la réforme de leur filière soit enfin adoptée.
00:35:30 Ça fait plus de 7 ans qu'elle est sur la table.
00:35:33 Cette réforme prévoit une revalorisation de leur statut lors du 3e cycle
00:35:37 et une meilleure valorisation à la fin de leur diplôme.
00:35:40 Vendredi, vous avez peut-être déjà prévu de faire chauffer la carte bleue pour le Black Friday.
00:35:45 Et les douaniers du Doubs lancent un appel à la vigilance pour éviter les arnaques.
00:35:49 Un prix anormalement bas doit vous alerter.
00:35:51 Les douanes conseillent de la même façon de se tourner,
00:35:54 plutôt vers des boutiques en ligne officielle pour éviter les contrefaçons.
00:35:58 Enfin, attention aussi aux droits de douane si vous achetez sur un site étranger.
00:36:02 Et puis en foot, ils visent tout simplement le grand Shellem dans leur groupe.
00:36:05 Les Bleus de Didier Deschamps jouent ce soir à Athènes.
00:36:08 Ils sont toujours invaincus et voudront sans doute finir en beauté
00:36:11 après le 14 à 0 infligé à la modeste équipe de Gibraltar.
00:36:14 Un match sans autre réelle enjeu pour l'équipe de France déjà qualifiée pour l'Euro.
00:36:19 Coup d'envoi de la rencontre à 20h45.
00:36:22 Côté météo, oui c'est pas génial, mais en même temps...
00:36:26 Ah non, c'est... oui.
00:36:28 En même temps, voilà, cette saison.
00:36:30 Oui, là les températures elles sont pas géniales, ça c'est sûr.
00:36:33 Parce qu'effectivement, du gris aujourd'hui,
00:36:36 mais principalement sur la région, quelques rares éclaircies
00:36:39 et encore quelques averses dans l'après-midi, mais surtout les températures.
00:36:42 Cet après-midi, on sera entre 5 et 10 degrés.
00:36:45 Voilà, au meilleur de la journée.
00:36:47 10 par exemple pour Besançon et Vesoules,
00:36:50 pas plus de 6 si vous êtes à Pontarlier, et 5 sur le plateau Méchois.
00:36:54 Donc ça, sous la grisaille pour un mardi.
00:36:57 Voilà, c'est pas une dinguerie.
00:36:59 Sinon pour la route ce matin,
00:37:01 attention avec la pluie justement aux aquaplaning.
00:37:05 C'est le cas après la sortie 5 sur la 36 en direction de Mulhouse.
00:37:09 Il y a une voiture visiblement qui s'est mise sur le côté
00:37:12 parce qu'elle a fait un petit dérapage incontrôlé.
00:37:15 Vous faites la route avec nous, 03883311,
00:37:18 pour partager vos inforoutes en direct.
00:37:20 L'infotrafic 100% local, avec Aquadoux,
00:37:23 appareil contre le calcaire, sans sel, sans entretien,
00:37:26 à Besançon, 96 des rues de Belfort.
00:37:29 Plus d'infos sur aqua-doux.fr.
00:37:31 Bonne fête !
00:37:45 C'est la Saint-Dimitri ?
00:37:48 Non !
00:37:50 Moi j'adore !
00:37:51 Comme il fait genre le surpris alors que ça fait 3h qu'il attend
00:37:54 et qu'il nous regarde du coin de l'oeil.
00:37:56 Ils l'ont encore oublié !
00:37:57 Je suis très surpris parce que du coup j'en ai deux.
00:38:00 J'espère pour vous !
00:38:01 Il y a une Saint-Dimitri le 26 octobre, je vous garantis.
00:38:04 C'est bien, moi je prends après tout.
00:38:06 Merci en tout cas.
00:38:07 Bonne fête !
00:38:08 Mais du coup, c'est bien parce que j'ai regardé...
00:38:09 Je me disais que vous alliez me vendre de la drogue en fait.
00:38:11 Non, j'ai regardé le profil de Dimitri.
00:38:14 Les Dimitris ont besoin d'admirateurs.
00:38:16 Comme vous êtes beaux, comme vous êtes intelligents,
00:38:18 comme vous êtes courtois.
00:38:20 Ça sent la sincérité, la sœur.
00:38:21 Comme vous êtes élégants, comme vous êtes chevelus,
00:38:24 comme vous êtes magnifiques.
00:38:26 Les marions sont faux-culs, non c'est ça ?
00:38:28 Mon profil, oui, avec votre prénom.
00:38:29 Bon, très bien, bonne fête.
00:38:31 Bon, allez, c'est temps.
00:38:32 C'était très drôle.
00:38:33 Revenons un peu au sérieux parce qu'on a des choses à se dire ce matin.
00:38:35 On parle de l'hôpital et de la sécurité à l'hôpital
00:38:38 puisque c'est la semaine de la sécurité des patients.
00:38:40 Alors quand on dit sécurité, en gros, est-ce que vous vous sentez rassuré ?
00:38:45 On pourrait le dire comme ça.
00:38:46 Quand vous allez à l'hôpital, rassuré par rapport aux soins,
00:38:48 rassuré par rapport à l'accueil, rassuré par rapport à l'hygiène, bref.
00:38:52 Globalement, est-ce que vous vous sentez bien quand vous allez à l'hosto ?
00:38:55 Voilà.
00:38:56 0380 833 100, c'est la question que France Bleu vous pose ce matin.
00:38:59 Vous appelez maintenant, vous témoignez.
00:39:01 Oui, non, dites-nous pourquoi.
00:39:03 Si vous avez des exemples, on peut en parler ensemble.
00:39:05 Et on en parlera, Marion, avec notre invitée.
00:39:07 Mérie Pacot-Tricot, la directrice sécurité du CHU de Besançon.
00:39:10 Le CHU qui a d'ailleurs obtenu un label en matière de sécurité.
00:39:15 On verra à quoi ça correspond, ce qu'ils ont fait pour l'obtenir,
00:39:17 et si c'est vraiment mieux qu'ailleurs.
00:39:19 [Musique]
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00:41:16 [Musique]
00:41:34 [Musique]
00:42:02 Orchestral Manœuvre in the Dark avec Heno La Gaye sur France Bleu ce matin.
00:42:06 Il est 7h41, vous avez la parole tous les jours sur France Bleu.
00:42:10 Vous pouvez vous exprimer.
00:42:11 Et aujourd'hui, on a eu envie de parler avec vous de l'hôpital.
00:42:14 Et en gros, de savoir si vous vous sentiez bien quand vous y alliez.
00:42:17 Est-ce que vous vous sentez en sécurité à l'hôpital ?
00:42:19 Alors, on a déjà deux témoignages au standard France Bleu.
00:42:22 On va déjà aller à Cusset-sur-Lognon pour aller dire bonjour à Michel.
00:42:25 Bonjour Michel.
00:42:26 Bonjour.
00:42:27 Bonjour Michel.
00:42:28 Sans dévoiler votre dossier médical, mais vous êtes assez régulièrement à l'hôpital, Michel.
00:42:33 Justement, alors, est-ce que quand vous y allez, vous vous sentez en sécurité ?
00:42:36 Mais bien sûr.
00:42:37 En sécurité, il y a tout à l'hôpital.
00:42:39 Tout, tout.
00:42:40 Les grands professeurs, les docteurs, tout, tout.
00:42:44 La technique moderne, il y a tout à l'hôpital pour être sauvé, pour être soigné.
00:42:47 Mais bien sûr.
00:42:48 Oui, donc pas d'inquiétude particulière ?
00:42:50 Ah non, pas du tout.
00:42:52 Non, non.
00:42:53 Depuis des années, moi je fréquente l'hôpital.
00:42:54 D'ailleurs, il faut sauver l'hôpital public.
00:42:56 Ça c'est...
00:42:58 C'est la priorité.
00:42:59 Par exemple, sur le Facebook France Bleu Besançon, Michel, on a Jérôme qui nous dit
00:43:03 qu'il faudrait vraiment qu'il y ait plus de personnel soignant, moins de bureaucratie.
00:43:07 Vous, quand vous allez à l'hôpital, vous avez l'impression, en tous les cas que pour vous,
00:43:11 il y a assez de personnel pour votre prise en charge, ou non ?
