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00:00:00 sur France 3 ou de France.
00:00:02 Ici, c'est France Bleu Nord, à la radio, sur l'appli Ici, tous les réseaux et sur France 3.
00:00:14 Bonjour à tous et merci de nous rejoindre, vous qui venez peut-être d'arriver à la télé sur France 3,
00:00:20 vous continuez à nous écouter sur France Bleu Nord, je vous présente Pascal Thiebold.
00:00:23 Bonjour Pascal.
00:00:24 Bonjour.
00:00:24 Une journée très particulière sur le service public, télévision et radio, journée de solidarité autour des inondations.
00:00:31 On vous dit tout évidemment dans les prochaines minutes. Merci d'être là, en tout cas bon réveil, il est 7h.
00:00:34 Et avant de retrouver votre journal, Pascal, un petit coup d'œil sur les conditions de circulation,
00:00:47 vous qui allez peut-être prendre la route à coin sur l'autoroute 1 à 1 à partir de Dourges sur 5 à 6 kilomètres,
00:00:52 vous êtes ralenti en direction de Lille, la jonction avec l'Ibercourt, toujours un petit peu compliqué, de manière assez classique.
00:00:58 Ralentissement aussi sur l'autoroute A25 à partir d'Armentière jusqu'à Anglou, avec bien sûr des répercussions sur la nationale 41.
00:01:05 Vous êtes ralenti sur l'ensemble de cette nationale, 0,320, 55, 89, 89, on va rester attentif tout au long de cette matinée.
00:01:14 Pascal, un petit coup d'œil sur la météo avec des températures un peu fraîches ce matin.
00:01:17 Oui, effectivement, 3 degrés par exemple relevés tout à l'heure à Lille, 7 degrés au Touquet, avec un temps sec, des éclaircies prévues cet après-midi.
00:01:26 Un accident a fait un mort et un blessé grave vers 3h ce matin à Oudin, près de Brue, la bussière dans le Pas-de-Calais.
00:01:33 Une voiture a percuté un mur, un homme de 40 ans, prisonnier de la voiture, est mort sur le coup.
00:01:37 Une femme de 27 ans, gravement blessée, a été conduite au centre hospitalier de Beuverie.
00:01:41 La police et les pompiers, aidés d'une équipe synophile, sont à la recherche d'un homme qui a quitté les lieux avant l'intervention des secours.
00:01:48 Ilévia mène cette semaine une campagne de lutte contre le harcèlement dans les transports en commun à l'occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.
00:01:57 Ce sera samedi. Des opérations de sensibilisation sont menées dans les bus, tramways et métros avec distribution de tracts, échanges avec les voyageurs.
00:02:06 Mais aussi des tags peints au sol dans certaines stations de métro avec des messages comme "Girl, le métro t'appartient".
00:02:13 La volonté d'Ilévia, c'est que les femmes se sentent en sécurité et qu'elles osent dénoncer des faits dont elles seraient victimes ou témoins.
00:02:21 Myriam Takzouti est la directrice marketing.
00:02:24 Il faut quand même se dire que 90% des gens qu'on interroge, et ils sont nombreux, plus de 1700 personnes qu'on interroge tous les ans,
00:02:29 nous disent qu'ils se sentent en sécurité sur le réseau Ilévia. C'est un chiffre satisfaisant.
00:02:34 Quand on creuse un petit peu, il est vrai qu'on se rend compte que ce chiffre diminue fortement après 20 heures.
00:02:37 Et il faut avoir en tête quand même ce chiffre assez marquant, pour le coup, qui concerne toute la France.
00:02:41 Seulement une femme sur deux se dit se sentir en sécurité dans les réseaux de transport en commun.
00:02:45 Donc oui, à cette occasion, on veut dire aux jeunes femmes, mais aussi aux femmes qui travaillent tous les jours,
00:02:51 que nous menons des actions, nous sommes mobilisées chez Keolis pour qu'il y ait de moins en moins de faits et que les femmes surtout se sentent plus en sécurité.
00:02:57 Et le pire du pire pour moi, c'est une femme qui arriverait à renoncer à un emploi parce qu'il est trop loin de son domicile
00:03:02 ou parce qu'il y a des horaires décalés qui la mettent en insécurité dans les autres transports.
00:03:05 C'est vraiment pour ces femmes-là qu'on met en place toutes ces actions-là.
00:03:08 L'an passé, 120 cas de harcèlement sexiste ont été relevés, selon Ilévia, qui encourage les victimes à porter plainte.
00:03:14 4 650 caméras couvrent le réseau, ce qui permet d'identifier plus facilement les agresseurs.
00:03:19 Le parquet du Havre l'a indiqué hier.
00:03:22 5 plaintes pour agression sexuelle ont été déposées par des supportrices du LOSC et du Racing Club de Lens,
00:03:27 après leur venue au Stade Océane en octobre dernier.
00:03:30 Elles dénoncent l'attitude d'une femme chargée des fouilles corporelles à l'entrée,
00:03:34 qui aurait eu des gestes déplacés à caractère sexuel.
00:03:37 Cette agente de sécurité a été écartée de son poste le temps de l'enquête.
00:03:40 Il y a un an, un contrôleur fiscal a été tué par un brocanteur à Bullecourt, près d'Arras.
00:03:45 Hier, un hommage a été rendu à Ludovic Montuel, qui était âgé de 43 ans, tué alors qu'il procédait à un contrôle.
00:03:51 Une cérémonie qui s'est déroulée au sein du Centre des Finances Publiques d'Arras,
00:03:55 en présence de Thomas Cazenave, le ministre délégué chargé des Comptes Publics.
00:03:59 L'occasion de rappeler deux revendications des agents après ce drame.
00:04:03 La possibilité de mener des contrôles ailleurs que chez la personne concernée,
00:04:08 et puis ne pas voir son nom inscrit dans les procédures.
00:04:11 Une marche blanche est prévue aujourd'hui à Romand-sur-Isère, en hommage à Thomas,
00:04:15 cet adolescent de 16 ans tué à la fin d'un bal samedi soir à Crépole, dans la Drôme.
00:04:19 Dans le cadre de cette enquête, 9 personnes ont été interpellées,
00:04:22 dont l'auteur présumé du coup de couteau fatal, un jeune homme de 20 ans, arrêté à Toulouse.
00:04:28 50 otages israéliens enlevés le 7 octobre lors de l'attaque du Hamas
00:04:32 pourraient être libérés dans les prochains jours.
00:04:34 Le gouvernement israélien a approuvé l'accord qui prévoit leur libération
00:04:38 en échange de 150 prisonniers palestiniens et d'une trêve humanitaire de 4 jours.
00:04:43 France Bleu Nord, 7h04, les footballeurs de l'équipe de France
00:04:46 terminent invaincus la phase de qualification pour l'Euro l'an prochain en Allemagne.
00:04:50 8 matchs, mais pas 8 victoires.
00:04:52 Ils ont accroché leur crampon sur la dernière marche hier soir face à la Grèce.
00:04:55 Les Bleus ont fait match nul, 2 buts partout au but de Randall Colomiani à la 42e minute
00:05:01 et égalisation à la 74e, signé Youssouf Fofana.
00:05:05 L'équipe de France qui confirme malgré tout son statut de favori pour l'Euro
00:05:09 au terme de cette campagne quasi parfaite.
00:05:12 Les Bleus et leurs supporters donc plutôt confiants, Nicolas Perroné.
00:05:15 Les sorties du stade à l'heure du bilan, les supporters ont globalement tous les mêmes adjectifs.
00:05:21 Extrêmement positifs.
00:05:22 Même si les Bleus ont raté le grand chlème d'un cheveu, le 8 sur 8.
00:05:26 Les 8 victoires en 8 matchs, il n'y en aura finalement que 7.
00:05:29 C'est pas vraiment un gain de ça parce que c'était pas un match non plus qui avait beaucoup d'importance.
00:05:33 Donc non, aujourd'hui on est très content de cette équipe
00:05:35 et on pense qu'on peut partir à l'Euro avec de bonnes ambitions.
00:05:38 Avec un statut de tête de série, invaincu, et une belle tête d'épouvantail,
00:05:42 des certitudes aussi pour Nicolas.
00:05:44 Le match d'hier soir avec son lot de remplaçants au coup d'envoi
00:05:48 n'a fait que confirmer ses impressions.
00:05:49 Clairement les titulaires ont leur place assurée pour l'Euro.
00:05:52 Là on a vu que les remplaçants n'étaient pas là.
00:05:54 On va gagner l'Euro ! On va gagner l'Euro !
00:05:56 On se donne rendez-vous dans 7 mois.
00:05:58 7 mois pour étudier les adversaires que désignera le tirage au sort.
00:06:02 Le défenseur Lucas Hernandez est impatient de les connaître.
00:06:05 On a fait une très très bonne année.
00:06:06 En espérant que le tirage, ça sera un bon tirage en décembre et qu'on aura une bonne récompense.
00:06:11 Celle d'éviter les grosses nations dont le groupe est déjà acquise.
00:06:15 Les Bleus sont certains d'échapper au Portugal, à la Belgique, à l'Angleterre, l'Espagne et l'Allemagne.
00:06:20 Les 5 autres têtes de série.
00:06:22 Et le tirage est prévu dans 10 jours.
00:06:24 Le road football ce sera en Allemagne du 14 juin au 14 juillet.
00:06:27 Un mot de basket avec Gravelines.
00:06:29 - 14 juillet ? - Oui.
00:06:30 - Ce serait pas mal ça non ? Le record de la France.
00:06:32 - Une fanfare oui.
00:06:33 Les basketteurs de Gravelines jouent ce soir en Coupe d'Europe FIBA.
00:06:36 Ils sont au Kosovo pour le match retour contre Trebka qu'ils avaient largement dominé à l'aller.
00:06:41 La météo, c'est un temps sec qui nous attend.
00:06:44 Ça fait du bien et ça va durer sans doute jusqu'à vendredi.
00:06:46 Avec des températures de 3 degrés en ce moment à Lille.
00:06:50 7 degrés au Touquet pour les maximales.
00:06:52 Comptez entre 10 et 12.
00:06:54 Attention aux bancs de brume et de brouillard.
00:06:56 À 7h06, l'infotrafic sur France Bleu Nord.
00:06:58 Circulation qui se charge petit à petit.
00:07:00 Normal.
00:07:01 Avec d'abord sur l'autoroute 1 à partir de Dourges.
00:07:04 Autour de 7 à 8 kilomètres de trafic ralenti en direction de Lille.
00:07:07 Principalement au niveau de la jonction avec Libercourt.
00:07:11 Toujours un peu compliqué dans ce secteur.
00:07:12 Une fois passé l'air de repos de Phalampin.
00:07:14 Vous roulez bien jusqu'à l'entrée de Lille.
00:07:16 Vous arrivez de Dunkerque.
00:07:18 Attention, une fois passé l'air de repos de Steinwerk.
00:07:20 Un coup de frein sur l'autoroute A25 à partir d'Armentière.
00:07:23 8 kilomètres de bouchons pour l'instant.
00:07:24 Un centre parcours allongé de 10 minutes environ.
00:07:27 Et puis la National 41 chargée aussi entre Labassé et Angleau.
00:07:32 Ça aussi c'est un peu classique.
00:07:33 Attention à cette zone de travaux qui est en train d'être mise en place sur l'autoroute A21.
00:07:37 Signalée par Arnaud.
00:07:38 On est en direction de Valenciennes.
00:07:40 Juste après la sortie, Flerce en escrevieux.
00:07:42 Comme d'habitude, 0-3-20-55-89-89.
00:07:45 On partage l'info route tout au long de cette journée sur France Bleu Nord.
00:07:48 Il est 7h07.
00:07:52 Le 6/9 France Bleu Nord.
00:07:54 Inondations dans le Pas-de-Calais.
00:07:55 Émission spéciale.
00:07:57 Laurent Dereux.
00:07:58 La région n'a pas été épargnée au moins de novembre.
00:08:01 D'abord la tempête Kiran le 2 faisant de gros dégâts.
00:08:05 Puis l'eau, les inondations qui ont envahi des dizaines de villages, de villes, de Pas-de-Calais.
00:08:09 Engloutissant tout sur son passage.
00:08:11 Des crues absolument exceptionnelles.
00:08:13 Des milliers de maisons d'entreprises touchées.
00:08:15 Des villages carrément évacués.
00:08:17 Journée spéciale sur France Bleu Nord et sur France 3 Nord Pas-de-Calais.
00:08:21 On va se mobiliser aux côtés des sinistrés, aux côtés des élus.
00:08:25 Aux côtés de cette solidarité qui s'est mise en place avec nos envoyés spéciaux
00:08:30 qui sont un peu partout dans le Pas-de-Calais.
00:08:33 Tout à l'heure nous serons avec Romane Porcon sur la Canche.
00:08:36 Nous serons aussi avec Pascal Toth depuis Blandec.
00:08:39 Et puis avec Mathieu Darrier depuis la vallée de la Liane.
00:08:43 Émission spéciale sur France Bleu Nord et sur France 3 jusqu'à 9h.
00:08:46 Ça va en continuer sur la radio sur France Bleu Nord à partir de 9h jusqu'à 11h.
00:08:51 Avec une émission à votre service où on va répondre à vos questions.
00:08:54 Ce qui vous en avez sur les assurances, sur l'électricité.
00:08:57 Quelles sont les conséquences après ces crues.
00:09:00 Et puis tout à l'heure à partir de midi sur France 3 avec un ICI 12/13 en direct depuis Blandec.
00:09:06 Blandec, commune fortement touchée par les inondations.
00:09:09 On retrouve tout de suite Stéphane Barbero.
00:09:11 Bonjour Stéphane, vous êtes dans l'un des quartiers les plus touchés à Blandec.
00:09:16 Exactement, bonjour Laurent, bonjour à tous.
00:09:20 On est ici dans la rue Roger Saint-Lambron.
00:09:23 On va très exactement aller dans l'impasse A.
00:09:26 C'est l'une des rues qui a été les plus touchées ici à Blandec.
00:09:30 Blandec c'est 5000 habitants, ce sont 862 habitations au total qui se sont retrouvées les pieds dans l'eau.
00:09:38 Ici il y a eu jusqu'à 1 mètre d'eau et 32 rues au total qui ont été inondées.
00:09:45 De nombreuses personnes évacuées au pire de la crise.
00:09:48 Et c'était notamment dans la nuit du 10 au 11 novembre.
00:09:51 La deuxième crue que connaissait cette commune.
00:09:55 On a eu jusqu'à 200 personnes qui avaient rejoint la salle Georges Marcan, qui était le centre d'hébergement d'urgence.
00:10:00 Aujourd'hui l'eau est repartie, même si le niveau de l'A est très haut.
00:10:04 Mais il n'y a plus d'eau dans les rues.
00:10:06 Il y en a encore pas mal dans les sous-sols, dans les cabs.
00:10:08 Et puis il y a surtout énormément de déchets ici encore dans les rues.
00:10:13 Tout ce qui a été fichu, tout ce qui est bon à jeter.
00:10:16 On voit beaucoup de meubles qui sont là, beaucoup d'électriaux ménagers
00:10:22 qui s'est retrouvé totalement noyé par ces inondations.
00:10:26 Jusqu'à à peu près 1 mètre d'eau ici dans cette impasse A de la rue Roger-Salambrot.
00:10:32 Où il y a une dizaine d'habitations et où il n'y a plus que deux maisons qui sont encore habitées
00:10:38 par ces personnes qui ont subi ces fortes inondations ici.
00:10:42 Et on va se réveiller avec un couple de sinistrés qui est resté dans cette impasse Stéphane.
00:10:51 On va aller chez Dominique et Christine Mailleux qui dorment ici.
00:10:58 Ils sont au premier étage de leur maison.
00:11:00 Dominique et Christine, on va rentrer chez eux.
00:11:04 On va les retrouver quasiment au petit-déjeuner.
00:11:07 Les nuits, vous vous en doutez, sont un petit peu compliquées.
00:11:11 On va retrouver Dominique et Christine.
00:11:13 Christine qui est avec nous.
00:11:14 Bonjour Christine.
00:11:15 Bonjour.
00:11:16 Un peu au sceau du lit, je suis désolé.
00:11:18 Au sceau du lit, exactement.
00:11:19 Là, le dodo, ça se passe à l'étage.
00:11:21 À l'étage, on a de la chance.
00:11:23 On avait des chambres sur le haut.
00:11:25 La chambre des garçons qui ne sont plus là, qu'on a récupérée pour l'instant.
00:11:30 L'histoire est un peu particulière parce que vous n'avez pas vécu directement les inondations.
00:11:35 Vous étiez en vacances assez loin.
00:11:37 Exactement.
00:11:38 On était en vacances au Sénégal.
00:11:40 On a eu la chance, on a eu du monde qui est venu nous surélever les affaires, la famille, les enfants, les neveux.
00:11:48 Tous ceux qui étaient présents sont venus.
00:11:50 On a commencé un peu le nettoyage le temps que nous étions partis parce qu'on a eu deux inondations.
00:11:57 Et pour les deux inondations, on n'était pas sur place.
00:12:01 Qu'on rappelle deux crues très importantes ici, la nuit du 6 au 7 novembre.
00:12:06 Et puis, trois jours après, à nouveau, cette eau qui monte, qui monte d'ailleurs encore plus haut.
00:12:10 Et puis vous, vous avez découvert tout ça seulement la semaine dernière.
00:12:14 Vous êtes rentrée quelle semaine dernière ?
00:12:16 Il y a une semaine comme aujourd'hui qu'on est rentrée.
00:12:19 Donc forcément, c'était déjà bien nettoyé, on va dire, bien commencé à sécher.
00:12:26 Mais voilà, on sait qu'on a tout perdu.
00:12:30 Les nuits, je crois, sont un peu compliquées.
00:12:33 On ne dort pas encore bien.
00:12:36 Non, pas du tout.
00:12:38 C'est très compliqué.
00:12:41 Merci encore ce matin de nous accueillir ici, avec toujours des dégâts qui sont, évidemment, tant qu'ils sont ici.
00:12:49 Dominique, votre mari, qui est aussi avec nous.
00:12:53 Dominique, on voit des tapisseries à arracher là.
00:12:57 Oui, parce qu'on a été inondé en 2002, donc on a déjà une petite expérience des inondations.
