Qui était vraiment la grande Maria Callas ? Une diva passionnée et inaccessible ou une femme timide et modeste qui cherchait désespérément le bonheur ? "Maria" et "La Callas" se dévoilent dans des documents encore inédits, des films amateurs en Super 8, de vieilles photographies et des lettres de sa main (ici lues par Fanny Ardant) adressées à ses amis, sa professeure de chant Elvira de Hidalgo et son amant Aristote Onassis, avec lequel elle a vécu une grande passion malheureuse. Il en ressort le portrait d'une femme qui, malgré le succès et les honneurs, ne peut concevoir de passer sa vie sans l'amour d'un homme...
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Court métrageTranscription
00:00 Il y a deux personnes dans moi. Je voudrais être Maria, mais il y a la Callas que je dois vivre.
00:08 Donc je m'occupe de les deux autant que je peux.
00:12 Maria Callas, elle est la plus grande.
00:19 - Combien de temps tu es dans la ligne ? - J'ai été dans la ligne depuis hier à 4h.
00:22 Chaque ligne, chaque rest' dans le score a un sens pour Mme Callas.
00:27 Je suis la plus grande dans le monde.
00:33 Mme Maria Callas a dû surmonter un malaise et une fable des péchés.
00:52 Donc vous avez vraiment tiré Maria Callas de la métropole ?
00:56 Oui, c'est vrai.
00:58 Norma, Barbier, Barbersville, Traviata, Lucia...
01:03 Et je me suis dit que je ne pouvais pas faire routine.
01:06 Puisque vous dites que vous avez besoin de travailler, pourquoi n'avez-vous pas chanté depuis 4 ans ?
01:11 J'étais pas bien.
01:13 Qui doit gagner, Maria ou Callas ?
01:17 J'aime penser qu'ils vont tous ensemble, parce que Callas a été Maria.
01:23 C'est un peu comme ça.
01:25 - Ecoutez, vous êtes une femme heureuse. - Ça c'est vrai, il faut que je le pense plus souvent.
01:34 Sous-titrage Société Radio-Canada
01:38 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org