00:43:13 Qu'ils sont incaparés par cette fameuse bureaucratie dont parle Jérôme ?
00:43:17 Ah non, moi je trouve pas.
00:43:18 Moi je fréquente l'hôpital dans plusieurs services.
00:43:21 Depuis des années, à Besançon comme ailleurs, non, non, il y a des très bons services.
00:43:25 Il y a des très bons services, des très bons docteurs.
00:43:27 Moi je suis très très bien soignée.
00:43:29 Les documents, le dossier suivi, non, non.
00:43:33 Oui, bon c'est un bel hommage que vous leur rendez, en tout cas aux soignants et aux personnes hospitalisées ce matin.
00:43:37 Je suis très très contente.
00:43:39 Dernièrement, j'ai encore été opérée trois fois l'an passé, au rythme d'un ou deux fois par an,
00:43:44 puisque j'ai été opérée pour la vingtième fois.
00:43:46 Non, non, moi je suis pour l'hôpital.
00:43:49 Ils vous ont fait une carte de fidélité, Michel ?
00:43:51 Non, non, parce que j'y vais de bonheur.
00:43:54 J'y vais de bon cœur parce que je me sens vraiment bien accueillie.
00:43:58 Mais bon, je m'en passerai bien.
00:44:00 Oui, ça oui, je veux bien le faire.
00:44:01 Michel, elle a les croissants gratos quand elle va à la cafette de l'hôpital.
00:44:04 Non, non, j'attends comme les autres.
00:44:06 La dernière fois, il y avait plus de 100 personnes devant moi, même s'il y en a 62, comme la fois avant.
00:44:11 Eh ben j'attends.
00:44:12 Ben oui, oui, j'attends.
00:44:13 Il n'y a que ça à faire.
00:44:14 Non, non, il y a des gens formidables et puis elles font ce qu'elles peuvent.
00:44:17 Non, je ne manque de rien, absolument de rien, quand je vais à l'hôpital.
00:44:20 Bon, alors il y a Gérard qui est avec nous aussi au téléphone. Bonjour Gérard.
00:44:23 Oui, bonjour.
00:44:24 Bonjour Gérard.
00:44:25 Vous aussi, vous avez fait un petit séjour à l'hôpital, c'est ça ces derniers mois ?
00:44:29 Oui, j'étais hospitalisé le 28 juillet pour des calculs dans la vessie et puis pour le rabotage de la prostate.
00:44:36 Mais une équipe géniale, le doctorat formidable, l'accueil jusqu'au cuistot qui nous a mangé.
00:44:45 Moi j'ai trouvé ça, même quand je suis parti une semaine après le samedi, les infirmières et tout ça m'ont fait un œil d'honneur.
00:44:53 Ah ben dis donc, super.
00:44:55 C'est vrai que j'ai beaucoup plaisanté avec les gens.
00:44:57 Mais ça doit leur faire plaisir d'avoir des patients comme ça aussi, parce que c'est vrai que quand on est malade, on peut être un peu grognon parfois.
00:45:04 C'est vrai qu'on n'est pas toujours au top de sa forme et ça fait du bien de tomber sur des gens comme ça.
00:45:09 Moi je suis un peu comme Marion, je ne suis pas grognon.
00:45:11 Ah ben, moi vous la connaissez qu'à l'antenne vous.
00:45:14 Gérard, ça veut dire quand même que le personnel soignant a aussi encore un petit peu du temps pour plaisanter.
00:45:20 Il reste du temps pour ça quand vous allez à l'hôpital, parce qu'on dit souvent qu'ils courent dans tous les sens, qu'ils ont trop de patients.
00:45:25 Vous vous dites, c'est pas ce que je ressens quand je vais à l'hôpital.
00:45:28 Ah oui, moi j'ai trouvé que c'était génial.
00:45:31 Les infirmières elles venaient, il y avait un patient à côté qui était à peine plus difficile.
00:45:36 Et ben, ils se battaient un peu pour venir dans ma chambre.
00:45:39 En fait Gérard, il avait toutes les infirmières.
00:45:42 Non, mais en fait je pense qu'on a accueilli deux privilégiés.
00:45:44 Michel, elle avait tous les croissants, Gérard il avait toutes les infirmières dans sa chambre.
00:45:47 Bon, merci en tout cas Gérard, on espère que vous vous portez bien aujourd'hui.
00:45:51 Et on vous souhaite la santé, évidemment.
00:45:53 Merci Gérard, merci Michel.
00:45:54 Et vous pouvez continuer à témoigner parce qu'il y a déjà pas mal de messages sur la page Facebook de France Bleu Besançon.
00:45:59 Est-ce que vous vous sentez en sécurité à l'hôpital ?
00:46:02 Eh ben, n'hésitez pas, donnez vos témoignages et vos expériences.
00:46:06 Oui, surtout n'hésitez pas à dire pourquoi.
00:46:07 Parce que Gaëlle nous dit par exemple qu'elle ne se sent pas en sécurité.
00:46:10 Qu'elle soit d'ailleurs bon courage aux soignants, mais elle nous dit pas réellement pour quelles raisons elle a eu ce sentiment.
00:46:15 Donc n'hésitez pas à préciser votre pensée, comme on dit.
00:46:18 Dans un instant, on sera avec notre invitée du 6/9 qui est la directrice qualité du CSU de Besançon.
00:46:24 Restez avec nous, le débat continue.
00:46:27 Ici matin, revient dans un instant.
00:46:31 Chaque samedi, préparez-vous à saliver devant Succulent.
00:46:37 Explorez le nouveau produit phare de la semaine au plus près des gens, des gestes et de l'assiette.
00:46:43 Succulent, c'est votre rendez-vous gourmand samedi à 11h10 sur France 3 Bourgogne-Franche-Comté.
00:46:49 Ici, c'est le 6/9, France Bleu Besançon.
00:46:54 On parle sécurité dans les hôpitaux ce matin.
00:46:57 Qu'est-ce qui est fait pour prévenir d'éventuels accidents ou d'éventuelles erreurs ?
00:47:01 On pose la question à la directrice qualité du CSU de Besançon.
00:47:05 Et on parle de la sécurité dans les hôpitaux.
00:47:08 Et on parle de la sécurité dans les hôpitaux.
00:47:11 Et on parle de la sécurité dans les hôpitaux.
00:47:14 On pose la question à la directrice qualité du CSU de Besançon.
00:47:22 - Mireille Pacot-Tricot, bonjour. - Bonjour.
00:47:25 Merci d'être venue ce matin dans les studios de France Bleu.
00:47:27 Avant qu'on parle de ce qui est fait au CSU, est-ce qu'on vient d'entendre la Michelle Gérard des témoignages de patients
00:47:32 qui sont presque "heureux" d'être à l'hôpital, en tout cas qui se sentent bien, qui se sentent en sécurité ?
00:47:37 Ça vous rassure ? Parce que souvent les hôpitaux sont montrés du doigt.
00:47:42 Et quand le manque de personnel est montré du doigt, on sait effectivement ce qu'ils ressentent.
00:47:46 Est-ce que ça vous rassure finalement d'entendre que oui, il y a aussi ce ressenti-là qui se manifeste chez les patients ?
00:47:51 Alors qu'il y ait des difficultés effectivement en termes de recrutement, c'est clair.
00:47:55 Et nous ne le nions pas.
00:47:57 En revanche, effectivement, ces propos sont rassurants.
00:48:00 Et ils ont été confirmés tout récemment par la Haute Autorité de Santé,
00:48:04 qui vient de nous rendre son rapport de certification avec la mention "haute qualité des soins",
00:48:10 ce qui correspond au niveau d'exigence le plus élevé possible.
00:48:15 Mais c'est une espèce de label en fait ?
00:48:17 Bien sûr, c'est un label qualité, effectivement, des soins,
00:48:20 et qui place le CHU de Besançon aux côtés des 6 autres établissements sur les 32 CHU à cette date,
00:48:29 qui bénéficient de cette reconnaissance.
00:48:32 Il n'y a que 6 établissements qui ont eu cette reconnaissance ?
00:48:33 Oui.
00:48:34 Alors qu'est-ce qu'il y a derrière cette reconnaissance "haute qualité des soins" ?