00:13:02 Vous avez dit lors des inondations qu'il fallait couper le papier pour que l'humidité puisse sortir.
00:13:08 Est-ce que vous avez déjà connu les inondations en 2002 qui étaient là ?
00:13:11 La crue historique, à Montcell, qu'on a connue là.
00:13:13 Tout à fait, oui.
00:13:14 On est ici depuis 1987, oui.
00:13:18 Et il y a deux crues exceptionnelles, mais comment dire, que les gens de Blendec n'avaient jamais connues avant.
00:13:26 Même lorsque, en 2002, on a eu une réunion à la mairie.
00:13:30 Il y avait un monsieur qui était là, non, une dame qui était là, qui avait 80 ans,
00:13:34 qui n'avait jamais connu d'inondation sur Blendec.
00:13:36 C'est vraiment des crues historiques.
00:13:38 Après, il y a eu peut-être des choses qui n'ont pas été bien réalisées.
00:13:42 Parce qu'à la suite des inondations, ils ont fait des bassins, ils ont rouvert des bras de rivières qui avaient été fermées.
00:13:49 Donc, tout ça, ça a permis peut-être d'absorber un peu d'eau, mais là, les crues ont été trop, trop importantes.
00:13:56 J'ai un cousin qui était éclusier, qui disait que le débit d'eau, la rivière ne pouvait pas absorber.
00:14:03 C'était près de 85 m3/s, qu'il disait.
00:14:07 Alors qu'en 2002, c'était dans les 60-70.
00:14:10 - Oui, c'est ça. On a en effet du 20-30% de débit supplémentaire,
00:14:15 qui, malgré tous les travaux qui ont été réalisés, sont forcément compliqués.
00:14:18 L'état des dégâts chez vous, c'est quoi ?
00:14:21 - Beaucoup de matériel, puis...
00:14:24 Quand on est comme le salon, il est mort.
00:14:28 C'est tous des souvenirs aussi qui sont perdus.
00:14:31 Vous voyez le buffet, là ?
00:14:34 Le buffet, c'est un achat qu'on avait fait avant d'être mariés.
00:14:38 Donc, c'est quand même des souvenirs qui sont encore plus importants pour nous.
00:14:42 - C'est un buffet qui est dans votre salon en chaîne, peut-être ?
00:14:47 - Non, c'est du morisier.
00:14:49 C'est un meuble estampillé, c'était un grand magasin sur Saint-Omer.
00:14:53 On avait fait des économies pour pouvoir acheter ce meuble, la table et tout.
00:14:58 Il y a une fois qu'aujourd'hui, on ne sait même pas comment faire pour l'accupérer.
00:15:01 - Christine, il y a des choses sentimentales forcément auxquelles on t'inquiète ?
00:15:05 - Des photos, là, on a retrouvé des anciennes cassettes, comme on disait,
00:15:10 des enfants quand ils étaient petits.
00:15:13 Tout ça, on n'a plus.
00:15:16 C'est sûr qu'après, tout ce qui est matériel, c'est tout, ça se remplace.
00:15:21 Mais voilà, principalement les photos, les petites cassettes de nos enfants.
00:15:26 On a deux garçons, donc ça, ça nous fait du mal.
00:15:30 - Merci beaucoup à tous les deux.
00:15:32 J'ajoute que l'histoire en plus, elle est particulière,
00:15:34 parce que je crois que c'est votre papa, Christine,
00:15:36 qui a construit ces maisons qui étaient artisans, vous me le racontiez.
00:15:40 - Exactement, c'est mon père qui avait le terrain
00:15:44 et qui a fait un petit lotissement où on est vraiment, en plus, tout un bon quartier.
00:15:51 On s'entraide beaucoup entre nous.
00:15:53 - La solidarité, c'est vrai que c'est important de le préciser.
00:15:57 Figurez-vous qu'ils ont créé même un groupe WhatsApp spécial
00:16:00 ici dans cet impasse A de la rue Roger Salengreau, Laurent,
00:16:04 pour se donner les infos, donner quelques petits tuyaux aussi, par exemple,
00:16:08 avec les assureurs.
00:16:09 Ce sont des tuyaux précieux, extrêmement précieux ici à Blandec en ce moment.
00:16:13 - Merci beaucoup Stéphane Barberot, en direct de Blandec.
00:16:16 On le voit, si vous le regardez sur France 3, l'image très voilée.
00:16:20 Il y a beaucoup d'humidité dans cette maison.
00:16:23 Pardon pour le décalage, mais c'est un peu normal, ne vous inquiétez pas.
00:16:26 On est en direct de plein d'endroits de notre région qui ont souffert des inondations.
00:16:30 On ira rejoindre dans un coup un instant sur France Bleu Nord et sur France 3
00:16:33 Romane Torcon qui est à la Calotria tout de suite.
00:16:37 Ici matin, revient dans un instant.
00:16:42 Jeudi
00:16:44 - J'ai reçu plein de messages en 15 minutes.
00:16:46 - Tu vois, je suis passé 8 heures dessus.
00:16:48 Pour ces adolescents, le smartphone est vital.
00:16:51 - C'est à la fois bienveillant et très sombre.
00:16:56 - C'est possible qu'il y ait du narcissisme en fait.
00:16:59 Juste le fait de prendre un selfie, c'est narcissique.
00:17:01 Loin des clichés, ils nous dévoilent leur rapport au monde à travers cet objet.
00:17:05 - Mon téléphone, mince, je vais mourir.
00:17:07 - Lâche ton smartphone, jeudi à 22h55 sur France 3 Haute France.
00:17:11 - Émission spéciale, journée spéciale sur France Bleu Nord et sur France 3 Nord Pas-de-Calais
00:17:17 aux côtés des sinistrés pour vous montrer l'ampleur des dégâts
00:17:20 alors que les médias nationaux détournent le regard.
00:17:22 Nous, on est là avec nos envoyés spéciaux,
00:17:25 Mathieu Darrier, Stéphane Barbero, Pascal Toth et Romane Torcon.
00:17:30 Bonjour Romane, vous êtes à la Calotria.
00:17:35 - Bonjour Laurent, bonjour à tous.
00:17:37 Oui, en effet, dans ce village de 700 habitants
00:17:40 qui a été particulièrement touché dans le Montreuillois,
00:17:43 pour vous donner une petite idée, ici on est Chemin de la Liberté.
00:17:47 C'est une des rues encore inondées après plusieurs jours d'inondation.
00:17:53 Vous le voyez en effet et vous vous en doutez,
00:17:56 l'eau est encore bien présente dans la rue, dans les jardins, mais aussi dans les maisons.
00:18:01 Ici finalement, c'est un peu une rue fantôme, il n'y a plus d'habitants
00:18:05 puisque certains ont dû quitter les lieux précipitamment,
00:18:08 sans pouvoir vraiment emporter d'affaires.
00:18:11 Des habitants qui m'ont parlé, qui m'ont témoigné de la solidarité
00:18:15 qui s'est mise en place dans la commune.
00:18:17 Une énorme solidarité ici à la Calotria.
00:18:19 Les voisins se sont entraînés, alors ça passe par un petit café,
00:18:22 juste un appel de quoi se remonter le moral quand on vit une catastrophe comme celle-ci.
00:18:27 Et puis beaucoup d'habitants m'ont aussi dit que finalement,
00:18:29 dans ce chemin de la liberté, un couple de maraîchers les a aidés par tracteur.
00:18:35 Puisqu'il faut imaginer que jusqu'à 1,50 m d'eau est montée dans certaines rues,
00:18:40 et donc il était impossible pour certains de sortir de leur maison
00:18:43 pour simplement aller faire des courses.
00:18:44 Et donc c'est un couple de maraîchers que nous rencontrerons un peu plus tard,
00:18:47 dans la matinée sur France Bleu Nord et sur France 3,
00:18:49 qui nous emmènera évidemment voir ces serres inondées,
00:18:52 qui a aidé faire les courses en tracteur avec certains habitants.
00:18:56 On va vous parler toute la matinée de cette solidarité qui s'est mise en place ici dans la commune,
00:19:01 de la difficulté forcément de pouvoir surmonter ça moralement.
00:19:05 On ira échanger avec des sinistrés tout au long de la matinée, vous vous en doutez.
00:19:09 Pour l'instant déjà le village a été à 80% évacué, il y a très peu d'habitants dans cette commune.
00:19:16 On va en tout cas aller en rencontrer ceux qui sont restés, ceux qui tiennent bon ici.
00:19:21 Moi j'ai rencontré, j'ai eu au téléphone Régine et Dominique,
00:19:25 un couple qui vit ici depuis 23 ans.
00:19:28 Ils m'ont dit que c'est la première fois qu'ils connaissent une situation pareille.
00:19:32 Leur camping-car est totalement inondé, comme leur maison.
00:19:34 Ils m'ont dit qu'on a été obligés de dormir ailleurs,
00:19:36 alors ils ont trouvé heureusement refuge à étapes, grâce à la solidarité.
00:19:40 Ils m'ont dit à quel point, vous pouvez vous en douter,
00:19:44 mais ici pour eux c'est leur coin de paradis.
00:19:47 Oh combien jamais ils ne quitteront cet endroit, malgré ça, malgré la catastrophe,
00:19:51 malgré l'eau que vous pouvez imaginer dans leur maison.
00:19:54 Ils nous disent à quel point ici la solidarité est telle,
00:19:57 qu'ils ne quitteront jamais leur commune.
00:19:59 Merci Romane Porcon, les pieds dans l'eau, on l'a bien entendu et bien vu.
00:20:03 On va rester avec vous tout au long de cette matinée,
00:20:06 aux côtés de ces sinistres et dispositifs exceptionnels et spéciaux.
00:20:10 On va filer maintenant dans la vallée de la Liane, rejoindre Mathieu Darrier.
00:20:14 Bonjour Mathieu, ce matin vous êtes à Edignol-les-Boulognes,
00:20:17 où l'école est pour l'instant inutilisable.
00:20:20 Oui Edignol-les-Boulognes, c'est quatre inondations successives par la Liane en douze jours.
00:20:24 Une cinquantaine de maisons inondées, dont une quinzaine gravement,
00:20:27 et puis une quinzaine d'habitants qu'il a fallu évacuer par hélicoptère.
00:20:31 Alors oui, l'école n'a pas été épargnée.
00:20:34 Du coup, les enfants de maternelle sont pris en charge dans une école de Sainte-Étienne-aux-Monts,
00:20:39 la commune voisine, qui elle aussi a été très sinistrée.
00:20:42 Et puis les plus grands sont accueillis dans un collège de la commune à Pont-de-Brique.
00:20:45 Depuis lundi, parents et enfants se retrouvent vers 8 heures devant la salle des fêtes,
00:20:49 où un bus les attend. Jean-Pierre accompagne son petit-fils.
00:20:53 Je suis venu conduire le petit à l'école.
00:20:55 Il prend le bus pour aller à Pont-de-Brique.
00:20:59 Il part à 8h10.
00:21:01 Ils vont à la cantine, puis ce soir, le bus le ramène à 17h.
00:21:05 C'est un soulagement que ça existe.
00:21:06 Oui, quand même, parce qu'ils n'allaient plus à l'école.
00:21:08 Même pour les parents, tout ça, ça manquait, l'école.
00:21:11 Ça manquait aussi à Maxence.
00:21:13 J'attends le bus pour aller au collège pour les joueurs.
00:21:16 T'es au collège normalement ?
00:21:18 Non, normalement, je suis à l'école des Dignes.
00:21:20 Il y a eu des inondations, et du coup, l'école est abîmée.
00:21:23 Elle te manque, ton école ?
00:21:24 Oui, parce que ça fait longtemps qu'on n'y a pas été.
00:21:27 Du coup, mes copains sont avec moi.
00:21:29 Il n'y a pas d'absents.
00:21:31 Du coup, ils se mettent à côté de moi dans le bus.
00:21:34 Et pour vérifier que tout le monde est bien là,
00:21:38 chaque matin, c'est Carole Carpentier qui officie.
00:21:41 Je note les enfants qui prennent le bus.
00:21:43 On doit bien surveiller les enfants, qu'on n'en oublie pas un en route, etc.
00:21:47 C'est vraiment très pointilleux.
00:21:49 J'ai deux de mes collègues qui prennent le bus
00:21:51 et qui refont un pointage à la descente du bus.
00:21:53 Ça fait partie de la vie.
00:21:55 On n'a pas le choix, il faut s'adapter.
00:21:57 Ça nous manque que de pas les voir.
00:21:58 Une adaptation qui se passe très bien, c'est en tout cas ce que raconte Laurine.
00:22:02 On le vit très bien.
00:22:03 Je trouve que c'est très bien organisé.
00:22:05 Mon fils le vit bien.
00:22:06 Il peut rejoindre sa soeur, qui est scolarisée au collège Paul-Éluard,
00:22:09 ce qui est beaucoup plus simple pour nous, peut-être.
00:22:11 Il est déjà avec les grands ?
00:22:12 Oui, déjà avec les grands.
00:22:13 Il a déjà grandi, d'un coup, il passe du CP au 6e.
00:22:16 Carrément, le collège, oui.
00:22:18 C'est une étape bizarre, on va dire.
00:22:20 Ça fait drôle, mais bon.
00:22:21 Il avait besoin de retrouver l'école ?
00:22:23 Oui, c'était important pour lui.
00:22:25 Il est resté pratiquement un mois à la maison.
00:22:27 Il avait besoin de retrouver ses copains, une vie sociale.
00:22:30 Une cinquantaine d'enfants, Laurent, sont concernés
00:22:32 par la fermeture de cette école des Digneuls.
00:22:34 Pour l'instant, Mathieu, chacun a pu s'adapter.
00:22:37 Ça se passe bien, mais ça va durer combien de temps ?
00:22:40 C'est la question que se pose Yven Quinz.
00:22:42 C'est le maire des Digneuls, qui est sur tous les fronts,
00:22:44 jour et nuit, depuis le début du mois de novembre,
00:22:46 alors que sa propre maison a été inondée.
00:22:48 Et il veille sur l'école.
00:22:50 Depuis la quatrième inondation, il n'y a plus d'eau.
00:22:52 Les bénévoles et les agents ont tout nettoyé.
00:22:54 Bien sûr, maintenant, il y a les plaintes qui se décollent,
00:22:57 des choses comme ça, mais bon, elle n'est pas en mauvais état, finalement.
00:23:00 Donc, dans trois classes, c'est plutôt pas mal.
00:23:03 La quatrième est un peu plus dégradée.
00:23:05 Donc, vous êtes plutôt optimiste pour une reprise ?
00:23:07 Pour moi, jusqu'aux vacances de Noël,
00:23:09 les enfants seront à Saint-Étienne-aux-Monts, à mon avis.
00:23:11 Je ne sais pas encore s'il y a une position du sous-préfet
00:23:14 pour un retour provisoire dans l'école actuelle,
00:23:16 ou avant d'envisager autre chose.
00:23:18 Cette école, elle a déjà été inondée ?
00:23:20 Non, les deux anciennes classes n'avaient jamais été inondées.
00:23:23 C'est pour cela que la nouvelle classe que nous avions construite il y a quatre ans,
00:23:27 nous l'avons mise sur la même côte,
00:23:29 une côte au-dessus d'une crue centenale.
00:23:31 Et donc, on pensait être à l'abri, mais malheureusement, non.
00:23:34 Donc, maintenant, il faudra envisager d'autres moyens,
00:23:37 soit de se protéger, ou d'envisager une nouvelle école.
00:23:41 - Et ce mercredi matin, justement, une réunion est prévue avec l'inspecteur
00:23:45 et avec le sous-préfet de Boulogne,
00:23:47 pour prendre une décision sur la reprise des cours dans cette école des Digneuls.
00:23:50 - Merci beaucoup Mathieu Darrier, en direct des Digneuls,
00:23:53 puisque France Bleu Nord et France 3 sont mobilisés ce matin
00:23:56 aux côtés des sinistrés.
00:23:58 On va retourner dans un court instant avec Pascal Toth du côté de Blendec,
00:24:02 mais d'abord, on va jeter un petit coup d'œil sur les conditions de circulation,
00:24:04 avec Mickaël qui nous attend à la cellule Vigilance de la préfecture du Nord.
00:24:08 Bonjour Mickaël !
00:24:09 - Bonjour Laurent, bonjour à tous !
00:24:11 - Quel est le point sur la situation à cette heure-ci ?
00:24:13 - Écoutez, on retrouve les ralentissements habituels, j'ai quand même deux difficultés.
00:24:17 La première, c'est sur l'autoroute A25 en direction de Lille.
00:24:20 Nous sommes juste après les changeurs 8 de la chapelle d'Armentière,
00:24:23 on a un véhicule en panne sur la voie de gauche,
00:24:25 et on a déjà à peu près 5 km de retenue.
00:24:27 Ensuite, on a une zone de travaux qui s'est mise en place sur l'autoroute A21.
00:24:31 C'est comme depuis lundi, depuis le début de semaine,
00:24:33 à hauteur de Flercent-Nescobieux, en direction de Valenciennes,
00:24:37 et là on a à peu près 2 km de retenue.
00:24:39 Sinon, sur le reste du réseau, ce sont les ralentissements habituels Laurent.
00:24:42 - Merci beaucoup, reste attentif, vigilant Mickaël, depuis la cellule Vigilance routière,
00:24:47 de la préfecture du Nord, 0-3-20-55-89-89, pour partager votre inforoute.
00:24:52 Il est 7h24.
00:24:55 - Inondation dans le Pas-de-Calais, France-Bleu-Nord, émission spéciale.
00:25:00 - Oui, émission spéciale tout au long de cette matinée.
00:25:03 - Ici, matin, nos envoyés spéciaux, nos journalistes, nos animateurs,
00:25:07 qui sont aux côtés des sinistrés.
00:25:09 On est avec Mathieu dans la vallée de la Liane, on va retrouver Pascal Toth du côté de là.
00:25:14 Pascal, vous êtes avec notre prévisionniste, vous êtes avec Patrick Marlière.
00:25:18 - Oui, tout à fait, à mes côtés pour quelques instants,
00:25:24 pour vous présenter la météo de ce jour.
00:25:26 Alors, Laurent, on est installé rue du Pont-aux-Canards.
00:25:30 - Juste une précision, ce Pont-aux-Canards, c'est là où il y avait environ une dizaine de jours,
00:25:36 1m50 d'eau, ça m'est arrivé jusqu'à la taille.
00:25:38 Alors, pour vous qui nous suivez à la télévision, c'est juste ici, à ce niveau-là,
00:25:41 c'était encore il y a quelques jours.
00:25:42 A mes côtés, Jean-Christophe Castelin, bonjour.
00:25:44 - Oui, bonjour.
00:25:45 - Jean-Christophe, ce pont, toute cette zone était inondée sous 1m d'eau il y a encore 10 jours, c'est ça ?
00:25:52 - Oui, c'est ça. C'est une vraie catastrophe qu'on a connue ici à Blendec.
00:25:56 On l'avait déjà connue en 2002, mais là, l'eau est montée à une hauteur inégalée.
00:26:01 Et particulièrement ici, dans ce quartier central, avec la rue du Balin derrière,
00:26:06 la rue Boileau, le quartier des Ruelles et le Pont-aux-Canards, comme on dit ici.
00:26:11 - Alors, vous, vous êtes adjoint au maire, comment ça va en ce moment ?
00:26:15 J'ai envie de vous demander juste ça, votre morale.
00:26:17 Est-ce qu'il remonte au fur et à mesure que l'eau descend,
00:26:20 ou est-ce qu'on est encore un tout petit peu touché par ce qui s'est passé ?
00:26:23 - Franchement, on est encore touché.
00:26:27 Il faut savoir que le maire a eu un petit problème de santé suite au déclenchement de ces inondations.
00:26:33 Parmi mes collègues adjoints, nous sommes 7, il y en a 3 qui ont été sinistrés.
00:26:38 L'eau s'est arrêtée à la maison juste au bord de la porte de la 4e.
00:26:43 Donc voilà, on était un peu moins nombreux, aussi un certain nombre de conseillers qui ont été touchés.
00:26:47 Donc voilà, on a été fortement mobilisés pendant 2 semaines,
00:26:50 suite au déclenchement du plan communal de sauvegarde,
00:26:53 à la mise en place de la cellule de crise, d'un centre d'hébergement pour les sinistrés,
00:26:58 dans lequel on a accueilli jusqu'à 200 personnes le samedi 11 novembre.
00:27:02 - Et maintenant, c'est la solidarité qui s'organise.
00:27:04 Alors Laurent, vous le disiez, la météo pour aujourd'hui,
00:27:07 on a la chance d'avoir notre prévisionniste en direct à nos côtés.
00:27:10 Bonjour Patrick Marrière. - Bonjour.
00:27:12 - Alors c'est vous le monsieur que je vois tous les matins à 7h20.
00:27:15 Patrick, aujourd'hui d'abord, le temps pour l'ensemble de la région, qu'est-ce qu'on peut prévoir ?
00:27:20 - Alors pour aujourd'hui, la situation s'est améliorée en cours de nuit.
00:27:23 D'ailleurs, comme le ciel s'est dégagé, petite fraîcheur ce matin,
00:27:25 le ciel est bien nuageux, avec le lever du jour, quelques nappes de brume
00:27:29 et le mercredi, on va grimper jusqu'à 10 à 12 degrés.
00:27:31 On est dans les normales de saison.
00:27:33 On devrait garder le même type de temps demain et vendredi,
00:27:36 avant peut-être le retour de la pluie samedi, mais en faible quantité.
00:27:39 - En faible quantité, ça vous êtes sûr ? - Sûr et certain.
00:27:42 - La température, c'est quoi ? Ça va descendre encore un petit peu la nuit prochaine ?
00:27:45 - Oui, on sera dans les deux prochains jours, peut-être même proche des petites gelées dans les terres.
00:27:49 Donc voilà, un petit coup de fraîcheur pendant deux ou trois jours.
00:27:51 - C'est lui qui fait la météo tous les matins sur France 1 Nord et sur France 3.
00:27:55 Vous êtes à mes côtés. Patrick, ici, qu'est-ce qui s'est passé ?
00:27:58 Combien de millimètres d'eau converties en mètres sont tombées en quelques jours ?
00:28:03 - Alors, d'habitude, en moyenne, par an, ils tombent ici, dans ce secteur,
00:28:08 entre 120, 130, 150 litres à cette époque de l'année.
00:28:11 Et là, pendant toute la période qui a duré un peu plus de trois semaines,
00:28:15 il est tombé entre 450 et 600 litres d'eau.
00:28:18 - C'est-à-dire cinq fois plus ? - Cinq à six fois plus.
00:28:21 C'est-à-dire qu'il est tombé, pendant cette période, l'équivalent de six mois de précipitation.
00:28:26 Donc, bien évidemment, de telles quantités, ça ne peut pas s'évacuer en l'espace de quelques instants.
00:28:31 Donc, il faut plusieurs jours, voire plusieurs semaines, pour qu'on retrouve une situation normale.
00:28:35 - Vous allez nous raconter tout ça, bien sûr, jusqu'à 9h en direct sur France 1 Nord et sur France 3.
00:28:39 Jean-Christophe, la solidarité s'organise. De quoi avez-vous besoin, ici, dans la vallée de la Hare ?
00:28:45 - La solidarité a été énorme, déjà. Il faut remercier, déjà, tous les services, les SDIS qui sont intervenus.
00:28:53 Ils venaient de toutes les régions, de Seine-et-Marne, de l'Essonne, de l'Est, etc.
00:28:57 La sécurité civile, les nombreux bénévoles de la Croix-Rouge,
00:29:01 et beaucoup d'entreprises et de particuliers qui se sont manifestés,
00:29:04 qui ont donné, offert des vêtements, de l'électroménager, des meubles, etc.
00:29:09 qu'on est en train, justement, de distribuer avec l'aide d'associations blandécoises.
00:29:14 - Et justement, on ira leur rencontre. Merci beaucoup, Jean-Christophe Castelin, agent hommaire.
00:29:19 Laurent, on se retrouve, bien sûr, dans quelques minutes, ici, ici même, sur le pont à Canard. À tout de suite.
00:29:24 - À tout à l'heure. Merci beaucoup à vous, Pascal, et vos invités à vos côtés sur ce pont.
00:29:30 En direct de Blandec, émission spéciale, solidarité autour de ces sinistrés,
00:29:36 de ce que vous avez peut-être vécu, en partenariat avec l'Association des maires de France du Pas-de-Calais
00:29:40 et la protection civile, d'ailleurs, pour donner et vous renseigner comment aider les sinistrés.
00:29:45 Vous pouvez nous appeler au 032-55 89 89. Il est 7h29. L'info arrive après ceci.
00:29:52 Ici, matin, revient dans un instant.
00:29:58 - Ce qui me plaît dans ce produit, c'est vraiment le mélange de la pâte qui va être croustillante
00:30:05 avec l'intérieur qui va être très juteux, très goûteux. On a un croustillant, un moelleux et puis une saveur incomparable.
00:30:11 - C'est un produit qui va plaire à beaucoup de monde et qui a ce côté gourmand et ce côté un peu retour à l'enfance.
00:30:16 - On a une bête de combien de kilos, là ? - Quasiment un peu plus de 15 kilos, je pense.
00:30:20 - C'est parfait. Et la pâte est vraiment délicieuse.
00:30:25 Dans Succulents, la star, c'est le produit. Le pâté en croûte et dans Succulents,
00:30:30 samedi à 11h10 sur France 3 Haute France et sur la plateforme France.tv.
00:30:36 - France Bleu Nord, ici, on parle d'ici.
00:30:40 - Bonjour à tous et merci de nous rejoindre sur France Bleu Nord et France 3 Nord Pas-de-Calais.
00:30:43 Il est 7h30. Attention à cet accident entre une voiture et une moto sur la National 41
00:30:48 en direction de Lille. On est au niveau d'Alen-les-Eaubourgains.
00:30:52 Infos signalée par Jean-Luc au 03.20.55.89.89.
00:30:56 On vous tient informés de l'évolution de la situation dans ce secteur.
00:31:00 La météo avec des températures un peu frisquettes, Pascal Thiebold.
00:31:03 - Oui, Patrick Marien le disait, le ciel s'est dégagé cette nuit.
00:31:06 Donc des températures de 3 degrés à Douai ou encore à Arras, mais 7 degrés à Boulogne ce matin.
00:31:11 Et c'est un temps sec qui nous attend.
00:31:14 - Une minute de silence a été observée hier par les agents des finances publiques partout en France.
00:31:19 - Hommage à l'un des leurs, Ludovic Montuel, 43 ans, tué par le brocanteur qu'il venait contrôler
00:31:25 il y a tout juste un an à Bullecourt, près d'Arras.
00:31:28 Hier, ses proches étaient réunis pour une cérémonie d'hommage au centre des finances publiques d'Arras.
00:31:32 Présent également Thomas Cazenave, le ministre délégué chargé des comptes publics,
00:31:36 qui a rappelé les engagements de l'État pris pour renforcer la sécurité des agents après ce drame.
00:31:42 Un an après, qu'en est-il au deal sonné là ?
00:31:45 - Un plan de sécurisation avait été mis en place juste après le drame de Bullecourt,
00:31:48 en attendant deux mesures phares qui sont discutées en ce moment dans le cadre du projet de loi des finances.
00:31:53 Parmi ces mesures, pouvoir imposer l'externalisation d'un contrôle fiscal.
00:31:57 Thomas Cazenave, le ministre délégué chargé des comptes publics.
00:32:00 - Ça doit permettre à un vérificateur, s'il le souhaite, de pouvoir organiser le travail de vérification ailleurs
00:32:06 qu'au domicile, au siège social de l'entreprise, ce qui est la loi aujourd'hui.
00:32:10 La loi aujourd'hui, on se rend, les vérificateurs se rendent directement au domicile.
00:32:13 Et d'autre part, leur permettre plus facilement d'anonymiser les contrôles.
00:32:17 On doit pouvoir leur garantir l'anonymat en fonction de l'analyse qu'eux-mêmes font, du risque qu'ils prennent.
00:32:22 Ces mesures pourraient s'appliquer dès le 1er janvier, ce dont se félicite Sébastien Quirrell,
00:32:26 responsable du syndicat Solidaires Finances Publics pour les Hauts-de-France,
00:32:29 même s'il déplore une mise en œuvre tardive.
00:32:31 - Oui, il y a des avancées et on peut reconnaître le positif de ces avancées.
00:32:35 En revanche, on regrette le temps pris pour les décisions,
00:32:39 alors que certains décrets auraient pu être pris un peu plus rapidement,
00:32:42 notamment vis-à-vis de l'anonymisation des échanges entre les usagers et les agents des finances publiques.
00:32:48 D'autres mesures ont également été prises au niveau national,
00:32:51 notamment l'achat d'une centaine de véhicules pour que les contrôleurs n'aient pas à se rendre
00:32:55 avec leur voiture personnelle à des contrôles fiscaux et qu'ils ne puissent donc pas être identifiés.
00:32:59 - Quatre jours après la mort de Thomas, cet adolescent de 16 ans poignardait la sortie d'un bal
00:33:04 à Crépole dans la Drôme. Neuf personnes sont en garde à vue,
00:33:07 toutes suspectées d'être impliquées dans l'agression.
00:33:10 L'auteur présumé du coup de couteau mortel est un jeune homme de 20 ans.
00:33:13 Il a été interpellé à Toulouse.
00:33:15 Cet après-midi, les proches de Thomas et son club de rugby organisent une marche blanche à Romand-sur-Isère.
00:33:20 - Vous regardez France 3, vous écoutez France Bleu, 7h33,
00:33:24 Iléviat qui gère les transports en commun de la métropole liloise lance une campagne contre le harcèlement.
00:33:28 - L'an passé, 120 cas de harcèlement sexiste avaient été recensés dans les bus,
00:33:32 métros et autres tramways de la métropole liloise.
00:33:35 Par le biais de cette campagne de tracts et de dialogues avec les voyageurs,
00:33:39 Iléviat veut inciter les victimes et les témoins à se manifester en cas de harcèlement.
00:33:43 Nous y reviendrons plus longuement dans le journal de 8h.
00:33:46 Cinq supportrices du Racing Club de Lens et du LOSC,
00:33:49 qui avaient assisté au match de leur équipe contre le Havre en octobre dernier,
00:33:53 ont déposé plainte pour agression sexuelle, c'est ce qu'indique le parquet de la ville.
00:33:57 L'effet remonte donc au mois d'octobre.
00:33:59 Les plaignantes dénoncent les palpations subies à l'entrée du stade Océane du Havre.
00:34:04 Une agente de sécurité du stade devrait bientôt être entendue.
00:34:09 En attendant, elle a été écartée du dispositif de fouille.
00:34:12 Le détail est à retrouver sur francebleu.fr.
00:34:15 Sébastien Coé, visé par une plainte pour viol,
00:34:18 a été déposé ce week-end par une jeune femme qui avait interpellé l'animateur.
00:34:22 Il y a quelques jours, sur les réseaux sociaux, elle l'accuse de deux viols
00:34:25 commis à plusieurs années d'intervalle.
00:34:27 Elle a communiqué qu'Oé dit vouloir déposer plainte
00:34:29 pour dénonciation calomnieuse contre la jeune femme.
00:34:32 Ça y est, les chalets ouvrent leur porte à 11h, c'est ce matin et c'est à Lille.
00:34:36 Les 89 chalets du marché de Noël.
00:34:38 Place Riouh avec, toujours sur la grand-place, la grande roue
00:34:41 qui commencera à tourner sur fond de musique de Noël.
00:34:44 Pour accompagner la balade, la coquille s'impose.
00:34:47 - Mariah Carey peut-être aussi non ?
00:34:48 Aussi, mais surtout la coquille.
00:34:50 Cette brioche originaire des Flandres, qui est un symbole de la période,
00:34:53 a fini la maison Ménissé.
00:34:55 La fabrique en très grande quantité, pour les écoles,
00:34:58 mais aussi pour les grandes surfaces.
00:34:59 Plus d'un demi-million de coquilles sortent chaque année de l'usine.
00:35:02 Et Raffaella Biri Vicente en a poussé les portes.
00:35:05 - Pour 200 kilos de pâtes, 100 kilos de farine, 15 de sucre, du sel, de l'eau
00:35:10 et 20 litres de gras.
00:35:11 Mais il faut ce qu'il faut, si on veut une bonne brioche.
00:35:13 Guillaume, 25 ans de coquille chez Ménissé, veille au grain dans le pétrin.
00:35:17 - Il faut voir s'il n'y a rien qui tombe, et tout ça.
00:35:19 S'il y a une bonne élasticité de la pâte,
00:35:21 on la garde dans les machines, on va avoir un bon résultat.
00:35:24 - Et donc, vous venez régulièrement garder ?
00:35:26 - Oui, tout le temps.
00:35:27 La pâte se passe ensuite dans une grosse machine qui va la découper,
00:35:30 puis la façonner en coquilles, explique le directeur du site, Michael Glinner.
00:35:34 - Vous voyez, la machine est écrasée par des cylindres.
00:35:37 Ça passe en plusieurs phases de façonnage.
00:35:39 C'est tout du matériel qui a été vraiment conçu au fur et à mesure,
00:35:43 pour simplifier.
00:35:45 Avant, on faisait tout à la main.
00:35:46 Puis la pâte se passe pendant deux heures et demie dans une salle de fermentation,
00:35:49 avec un taux d'humidité de 65 à 70 % avant la cuisson,
00:35:52 une vingtaine de minutes à 200 degrés.
00:35:54 Pendant cette période, l'usine tourne à bloc.
00:35:56 - À peu près entre 7 000 à 8 000 par jour, déjà.
00:35:59 En pleine saison, on va monter entre 25 000 et 30 000.
00:36:01 On triple même les équipes.
00:36:02 - C'est donc le rush, mais une période symbolique pour eux.
00:36:04 - On approche les fêtes de fin d'année, puis la coquille, c'est vraiment mythique.
00:36:08 On adore la fabriquer, elle prend énormément de plaisir aussi,
00:36:10 malgré qu'il y a du boulot.
00:36:12 - Des coquilles envoyées ensuite dans tout le Nord-Pas-de-Calais,
00:36:14 dans les grandes surfaces, mais aussi beaucoup dans les écoles,
00:36:17 pour la Saint-Nicolas, ou dans les mairies, pour les colis de fin d'année.
00:36:20 - Un reportage de Raffaëlla Biri-Vicente, donc, à la maison Ménissé, a fini.
00:36:25 L'équipe de France de football, toujours invincuelle,
00:36:27 termine la phase de qualification pour l'Euro 2024,
00:36:30 avec sept victoires et un nul.
00:36:31 Le nul, c'était hier soir à Athènes, face à la Grèce.
00:36:34 Deux buts partout à la fin du match.
00:36:36 Les températures fraîches, froides presque, quand le ciel est dégagé.
00:36:41 Il ne faisait que 3 degrés tout à l'heure à Arras et à Douai.
00:36:45 Le ciel couvert qui fait monter un peu les températures.
00:36:48 7 degrés ce matin à Boulogne.
00:36:49 C'est un temps sec qui nous attend.
00:36:51 Attention aux brumes et bandes brouillardes qui pourraient traîner de ci, de là.
00:36:54 Retour des éclaircies cet après-midi.
00:36:55 - Sur la route, on a cet accident sur la National 41,
00:36:58 à partir d'Halen-les-Eaux-Bourdins.
00:37:00 Un accident entre une moto et une voiture.
00:37:03 Info signalée par Jean-Luc.
00:37:04 Et effectivement, c'est compliqué sur la National 41,
00:37:06 puisque vous avez actuellement 6 km de bouchons à partir de Fourne en Ouep.
00:37:10 Vous mettez 25 minutes de temps de parcours en plus sur l'autoroute A25.
00:37:14 Vous êtes ralenti à partir d'Armentière.
00:37:16 On a 7 km de bouchons.
00:37:18 Après l'heure de repos de Steinberg, attention aux coups de frein.
00:37:21 40 minutes pour passer cette difficulté.
00:37:24 L'autoroute A1 chargée à partir de Dourges sur 12 km en direction de Lille.
00:37:29 On n'est pas dans le bouchon, on est dans du ralentissement.