00:48:37 Qu'est-ce qu'on fait particulièrement bien pour avoir obtenu ce label au CHU de Besançon ?
00:48:42 Ça signifie que sur les 140 critères du manuel de certification,
00:48:46 nous avons obtenu un taux de satisfaction très élevé, de 98%.
00:48:50 Donnez-nous des exemples, par exemple, de ce qui satisfait.
00:48:52 Des exemples concrets, l'information des patients, l'implication du patient dans sa prise en charge,
00:48:58 la reconnaissance du circuit, de la sécurité du circuit du médicament, ce qui est extrêmement important,
00:49:04 le travail qui est accompli dans le domaine de la prévention des infections nosocomiales,
00:49:08 tout le travail qui est fait sur l'analyse des événements et les irables,
00:49:13 leur analyse en équipe, de manière à éviter que des incidents ou des presque-incidentes se reproduisent,
00:49:18 un travail très important également sur la coordination des équipes, c'est très important au CHU,
00:49:23 car nous avons uniquement des médecins spécialistes,
00:49:26 l'important c'est donc leur coordination, de manière à garantir la continuité des soins,
00:49:31 ce qu'indiquait d'ailleurs votre première auditrice, le premier témoignage,
00:49:34 et c'est ce à quoi nos professionnels s'attèlent au quotidien.
00:49:37 Donc c'est une reconnaissance de leur qualité de prise en charge, et cela doit donner confiance,
00:49:42 c'est l'objectif, aux patients ou aux personnes qui vont s'adresser au CHU pour y recevoir des soins.
00:49:47 Alors vous avez parlé, par exemple, des infections nosocomiales, de la façon de les prévenir,
00:49:51 alors j'ai regardé les chiffres sur Santé et Public France, donc les chiffres officiels,
00:49:54 on a un patient sur 18 qui risque d'être contaminé par une infection nosocomiale lorsqu'il va à l'hôpital en France,
00:50:03 qu'en est-il au CHU de Besançon du coup ?
00:50:05 Alors au CHU de Besançon, je ne vais pas vous noyer sous des chiffres,
00:50:08 en revanche, nous développons une action quotidienne avec l'équipe opérationnelle d'hygiène,
00:50:15 avec les médecins et les infirmiers infectiologues et hygiénistes.
00:50:20 Peut-être qu'on va apprécier quand même une infection nosocomiale, c'est une infection qu'on attrape à l'hôpital,
00:50:24 qu'on n'avait pas avant et pour laquelle on n'avait pas de symptômes, qu'on a vraiment bien attrapé à l'hôpital.
00:50:28 Voilà. D'abord, le caractère nosocomial n'est pas toujours démontré,
00:50:32 il arrive que les patients malheureusement aient déjà un taux d'infection lorsqu'ils arrivent dans l'établissement,
00:50:39 mais nous avons une équipe d'hygiène hospitalière qui intervient vraiment au quotidien et sans relâche
00:50:46 auprès des autres professionnels de santé pour les former, pour les sensibiliser à l'hygiène de l'environnement du patient,
00:50:53 que ce soit dans les blocs opératoires, dans les salles de réveil, dans les chambres des patients,
00:50:58 nous avons cette action au quotidien.
00:51:00 Malgré tout, j'imagine qu'on en a quand même au CHU de Besançon.
00:51:02 Donc je disais au niveau national, un patient sur 18 au CHU de Besançon, c'est combien ?
00:51:07 Je n'ai pas le chiffre précis.
00:51:09 Ce sont des infections qui sont répertoriées.
00:51:12 Ce sont des infections bien sûr qui sont répertoriées.
00:51:14 On a très peu d'infections, on a très peu d'événements indésirables graves associés aux soins.
00:51:18 Vous savez, parfois en donnant les chiffres, on rassure les gens.
00:51:20 Est-ce qu'on peut reconnaître ce chiffre ?
00:51:22 Je vais vous donner un chiffre, effectivement, puisque je vois bien que vous êtes insistante.
00:51:26 Nous avons, sur les 150 000 hospitalisations et les 90 000 passages aux urgences,
00:51:33 nous avons 0,007 % d'événements indésirables graves associés aux soins.
00:51:40 Est-ce qu'une infection endogamiale, c'est un événement indésirable grave ?
00:51:45 Ça peut l'être, bien sûr, lorsque ce sont des conséquences.
00:51:49 Mais toutes ne le sont pas.
00:51:51 Toutes ne le sont pas. C'est selon la gravité des conséquences.
00:51:53 Il y a une cotation de la gravité des conséquences.
00:51:58 Et en fonction de ce niveau de gravité, une situation va être qualifiée de grave ou pas grave.
00:52:05 Notre conversation démontre un petit peu ce qu'on entend et ce qui se passe un petit peu tout le temps.
00:52:09 On sent quand même que l'hôpital est frileux, que ce soit au CHU de Besançon ou ailleurs, pour donner des chiffres.
00:52:14 On sent qu'effectivement, nous les journalistes ou d'autres, on a envie de savoir pourquoi c'est si compliqué, finalement,
00:52:21 de dire qu'au CHU de Besançon, on a tant de pourcentages d'infections endogamiales
00:52:26 parce qu'on ne peut pas faire autrement, surtout depuis le Covid.
00:52:29 C'est un secret pour personne, effectivement, qu'on peut être infecté.
00:52:32 Pourquoi est-ce qu'effectivement, il y a toujours cette difficulté à vraiment communiquer dans la transparence ?
00:52:39 On n'a pas de difficulté à communiquer dans la transparence.
00:52:42 Nous l'avons fait auprès des experts de la Haute Autorité de Santé au mois de juin dernier.
00:52:47 Nous le faisons très régulièrement auprès de tous les organismes de contrôle.
00:52:52 Je rappelle que nous sommes effectivement avec des organismes de tutelle,
00:52:59 que ce soit l'Agence de Sûreté Nucléaire, que ce soit l'ARS, que ce soit l'Agence de Biomédecine.
00:53:05 Nous avons de multiples contrôles qui sont effectués.
00:53:08 Nous ne cachons rien, nous ne dissimulons rien.
00:53:11 Simplement, je crois qu'il ne faut pas inquiéter les personnes,
00:53:14 parce que réellement, nous mobilisons nos énergies, nos professionnels, les équipes.
00:53:20 Nous les mobilisons, effectivement, autour d'un travail collectif de qualité de la prise en charge
00:53:26 et de sécurité de la prise en charge, encore une fois, qui vient d'être reconnue par la Haute Autorité de Santé,
00:53:31 qui est quand même l'organisme indépendant qui évalue les hôpitaux et les hôpitaux.
00:53:35 On va le rappeler, effectivement, ce label "Haute qualité des soins" qui a été attribué.
00:53:38 Il n'y a que 6 hôpitaux qu'ils l'ont eu en France.
00:53:40 6 CHU. Sur les 32.
00:53:43 6 CHU, pardon, qu'ils l'ont eu en France, dont le CHU de Besançon.
00:53:46 Voilà, et c'est ce dont on voulait parler ce matin,
00:53:49 de la façon effectivement dont on s'occupe de la prévention, de la sécurité au CHU de Besançon.
00:53:54 Vous nous l'avez dit, le label prouve que c'est bien fait.
00:53:57 Les auditeurs, ce matin, nous ont renvoyé effectivement l'image qu'ils s'y sentaient bien.
00:54:00 Merci d'être venus, en tous les cas, dans les studios de France Bleu.
00:54:03 Merci.
00:54:04 Pour nous parler sécurité.
00:54:05 Bonne journée, il est 7h53.
00:54:07 Dans un instant, on va aller faire un tour à la MJC Palande de Besançon,
00:54:11 qui renouvelle une super opération solidaire qui s'appelle "Les boîtes de Noël".
00:54:16 Comment ça marche et pour qui ? Réponse juste après.
00:54:19 Vita, je n'oublie pas, sur France Bleu.
00:54:22 Là, sur un bout de papier, quelques mots effacés de toi.
00:54:30 Je ne serai plus jamais la même, je vais essayer quand même, et toi ?
00:54:40 Alors c'est ça, un souvenir, on n'invite pas, il ne veut plus partir.
00:54:47 Il faut l'arrêter, il faut l'arrêter.