00:37:31 Sur l'A21, vous prenez la direction de Valenciennes.
00:37:34 Zone de chantier installée il y a peu de temps au niveau de Flercent-Nescrebieu.
00:37:38 En amont, on a 6 km de bouchons à partir de la jonction avec l'autoroute A1.
00:37:41 Vous avez 12 minutes de temps de parcours.
00:37:44 En plus, ralentissement sur l'A23 avant d'arriver à Villeneuve-d'Ascq.
00:37:47 Sur l'A22 à partir de Ronc.
00:37:50 Partout ailleurs, ça roule bien, juste au niveau de Douchy-les-Mines en direction de Valenciennes.
00:37:53 Prudence. 0-3-20-55-89-89.
00:37:56 Il est 7h37.
00:37:59 Le 6-9 France Bleu Nord.
00:38:01 Inondations dans le Pas-de-Calais.
00:38:03 Émission spéciale.
00:38:04 Oui, avec...
00:38:05 Pardon, monsieur.
00:38:06 Merci de nous rejoindre sur France Bleu Nord et sur France 3 Nord Pas-de-Calais.
00:38:09 Émission spéciale autour de la solidarité avec ces inondations qui ont touché notre région.
00:38:14 Le Pas-de-Calais, durement touché avec ces crues exceptionnelles.
00:38:17 Émission spéciale jusqu'à 9h sur France Bleu Nord et sur France 3.
00:38:21 C'est vrai que la solidarité s'est beaucoup exprimée.
00:38:24 Il y a de nombreux groupes Facebook qui ont été lancés.
00:38:26 Comme par exemple sur celui-ci.
00:38:28 Entrée d'inondations dans le secteur de R-sur-l'-Hélice.
00:38:31 On apprend par ailleurs que la mairie de R-sur-l'-Hélice vient en aide aux victimes.
00:38:36 En proposant des dents alimentaires, des vêtements, mais aussi des meubles.
00:38:39 Il faut se renseigner auprès du CCAS.
00:38:42 Beaucoup d'infos autour de la solidarité.
00:38:44 Et les secours qui ont été fortement mobilisés pendant cette période.
00:38:49 Romane Porcon, vous êtes à la coloterie sur la Cange.
00:38:53 Et vous êtes avec les services de secours, c'est bien ça ?
00:38:56 Alors non, je ne suis pas avec les services de secours.
00:39:01 Enfin, on pourrait presque dire qu'ils ont porté secours à leurs voisins.
00:39:05 Je suis avec un couple, Bernard et Corinne.
00:39:08 Bonjour Bernard et Corinne.
00:39:09 Bonjour.
00:39:10 Je peux peut-être vous dire que finalement vous êtes presque venus au secours de vos voisins.
00:39:16 Vous avez la chance, on est route de Betin, de ne pas avoir eu l'eau qui est rentrée chez vous.
00:39:21 Parce que la maison est un peu surélevée.
00:39:23 Par contre, votre jardin, il y a plus d'un mètre cinquante d'eau ?
00:39:25 Un mètre cinquante d'eau, oui, au milieu du jardin.
00:39:27 En fait, c'est vrai, comparativement à beaucoup de nos voisins, on a eu de la chance.
00:39:30 Puisque la maison est un peu surélevée.
00:39:32 Donc nous n'avons pas été inondés dans la maison.
00:39:34 Mais par contre, les voisins, oui.
00:39:36 Alors c'est une petite pensée pour tous les gens qui sont sinistrés naturellement et qui passent de très mauvais moments.
00:39:42 Il y a eu déjà une première tempête qui avait fait beaucoup de dégâts.
00:39:45 Donc les gens étaient pris au moral.
00:39:47 Et là, ces inondations qui sont arrivées très très vite.
00:39:49 Très difficile de mettre en place quelque chose lorsque cette eau arrive à grande vitesse.
00:39:55 Donc oui, nous avons la chance de ne pas être inondés.
00:39:58 Mais pensez à tous les gens, surtout, qui sont encore en dehors de leur maison,
00:40:02 qui ont 1m50 d'eau dans les maisons.
00:40:04 C'est affolant, c'est affolant, c'est triste.
00:40:06 Clairement, dans votre village, il n'y a presque plus d'habitants.
00:40:09 Alors on voit que le jour se lève petit à petit.
00:40:11 Et on devine l'eau qui est rentrée dans les jardins, dans les maisons.
00:40:15 Votre maison est un peu, heureusement, finalement, sauvée des eaux.
00:40:20 Mais tout autour de vous, tous les voisins sont inondés.
00:40:22 Comment vous avez pu les aider, Corinne ?
00:40:24 Disons que moi, j'ai surtout fait des courses.
00:40:28 Parce que c'est un peu mon travail à la maison.
00:40:30 Donc, surtout pour le monsieur en face, qui malheureusement est pratiquement aveugle.
00:40:37 Donc, je lui ai fait ses courses.
00:40:39 On a aussi fait des courses pour nous au début.
00:40:42 Parce que nous étions en manque d'eau, en manque de pain.
00:40:46 Et les voisins ont été solidaires, ceux qui restaient encore là.
00:40:50 Mais moi, c'est un peu mon travail, voilà, faire les courses.
00:40:53 Et par la suite, je pense que j'aiderai les voisins qui reviennent à nettoyer.
00:41:00 Je me donnerai à fond pour les voisins.
00:41:03 Ça, c'est certain.
00:41:04 Qu'est-ce que ça change ?
00:41:06 C'est peut-être bête, mais juste un petit coup de fil aux voisins, passer les voir.
00:41:09 Vous avez le sentiment, en tout cas, au moins, de les aider un petit peu, comme vous pouvez ?
00:41:13 Bah oui, on fait avec les moyens que nous avons.
00:41:16 Parce qu'en fait, si vous voulez, nous étions fortement quand même impactés par l'eau sur le devant.
00:41:20 Donc, pour se déplacer, c'était pas du tout évident.
00:41:22 Alors là, on nous met en valeur sur cette solidarité.
00:41:25 Mais il faut quand même savoir qu'il y a des gens ici, nous avons des amis en face,
00:41:28 qui ont donné aussi un énorme coup de main.
00:41:30 Donc, dans un premier temps, c'était l'échange de vituailles, de manger,
00:41:34 puisqu'en fait, on ne pouvait pas sortir.
00:41:36 Alors donc, voilà.
00:41:38 Là, maintenant, nous intervenons, par exemple, sur des voisins qui viennent d'acheter la maison ici,
00:41:43 il y a trois mois.
00:41:44 Ils sont impactés à hauteur de 40 centimètres d'eau dans leur maison.
00:41:47 Donc hier, on est allé leur donner un coup de main pour vider cette eau,
00:41:50 puisque j'ai une pompe et lui, il l'avait également.
00:41:52 Donc, matériellement, nous sommes intervenus.
00:41:54 - Et bien, donc, c'est aussi un soutien moral, vous l'avez entendu, matériel,
00:41:58 qui aide, en tout cas, énormément les voisins ici à la caloterie.
00:42:03 En tout cas, ils me l'ont confié, ceux qui ont été aidés.
00:42:05 C'est ce qui, aussi, leur permet de garder la tête hors de l'eau.
00:42:08 Et c'est ce qui fait qu'aujourd'hui, ils sont encore présents.
00:42:11 Et vous êtes encore présents, vous le resterez, évidemment, à leur côté.
00:42:13 Merci, en tout cas, Bernard et Corinne.
00:42:15 - Mais, puis, une petite chose.
00:42:17 Je reviens sur les propos tout à l'heure.
00:42:18 En fait, c'est vrai, il suffit de peu de choses pour remettre le moral aux gens.
00:42:21 Nous avons été voir un peu les maisons d'à côté.
00:42:23 Il y avait une dame qui venait d'acheter une petite maison pour son fils.
00:42:26 Et malheureusement, elle est inondée.
00:42:27 Et puis, elle nous regarde et elle dit, "Bah, écoutez, vous me demandez de mes nouvelles,
00:42:30 ça me remonte le moral."
00:42:31 C'est peu de choses, mais elle dit, "C'est ce qu'il nous fallait.
00:42:33 Il faut qu'on parle."
00:42:35 Là-bas, la même chose, si vous l'avez qu'à voisins.
00:42:37 Ce voisin disait, "Bah, écoutez, franchement, vous voyez, regardez dans quel étage je suis chez mon frère."
00:42:40 Alors, les gens expliquent leur vie un peu, parce qu'ils ont besoin de se défouler,
00:42:43 parce qu'ils ont besoin de parler.
00:42:45 Et ça leur fait du bien.
00:42:46 Et ça vous fait du bien également.
00:42:48 Il faut vraiment qu'on soit à l'écoute.
00:42:50 Merci à vous, en tout cas, d'avoir pris le temps de nous raconter votre histoire ce matin.
00:42:54 Merci à vous.
00:42:55 Je suis désolée, on est pressé par le temps.
00:42:57 Parce qu'on doit aller tout au bout du département.
00:43:00 On est présents, on parle de la solidarité dans chaque coin de rue.
00:43:03 Mais merci d'avoir pris le temps, déjà, ce matin, de nous raconter cette histoire.
00:43:06 Et votre histoire, merci à vous d'avoir été présente à Destinistrie.
00:43:09 Voilà, ce sont ces petites histoires.
00:43:10 Mais voilà, les petits gestes, le fait de parler, d'expliquer, c'est simple, mais c'est efficace.
00:43:14 Merci, Romane Porcon, à la Caloterie, dans la vallée de La Cange.
00:43:17 C'est vrai, on est un peu partout avec vous, ce matin, sur France Bleu et sur France 3,
00:43:21 à Blendec, à la vallée de la Hame, et aussi sur la vallée de la Liane,
00:43:25 où vous êtes pour France Bleu et France 3, Mathieu Darier, ce matin.
00:43:28 Et plus précisément, à Saint-Etienne-aux-Monts, une des communes les plus touchées.
00:43:32 Absolument, à Saint-Etienne-aux-Monts.
00:43:34 Je suis dans l'une des entreprises qui a été touchée.
00:43:37 Je suis avec son directeur, Nicolas Royer. Bonjour.
00:43:40 Oui, bonjour.
00:43:41 Vous êtes à la tête d'une entreprise d'une quinzaine de salariés,
00:43:43 qui se porte plutôt bien ces dernières années,
00:43:46 qui a donc subi ces inondations quatre coups sur coup.
00:43:48 Quelle hauteur d'eau vous aviez dans les bâtiments ?
00:43:51 Nous, la hauteur d'eau, on est arrivé jusqu'à 1,30 m, à peu près,
00:43:54 jusqu'à hauteur du nombril, sur la troisième.
00:43:57 En fait, la deuxième a été la plus longue et la troisième a été la plus haute.
00:44:00 Quels sont les dégâts, aujourd'hui ?
00:44:02 Les dégâts, ils sont de tous types.
00:44:04 Ils sont sur le bâtiment, sur l'électricité, sur les moteurs,
00:44:08 tout a pris l'eau, et surtout sur les matières premières,
00:44:11 tout notre inventaire, en fait.
00:44:13 Tout notre inventaire, les palettes, stockées les unes sur les autres,
00:44:15 elles sont toutes tombées, tombées dans la boue.
00:44:18 Donc, voilà, il y a eu un gros, gros tri de faits, déjà, dans un premier temps.
00:44:22 Alors, nos auditeurs et test-péter ont pas l'image.
00:44:24 Expliquez-nous comment on est installés.
00:44:26 Là, il y a un groupe électrogène, juste dehors.
00:44:28 Oui, donc, c'est ça.
00:44:29 On a fait venir un groupe électrogène depuis lundi.
00:44:31 Donc, depuis lundi, on a enfin un peu d'électricité.
00:44:34 Donc, on peut commencer à sécher les bâtiments.
00:44:36 On peut commencer à mettre des radiateurs pour retirer l'humidité.
00:44:40 Mais on a un groupe électrogène.
00:44:42 On a une tranchée qui est faite à l'entrée,
00:44:44 parce qu'on a eu du raccorder notre local transpo.
00:44:48 On a des bennes qui font des rotations toute la journée.
00:44:51 On a de la boue encore dans certaines pièces,
00:44:55 qu'on est en train de finir de nettoyer.
00:44:58 Vous avez une idée du temps que ça va prendre de remettre en état les installations ?
00:45:02 On est sur une installation industrielle, petite taille.
00:45:05 Oui, c'est ça.
00:45:06 Alors, on se doit d'être optimiste,
00:45:09 parce que sinon, on n'avance pas.
00:45:11 Donc, on se doit d'être optimiste.
00:45:12 La semaine dernière, c'était surtout une grosse semaine de trill.
00:45:15 Cette semaine, c'est une grosse semaine de nettoyage.
00:45:17 Et on espère que la semaine prochaine sera la semaine des bonnes nouvelles,
00:45:20 des remontages, des recalibrages, des reparamétrages,
00:45:24 pour pouvoir espérer produire de manière définitive sur une patte en décembre.
00:45:31 Et à terme, une production standard, j'espère, début de l'année prochaine.
00:45:36 Comment ça s'est passé avec vos salariés ?
00:45:38 Vous disiez que c'était difficile. J'imagine que ça a été difficile pour eux aussi.
00:45:42 Oui, en fait, les crus, on les connaît.
00:45:45 On sait qu'on est dans une zone inondable.
00:45:47 Donc, ce n'est pas nouveau.
00:45:49 Après, le plus compliqué à gérer, c'est le moral.
00:45:52 Le moral pour soi, pour l'équipe, pour les autres.
00:45:55 Donc, il faut une grosse dose de positivisme.
00:45:58 Et malgré tout, on a tous les salariés qui sont restés.
00:46:03 Donc, pas de chômage partiel chez nous.
00:46:05 On est très contents de ça parce que c'est quelque chose qui était très important
00:46:09 pour les salariés de venir aider, de venir nettoyer l'usine.
00:46:12 Et pour l'entreprise, c'est quelque chose de très précieux.
00:46:16 Rapidement, vous avez subi quatre inondations.
00:46:18 Vous l'aviez déjà subie par le passé.
00:46:20 Qu'est-ce que vous envisagez de partir tout simplement d'ici ?
00:46:22 Alors, je ne suis pas décisionnaire là-dessus.
00:46:24 Mais, en fait, c'est une décision qui n'est absolument pas facile à prendre.
00:46:28 C'est-à-dire que pour un site industriel,
00:46:30 il n'y a pas des terrains, des parcelles, des bâtiments qui se font en claquant des doigts.
00:46:35 Et surtout, il y a un coût énorme.
00:46:37 Donc, en fait, c'est aussi une question de coût et de projection sur l'avenir.
00:46:44 Pour l'instant, nous, on n'a pas du tout de possibilité de changer de bâtiment là, dans les médias.
00:46:49 Merci Nicolas Royer d'avoir permis de faire le point sur votre entreprise aujourd'hui.
00:46:53 Son redémarrage qu'on souhaite le plus rapidement possible.
00:46:55 Donc, à Saint-Etienne-aux-Monts, dans la commune voisine de Saint-Léonard,
00:46:57 il y a aussi énormément d'entreprises qui sont touchées.
00:47:00 Laurent, là, on parle vraiment de centaines d'emplois qui sont concernés.
00:47:04 Merci beaucoup Mathieu.
00:47:05 Darien, en direct de Saint-Etienne-aux-Monts.
00:47:07 On vous retrouve tout à l'heure, Mathieu.
00:47:09 Alors, comment on en est arrivé là ?
00:47:11 On va se poser la question et on va tenter d'y répondre avec Stéphane Barbero et ses invités dans un court instant.
00:47:15 [Musique]
00:47:20 Ces longues plages de sable fin, ces falaises, notre littoral attire, séduit, innove.
00:47:27 Des initiatives, des rencontres, des habitants.
00:47:31 Ils sont là, ils ont hâte de vous retrouver pour partager avec vous leurs passions et leurs émotions.
00:47:36 Ici 19h20 Littoral Haute-France, c'est du lundi au vendredi, juste avant votre édition, ici le 19h20.
00:47:43 19h France Bleu Nord, inondations dans le Pas-de-Calais, émission spéciale.
00:47:48 Laurent Dereux.
00:47:49 Merci d'avoir choisi France Bleu Nord et France 3 Nord Pas-de-Calais.
00:47:51 Effectivement, émission spéciale autour de la solidarité de ces inondations qui ont touché durement notre région.
00:47:57 Alors, on est évidemment aux côtés des signes d'itrée ce matin pour les accompagner en ces moments difficiles.
00:48:03 On relaie aussi, bien sûr, les opérations de solidarité et on va le faire toute la journée sur France Bleu Nord et sur France 3.
00:48:08 On essaie aussi de comprendre comment ça s'est passé et comment on peut faire pour éviter que ça se reproduise.
00:48:15 Stéphane Barbero, vous êtes en compagnie de deux invités, vous êtes à Blandec et ils vont nous expliquer la gestion de cette crise.
00:48:21 Avec comme invité André Flageollet, président de l'Agence de l'eau, Artois Picardie.
00:48:30 Bonjour M. Flageollet.
00:48:31 Bonjour.
00:48:32 Rapidement, peut-être expliquer aux auditeurs, à tous les spectateurs ce matin, en quoi ça consiste l'Agence de l'eau.
00:48:37 Qu'est-ce que c'est ?
00:48:38 Alors, l'Agence de l'eau, c'est ce qu'on appelle le Parlement de l'eau.
00:48:42 C'est-à-dire que pour le bassin Artois Picardie, qui correspond peu ou prou à la grande région Haute-France,
00:48:48 nous avons autour de la table les élus, les industriels, les agriculteurs, les associations,
00:48:54 à travers deux lignes importantes, la réalisation du petit cycle de l'eau qui concerne l'eau potable et l'assainissement
00:49:03 et le grand cycle qui concerne l'ensemble de l'environnement.
00:49:07 Et là, nous sommes au cœur des réalités du grand cycle.
00:49:10 C'est ce qui va nous intéresser particulièrement.
00:49:12 Et puis, Olivier Matras, directeur territorial adjoint de Voies navigables de France.
00:49:16 Bonjour M. Matras.
00:49:17 Bonjour.
00:49:18 Donc, Voies navigables de France, c'est un opérateur national qui a trois missions.
00:49:22 Celle de développer le transport fluvial, celle de développer l'économie des territoires par le développement touristique en bord à voie d'eau
00:49:28 et une mission qui est fondamentale, c'est celle de transport d'eau.
00:49:31 Ici, dans le Nord Pas-de-Calais, elle est particulièrement prégnante puisqu'on recueille à peu près 80% des eaux de ruissellement
00:49:37 qui arrivent dans le réseau de VNF qui est en bas finalement de toutes les coteaux, de toutes les pentes.
00:49:42 Et donc, finalement, on est le réceptacle final de toutes les eaux de ruissellement.
00:49:45 Et c'est cette mission qui va, là aussi, nous intéresser particulièrement dans les prochaines minutes.
00:49:49 J'ai envie de mettre les pieds dans le plat dès le début, messieurs, parce qu'on a entendu des sinistrés dire
00:49:56 "on nous a inondés pour préserver un peu plus loin des gens en aval ou des sites stratégiques ou même la Belgique".
00:50:03 Est-ce qu'on a fait des lâchés d'eau pour préserver certaines zones par rapport à d'autres, André Flageollet ?
00:50:09 Alors, si on dit lâchés d'eau, on a l'impression effectivement qu'on a joué des inondations des uns par rapport à la protection des autres.
00:50:17 Je dois dire que c'est totalement faux.
00:50:20 Il y a eu une gestion équilibrée d'un surplus manifeste de l'eau qu'il a fallu répartir au mieux des populations,
00:50:28 des habitats et de la sécurité des personnes et des biens.
00:50:32 Olivier Matras, même question ?
00:50:34 Alors, je rejoins André Flageollet sur ce point.
00:50:36 Effectivement, on a fait face à une quantité d'eau qui était considérable.
00:50:39 Pour illustration, le débit de la A qui se jette directement dans le delta a été mesuré à 82 m3/s, au plus fort de la crise.
00:50:46 Sur les 30 dernières années, dans les crises les plus importantes, c'était 52 m3/s.
00:50:50 On était face à une crise qui était considérable.
00:50:52 On a essayé de trouver tous les exutoires possibles pour éviter de charger ce secteur de la A.
00:50:57 Pour exemple, la Voie Naviguette de France, avec l'Etat, sous l'autorité de l'Etat,
00:51:01 a mis en place des pompages à Coinchy pour envoyer des eaux vers l'amont, vers la deule,
00:51:04 donc dans le sens inverse des écoulements.
00:51:06 On a cherché toutes les mesures possibles, mais évidemment, dans des situations les plus critiques,
00:51:11 face à des risques imminents de rupture de digue, il a fallu réguler, envoyer un peu d'eau de façon mesurée, maîtrisée,
00:51:18 dans les différents secteurs, vers la lisse, vers la A, et évidemment, comme je vous le disais, vers la deule.
00:51:24 Est-ce que vous diriez que cette gestion de crues, elle a été bonne, elle a été efficace,
00:51:29 et qu'on a limité les dégâts André Flageollet ?
00:51:32 Alors, face à un tel événement absolument imprévisible, on a fait avec les moyens du bord.
00:51:39 Et on constate immédiatement que nous ne sommes pas en capacité aujourd'hui
00:51:46 de mettre en face de ces phénomènes des réponses adaptées.
00:51:50 Nous sommes devant un dérèglement climatique majeur.
00:51:53 Il faut absolument que nous prenions ça en compte, et il faut qu'à l'intérieur de chaque salle,
00:51:58 chez Madame El Elman, de gestion des eaux, il faut que les élus reprennent la feuille de route,
00:52:03 accélèrent les travaux de prévention et de réparation, parce que l'enjeu pour les populations,
00:52:10 les habitats, et même les personnes dans certains endroits, l'enjeu est capital.
00:52:15 On parlait des sages schémas d'aménagement de gestion de l'eau en effet,
00:52:19 mais j'ai envie de dire que la sagesse des élus, elle n'a pas été si tant que ça au rendez-vous ces derniers jours.
00:52:25 On pointe beaucoup du doigt un manque d'entretien, un manque de curage, de cours d'eau,
00:52:30 un manque aussi de pompes pour évacuer cette eau, un manque d'entretien de ces pompes.
00:52:34 Est-ce que vous la partagez aujourd'hui, cette vision ?
00:52:37 Pour partie, mais pas en totalité.
00:52:40 Il est évident, quand nous regardons les cartes, et je le dis sur l'ensemble du bassin Topicardie,
00:52:46 nous avons des retards considérables dans la réalisation de l'ouvrage de prévention.
00:52:52 Nous avons des manques d'entretien qui se révèlent évidents et dramatiques
00:52:57 dans des circonstances aussi exceptionnelles.
00:52:59 Il s'agit donc aujourd'hui de tirer les leçons de façon immédiate.
00:53:03 J'en discutais avec le représentant de VNF, monsieur Matras, ici présent.
00:53:08 Comment mieux armoniser l'action de VNF, qui a un rôle économique majeur,
00:53:14 avec l'action environnementale, qui est essentielle, et avec la protection des populations.
00:53:20 Il faut que nous travaillions de façon beaucoup mieux concertée.
00:53:23 Il faut aussi qu'on en ait les moyens, et que les services de l'Etat soient peut-être parfois
00:53:29 plus coopératifs sur le regard que l'on peut porter sur des autorisations, des interdictions.
00:53:36 Est-ce que vous avez les moyens à voix navigable de France, Olivier Matras ?
00:53:40 D'abord, il faut rappeler le pourquoi de la crue.
00:53:43 Le pourquoi de la crue, c'est d'abord l'arrivée d'eau, d'un côté, je l'expliquais,
00:53:46 également la capacité de rejet de cette eau à la mer.
00:53:49 Si aujourd'hui, le niveau de la mer reste relativement haut, c'est qu'on est en difficulté
00:53:53 pour évacuer toutes ces eaux à la mer sous pression, des eaux qui arrivent de l'amont.
00:53:57 Et donc, en réalité, comme le disait André Flageollet, c'est un travail collectif.
00:54:01 Ce n'est pas le réseau de VNF qui est en cause, c'est la baignoire au milieu qui déborde.
00:54:04 Mais effectivement, il faut travailler sur ce qui arrive dans cette baignoire,
00:54:07 donc travailler sur les territoires amonts, et il faut travailler sur la capacité de rejet,
00:54:11 et donc sur les capacités de pompage à la mer.
00:54:13 Ça, c'est un travail, un lien avec l'ensemble des territoires, VNF au milieu,
00:54:18 et donc nous, de notre côté, effectivement, on a la nécessité de se mettre au service
00:54:23 de cet effort qui est collectif, sous l'autorité de l'État.
00:54:26 Est-ce que ça veut dire qu'il va falloir un grand plan, monsieur Flageollet,
00:54:30 pour se mettre à niveau et faire face peut-être à ce qu'on appelle là ces crues centenales,
00:54:37 mais on sait qu'avec le réchauffement climatique, peut-être qu'elle arrivera tous les dix ans en fait ?
00:54:41 Oui, je crois que parler de centenales n'a plus de sens.
00:54:45 Ça peut revenir demain, ça peut revenir après-demain.
00:54:49 Il y a donc une urgence à travailler.
00:54:51 Je pense que le gouvernement et le ministre Bessul ont compris,
00:54:55 en nommant un responsable en la personne de Jean-François Raffi,
00:54:59 pour suivre précisément le travail de réorganisation...
00:55:04 Est-ce que vous avez un plan là, dans le tiroir, qui est chiffré, où vous savez ce qu'il faut faire ?
00:55:09 Alors, sur les secteurs les plus sensibles, à savoir l'Aa, la Lice, le Delta de la Ha,
00:55:16 les dossiers sont complets.
00:55:19 Il faut une volonté politique supplémentaire, j'espère qu'elle arrivera.
00:55:24 Il faut alléger les charges administratives, je pense que le ministre l'a compris.
00:55:30 Il faut y mettre des moyens financiers, l'État, les collectivités.
00:55:34 La GMAPI qui a été instaurée pour cela, et que certaines collectivités ont mis en place, et pas d'autres.
00:55:40 Il faut qu'elle soit généralisée à l'ensemble de notre territoire,
00:55:44 pour qu'on ait des moyens effectifs, non pas de quémander des moyens,
00:55:49 mais de dire que, face à ce que nous mettons sur la table, il faut que l'État soit solidaire.
00:55:55 Il faut que l'ensemble des organisations qui nous entourent soient solidaires.
00:56:00 - Il n'y a pas de chiffres précis aujourd'hui ? Il y aura des projets d'imagerie des études ?
00:56:05 - Par contre, nous avons un programme d'urgence pour répondre aux attentes des populations.
00:56:11 - Chez Voix Navigable de France, est-ce que là aussi, on va s'adapter ?
00:56:15 On va relancer les études ? On a peut-être déjà un plan pour faire face à ce qui pourrait arriver plus souvent ?
00:56:20 - La réalité des choses, c'est qu'effectivement, on a déjà regardé comment on pouvait renforcer notre réseau,
00:56:25 le rendre plus résilient par rapport à ces phénomènes.
00:56:29 On est, comme je vous le disais, dépendants d'ouvrages de rejet à la mer qui ne nous appartiennent pas,
00:56:33 et de ruissellement que l'on ne maîtrise pas.
00:56:35 Mais entre les deux, nous avons imaginé la pérennisation de ces pompes que nous avons installées en urgence à Coinchy.
00:56:44 On y travaille, on réfléchit pour pouvoir assurer leur maintien dans le temps, parce qu'on sent que c'est utile.
00:56:50 Il y a effectivement des travaux qui doivent être menés sur la consolidation, le renforcement de nos berges
00:56:55 quand les niveaux montent, pour éviter qu'elles ne soient mises en danger.
00:56:59 L'horreur pour le débordement relève de la compétence GemaPy, et doit être traité en lien avec les collectivités territoriales.
00:57:07 Tout ce travail-là, il est déjà engagé, on a déjà des idées, des dossiers qui sont prêts.
00:57:11 On a des travaux qui sont prêts à être engagés sur des dragages dans un certain nombre de secteurs.
00:57:15 On est en capacité de commencer à avancer assez rapidement sur ces sujets-là.
00:57:19 - Merci messieurs, on a essayé d'éviter un peu les jargons.
00:57:21 GemaPy, vous en avez quand même lâché, c'est tout ce qui concerne la gestion du risque d'inondation, sans trop rentrer dans les détails.
00:57:27 Merci André Flageollet d'avoir été avec nous, président de l'Agence de l'eau Artois Picardie,
00:57:33 et Olivier Matra, directeur territorial de Voix Navigable de France.
00:57:38 Merci à tous les deux, et bravo aussi à leurs équipes, parce qu'ils ont aussi contribué à la gestion et à limiter les dégâts.
00:57:44 C'est peut-être toujours un peu dur à dire et à comprendre, quand on a eu des dégâts importants chez soi.
00:57:50 Et il faut le savoir, et on l'a dit et on le répète, ça aurait sans doute été bien pire s'il n'y avait pas eu tout ce travail d'effectuer depuis une vingtaine d'années dans la région.
00:57:56 - Merci beaucoup Stéphane, merci à vos invités, on vous retrouve tout à l'heure, puisque l'émission continue jusqu'à 9h sur France Bleu Nord et sur France 3 Nord Pas-de-Calais.
00:58:02 7h57, attention à cet accident signalé sur la National 41, au niveau d'Halen-les-Eaux-Bourdins,
00:58:08 juste avant la jonction avec l'autoroute A25, actuellement autour de 6 à 7 km de bouchons,
00:58:12 et 45 minutes de temps de parcours en plus, accident impliquant une voiture et une moto.
00:58:18 7h58.
00:58:20 - Ah ben voilà ! On change pas les habitudes ! - Ah ben non !
00:58:26 - Émission spéciale, mais avec Zef, bonjour Zef ! - Bonjour, bonjour Pascal, bonjour Laurent, bonjour tout le monde !
00:58:31 - Quoi de neuf Zef ? - Eh bien, on n'est pas dit que le matin quand on est arrivés, on était 4, pas plus ?
00:58:35 - Ah si ! - Ce matin, je suis allé au Lille-Flandres, service fret !
00:58:40 - En arrivant j'ai dit, tiens c'est Black Friday, y'en a qui veulent partir avec le matos !
00:58:44 Mais non, c'était les seuls qui partaient à Blendec, et qui vont revenir tout frec !
00:58:48 Voilà, parce que là-bas, y'a de l'eau ! Et j'ai un petit message comme dans la troupe,
00:58:52 y'a celui qui pique les desserts dans le frigo de la salle de pause, et je dirais pas le nom,
00:58:56 s'ils pouvaient faire pareil avec une pompe Uégard à l'eau dans ma cave, ça m'arrangerait !
00:59:00 Donc là-bas y'a toute fine fleur de l'équipe, on a quelques-unes de fanées, mais je dirais pas les noms !
00:59:06 - Mais vous êtes méchant ! - Je sais, je suis payé pour ça !
00:59:09 Si je résume, y'a Pascal Thost, Stéphane Barbero, Mathieu Darier, Romane Porcon,
00:59:13 sans compter tous les techniciens, et ils ont laissé en studio... Bano !
00:59:17 Voilà, je sais pas comment on doit le prendre, j'en sais rien...
00:59:20 Enfin moi je sais, c'est parce que je suis plus étanche !
00:59:23 - Ah bon ? - Ah bah oui, à mon âge, si on me trempe dans l'eau, ça pisse de partout !
00:59:26 Y'a plus une durite d'étanche, plus rien ! Enfin si, y'en a encore une qui tient le coup !
00:59:30 - Heureusement ! - Mais plus pour longtemps !
00:59:32 Ah bah tient moins la pression qu'avant ma durite !
00:59:34 Un bar de plus et y'a les dégâts le craque, ça c'est sûr !
00:59:36 Et c'est pas parce que je tiens une sacrée couche que je tiens à en mettre !
00:59:39 Et pourquoi on y va toute la journée maintenant ?
00:59:41 Bah parce que tous les médias nationaux ils y sont allés quand y'avait plein d'eau,
00:59:44 ils se mettaient au coin d'une rue...
00:59:46 Je sais pas pourquoi les journalistes parisiens, quand ils font un reportage en province,
00:59:49 ils se mettent à un coin de rue !
00:59:51 - C'est quand même dingue quand même ! - Mais oui !
00:59:53 - Ils ont peur des snipers ? - Oui !
00:59:55 - Moi je sais pas ! - En même temps le 22 novembre c'est la saison,
00:59:57 à Rainbow Kennedy, on sait pas, on sait jamais !
00:59:59 Et ils prennent un air concerné, hein, ça fait...
01:00:02 Y'a du genou le journaliste en studio qui lui demande "Alors ?"
01:00:05 Alors avec en bas de l'écran un bandeau "inondation dans le Pas-de-Calais", l'eau monte !
01:00:09 Alors il dit "Alors, quelle nouvelle ?"
01:00:11 Et de l'autre côté y'a mon Gilles Bute qui fait ça avec sa tête...
01:00:14 Il donne l'île...
01:00:16 - Deux secondes de blanc... - Et oui y'a un décalage !
01:00:19 Ouais, ils font croire qu'il y a un décalage horaire, que c'est loin de Nord !
01:00:22 Et puis...
01:00:24 "Oui, vous voyez derrière moi, y'a de l'eau dans la rue !"
01:00:27 "Merci pour la nouvelle, merci, on était pas au courant !"
01:00:30 C'est ce qu'on appelle communément une inondation Gilles Bute !
01:00:33 "Mais on le rappellera pour un incendie frère !"
01:00:35 Alors, comme vous le voyez, c'est un incendie...
01:00:37 Avec du feu !
01:00:39 Gilles Bute, c'est quand même pas la lumière la plus éclairée de la Guirlande !
01:00:42 Et après, quand il faut nettoyer tout le brun...
01:00:44 Et ben y'a plus à qui !
01:00:46 Pas le temps de leur dire "prends un OA5 et nettoie avec mi"
01:00:48 Ils disent "non désolé, faut que je rentre, j'ai piscine"
01:00:51 Alors que sur place, y'avait moyen de faire des longueurs à un moment !
01:00:54 Tandis que nous, déjà on y était au début, pour être avec vous, les éditeurs de France Bleu Nord !
01:00:57 Et quand il faut nettyer le brun, on y retourne pour aider les gens !
01:01:00 C'est la différence majeure entre les parisiens et nous !
01:01:02 Enfin, outre le fait qu'ils soient parisiens et qu'ils vivent au sud du péage d'Arras, là où la terre elle s'arrête...
01:01:07 Et c'est que eux, quand ils viennent, c'est parce que c'est leur job !
01:01:10 Nous, quand on y va, c'est parce que c'est notre mission !
01:01:12 Putain, c'est beau ce que je viens de dire !
01:01:14 Encore un peu, je bréron !
01:01:16 Merci Zef !
01:01:18 A tout à l'heure, à partir de 11h sur France Bleu Nord !
01:01:21 Ici, matin, revient dans un instant !
01:01:25 Tous les soirs de la semaine, nous nous retrouvons désormais pour vos journaux d'information, non plus à 19h mais à 19h15 !
01:01:36 Toute l'actualité régionale et nationale, c'est Ici 19h20 et c'est sur France 3 Nord Pas-de-Calais !
01:01:48 Ici, c'est France Bleu Nord !
01:01:50 Merci d'écouter France Bleu Nord, France 3 Nord Pas-de-Calais, il est 20h01 !
01:01:53 Cet accident sur la National 41 en direction de Lens, au niveau d'Alènes-Nez-aux-Bourdins,
01:02:05 un véhicule léger et une moto impliquée, 6 km de bouchons en amont et un temps de parcours de 45 minutes en plus !
01:02:11 On fait le point complet sur les conditions de circulation après les infos de 8h avec vous, Pascal Thiebold.
01:02:16 Un petit mot sur la météo, avec des températures un peu plus fraîches aujourd'hui.
01:02:19 Oui, le temps est sec avec des éclaircies prévues, les températures maximales 10 à 12.
01:02:24 Et Léviat lance cette semaine dans la métropole lilloise sa campagne de lutte contre le harcèlement dans les transports en commun.