00:54:51 Je te pardonne et je n'oublie pas, je suis avec mais je n'oublie pas,
00:54:57 ça m'a vécu, ça ne t'oublie pas, je t'ai laissé mon cœur, ne l'oublie pas.
00:55:02 On vit avec mais on n'oublie pas, on fait semblant mais on n'oublie pas,
00:55:07 et cette chanson, est-ce que tu l'oublieras ?
00:55:10 Je t'ai laissé mon cœur, ne l'oublie pas.
00:55:13 Je n'ai pas oublié, je n'ai pas oublié, je n'ai pas oublié, je n'ai pas oublié.
00:55:32 Laissez, on dit que t'en rêves pas, qu'il n'est jamais trop tard,
00:55:40 comme si c'était vrai.
00:55:43 Oh, je reste, accrochée au passé, c'est tellement dépassé, c'est n'importe quoi.
00:55:52 Alors c'est ça, un souvenir, on n'invite pas, il ne veut plus partir.
00:55:58 Il faut l'arrêter, il faut l'arrêter.
00:56:02 Je te pardonne et je n'oublie pas, je suis avec mais je n'oublie pas,
00:56:08 si on a vécu, ça ne s'oublie pas.
00:56:11 Je t'ai laissé mon cœur, ne l'oublie pas, on vit avec mais on n'oublie pas,
00:56:16 on fait semblant mais on n'oublie pas, et cette chanson, est-ce que tu l'oublieras ?
00:56:21 Je t'ai laissé mon cœur, ne l'oublie pas.
00:56:24 Je n'oublie pas le nouveau Vita, extrait de son album Charlotte,
00:56:27 et il se pourrait que ce soit le dernier.
00:56:29 Mais pourquoi donc ?
00:56:30 Bah, je sais pas, c'est ce qui se dit, qu'elle arrêterait, qu'elle raccrocherait.
00:56:34 Charlotte, c'est son vrai prénom, à Vita, d'où le titre de cet album.
00:56:37 Il est 7h56, dans presque un mois, c'est Noël.
00:56:41 Et on le sait, on n'a pas tous le même budget pour mettre des cadeaux au pied du châpeau.
00:56:45 Alors ici en Franche-Comté, on voulait mettre à l'honneur l'initiative de la MJC Palante de Besançon.
00:56:50 Bonjour Mathilde !
00:56:51 Bonjour !
00:56:52 Vous êtes la directrice de la MJC et vous récidivez cette année avec votre opération les boîtes de Noël.
00:56:57 En quoi ça consiste ?
00:56:59 Eh bien, chacun peut apporter une petite boîte à la MJC Palante.
00:57:06 Alors, plusieurs choses à destination soit des enfants, soit des adultes.
00:57:12 D'accord.
00:57:13 En précisant bien, garçons, filles, etc.
00:57:16 Et à l'intérieur de cette boîte de Noël, on glisse un truc beau,
00:57:22 donc un vêtement ou un accessoire, des gants, un produit d'une ou d'une autre beauté,
00:57:28 un truc bon, un loisir, ça peut être un jeu, un livre, et enfin un motouf.
00:57:36 Ok. Et on vient déposer sa boîte à la MJC ?
00:57:40 Voilà. En précisant à destination le coup fait,
00:57:43 et ensuite ce sera distribué aux bénéficiaires de l'aide alimentaire juste à côté de la MJC.
00:57:49 Ok. Vous avez récolté combien de boîtes l'année dernière ? Ça a bien marché ?
00:57:53 Oui, presque 500 boîtes.
00:57:55 Waouh ! Ah oui, c'est énorme !
00:57:56 Oui, qui ont été distribuées, pour vous dire, les besoins sont immenses en moins de 3 heures.
00:58:02 Waouh ! Effectivement, on se rend compte de l'immensité de la tâche et de la mission.
00:58:08 On fait ça quand, et jusqu'à quand on peut déposer notre boîte de Noël ?
00:58:12 On a jusqu'au mardi, avant les vacances de Noël.
00:58:17 Voilà. Et puis elles seront distribuées juste avant Noël,
00:58:21 lors de la distribution alimentaire de l'épicerie sociale.
00:58:24 Et bien génial ! Donc c'est à la MJC Palante que ça se passe.
00:58:27 Voilà, vos petites boîtes de Noël.
00:58:29 On a tout le détail de ce qu'il faut mettre dedans sur les réseaux de la MJC et au Standard France Bleu.
00:58:33 Si vous avez besoin de plus d'infos, vous avez encore quelques semaines, évidemment, pour vous y mettre.
00:58:38 Merci beaucoup Mathilde d'être passée nous voir, et bravo pour cette action solidaire de la MJC Palante,
00:58:43 l'opération boîte de Noël, c'est en ce moment.
00:58:45 A bientôt, bonne journée !
00:58:47 Merci à vous, à bientôt.
00:58:48 Les infos arrivent dans un instant !
00:58:50 Ici Matin, revient dans un instant.
00:58:53 En apparence, Christopher Hortense et Maolan sont comme les autres.
00:59:00 Ils sont pourtant dyslexiques et dysorthographiques.
00:59:02 Leurs cerveaux fonctionnent différemment.
00:59:04 Non, non, non !
00:59:06 C'est pas qu'il va dans le sens des égalités du monde.
00:59:08 C'est un animal construit.
00:59:10 C'est quoi ?
00:59:11 Euh, non rien.
00:59:12 Elle sourit quand même parce qu'elle a envie de bien faire, mais il y a un truc énorme au-dessus d'elle.
00:59:18 Et ils comptent bien faire de leur différence une force.
00:59:21 Non conforme, jeudi à 22h50 sur France 3 Bourgogne-Franche-Comté et sur la plateforme France.tv
00:59:27 Ce qui me plaît dans ce produit, c'est vraiment le mélange de la pâte qui va être croustillante
00:59:43 avec l'intérieur qui va être très juteux, très goûteux.
00:59:45 On a un croustillant, un moelleux et puis une saveur incomparable.
00:59:49 C'est un produit qui va plaire à beaucoup de monde et qui a ce côté gourmand et ce côté un peu retour à la France.
00:59:54 On a une bête de combien de kilos là ?
00:59:56 Quasiment un peu plus de 15 kilos je pense.
00:59:58 C'est parfait.
00:59:59 Et la pâte est vraiment délicieuse.
01:00:02 Dans Succulents, la star c'est le produit.
01:00:05 Le pâté en croûte et dans Succulents, samedi à 11h10 sur France 3 Bourgogne-Franche-Comté et sur la plateforme France.tv
01:00:15 [Musique]
01:00:27 Ici c'est France Bleu Besançon.
01:00:29 Bonjour, vous écoutez France Bleu, la première radio en Franche-Comté.
01:00:33 Il est 8h.
01:00:34 D'abord, un petit point sur vos conditions de circulation.
01:00:42 Ici, il y a des endroits délicats.
01:00:44 Visiblement, on a eu 2-3 aquaplaning ce matin sur la 36 direction Mulhouse.
01:00:47 Faites attention à vous.
01:00:49 Sur le Haut-Douz, ça semble circuler mieux que tout à l'heure.
01:00:52 Les ralentissements se résorbent pour passer la frontière.
01:00:54 Et vous, où êtes-vous ? 0380 833 11 pour nous donner les infos.
01:00:58 C'est Arthur qui vous accueille au Standard France Bleu ce matin.
01:01:01 Dimitri, la météo.
01:01:02 Ça chute côté température.
01:01:04 5 à Mèches aujourd'hui pour les maxi.
01:01:06 6 à Pont-Arnier, pas plus de 10 du côté de Vezous.
01:01:09 Des Besançons, le tout sous un ciel gris et quelques averses.
01:01:12 On pourrait tout de même avoir quelques rares éclaircies cet après-midi.
01:01:15 À Besançon, une vingtaine de mineurs étrangers sont toujours à la rue.
01:01:18 En revanche, c'est un soulagement pour la trentaine de mineurs
01:01:21 qui risquaient d'être expulsés du foyer de la Place de l'Europe,
01:01:23 dans le quartier de Planoise, pour faire de la place aux migrants en provenance de Paris.
01:01:27 Ils vont finalement pouvoir rester sur place le temps que leur situation soit éclaircie.