01:02:30 A l'occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, ce sera samedi,
01:02:34 des opérations de sensibilisation sont mises en place dans les bus, les métros, les tramways,
01:02:39 les distributions de tracts, tags au sol dans certaines stations de métro, du style "sans le savoir tu es relou"
01:02:45 ou encore du dialogue, surtout du dialogue même avec les voyageurs.
01:02:49 L'an passé, il est Léviat à recenser 120 cas de harcèlement sexiste, essentiellement des injures et des sifflements,
01:02:55 parfois aussi des agressions verbales et physiques.
01:02:57 L'objectif de cette nouvelle campagne, Louise Forbin, c'est d'inciter victimes et témoins à dénoncer les faits.
01:03:03 C'est simple, chacune des femmes que j'ai interrogées dans le métro a déjà connu un fait de harcèlement.
01:03:08 C'est très très insistant.
01:03:09 Parfois même quand il y a beaucoup de gens dans le métro, on est souvent collé à des hommes,
01:03:12 parfois il y a des hommes qui peuvent profiter de ça justement.
01:03:14 Quand j'étais petite, je pense que j'avais 10 ans, il y a un mec qui m'a agrippé les fesses.
01:03:18 Quand on prend le métro, on se dit "mais là si je me fais emmerder, il n'y a personne".
01:03:21 Des mots, des gestes qu'il faut absolument dénoncer auprès d'il est Léviat, pour Myriam Tagzouti, directrice marketing.
01:03:27 Un sifflement, un commentaire désagréable peut parfois se transformer en injure et encore pire en agression verbale ou agression physique.
01:03:33 Et pour le signaler, vous pouvez vous adresser à n'importe quel agent ou avoir recours aux bornes d'appel d'urgence.
01:03:38 Les bornes d'appel d'urgence sont présentes sur tous les quais.
01:03:41 Vous êtes mis en relation directement avec notre PC sur T qui vous géolocalise.
01:03:44 Et même si vous n'arrivez pas à parler, ce n'est pas grave, on envoie une équipe pour vous prendre en charge.
01:03:48 Près de 300 agents ont été formés pour gérer ce type de situation.
01:03:51 Héloïse Gerbet est chargée des questions de lutte contre le harcèlement chez Léviat.
01:03:55 On les forme à deux choses, à la fois identifier ces situations et les faire cesser,
01:03:59 et puis aussi savoir accueillir une victime. Ça n'enlève pas le traumatisme, mais ça permet de mieux le gérer.
01:04:05 On sait que ça a un impact sur le choc post-traumatique.
01:04:07 Et depuis un an, vous pouvez également demander à un agent ou à Angela,
01:04:11 sorte de nom de code pour signaler que vous êtes victime ou témoin d'une agression.
01:04:15 Elle dénonce les palpations subies à l'entrée du stade Océane du Havre lors des déplacements de leur équipe au mois d'octobre.
01:04:20 Des supportrices du LOSC et du RC Lens ont dénoncé des gestes déplacés à l'entrée du stade de la part d'une agent de sécurité
01:04:27 chargée des fouilles corporelles. Cinq plaintes ont déjà été déposées, indique le parquet du Havre.
01:04:32 D'autres pourraient suivre. L'agent mis en cause a été écarté le temps de l'enquête.
01:04:36 La police était à la recherche d'un homme ce matin impliqué dans un accident mortel de la circulation à Oudin, près de Bruy-la-Bussière.
01:04:43 Les pompiers sont intervenus vers 3h ce matin pour une voiture qui a percuté un mur.
01:04:47 À bord, un homme de 40 ans, prisonnier d'Etaules, qui est mort sur le coup.
01:04:51 Une femme de 27 ans est gravement blessée, transportée au centre hospitalier de Beuvery.
01:04:56 Et puis donc une troisième personne a quitté les lieux avant l'arrivée des secours, recherchée par la police, aidée par une équipe synophile des pompiers.
01:05:03 France Blenor, France 3, 8h04 des Israéliens pris en otage par le Hamas lors de l'attaque du 7 octobre pourraient être libérés dans les prochains jours.
01:05:11 Le gouvernement d'Israël a en tout cas validé l'accord sur une trêve humanitaire et il prévoit la libération de 50 femmes et enfants otages
01:05:19 en échange de prisonniers palestiniens et d'une pause dans les combats pendant 4 jours.
01:05:24 Portes ouvertes sur l'information aujourd'hui sur France Bleu et toutes les entiennes de Radio France
01:05:29 à l'occasion de la publication du baromètre annuel Cantar-Lacroix sur la confiance dans les médias.
01:05:35 Face aux doutes, face à la circulation de fausses informations, vous pouvez nous faire confiance.
01:05:40 À Radio France donc et sur France Bleu, l'information du service public repose sur 8 engagements pris envers les auditeurs.
01:05:47 Mathieu Mondoloni nous en détaille quelques-uns. Il est le directeur de l'information de France Bleu.
01:05:52 Le numéro 1 c'est que l'information donnée repose sur des faits vérifiés.
01:05:56 C'est-à-dire qu'on ne va pas vous donner une information que l'on n'a pas pris le soin de vérifier.
01:06:00 Ce n'est pas une seule personne nous a dit que, c'est une personne nous dit que.
01:06:03 Du coup on va essayer de trouver une deuxième personne, voir une troisième personne qui nous confirme cette information.
01:06:07 Une fois qu'elle est sûre, qu'elle est vérifiée, on va vous la donner.
01:06:10 Ensuite aussi parce que ces sources sont des sources crédibles.
01:06:13 C'est-à-dire qu'on fait attention à qui nous le dit.
01:06:15 Pourquoi cette personne nous parle ? Est-ce qu'elle a intérêt à nous parler ?
01:06:18 Ça peut être une source officielle, une préfecture, une mairie, un conseil départemental, un conseil régional.
01:06:23 Mais ça peut aussi être des administrés qui vont nous raconter leur quotidien, qui vont témoigner.
01:06:28 Tout ça ce sont des sources identifiées. On va toujours vous dire qui nous parle et pourquoi on nous raconte ça.
01:06:33 Et puis il y a également la nécessité d'avoir une information de service public libre et indépendante.
01:06:39 Nous avons évidemment notre indépendance totale.
01:06:42 C'est-à-dire que nous en conférence de rédaction décide tous les matins des sujets qu'on va traiter.
01:06:46 On ne se soumet pas aux pressions quelconques. On les refuse, voire on les dénonce.
01:06:50 Les portes ouvertes sur l'info aujourd'hui donc sur les antennes de Radio France.
01:06:54 Nous y reviendrons la mi-journée dans MaFrance avec Wendy Bouchard. Ce sera après le journal de midi.
01:06:58 La France termine invaincue les qualifications pour l'Euro 2024 de football.
01:07:02 Elle rate le grand chlème. Les 8 victoires en 8 matchs.
01:07:05 Hier soir les Bleus n'ont fait que match nul de partout face à la Grèce.
01:07:08 L'Euro de football ce sera du 14 juin au 14 juillet prochain en Allemagne.
01:07:12 Et puis l'Europe aussi pour les basketteurs de Gravelines qui jouent la Coupe FIBA.
01:07:16 Ils sont au Kosovo pour leur match retour contre Trebka qu'ils avaient dominé largement à l'aller.
01:07:21 En cas de victoire, les Nordistes seront automatiquement qualifiés pour la suite de la compétition.
01:07:26 Une matinée fraîche puisque le ciel est dégagé par endroits et donc les températures baissent.
01:07:32 C'est un temps sec qui nous attend après dissipation des brumes et des brouillards.
01:07:36 De belles éclaircies cet après-midi et des températures maximales de 10 à 12 degrés.
01:07:40 8h07, Michael à la cellule Vigilance de la préfecture du Nord.
01:07:44 On avait un accident signalé sur la N41, est-ce que c'est toujours en cours ?
01:07:49 Oui tout à fait Laurent, on a toujours cet accident sur la N41.
01:07:53 Un kilomètre avant la jonction avec l'autoroute A25, on est à hauteur de Alen-les-Aubourdains.
01:07:58 Accident impliquant un véhicule léger et une moto.
01:08:00 On a la voie de droite qui est neutralisée et on a un peu plus de 5 km de retenue à l'arrière.
01:08:05 On a toujours également ce véhicule en panne sur l'autoroute A25 dans le sens d'Unkerke-Lille.
01:08:10 Un kilomètre après l'échangeant numéro 8 de La Chapelle d'Armentière.
01:08:14 Ce véhicule se situe sur la voie de gauche et là on a un peu plus de 8 km de retenue à l'arrière.
01:08:19 Donc soyez vraiment prudent sur ce secteur.
01:08:22 Et on a un accident signalé également, c'est sur la voie rapide urbaine RN356 dans le sens Lille-Roubaix.
01:08:30 Nous sommes à hauteur de la sortie de Lille-Sancte.
01:08:33 La voie de droite est neutralisée et là ça ralentit sur 2 km.
01:08:37 Sinon sur le reste du réseau ce sont les ralentissements habituels du matin Laurent.
01:08:41 Merci beaucoup Mickaël depuis la cellule Vigilance routière de la préfecture.
01:08:44 Et puis je signale aussi ce gros sac de chargement perdu au milieu de l'autoroute A21 en direction de Valenciennes.
01:08:50 Au niveau de la sortie Lourche, info signalée par Sébastien au 0320 55 89 89.
01:08:58 Le 6/9 France Bleu Nord, inondation dans le Pas-de-Calais, émission spéciale Laurent Dereux.
01:09:04 Émission spéciale, journée spéciale sur France Bleu Nord et sur France 3 en direct jusqu'à 9h sur les deux antennes.
01:09:10 A 9h ça va continuer à la radio à votre service avec Olivier Paulet et Emmanuel Bordeaux, des assureurs, des électriciens.
01:09:18 Et puis à midi, ici 12/13 avec Céline Rousseau qui sera en direct de Blendec.
01:09:23 On est donc avec nos envoyés spéciaux un peu partout dans la région.
01:09:28 On est aussi par exemple avec Romane Porcon qui est du côté de la Caloterie.
01:09:32 Et Romane vous êtes sur un moyen de transport qui a été fort utile pendant ces inondations.
01:09:37 Oui je peux vous le dire, chemin de la liberté à la Caloterie, c'est le tracteur d'un couple de maraîchers
01:09:47 qui n'a pas arrêté les allers-retours, qui fait un peu désormais taxi dans le village.
01:09:53 Et oui on se débrouille un peu comme on peut ici à la Caloterie puisque de nombreuses rues sont encore inondées,
01:09:58 de nombreuses rues sont encore coupées.
01:10:00 Ici, chemin de la liberté c'est simple, il n'y a quasiment plus d'habitants, il reste 2-3 couples
01:10:06 qui sont encore en train de vivre dans ce chemin de la liberté.
01:10:11 Pour vous donner un peu une idée, l'eau est montée jusqu'à 1m50.
01:10:15 Alors l'eau commence un petit peu à reculer, à partir, mais c'est très très long.
01:10:20 Je suis avec Laurence qui est maraîchère. Bonjour Laurence.
01:10:22 Bonjour.
01:10:23 Vous m'avez accueillie sur votre tracteur parce qu'en fait c'est simple,
01:10:26 on ne peut pas accéder à votre exploitation sans tracteur.
01:10:29 Non, absolument pas.
01:10:31 On a d'ailleurs un peu les pieds dans l'eau à certains moments,
01:10:34 parce que vous vous en doutez l'eau monte vraiment très très haut.
01:10:37 Ici on est devant votre exploitation, vous avez clairement tout perdu.
01:10:41 Tout, tout, tout. Les légumes qu'il y avait encore en terre,
01:10:47 et puis tous les stocks qu'on avait fait pour l'hiver,
01:10:50 parce que les oignons, les pommes de terre, les carottes, les potirons,
01:10:54 tout était ramassé.
01:10:56 Donc voilà, tout est sous l'eau, parce que même nous,
01:10:59 on est là, les cerfs qui sont ici, elles ont une vingtaine d'années,
01:11:03 on n'a jamais vu ça, on n'a jamais connu ça, autant d'eau.
01:11:08 Moi je ne suis pas venue les premiers jours, mon mari oui,
01:11:12 donc les gants, l'eau jusqu'aux nombrils.
01:11:15 - C'est dur psychologiquement, quand ça fait 15 jours,
01:11:18 on voit, c'est toute une vie de travail ici ?
01:11:21 - C'est très très dur, parce que comme tous dans la culture,
01:11:25 on travaille du lundi au lundi, on ne sait pas ce que c'est de s'arrêter.
01:11:30 On nous dit toujours qu'il faut vivre, c'est la ferme qui nous fait vivre,
01:11:34 mais non, nous on vit pour la ferme.
01:11:37 C'est vrai que c'est très très difficile de voir tout ça sous l'eau.
01:11:40 - Comment on tient le coup ? Vous avez beaucoup aidé vos voisins,
01:11:44 les habitants de la commune ici, c'est aussi comme ça que vous tenez le coup ?
01:11:47 - Oui, on s'occupe l'esprit, on s'occupe d'une manière ou d'une autre.
01:11:51 Il ne faut pas rester inactif. Si on reste inactif, non, non, non.
01:11:54 Il ne faut pas rester inactif. Mais je vais vous dire, on n'est pas les seuls,
01:11:57 moi j'ai des voisins aussi, la voisine qui est juste là à côté,
01:12:00 qu'on connaît bien, en fait vous en faites des cauchemars la nuit.
01:12:04 Vous en faites des cauchemars la nuit, parce que on va où ?
01:12:07 Là on le voit, regardez à fleurs d'eau, il y a des algues qui commencent à se former.
01:12:11 Ça fait 15 jours, 15 jours qu'on est, qu'on baigne dans l'eau.
01:12:15 - Et que vous n'avez pas d'échappatoire, je vois votre mari qui verse quelques larmes,
01:12:19 on le comprend l'émotion qui est forte, évidemment, ici à la Caloterie.
01:12:23 Vous voyez bien ce chemin de la liberté, vous pouvez l'imaginer,
01:12:28 c'est plus d'un mètre cinquante d'eau et des maisons totalement inondées
01:12:32 et l'eau qui met du temps à partir, les pompiers sont à pied d'œuvre.
01:12:35 Au bout de ce chemin de la liberté, on va aller à leur rencontre,
01:12:38 ils sont en train de pomper depuis le week-end dernier pour tenter d'évacuer toute cette eau.
01:12:43 - Merci beaucoup Romane et merci à vos invités, c'est vrai que,
01:12:46 vu l'ampleur des dégâts considérables, on peut baisser les bras, ce qui est normal,
01:12:50 mais c'est vrai que cette solidarité, elle est vraiment présente,
01:12:53 elle se trouve aussi beaucoup sur les réseaux sociaux,
01:12:56 comme par exemple cette page sur la page Facebook,
01:12:58 "Animaux inondation Pas-de-Calais" avec des gens qui proposent d'accueillir les animaux.
01:13:02 On ne pense pas beaucoup aux animaux, mais certains ont pu s'échapper ou ne pas être retrouvés.
01:13:07 On a par exemple une dame qui propose d'accueillir des chats chez elle,
01:13:10 c'est ça aussi la solidarité.
01:13:13 Alors, on l'a compris, l'émotion est très forte pour les sinistrés.
01:13:17 Pascal Toth, vous êtes à Blendec cette fois-ci, sur La Ha,
01:13:21 et Pascal, vous êtes avec Fabienne Berthier de La Croix-Rouge.
01:13:27 Absolument, bénévole à La Croix-Rouge, Laurent,
01:13:31 il faut vous imaginer, encore à l'heure où nous parlons,
01:13:34 il y a 1000 bénévoles qui sont mobilisés.
01:13:37 Bonjour Fabienne.
01:13:38 Bonjour.
01:13:39 Alors, aujourd'hui, l'aide, c'est quoi ? C'est un soutien psychologique ?
01:13:43 Alors, on est sur le soutien psychologique et le nettoyage des maisons,
01:13:46 en fait ça va de pair, coup de main c'est le nettoyage des maisons,
01:13:49 coup de cœur c'est un peu ce soutien qu'on apporte au quotidien dans les maisons,
01:13:54 quand les gens ne vont pas forcément très bien, ça peut être compliqué.
01:13:57 Ça veut dire que, pour bien matérialiser la chose, dès qu'il pleut, les personnes ont peur ?
01:14:01 Oui, parce qu'en fait l'eau vient de partout.
01:14:04 Il y a une personne qui nous disait que l'eau sortait de sa cuisinière.
01:14:08 Donc, on ne sait pas par où elle passe, donc ils sont très très apeurés par ça.
01:14:14 Fabienne, vous m'avez dit, au plus fort de la crise, il y a une dizaine de jours,
01:14:18 il y a eu jusqu'à 700 bénévoles sur le pont, si je puis m'exprimer ainsi,
01:14:22 700 personnes qui sont venues de toute la France.
01:14:25 Alors oui, en fait, on a beau être 1000 bénévoles sur le Pas-de-Calais,
01:14:29 mais il fallait assurer nos activités au quotidien, aide alimentaire, etc.
01:14:33 Donc, on a demandé le soutien des autres bénévoles d'autres départements.
01:14:36 Donc, on a été soutenus par 51 départements qui nous ont envoyé des bénévoles et du matériel.
01:14:41 51 départements, imaginez-vous Laurent, qui sont venus justement ici à Blendec.
01:14:46 Quelle était la situation il y a 10 jours ? C'était quoi ? C'était le désespoir ?
01:14:51 Alors, je ne sais pas si c'est le désespoir, c'est passer vite à autre chose,
01:14:56 mais c'est compliqué parce que cette eau, on ne la maîtrise absolument pas.
01:14:59 On ne sait pas pourquoi elle arrive, il faut qu'elle repart.
01:15:02 Et quelques fois, on avait nettoyé des maisons, deux jours après, on nous a redemandé de passer
01:15:06 parce que l'eau était revenue. Donc, c'est la particularité ici, c'est ça.
01:15:10 Fabienne, de quoi ont besoin les sinistrés aujourd'hui ?
01:15:13 Soutien psychologique, on l'a dit, encore 1000 personnes mobilisées,
01:15:17 mais de quoi ils ont besoin concrètement ?
01:15:19 Alors, effectivement, du soutien. Ils ont besoin que les compagnies d'assurance
01:15:23 commencent leur expertise parce que sinon, on ne peut pas avancer beaucoup.
01:15:26 Donc, nous, on débarrasse, on nettoie, mais il faut vraiment...
01:15:31 C'est pour ça qu'en fait, tout le monde est mis à partie sur cette affaire
01:15:34 parce que si les assurances ne prennent pas en charge, c'est compliqué pour eux d'imaginer l'après.
01:15:41 Fabienne, je vais vous dire un truc, le prenez pas mal, j'ai plus envie de vous revoir
01:15:46 parce que la première fois qu'on s'est vus, c'était à Biocourt, juste après la grande tempête de Biocourt, il y a un an.
01:15:50 On se revoit ici sur le terrain. Je suis désolé, je vous adore,
01:15:54 mais malheureusement, quand on se voit, c'est pour ce genre de...
01:15:57 En tout cas, merci beaucoup d'être aux côtés des sinistrés.
01:16:00 Bravo à la Croix-Rouge française pour cette mobilisation et on leur revoit plein de cœur.
01:16:04 Ok, je ne vous dis pas à l'année prochaine ?
01:16:06 Non, surtout pas. On ne se voit plus.
01:16:08 Merci à tous les deux. C'est vrai que la solidarité s'est exprimée.
01:16:12 Avec la nation de nombreux bénévoles qui sont arrivés d'un peu partout, vous le disiez Pascal.
01:16:18 Alors, les secours qui ont été très mobilisés, on va y revenir dans quelques instants avec Stéphane Barbero
01:16:23 et ses invités sur France Blenor. Il sera en direct de Blandec et on revient après ceci.
01:16:27 Tous les soirs de la semaine, nous nous retrouvons désormais pour vos journaux d'information,
01:16:40 non plus à 19h mais à 19h15.
01:16:43 Toute l'actualité régionale et nationale, c'est ici 19h20 et c'est sur France 3 Nord Pas-de-Calais.
01:16:49 Émission spéciale sur France Blenor et sur France 3 Nord Pas-de-Calais
01:16:58 depuis les lieux les plus emblématiques de notre région qui ont été touchés par ces inondations,
01:17:03 la vallée de la Liane, la vallée de la Canche ou encore la vallée de l'A1.
01:17:08 Stéphane Barbero, vous êtes vous aussi à Blendec et vous êtes avec les pompiers
01:17:13 qui n'ont pas ménagé leurs efforts depuis le début de la crise.
01:17:16 Exactement, avec Philippe Rigaud, le contrôleur général qui est le patron
01:17:22 du service départemental d'incendie et de secours du Pas-de-Calais.
01:17:25 Bonjour M. Rigaud.
01:17:26 Bonjour.
01:17:27 On est ici au bord de l'A1, ça a été un secteur où vous avez beaucoup, beaucoup travaillé,
01:17:32 vos hommes et puis d'autres, également pompiers venus d'ailleurs.
01:17:36 Là aujourd'hui c'est beaucoup plus calme.
01:17:38 Quels sont les derniers secteurs aujourd'hui où les pompiers sont en action et pour quoi faire ?
01:17:43 Alors, on a effectivement malgré tout le secteur de Clermarèd, près de Saint-Omer,
01:17:50 donc les Perlec aussi.
01:17:54 Donc quand même ce secteur reste un peu sous tension et on est très vigilants à ce qui s'y passe.
01:18:00 On attend avec impatience une réalité crue pour pouvoir continuer à faire les épuisements dans les habitations.
01:18:07 L'autre secteur sur le département qui nous préoccupe, c'est celui de la Canche,
01:18:11 où on a un certain nombre de communes comme la Madeleine-sous-Montreuil, la Caloterie-Neuville,
01:18:18 où là encore il y a des sources d'inquiétude puisque la Canche est toujours en crue et en vigilance orange.
01:18:27 Donc ce sont les deux secteurs qui véritablement sur l'ensemble du département nous posent encore problème.
01:18:34 Vous avez reçu l'aide de nombreux sapeurs-pompiers venus ailleurs en France, d'autres départements.
01:18:41 Il a fallu activer là aussi la solidarité entre services de secours.
01:18:45 Combien d'hommes ont pu venir et d'où venaient-ils ?
01:18:48 Alors, effectivement, d'abord il y a eu la solidarité zonale, c'est-à-dire les SDO de France qui sont venus en première intention.
01:18:55 Et puis ensuite le COGIC, donc le centre opérationnel à Paris, a géré l'envoi des moyens supplémentaires.
01:19:04 Venant de 39 services d'incendie et de secours, 37 d'eux de France ont contribué,
01:19:11 plus deux unités militaires que sont la brigade des sapeurs-pompiers de Paris, le bataillon de marins-pompiers de Marseille,
01:19:17 et deux unités de sécurité civile pour les moyens de pompage lourd.
01:19:20 Donc au total, au plus fort, je dirais, de l'événement, la montée en puissance a généré plus de 1000 sapeurs-pompiers déployés sur le terrain.
01:19:28 Actuellement, on est un petit peu moins parce qu'il y en a qui repartent et puis qui a un peu moins de travail pour l'instant.
01:19:35 Mais ça va reprendre avec, comme je vous le disais, les achèssements et les épuisements dans les habitations qui sont encore fortement impactées.
01:19:41 On a justement l'un de ces pompiers qui est venu d'un autre département de France, qui a traversé une bonne partie de la France.
01:19:48 Bonjour capitaine, Louis Marion.
01:19:50 - Bonjour. - Vous êtes du service de secours de la Loire, de Saint-Étienne.
01:19:57 Combien vous êtes et où est-ce que vous travaillez ?
01:19:59 - Donc là actuellement, je suis chef de secteur sur la commune des Perlec.
01:20:04 Donc on a un gros chantier, on a 100 sapeurs-pompiers qui sont mobilisés sur le terrain.
01:20:09 On a trois secteurs. Le premier secteur qui est le chemin de la Vlotte.
01:20:13 Le deuxième secteur, la rue des Huit Maisons.
01:20:16 Et le plus gros secteur sur la commune, c'est la rue du Ranch.
01:20:20 - Là, il y a encore beaucoup d'eau en fait.
01:20:22 - Nos missions, ce sont déjà des reconnaissances, soutien à la population, des assèchements.
01:20:29 Et aujourd'hui, on fait des grosses actions de pompage sur ces trois secteurs, notamment rue du Ranch.
01:20:35 On a mis des grosses capacités de pompage, qu'on rejette l'eau dans le canal de la...
01:20:41 - Merci Capitaine Lionel Marion, des pompiers du département de la Loire d'avoir été avec nous.
01:20:48 Ce matin, vous voyez, les chiffres sont impressionnants.
01:20:50 Laurent, il y a plus d'un tiers des départements français, des pompiers des départements français
01:20:54 qui sont venus prêter main-forte ici aux pompiers du Pas-de-Calais.
01:20:57 - Merci beaucoup Stéphane Barbero, depuis Blendec à tout à l'heure.
01:21:01 Il est 8h20, l'infotrafic sur France Bleu Nord et sur France 3 Nord Pas-de-Calais
01:21:05 avant de retrouver Mathieu Darrier qui sera à Edignel.
01:21:08 On regarde un petit peu les conditions de circulation avec cet accident sur l'autoroute A25 en direction de Lille.
01:21:15 Véhicule en panne sur l'autoroute A25 en direction de Lille sur la voie de gauche.
01:21:20 Apparemment, ce véhicule est toujours en cours, enfin installé.
01:21:24 On a 9 km de bouchons à l'approche de cette difficulté.
01:21:27 Vous êtes ralenti à partir de l'air de repos de Steinwerk.
01:21:30 Accident toujours en cours par contre sur la Nationale 41.
01:21:32 Au niveau d'Aleine-les-Eaux-Bourdins, vous êtes à l'arrêt à partir de Fournon-Weppes.
01:21:40 On a autour de 6 à 7 km de bouchons et 35 minutes de temps de parcours en plus.
01:21:44 Sinon, ça roule tranquillement mais au ralenti sur l'autoroute 1 entre Oignies et Lille sur environ 20 km.
01:21:51 La M652 autour de Lille, 6 km de bouchons, 20 minutes pour faire Saint-André jusqu'à Oiscal.
01:21:56 Sur l'autoroute A22, ralenti à partir de Ronck et sur l'autoroute A23, compliqué, entre Orchies et Lille.
01:22:03 De manière un petit peu classique, 0-3-20-55-89-89.
01:22:07 On reste informé, surtout vous partagez l'Inforoute sur France Bleu Nord.
01:22:10 Nous étions sur l'AA il y a quelques instants.
01:22:20 On va partir autour de la vallée de la Liane retrouver Mathieu Darrier.
01:22:25 Mathieu, vous répondez à cette question, cette question qui se pose surtout les sinistrés.
01:22:29 Faut-il partir ou est-il possible de rester Mathieu ?
01:22:34 Oui, cette question je l'ai posée à Frédéric. Il habite une des zones les plus touchées à Edignol-les-Boulognes.
01:22:39 Il vit là depuis toujours sur un terrain qui lui vient de son arrière-grand-mère.
01:22:43 Sa mère vivait d'ailleurs dans la maison d'à côté.
01:22:45 Mais il est trop affecté pour pouvoir parler au micro.
01:22:48 Il le dit clairement, il veut partir, quitte à perdre de l'argent, quitte à ne toucher que la moitié
01:22:53 ou 60% de la valeur de sa maison.
01:22:56 Et son épouse est plus déterminée encore que lui.
01:22:58 Mais partir, ça ne se fera pas comme ça.
01:23:00 C'est ce que raconte Yves Hennequin, le maire d'Edignol-les-Boulognes, qui est lui-même sinistré.
01:23:05 Le plus difficile, c'est l'impact psychologique.
01:23:08 Les gens ont perdu leur bien.
01:23:09 S'ils veulent partir, qui va acheter ce genre de bien ?
01:23:12 Ça va être très difficile.
01:23:13 Et puis rester, c'est vivre avec l'angoisse d'être à nouveau inondé.
01:23:16 Donc ça va être compliqué pour certains.
01:23:18 L'avenir est très incertain.
01:23:20 Vous pensez qu'il faut des solutions, des propositions, quitte à exproprier de façon coercitive ?
01:23:25 Oui, je pense qu'à un moment, il faudra envisager pour certaines habitations ce moyen.
01:23:28 Après, chacun doit aussi s'équiper en bâtardeau, en pompe.
01:23:32 On s'aperçoit qu'on ne l'est pas assez.
01:23:34 La loi avait prévu un financement à 80% pour certaines habitations.
01:23:37 Je pense qu'il va falloir l'élargir à plus d'habitations.
01:23:40 Ce sont des solutions qui doivent être multiples et à tout niveau.
01:23:44 Est-ce que vous dites qu'il y a certains secteurs où clairement on n'aurait pas dû construire
01:23:47 ou en tout cas aujourd'hui, il faut envisager de détruire ?
01:23:49 Oui, il y a des maisons qui sont actuellement construites depuis 50-60 ans
01:23:54 et qui ne seraient plus possibles de faire aujourd'hui.
01:23:57 Elles sont là.
01:23:58 Mais maintenant, comment faire ?
01:23:59 L'expropriation est une solution, mais à quel prix et qui paye ?
01:24:03 Les gens sont prêts à ça ?
01:24:04 Pour certains, oui.
01:24:05 Certains qui ne l'étaient pas, qui ont changé d'avis après ces 12 jours d'inondation.
01:24:10 Financer le départ des sinistrés les plus exposés, c'est ce que l'État a déjà fait.
01:24:14 C'était en Vendée, après la tempête Xintia,
01:24:16 qui avait fait, je vous le rappelle, 47 morts en 2010.
01:24:19 Près de 700 maisons avaient été reprises par l'État, en grande partie à l'amiable.
01:24:23 Mais Mathieu, les sinistrés sont-ils vraiment prêts à partir ?
01:24:27 Alors soyons clairs, Laurent, la majorité n'est absolument pas prête.
01:24:30 Avec le dérèglement climatique, beaucoup ont bien conscience que ces inondations vont devenir moins exceptionnelles,
01:24:35 même si là, on parle de crues millénales, qui n'est censée se produire que tous les 1000 ans.
01:24:40 Ainsi, alors qu'un entrepreneur est en train de faire des devis sur les dégâts dans sa maison,
01:24:44 Claude raconte qu'il se voit bien rester ici.
01:24:47 Moi je suis bien chez moi, ça fait 45 ans que je suis là.
01:24:50 Si je peux rester là, si ça va...
01:24:52 Quand les routes sont inondées, c'est pas trop grave.
01:24:54 On arrive à passer, même s'il y a un peu d'eau, on roule dans ça, il n'y a pas de soucis.
01:24:57 Mais c'est l'eau quand elle monte dans les maisons.
01:24:59 Je pense que, à l'ignorance, que ce soit celui qui est inondé ou pas inondé,
01:25:03 les maisons pour vendre, ça va être compliqué.
01:25:05 Avec toute la pub qu'il y a eu de fait.
01:25:07 À quelques maisons de chez Claude, il y a Daniel et son épouse.
01:25:10 Ils ont un étage pour se réfugier, mais leur rez-de-chaussée est à refaire entièrement.
01:25:13 En attendant, comme ils n'ont pas de chauffage dans la maison,
01:25:15 ils vivent dans leur camping-car.
01:25:17 Partir ou rester, le débat agite le couple.
01:25:20 Mon épouse, elle habitait à côté, à l'Enelok, dans la maison-là.
01:25:23 C'est des terrains de ses grands-parents qui sont venus des Flandres en 1900 par là-haut.
01:25:28 Je suis peut-être plus attaché que ma femme, parce qu'elle en a marre.
01:25:33 Il y a des moments où elle voudrait partir.
01:25:34 Vous posez la question ?
01:25:36 Moi, pas trop, parce que je suis un peu bourricot.
01:25:38 Je ne me vois pas partir.
01:25:40 De toute façon, les maisons, elles ont perdu combien ?
01:25:43 Peut-être pas la moitié, mais pas loin.
01:25:44 Et si on vous proposait de partir, si on vous indemnisait pour ça ?
01:25:47 Je crois qu'ils paient cher.
01:25:48 Vous aviez déjà été inondé ici ?
01:25:49 En 2000 et en 2019.
01:25:51 Mais là, on avait investi 10 000 euros dans des bâtards d'eau tout autour de la maison,
01:25:55 des pompes, et on a tenu jusqu'à temps que ça passe au-dessus.
01:25:58 Et à Saint-Léonard, autre commune massivement touchée,
01:26:00 la question du positionnement de nombreuses entreprises,
01:26:03 d'imprimeries, d'automobiles et d'électroniques,
01:26:05 représentant plusieurs centaines d'emplois,
01:26:07 et aussi des questions sur la zone industrielle de la Liane.
01:26:10 Merci beaucoup Mathieu.
01:26:11 On vous retrouve tout à l'heure sur France Bleu Nord et sur France 3.
01:26:14 Depuis cette vallée de la Liane, émission spéciale sur France Bleu et France 3 jusqu'à 9h.
01:26:22 À la radio, ça va continuer avec Olivier Paulet tout à l'heure à partir de 9h.
01:26:25 On s'intéressera aux assurances fortement sollicitées,
01:26:28 et on répondra à vos questions.
01:26:30 Emmanuel Bordeaux sera lui aussi aux côtés des sinistrés.
01:26:34 Et puis sur France 3, vous avez rendez-vous dans votre ICI 12/13 à partir de 12h25
01:26:39 pour une édition spéciale.
01:26:41 Ça va donc continuer.
01:26:42 C'est une journée de mobilisation du service public autour des sinistrés
01:26:46 de cette catastrophe s'est crue exceptionnelle dans notre région
01:26:50 et dans le département du Pas-de-Calais.
01:26:52 8h26.
01:26:53 Comment va se passer cette journée ?
01:26:55 Aujourd'hui c'est mercredi, on est le 22 novembre.
01:26:57 José Ambre, que nous disent les astres ?
01:27:00 - Bonjour Mathieu, bonjour Béja.
01:27:02 - Courti Bélié, j'ai envie de te voir et tu n'as plus qu'à rester à la coïnette d'un tattoo-coin.
01:27:07 Au moins l'autre sera au calme et t'aura au point de palpitation.
01:27:11 Tu te rends si ton corps est célibataire et si tu ne veux pas rester comme ça toute vie,
01:27:15 il va falloir te décider.
01:27:17 Enfin, si tu caches ton partenaire idéal, tu pourras bien finir tout seul comme un loup.
01:27:22 - Ouais, Mathieu, tu voudras bien faire chou que ta vie,
01:27:25 mais tu as peur de te faire prendre.
01:27:27 - Mais bon, la peur n'a jamais évité le danger.
01:27:30 Alors ce n'est pas que ta tain, nick d'aul.
01:27:32 Quand certes, tu risques fort à te trouver chez le jour ni chi par trop monotone.
01:27:36 Enfin, armes-buts et puches aussi.
01:27:38 Tu ne voudras pas que ça te cache sous le cul d'Albiec non plus.
01:27:41 Aujourd'hui, Lion, tu vas te comporter comme un vrai lion que t'es.
01:27:45 Tu vas croquer un bel dinde à la vie.
01:27:47 Les cœurs solitaires de ton entourage, ils ont qu'à bien se ténir.
01:27:50 Tu sais, Théo, d'être sous le signe de la Vierge, ça déploie forcément un handicap.
01:27:55 Jacques Odo, pour ma part, qui gzint, qui ont su tirer lui épingue du jus.
01:27:58 Et même avec grandeur.
01:28:00 Tim, tu as une balance d'amour.
01:28:02 Chavard muet tout autour de ti, puis chavotte et moustillé.
01:28:05 Il va y avoir du sport.
01:28:07 Et toi, tu ne seras pas le dernier à s'inquiéter d'un.
01:28:09 Aujourd'hui, Scorpion, t'es parti pour être jolie main pour le guisson.
01:28:12 Alors tant pis pour ces culs serrés et ces punaises de sacristie.
01:28:16 Ils ont recoffromé les yeux puis les oreilles.
01:28:18 Tu pourras bien avoir des surprises, Mathéo Sagittaire.
01:28:21 Il est fort fort possible qu'une simple amitié, elle prêche un tournure, un monnaie plus intime.