01:01:31 L'État et la Ville sont parvenus à un accord.
01:01:34 Sauf que voilà, il reste donc encore une vingtaine de jeunes qui sont à la rue.
01:01:38 Comme Eric, originaire du Cameroun.
01:01:41 Deux mois qu'il est arrivé à Besançon, deux mois qu'il vit dans la rue.
01:02:06 Eric a été débouté de sa reconnaissance en minorité il y a plusieurs semaines par le département.
01:02:11 L'une des raisons invoquées, un doute sur sa nationalité.
01:02:15 Il a fait recours pour l'aider.
01:02:17 Des associations comme la CIMAD l'aident à préparer son dossier pour passer devant le juge des enfants.
01:02:21 Le travail pour nous, c'est de les aider à contacter leur famille, au pays.
01:02:25 De bien leur expliquer de quel papier nous avons besoin pour les identifier.
01:02:29 C'est parfois compliqué quand les familles habitent dans des villages éloignés des capitales.
01:02:33 Il faut souvent aussi authentifier ces documents, les certifier.
01:02:37 Des démarches longues, jusqu'à un an dans certains cas.
01:02:40 Des mois durant lesquels ces jeunes restent à la rue.
01:02:43 C'est pourquoi les associations militent pour qu'ils soient pris en charge jusqu'à l'épuisement des recours.
01:02:47 Le reportage de Léa Giraudot.
01:02:49 Et dans le même temps, les températures ont bien baissé ces derniers jours.
01:02:52 Prévision météo complète à la fin de ce journal.
01:02:55 Dans l'actu également, cette disparition inquiétante à Besançon.
01:02:58 Majid, c'est son nom, a 24 ans. Il est allé en boîte de nuit au QG ce week-end.
01:03:02 Depuis, il n'a donné aucune nouvelle.
01:03:04 Un appel a été lancé par ses proches sur les réseaux sociaux.
01:03:07 La police a aussi ouvert une enquête.
01:03:09 La photo de Majid et sa description sont à retrouver sur francebleu.fr.
01:03:13 Besançon.
01:03:14 A Besançon, le CHU Jean Mingeau propose cette semaine de découvrir la chambre des erreurs.
01:03:18 Un jeu grandeur nature pour les patients et les soignants.
01:03:21 A l'occasion de la semaine de la sécurité des patients, on en parlait ce matin avec Mireille Pacot-Ricot,
01:03:26 directrice qualité au CHU, qui nous vantait ce label "Haute qualité des soins"
01:03:30 que vient de recevoir l'hôpital avec un taux de satisfaction de 98%.
01:03:34 6 CHU de France seulement l'ont obtenu.
01:03:36 Un hommage au travail effectué pour prévenir notamment les maladies nosocomiales
01:03:40 et analyser également les événements indésirables.
01:03:43 Pour rappel, un patient sur 18 risque d'être touché par une infection en allant à l'hôpital.
01:03:48 200 franco-ontoissons sont aujourd'hui à Paris pour le 105e congrès des maires.
01:03:56 Avec leurs accompagnants, ce congrès va durer 3 jours.
01:04:00 Portes de Versailles, ces maires sont souvent agressés.
01:04:03 Ils démissionnent aussi de plus en plus.
01:04:05 C'est ce qu'on voit dans le plus de l'info tout à l'heure à 8h15.
01:04:09 4 communes sur 10 seulement.
01:04:10 39% exactement respectent la loi sur le taux de logement social obligatoire dans les grandes villes.
01:04:15 Voilà ce que révèle une enquête de France Info et France Bleu publiée aujourd'hui.
01:04:19 Pour rappel, on doit trouver au moins 20% de logements sociaux dans les villes de plus de 3500 habitants.
01:04:25 Selon la loi SRU pour solidarité et renouvellement urbain.
01:04:29 France Bleu, il est 8h04. Trafic d'ecstasy, voiture roulant à grande vitesse.
01:04:33 C'est ce qui est jugé pour 3 jours encore au tribunal correctionnel de Besançon.
01:04:37 Une affaire de trafic de drogue internationale dans laquelle un des suspects a trouvé la mort.
01:04:41 C'était en mai 2016, lors d'un go-fast sur l'autoroute près de Nancy.
01:04:45 Le conducteur avait refusé de s'arrêter et renversé deux agents.
01:04:48 Il avait été mortellement blessé d'une balle à la tête par un policier.
01:04:51 Sept ans plus tard, sur le banc des accusés, 16 prévenus, dont 9 membres d'une même famille de Besançon.
01:04:57 Et un père particulièrement investi dans cette affaire, Philippine Thibodeau.
01:05:01 Son béret bleu posé soigneusement sur ses genoux, il suit très attentivement les échanges.
01:05:05 Attitude de pleux contrastée. Autour de lui, ses 4 enfants et sa femme, assis, baissent le regard.
01:05:11 Le couple est notamment soupçonné d'avoir aidé à dissimuler l'argent du trafic dans l'achat de maisons ou de voitures.
01:05:17 A la mention de ses accusations, son avocate défend la bonne foi de son client.
01:05:21 Monsieur Ackar a toujours répondu aux questions des enquêteurs.
01:05:24 Il n'a jamais fait usage de son droit au silence, intervient-elle.
01:05:27 C'est d'ailleurs bien le seul à se lever et à prendre la parole.
01:05:30 "Je veux des éléments précis, les immatriculations des voitures dont vous parlez",
01:05:34 dit-il en interpellant directement la procureure de la République.
01:05:38 Pendant que son fils parle à la barre, il loge parfois discrètement la tête,
01:05:41 pour autoriser son Benjamin à répondre à certaines questions.
01:05:44 Le reste du temps, il écoute, il est dossier, signe des papiers, parle à son avocate,
01:05:49 bien décidé avec elle à défendre sa famille.
01:05:52 Et le père de famille n'a pas encore été interrogé par la cour.
01:05:55 Ça devrait être le cas aujourd'hui.
01:05:57 Compte-rendu d'audience signé Philippine Thibodeau.
01:06:00 Le jugement est prévu pour jeudi.
01:06:02 Emmanuel Macron sera vendredi dans le Jura.
01:06:05 Le chef de l'État doit se rendre à Moira en montagne pour parler de l'avenir de nos forêts.
01:06:09 Il est ensuite attendu à Orgelé pour revenir sur les incendies qui avaient touché Cernon et Menouille en août 2022.
01:06:16 C'est la deuxième visite du président en quelques mois.
01:06:19 Il était venu au mois d'avril en France. Comptez, info à retrouver sur francebleu.fr.
01:06:23 Besançon.
01:06:24 On est très loin du 1,5°C fixé comme objectif.
01:06:27 Le monde va faire face à un réchauffement climatique de 2,5°C à près de 3°C d'ici 2100.
01:06:34 Ce par rapport à l'ère pré-industrielle. C'est l'ONU qui tire la sonnette d'alarme dans un rapport publié hier.
01:06:41 Dedans, les Nations Unies rappellent surtout les écarts entre l'ampleur de la crise climatique et les mesures prises par les pays.
01:06:49 Le constat en tout cas fait peur, Juliette Bourgogne.
01:06:52 Selon l'ONU, même si les pays appliquent leurs engagements, notamment les plus pollueurs
01:06:56 comme les États-Unis, l'Union Européenne, la Chine ou l'Arabie Saoudite, ça ne va pas suffire.
01:07:01 La température pourrait quand même augmenter d'au moins 2,5°C d'ici 2100.
01:07:06 Des perspectives qui enterrent largement les objectifs fixés par l'accord de Paris de 2015.
01:07:12 Notamment celui de limiter l'augmentation de la température moyenne mondiale à 1,5°C.
01:07:18 A l'approche de la COP 28, Antonio Guterres, secrétaire général de l'organisation,
01:07:23 appelle donc les dirigeants à redoubler d'efforts avec des ambitions records, des actions records
01:07:28 et des réductions des émissions records en se détachant, dit-il, au maximum des énergies fossiles.
01:07:34 Avec un réchauffement actuel moyen d'1,2°C, l'observatoire européen Copernicus nous le dit,
01:07:40 c'est déjà presque certain que l'année 2023 sera la plus chaude jamais enregistrée dans le monde.
01:07:45 Les précisions de Juliette Bourgogne, ce rapport tombe juste avant la COP 28 de Dubaï
01:07:50 qui commence la semaine prochaine.
01:07:52 Et puis sinon on aura du foot ce soir.
01:07:54 Ce sera le dernier match de l'année pour les Bleus de Didier Deschamps.
01:07:58 Déjà qualifié pour l'Euro, l'équipe de France de foot se déplace en Grèce à Athènes.
01:08:02 Coup d'envoi à 20h45. Un match à suivre en intégralité sur France Bleu à partir de 20h45.
01:08:08 Et puis elle a fait les belles heures de l'ESBF et va désormais entraîner l'équipe de Brest.
01:08:13 Raphaël Tervel est nommé coach des handballeuses du BBH.
01:08:16 Le Brest-Bretagne handballe. L'ex-joueuse et entraîneuse des Byzantines va remplacer Pablo Morel à ce poste.
01:08:23 Pour Raphaël Tervel, c'est 249 sélections en bleu et un titre de championne du monde en 2003.
01:08:29 Côté trafic, est-ce que ça se passe bien pour arriver sur Besançon notamment Paul ?
01:08:36 Oui ça a l'air. Si vous êtes sur la Nationale 57, on a le petit ralentissement du côté de Cayenne mais moins que d'habitude.
01:08:42 Visiblement en revanche c'est plutôt à l'ouest de Besançon que ça ralentit.
01:08:45 Sur la Rocade et sur le secteur de l'Arnaud dans la descente aussi, entre 5 et 10 minutes de ralentissement ce matin.
01:08:51 Pour la météo, ce qu'on peut se dire c'est que c'est une journée d'automne avec un peu de soleil sur la Haute-Saône cet après-midi.
01:08:57 Quelques nuages qui resteront accrochés sur le relief, des averses également.
01:09:02 Et puis côté température, on sera entre 5 et 10 degrés au meilleur de la journée.
01:09:07 Je vérifiais dans ma bref foot que vous suiviez attentivement le journal. Je me suis rendu compte que ce n'était pas le cas du tout.
01:09:12 J'ai dit une bêtise. J'ai dit match à suivre en intégralité à partir de 20h45.
01:09:17 20h45 c'est le coup d'envoi. Le match sera à suivre à partir de 20h30. Voilà la rectification.
01:09:23 Vous m'avez interrompu pour dire ça.
01:09:25 Non, je pense que c'était important. Mais non, il y a des gens qui aiment le foot Paul. Je vous assure ça existe.
01:09:32 Et je les respecte. Comme les gens qui font du triathlon. Donc c'est la fête aujourd'hui.
01:09:38 C'est quand votre prochain ?
01:09:40 Je ne sais plus si je serai encore capable.
01:09:43 Ça y est. Mais nous faire pleurer la michotte.
01:09:48 8h09. La météo 100% locale avec Les Docs du Meuble. Votre intérieur à prix discount au RUC. Plus d'informations sur www.ledocdumeuble.fr
01:09:58 On réveille à tous. Il est 8h09.
01:10:05 Dans la prochaine demi-heure, un spectacle génial dont on vous a parlé hier. Le spectacle d'Elodie Da Silva.
01:10:13 Elle est spécialiste de l'accompagnement des enfants. Elle en a fait un one man show et un master show.
01:10:18 C'est un peu une master class sur Ango comment gérer ses gosses. C'est très drôle et c'est très bien fait.
01:10:23 Parce qu'on y apprend des choses. J'ai des invites à vous offrir dans la prochaine demi-heure.
01:10:27 Mais avant ça, côté musique, un petit Stevie Wonder avec Part Time Lover.
01:10:31 C'est le 6/9, c'est France Bleu. C'est des bons plans dans la région. C'est la France comté comme on l'aime.
01:10:36 Et c'est comme ça tous les matins ici. Et c'est du foot ce soir dès 20h15.
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01:43:00 Tina Turner avec The Best sur France Bleu
01:43:03 Tout à l'heure à partir de 13h on rejoindra
01:43:07 Willy Rovilli qui viendra nous mettre les points sur lit
01:43:10 comme il le fait chaque jour avec un thème dont on pourrait parler avec Willy
01:43:13 On verra que de plus en plus on regarde ce qu'il y a dans nos assiettes
01:43:17 on le sait les circuits courts sont à l'honneur
01:43:20 mais on s'intéressera aussi aux fameux glyphosates
01:43:23 dont vous entendez peut-être parler
01:43:25 dangereux ou pas dangereux, on en parle avec des pros tout à l'heure
01:43:28 pour faire le tour de la question à partir de 13h
01:43:31 Mais nous avant ça, on vous propose d'aller faire un petit tour à la Saline Royale d'Arkéstenant
01:43:35 On y va évidemment pour voir le chef d'oeuvre d'architecture
01:43:39 on peut y aller pour découvrir l'histoire du sel
01:43:41 mais on peut aussi y aller pour fêter Noël
01:43:43 et le marché de Noël de la Saline ça commence ce week-end
01:43:46 Bonjour Hubert Tassi !
01:43:48 Vous êtes le directeur de la Saline Royale d'Arkéstenant
01:43:51 La Saline en fait c'est un lieu multifonction
01:43:54 Oui, l'intérêt c'est que tout le monde puisse y venir
01:43:59 à la visiter, à la redécouvrir, découvrir les nouveautés
01:44:02 c'est le principe
01:44:04 Et alors c'est un cadre assez magique pour fêter Noël
01:44:07 ça s'y prête plutôt bien ?
01:44:09 Oui, je crois qu'il y a déjà cette dimension exceptionnelle de l'architecture
01:44:15 c'est déjà presque exceptionnel
01:44:20 et puis vous vous rappelez l'an dernier on était dans le Magic Mirror
01:44:25 et cette année on est dans la nouvelle salle qu'on a inaugurée le 15 septembre
01:44:30 une nouvelle salle à la Saline, évidemment c'est un événement
01:44:35 puisque dans ces bâtiments qui datent du 18ème siècle
01:44:38 la nouveauté difficile de la changer
01:44:41 mais là on a changé l'intérieur
01:44:43 donc les gens qui vont venir voir le marché de Noël
01:44:46 vont découvrir cette nouvelle infrastructure
01:44:49 La salle Claude Nicolas Ledoux
01:44:51 Alors ce marché de Noël, évidemment, ça sera l'occasion aussi
01:44:54 de mettre à l'honneur les savoir-faire de notre région, Hubert ?
01:44:57 Oui, c'est le principe, vous parliez de circuits courts
01:45:00 c'est notre ligne de conduite
01:45:02 on n'invite que des producteurs locaux, que des artisans locaux
01:45:05 et ils sont toujours plus nombreux chaque année
01:45:09 à demander à venir exposer à la Saline
01:45:12 on a 40 exposants cette année qui sont là
01:45:15 dans cette salle chauffée, je le dis
01:45:17 parce que ça n'a pas toujours été le cas dans le passé
01:45:19 donc voilà, tout à fait, on privilégie le circuit court à tous les niveaux
01:45:25 Bon, c'est l'occasion aussi de faire des balades en calèche
01:45:27 de rencontrer le Père Noël qui sera à la Saline ce week-end
01:45:31 ça c'est la classe, et je dis ce week-end
01:45:33 mais c'est aussi, vous remettez ça le week-end du 2 et 3 décembre
01:45:36 Tout à fait, les 2 et 3, on a deux nouveaux exposants
01:45:41 certains sont les 15 jours, mais certains reviennent uniquement le 2e week-end
01:45:46 et puis c'est l'occasion aussi pour les gens, vous l'avez dit, de découvrir la Saline
01:45:50 et toutes les expositions, et en particulier
01:45:52 la maquette de la forêt de Notre-Dame
01:45:54 c'est-à-dire la charpente qui a été réalisée par les Compagnons du Devoir
01:45:58 et qui sort dans la Bernouëlle, c'est un élément, une maquette gigantesque
01:46:02 puisqu'elle fait 4 mètres de haut
01:46:05 donc voilà, c'est l'occasion de la découvrir
01:46:09 et d'avoir à la fois un week-end culturel et gastronomique
01:46:13 Allez-y absolument, la Saline Royale d'Arkésten qui organise son marché de Noël
01:46:17 ce week-end et le week-end prochain, allez-y, France Bleu vous y invite
01:46:20 Merci Hubert Tassi d'avoir été avec nous, le directeur de la Saline
01:46:23 Bonne journée, et à bientôt
01:46:25 C'est quoi ?
01:46:27 Cette année sur France Bleu Besançon
01:46:30 Ici matin, revient dans un instant
01:46:34 Chaque samedi
01:46:38 Il faut qu'à un moment il y a cette étincelle de gourmandise
01:46:40 Préparez-vous à saliver devant Succulent
01:46:43 Explorez le nouveau produit phare de la semaine
01:46:46 au plus près des gens, des gestes et de l'assiette
01:46:49 Succulent, c'est votre rendez-vous gourmand samedi à 11h10
01:46:52 sur France 3 Bourgogne-Franche-Comté
01:46:55 Ici, c'est le 6/9 France Bleu Besançon
01:47:03 Dans un instant, le docteur Kierzak passe nous voir avec ses conseils et ses infos santé
01:47:08 On parlera notamment des maladies auto-immunes
01:47:11 qui concernent beaucoup de Français
01:47:13 et peut-être qu'on avance sur un vaccin contre ces maladies
01:47:15 Il nous dit tout dans quelques minutes
01:47:17 Mais avant ça, c'est l'heure de l'info Expresso
01:47:20 Mariange Pinelli nous a rejoint
01:47:22 Bonjour Mariange, ça va ?
01:47:23 Oui très bien
01:47:24 Vous vous souvenez évidemment de cette chanson
01:47:27 Ça vous parle !
01:47:31 Oui, les choristes !
01:47:32 Ben voilà !
01:47:33 Film de 2004
01:47:36 Ces derniers jours, en écoutant la radio
01:47:38 alors d'autres radios que France Bleu
01:47:40 je suis tombé sur un truc qui me cartonne
01:47:43 c'est ça
01:47:45 La vie de la vie, sentier de gloire, sentier de gloire
01:47:49 Le grand vendredi
01:47:50 Là vous dites oui, c'est la chanson
01:47:52 Ils ont pitché la chanson quoi
01:47:53 Oui, mais écoute
01:47:55 Ah ça marche !
01:48:05 Allez, les choristes version techno
01:48:07 c'est signé Bénet
01:48:08 et ça cartonne, c'est numéro 1 sur tous les sélecteurs
01:48:11 C'est de la tectonique ?
01:48:12 Oui, ça dépoussière les choristes
01:48:14 alors je me suis dit tiens, je vais m'intéresser aux chansons
01:48:16 qui ont été un peu remixées, reprises
01:48:18 ça par exemple
01:48:19 Qu'est-ce que ça peut bien être ?
01:48:23 C'est dur
01:48:32 Ah, Aznavour !
01:48:37 Oui, la bohème !
01:48:39 Ah oui
01:48:42 Non mais alors, la voix derrière, c'est pas Aznavour quand même ?
01:48:45 Elle a été pitchée
01:48:46 Oh là !
01:48:47 Elle a été un peu refaite
01:48:49 C'est le Boubou remix
01:48:51 Le Boubou ?
01:48:52 Oui, bon ça vous connaissez
01:48:54 Oui
01:48:57 Mais est-ce que vous connaissez cette version ?
01:48:59 Ah oui, là c'est l'inverse
01:49:04 Là c'est pour dormir
01:49:06 C'est allumer le feu des Brigitte
01:49:10 Ah oui, c'est pas la même chose hein ?
01:49:11 Non
01:49:12 C'est tout doux
01:49:14 Oui
01:49:15 C'est "Ils allumaient l'humet", pas le feu
01:49:17 C'est la petite allumette, toute petite allumette
01:49:19 Bon, et puis ça aussi, vous connaissez sûrement
01:49:22 Abonnez-le, cliquez
01:49:26 Ah oui
01:49:27 Pareil, remixé
01:49:28 C'est pas la première fois
01:49:30 Non, mais il y a une petite différence, c'est signé "Acce"
01:49:32 Voilà
01:49:39 C'était déjà très moderne à l'époque
01:49:41 C'est un peu remixé
01:49:42 Et puis alors ça, j'adore
01:49:43 Ah c'est joli !
01:49:52 C'est Aqualunge
01:49:54 C'est les "Sunlight des tropiques" revus par Suna et Youmi
01:49:58 Ah mais là t'es dans la piscine, le jacuzzi avec le cocktail quoi
01:50:01 Je savais que ça allait vous plaire
01:50:07 Voilà pour le petit tour des remixes
01:50:08 On est même plutôt au cinquième cocktail d'ailleurs, quand on écoute la voix quand même
01:50:11 Oui mais pas dans l'eau
01:50:12 Sans alcool bien sûr, Virgin Cocktail
01:50:15 Bon voilà pour les petits remixes des chansons françaises
01:50:17 dont on avait envie de faire le tour ce matin
01:50:19 Et donc le gros carton du moment, c'est les choristes remixées
01:50:22 Donc "Voix sur ton chemin" signé Bénette
01:50:25 Allez, lui il nous remixe un peu l'info santé chaque jour
01:50:28 C'est notre docteur France Bleu, c'est le docteur Kierzek qui nous rejoint
01:50:31 Et aujourd'hui pour notre consultation, on va parler d'un nouveau vaccin, docteur
01:50:35 contre les maladies auto-immunes
01:50:38 Mais en fait ce serait un vaccin inverse
01:50:40 Bonjour à tout le monde, oui et ce n'est pas l'inverse d'un vaccin
01:50:44 mais bien un vaccin inverse
01:50:46 En fait ce sont des scientifiques de l'université de Chicago
01:50:48 qui ont présenté et testé sur la souris et chez les singes pour l'instant
01:50:52 un vaccin qui est censé réguler la réponse immunitaire dans les maladies auto-immunes
01:50:56 comme par exemple la sclérose en plaques
01:50:58 Alors vous savez que les maladies auto-immunes, le problème c'est que
01:51:01 notre système immunitaire se retourne contre notre organisme
01:51:05 En fait il sur-fonctionne et ce système immunitaire qui est censé protéger le corps
01:51:10 contre les infections, il va attaquer les tissus et les organes sains au sein du corps
01:51:14 et ça concerne des millions de personnes à travers le monde
01:51:17 Et ce système immunitaire qui est conçu pour reconnaître les substances étrangères
01:51:21 comme il fonctionne trop, l'objectif de ce vaccin inverse
01:51:24 c'est d'appuyer sur le frein, c'est d'éviter que le système immunitaire
01:51:28 ne se retourne contre nous, donc l'objectif ce n'est pas de
01:51:31 stimuler le système immunitaire comme on le fait avec un vaccin contre la grippe par exemple
01:51:35 mais au contraire de lui cacher certaines protéines
01:51:38 pour qu'il ne les reconnaisse pas et donc ne les attaque pas
01:51:41 Alors là je parlais de la sclérose en plaques mais en fait il y a plus de 80 types
01:51:44 de maladies auto-immunes différentes, le lupus, la polyarthrite rhumatoïde
01:51:48 la maladie de Crohn ou même le diabète de type 1, ce sont des maladies auto-immunes
01:51:52 - Ça c'est une bonne nouvelle, c'est pour quand c'est bientôt ?
01:51:54 On peut déjà aller chez son médecin ?
01:51:56 - Ne vous précipitez pas tout de suite chez votre médecin, comme je le disais
01:51:59 c'est une première phase chez le singe et chez la souris
01:52:02 et rien ne dit que ce sera le cas chez l'homme mais en tout cas
01:52:05 le concept est intéressant, c'est une voie de recherche innovante
01:52:09 et le traitement actuellement des maladies auto-immunes, il fait des progrès là aussi
01:52:12 il est basé sur des immunosuppresseurs ou des immunomodulateurs
01:52:16 l'objectif c'est de moduler, de réduire la réponse inflammatoire et la réponse immunitaire
01:52:22 quand je parle de réponse inflammatoire, il y a des anti-inflammatoires aussi
01:52:25 c'est un traitement symptomatique mais qui fonctionne quand on a des poussées de douleurs
01:52:29 les anti-inflammatoires restent un traitement efficace
01:52:31 et puis il y a aussi des traitements ciblés, des thérapies ciblées avec des anticorps monoclonaux
01:52:36 qui vont améliorer la qualité de vie en particulier
01:52:39 et puis l'alimentation, j'en parle souvent, mais l'hygiène de vie, l'alimentation saine
01:52:44 une alimentation anti-inflammatoire avec des fruits et légumes par exemple
01:52:48 avec des noix, des oméga 3, ça c'est important
01:52:51 la gestion du stress et l'exercice régulier
01:52:53 et pourquoi pas des médecines complémentaires aussi
01:52:55 les médecines douces, ça peut améliorer la qualité de vie
01:52:58 et d'ici là, portez-vous bien !
01:52:59 Merci Dr Kierzek, le docteur qui vous donne tous ses conseils
01:53:03 santé, bien-être tous les matins sur France Bleu
01:53:06 et que vous pouvez réécouter quand vous voulez
01:53:08 d'ailleurs, bonjour docteur, c'est chaque après-midi à 15h avec Anne Orenstein et Géraldine Maillard
01:53:14 on essaie de prendre soin de vous parce qu'on sait que c'est pas toujours simple
01:53:17 de trouver des spécialistes, on va prendre soin de votre souffle
01:53:20 de vos poumons cet après-midi dans une émission spéciale avec une pneumologue
01:53:24 qui sera là pour répondre à toutes vos interrogations
01:53:27 dès 15h
01:53:28 et puis tiens, puisqu'on parle de santé ce matin
01:53:31 ici en Franche-Comté, il y a un projet qu'on avait envie de vous faire découvrir
01:53:35 ça se passe du côté du CHU de Besançon
01:53:38 c'est vrai qu'on a beaucoup parlé du CHU ce matin
01:53:40 et c'est un hasard qu'on en parle aujourd'hui
01:53:42 mais on voulait vous parler de ce podcast lancé par le CHU
01:53:45 qui s'appelle "Des équilibres"
01:53:47 et pour en parler avec nous, le Dr Cécile Zimmermann est là
01:53:50 bonjour docteur !
01:53:51 Bonjour !
01:53:52 Merci de nous avoir rejoint sur France Bleu
01:53:54 alors ce podcast, déjà, expliquons ce qu'est un podcast pour ceux qui ne savent pas
01:53:58 c'est une sorte d'émission, de reportage
01:54:01 mais en version audio
01:54:03 et vous, vous avez décidé de vous servir de cet outil pour parler aux patients
01:54:07 oui, on a décidé de créer une série de podcasts
01:54:11 mais il ne s'agit pas d'interview
01:54:14 en tout cas, on n'a pas voulu qu'ils soient réalisés sous forme d'interview
01:54:17 mais on voulait que ce soit vraiment le récit des patients
01:54:20 qui racontent leur vécu avec la maladie
01:54:22 alors par exemple, on a le cas de Lydie
01:54:25 qui nous raconte que l'annonce de sa maladie a été un vrai tsunami
01:54:29 il y a Étienne qui s'interroge sur la question de
01:54:33 "à qui je parle et à qui je ne parle pas de cette maladie ?"
01:54:35 on sent que c'est des questions très concrètes que vous soulevez
01:54:38 oui, tout à fait
01:54:40 ces maladies chroniques touchent un tiers de la population en France
01:54:44 et effectivement, chaque patient vit sa maladie au quotidien
01:54:48 tous les jours, non-stop
01:54:50 et on a voulu aborder dans chaque podcast
01:54:53 une thématique un petit peu particulière
01:54:55 comme vous l'avez dit avec l'annonce
01:54:57 mais l'annonce de la maladie, pour Lydie, elle peut être vécue
01:55:00 de la même façon ou d'une façon un petit peu différente par d'autres
01:55:03 et donc à chaque podcast, chaque enregistrement
01:55:07 c'est le témoignage d'un patient sur sa maladie
01:55:10 avec une thématique spécifique
01:55:12 alors vous docteur, vous êtes par exemple diabétologue
01:55:15 évidemment, des maladies chroniques, on pense tout de suite au diabète
01:55:19 c'est des maladies qui parfois sont invisibles
01:55:21 et qui doivent engendrer, j'imagine, un certain nombre d'inconforts
01:55:26 et de questions au quotidien
01:55:27 oui, tout à fait
01:55:29 dans la série de podcast, vous avez le témoignage de Sophie
01:55:32 qui a un diabète de type 1
01:55:34 et qui nous raconte vraiment de façon très concrète
01:55:37 la charge mentale liée à cette maladie
01:55:40 elle dit que c'est comme si elle avait un travail en plus
01:55:43 24h/24 et 7j/7
01:55:45 et vraiment, en écoutant son récit, on peut s'immerger
01:55:48 dans la vie de cette patiente diabétique
01:55:50 pour comprendre son vécu au quotidien
01:55:52 et à l'ourdeur de cette pathologie
01:55:54 alors ces podcasts, ils sont adressés, donc on l'a dit, aux patients
01:55:57 mais je vois aussi qu'ils sont adressés aux soignants
01:56:00 c'est quoi l'objectif ?
01:56:02 c'est peut-être de permettre de mieux comprendre ?
01:56:04 oui, tout à fait
01:56:05 l'idée c'est à la fois de permettre aux patients
01:56:08 qui ont témoigné de poser leur vécu
01:56:13 et en faire quelque chose de positif
01:56:15 ça peut aider également leurs proches
01:56:18 mais on perçoit également que ça aide les soignants
01:56:21 qui les accompagnent à comprendre
01:56:23 ce qui se passe pour ces patients
01:56:26 à comprendre de façon très précise, très intime
01:56:29 ce qui se joue dans leur quotidien
01:56:31 et puis on est amené également à utiliser
01:56:33 ces podcasts en formation
01:56:35 pour la formation à la fois des soignants
01:56:38 mais également la formation des étudiants en santé
01:56:41 c'est un formidable outil
01:56:43 et c'est passionnant
01:56:45 c'est bizarre de dire ça, de témoigner à des gens malades
01:56:47 mais si, c'est passionnant à écouter
01:56:49 ça s'appelle "Des équilibres, récits de patients et des dents"
01:56:52 donc confrontés à des maladies chroniques
01:56:54 on vous invite à écouter ça
01:56:56 on peut les trouver à quel endroit, docteur ?
01:56:58 vous pouvez les trouver sur toutes les plateformes
01:57:00 Spotify, Deezer
01:57:02 mais également sur Youtube
01:57:04 et puis sur le site de la société de production
01:57:06 qui nous a accompagné pour ce projet, les Cavalcades
01:57:08 Allez-y, "Des équilibres"
01:57:10 le podcast du CHU de Besançon
01:57:12 vraiment, c'est un super outil
01:57:14 c'est passionnant, c'est pour ça qu'on avait envie
01:57:16 de vous en parler ce matin
01:57:17 merci docteur, je vous laisse aller voir les patients
01:57:19 qui nous vous attendent, j'imagine ?
01:57:20 oui, tout à fait !
01:57:21 merci d'être passé par la radio ce matin
01:57:23 à bientôt
01:57:24 au revoir
01:57:25 c'est Sid Zimmerman, diabétologue au CHU de Besançon
01:57:27 bon ben voilà, c'est fini pour aujourd'hui
01:57:29 on revient demain
01:57:31 alors moi, si on descend sous des 8 degrés
01:57:33 je reviens plus
01:57:34 voilà, si vous voulez faire quelque chose
01:57:36 après c'est vous qui voyez
01:57:37 vous risquez d'avoir 2-3 absences injustifiées
01:57:39 si je peux me permettre
01:57:40 puisque bon, ça arrive un peu souvent quand même dans la région
01:57:43 merci d'avoir été là ce matin
01:57:45 vous pouvez tout réécouter
01:57:46 continuer de débattre justement sur la santé
01:57:48 sur la façon dont vous vous sentez
01:57:50 quand vous allez à l'hôpital sur les réseaux sociaux
01:57:52 demain, on sera à la D6h à la radio
01:57:56 7h à la télé, d'ici là
01:57:57 prenez soin de vous
01:57:58 et très bonne journée
01:58:00 *musique*