01:28:26 Ou Chavaroucou les durs.
01:28:29 Tite, elles devront passer à autre chose qu'à l'argent, Capricorne.
01:28:32 Il y a aussi l'amour, les cieux aux oiseaux, les fleurs.
01:28:35 Et Chavaud, grand-mère plus que la fortune, gros meuf.
01:28:38 Conjue mieux tes fréquentations, Verso.
01:28:40 Il n'a dit qu'il pourrait te faire bien te faire glicher sur le mauvaise patte.
01:28:44 Et quand que je gliche, je gliche.
01:28:46 On a parfois au bas du mois à se rattraper.
01:28:49 Et pour finir, t'es plein d'allant, puis tu sentes un clash moiré, un pichon.
01:28:52 Mais il vaut trop mieux porter, te canaliser tout chaud, ou t'es va provoquer des accidents.
01:28:57 Allez, à demain mes gens, puis portez-vous bien.
01:28:59 A demain, José, bien sûr.
01:29:01 Francebleu.fr pour vous réécouter ou sur votre application que vous pouvez télécharger.
01:29:05 Application ici par France Bleu et France 3.
01:29:08 Qu'est-ce qui fait la actualité dans notre région, le Nord et le Bas de Calais ?
01:29:11 On fait le point dans une petite minute.
01:29:13 Ici Matin, revient dans un instant.
01:29:19 C'est le club de toute une région.
01:29:21 Fier de ses racines, le RC Lens fait vibrer les Hauts-de-France au rythme de ses réussites,
01:29:25 de ses défaites comme de ses joies.
01:29:27 C'est un moment de bonheur à chaque fois qu'on vient ici.
01:29:30 Le public se retrouve dans ses joueurs et ça, il n'y a rien de plus beau.
01:29:33 À Lens, mais aussi dans toute la région, les amoureux du football vivent et vibrent en sang et or
01:29:38 et défendent ses valeurs de travail, de convivialité, de solidarité.
01:29:42 Le RC Lens, une épopée des Hauts-de-France, c'est le thème d'enquête de région,
01:29:46 ce soir à 23h10 sur France 3 Hauts-de-France et sur la plateforme France.tv.
01:29:51 Ces longues plages de sable fin, ces falaises, notre littoral attire, séduit, innove.
01:29:59 Des initiatives, des rencontres, des habitants.
01:30:02 Ils sont là, ils ont hâte de vous retrouver pour partager avec vous leurs passions et leurs émotions.
01:30:08 Ici 19h20 Littoral Hauts-de-France, c'est du lundi au vendredi, juste avant votre édition, ici le 19h20.
01:30:15 [Musique]
01:30:24 France Bleu Nord, ici on parle d'ici.
01:30:27 Il est 8h30, merci d'être avec nous.
01:30:29 Attention à cet accident signalé sur l'autoroute A21 au niveau de Lens, en direction de Aix-Noulette.
01:30:35 Apparemment une voie, celle de droite, est neutralisée.
01:30:39 Plus d'infos dans les minutes qui viennent.
01:30:41 Pascal Thiebaud, un peu de soleil ou pas aujourd'hui ?
01:30:43 Des éclaircies cet après-midi, après dissipation des brumes et brouillards qui pourraient encore traîner ce matin dans le Nord ou le Pas-de-Calais.
01:30:50 C'est un temps sec qui s'annonce.
01:30:52 Habiteur N1000 Info avec vous.
01:30:54 Et cet accident qui a fait un mort et un blessé grave, vers 3h ce matin à Aoudin, près de Bruy-la-Bussière, dans le Pas-de-Calais.
01:30:59 Une voiture a percuté un mur et un homme de 40 ans, prisonnier de la voiture, est mort sur le coup.
01:31:04 Une femme de 27 ans, gravement blessée, a été conduite au centre hospitalier de Beuvery.
01:31:08 La police et les pompiers, aidés d'une équipe synophile, étaient à la recherche ce matin d'un homme qui a apparemment quitté les lieux avant l'intervention des secours.
01:31:17 Une campagne de lutte contre le harcèlement dans les transports en commun de la métropole lilloise est lancée par Ilevia cette semaine,
01:31:24 à l'occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.
01:31:29 Ce sera samedi. Des tracts sont distribués dans les bus, trams et métros.
01:31:33 L'objectif c'est de sensibiliser les voyageurs, qu'ils soient témoins ou victimes.
01:31:38 L'an passé, Ilevia a recensé 120 cas de harcèlement sexiste sur son réseau, majoritairement des injures, des sifflements, parfois des agressions verbales ou physiques.
01:31:47 L'animateur Sébastien Coé, visé par une plainte pour viol, émane d'une jeune femme qui l'accuse de deux viols commis à plusieurs années d'intervalle.
01:31:55 Elle était mineure au moment de la première agression qu'elle dénonce aujourd'hui.
01:31:59 Coé dit de son côté vouloir déposer plainte pour dénonciation calomnieuse.
01:32:03 Une trentaine de maires de notre région, Natacha Bouchard pour Calais, Frédéric Leuturc à Arras,
01:32:08 ou encore le maire d'Arc, Benoît Roussel, seront reçus à l'Elysée ce soir.
01:32:12 Ils seront un millier de maires au total.
01:32:15 Le chef de l'Etat souhaite les remercier, soit pour leur engagement dans le contexte des émeutes de l'été dernier,
01:32:22 soit pour leur engagement à l'occasion des catastrophes climatiques de ces dernières semaines.
01:32:27 8h32, l'équipe de France de football, un vaincu, elle termine un vaincu sa campagne de qualification à l'Euro.
01:32:32 Mais elle ne fait pas le grand chelem, bilan 7 victoires et un match nul.
01:32:35 Hier soir à Athènes, c'était face à la Grèce, debuts partout.
01:32:38 Les Français qui étaient déjà qualifiés pour l'Euro, assurés d'être tête de série, il n'y avait donc pas d'enjeu.
01:32:44 Hier soir, le gardien des Bleus, également gardien du Racing Club de Lens, Brice Samba, était titulaire.
01:32:49 Hier soir, satisfait de voir que son équipe reste un vaincu.
01:32:53 Ce n'était pas évident, comme on savait que le travail était fait, c'était un dernier challenge entre nous, aller chercher cette victoire-là.
01:33:02 Donc là, on va retenir la réaction de l'équipe.
01:33:05 L'ossature, elle est là, on se connaît beaucoup mieux, l'équipe prend forme, ça se voit, ça se ressent dans le jeu.
01:33:11 Le coach est là pour faire ses choix, mais en tout cas, tout le monde tire vers l'Euro pour que cette équipe de France soit la meilleure possible.
01:33:17 Brice Samba, le gardien des Bleus, également gardien du RC Lens.
01:33:20 Prochain rendez-vous, le tirage au sort de la compétition à Hambourg, en Allemagne.
01:33:24 Ce sera le 2 décembre, un peu de Noël déjà pour les supporters du LOSC.
01:33:28 Plusieurs joueurs vont participer cet après-midi à une séance de dédicaces.
01:33:32 C'est au centre commercial de Villeneuve-D'Ascq, au Shopping, elle commence à 14h30.
01:33:36 Et puis c'est justement aussi le petit parfum de Noël, le marché de Noël de Lille, qui ouvre ce matin à 11h.
01:33:42 C'est 89 Chalet, le marché de Noël qui va durer 6 semaines, donc jusqu'au 31 décembre.
01:33:47 Pour l'instant, ce 22 novembre, c'est un temps sec qui nous attend, avec sans doute plusieurs jours comme ça, avec de la luminosité, on est content de la retrouver.
01:33:57 Ça va nous faire du bien.
01:33:58 Voilà, des éclaircies et des températures fraîches.
01:34:00 Du coup, il faisait 3 degrés ce matin à Arras ou encore à Douai.
01:34:03 Pour les maximales, comptez 10 à 12.
01:34:05 Il y a un accident sur la route impliquant deux voitures sur l'autoroute A21 au niveau de Lens, en direction de Aix-Noulette.
01:34:11 La voie de droite est neutralisée.
01:34:13 Toujours en cours cet accident sur la N41 au niveau de Lens-Les-Eaux-Bourdins.
01:34:17 C'est d'ailleurs assez compliqué.
01:34:18 Si vous êtes sur la 41 en direction de Lille et d'Anglou, on a autour de 6 à 7 km de bouchons, une demi-heure de temps de parcours en plus.
01:34:26 Sur la 25, c'est toujours chargé sur 11 km à partir de Stainvord.
01:34:31 36 minutes de temps de parcours pour arriver jusqu'à la chapelle d'Armentière.
01:34:34 Et puis sur la M652, 6 km de bouchons entre Saint-André et Oiscal.
01:34:40 Et n'oublions pas l'autoroute A23 avec ses 8 km de bouchons à partir de Templeuve jusqu'à Villeneuve-d'Ascq.
01:34:45 032 55 89 89
01:34:47 8h34
01:34:51 Le 6/9 France Bleu Nord.
01:34:53 Inondations dans le Pas-de-Calais.
01:34:54 Émission spéciale.
01:34:55 Laurent Dereux.
01:34:56 La solidarité qui s'organise, France Bleu Nord et France 3 mobilisés pour être aux côtés des sinistrés.
01:35:02 Vous expliquez la situation.
01:35:04 On s'avère que depuis quelques jours, on voit ces images, on entend tous ces témoignages.
01:35:09 Mais nous sommes avec vous, à vos côtés, pour cette journée particulière.
01:35:13 On va rejoindre tout de suite Pascal Toth.
01:35:15 Pascal, vous êtes à Blendec, aux côtés de sinistrés.
01:35:18 Oui, et sur la fameuse AA, elle est là, elle passe juste en dessous de nous.
01:35:27 Je suis situé sur le pont aux Canards.
01:35:29 Et il y a deux bras de là qui se divisent ici même.
01:35:31 L'un qui passe en dessous de nous, l'autre qui passe un peu plus à l'est.
01:35:35 Et à mes côtés, il y a Vincent.
01:35:37 Bonjour Vincent, merci d'être avec nous.
01:35:39 Vous habitez sur Lilo.
01:35:40 Lilo, je le situe juste derrière nous, qui a été envahi par les eaux il y a encore quatre jours.
01:35:46 Votre maison était sous les eaux, c'est bien ça ?
01:35:48 Oui, c'est bien ça.
01:35:49 Nous avons eu entre 1,20 m et 1,30 m d'eau dans la maison.
01:35:54 Deux épisodes distincts.
01:35:56 Le premier le 6 novembre, le second, aux alentours du 10 novembre.
01:35:59 C'est bien ça.
01:36:00 La première vague, on a pris en moyenne 60 cm.
01:36:03 Tout s'est évacué le mardi dans la journée.
01:36:06 De nouveau, dans la nuit du vendredi à samedi, l'eau restait dans la maison jusqu'au dimanche.
01:36:10 Vincent, je sens de la lassitude chez vous.
01:36:13 Vous dites là, j'en ai marre, j'en peux plus.
01:36:15 Oui, on avait été inondé en 2002.
01:36:18 On a pris une inondation à 60 cm.
01:36:21 On était déjà abattus.
01:36:23 Reprendre 1,20 m, 1,30 m le samedi.
01:36:26 Moi, je ne peux plus me projeter dans ce quartier.
01:36:30 Je dis au effort, j'envisage de quitter ce quartier.
01:36:34 Mais on va perdre des sous.
01:36:36 C'est un investissement de toute une vie qui part en faillite.
01:36:40 Mais je ne peux plus rester là pour la sécurité de ma famille et de moi-même.
01:36:45 Vous pensez à partir.
01:36:47 Mais vous m'avez dit, en tout cas, la solidarité était bien là.
01:36:50 On m'a aidé.
01:36:51 Merci à tout le monde.
01:36:52 Oui, aussi bien la commune, tous les élus, les forces de l'ordre, quelles qu'elles soient.
01:36:58 Les gens de l'extérieur qui sont venus nous aider, de Amiens, de Erkingalis et autres.
01:37:04 Des gens qui ont posé congé pour venir nous aider.
01:37:07 Franchement, ça fait chaud au cœur d'être soutenu.
01:37:09 Vincent, de quoi vous avez besoin aujourd'hui ?
01:37:12 Que les assurances jouent jeu.
01:37:15 Parce qu'aujourd'hui, dans mon quartier, nous sommes 6 maisons à être...
01:37:19 On cherche des relogements.
01:37:21 Moi, au 20 décembre, je suis à la rue.
01:37:23 Je n'ai pas de logement.
01:37:24 20 décembre, vous êtes à la rue ?
01:37:25 Oui, on a une location qui s'arrête le 20 décembre, qui est relouée à quelqu'un d'autre derrière.
01:37:30 C'était prévu.
01:37:31 Il faut l'aider, Vincent.
01:37:33 On va tenter de vous aider avec l'élan de solidarité qui se met en place.
01:37:37 D'accord ?
01:37:38 Moi, je me tourne vers Patrick Marlier, un prévisionniste.
01:37:41 Patrick, est-ce qu'on peut garantir, aujourd'hui, à Vincent qu'on ne pourra plus voir ça chez lui ?
01:37:47 Non, malheureusement, c'est impossible.
01:37:49 C'est vrai que quand on fait des calculs de durée de retour d'un tel événement,
01:37:53 ça donne une projection à plus de 100 ans.
01:37:56 C'est une cruse centenale.
01:37:58 Mais, à vrai dire, avec le réchauffement climatique, on peut se poser des vraies questions.
01:38:02 Est-ce que ça va se reproduire encore l'année prochaine ?
01:38:05 Dans 5 ans ? Dans 10 ans ?
01:38:06 Aucune certitude, rien.
01:38:07 Rien du tout.
01:38:08 Et compte tenu de ce qui se passe avec ce dérèglement climatique,
01:38:11 on ne peut assurer quoi que ce soit sur la reproduction d'un tel événement dans les semaines, mois ou années à venir.
01:38:17 Patrick, tout est déréglé ?
01:38:19 En tout cas, côté météo, c'est clair.
01:38:22 On l'a vu avec la série de tempêtes, la série d'inondations
01:38:25 et tous les événements qui, depuis 2019, s'installent sur la France et provoquent de telles catastrophes.
01:38:31 Malheureusement, aucune certitude.
01:38:33 Vincent, tout ce qu'on a envie de vous dire ce matin, c'est qu'on est à vos côtés, avec vous.
01:38:38 20 décembre, vous êtes sans logement.
01:38:40 Donc, déjà, rien que le fait de vous trouver un logement, ça serait déjà pas mal, c'est ça ?
01:38:44 Oui, tout à fait.
01:38:45 Retrouver un logement, on a des contacts.
01:38:47 Mais quand on voit les prix annoncés par les AirBnB et autres, c'est vraiment inadmissible.
01:38:52 On parlera des assurances tout à l'heure, entre 9h et 11h, avec Olivier Paulet dans l'émission, à votre service.
01:38:59 Voilà, Laurent, juste une photographie d'un sinistré, d'une sinistrée, parce que madame n'est pas très loin de vous,
01:39:04 qui ont subi deux vagues successives d'inondations de leur maison.
01:39:08 C'était encore il y a quatre jours, dimanche dernier, il y avait encore un mètre d'eau chez vous.
01:39:12 Voilà, Laurent, ce qu'on peut dire en ce moment, ici, sur la Hablon d'Ac.
01:39:16 Merci beaucoup, Pascal Toth, et merci aux équipes avec vous, en direct de Blendec pour France Bleu Nord et pour France 3.
01:39:22 C'est vrai que la solidarité se met en place, mais si vous aussi, vous avez envie d'y participer,
01:39:26 parce que ça nous concerne tous, c'est juste à côté de chez nous,
01:39:29 vous pouvez nous contacter au 0320 55 89 89 et on vous donnera toutes les coordonnées des associations,
01:39:36 notamment la protection civile.
01:39:39 On était donc à Blendec, on est dans la région de Saint-Omer, sur la région fortement touchée par ces inondations.
01:39:47 Une autre région, toujours dans le Pas-de-Calais, c'est celle de Montreuil-sur-Mer,
01:39:52 avec la caloterie qui a été fortement impactée par ces inondations.
01:39:57 Romane Porcon, vous êtes sur place pour France Bleu et pour France 3,
01:40:02 avec notamment ces pompes qui ont été mises en service, dont on a beaucoup parlé ce matin, Romane.
01:40:08 Oui, depuis vendredi dernier, les pompes ici sont en fonctionnement,
01:40:17 elles évacuent 100 m3 par heure.
01:40:20 Le but, évidemment, c'est de pouvoir libérer certains accès des chemins
01:40:24 où les habitants, pour l'instant, n'ont d'autre moyen que la barque ou le tracteur pour pouvoir se déplacer.
01:40:30 Vous voyez sur les images de France 3, et évidemment vous l'entendez sur France Bleu Nord,
01:40:35 si vous nous écoutez à la radio, toutes les 12 heures, les pompiers se relaient ici.
01:40:39 Il y a des pompiers du quai de Douai en ce moment, une quinzaine sont sur place
01:40:43 pour permettre d'évacuer le plus vite possible toute cette eau.
01:40:46 Je suis avec Daniel et Laurence, ce couple de maraîchers,
01:40:51 qui, du coup, on leur sert juste à côté.
01:40:54 Et vous, quand on parle de solidarité, une fois qu'on a tout perdu, on se dit "il faut être là pour les autres".
01:41:00 Daniel, c'est vous qui avez aidé votre tracteur. Aujourd'hui, malheureusement, de maraîcher, vous êtes devenu taxi ?
01:41:07 Il sert de taxi. Je m'occupe, j'essaie d'aider un peu les gens, on fait ce qu'on peut et on attend.
01:41:19 Comment, aujourd'hui, on peut vous aider, vous, sinistrés ?
01:41:24 Vous qui êtes déjà beaucoup de personnes, comment on peut vous aider ?
01:41:28 Pour l'instant, on n'a pas trop de solutions. On attend que l'eau descende.
01:41:32 On verra après, mais de toute façon, au jour d'aujourd'hui, même les habitants,
01:41:37 on ne peut rien faire tant que l'eau est là.
01:41:40 Il faut prendre notre mal en patience.
01:41:43 Après, on fait d'autres choses aussi, on s'organise autrement,
01:41:48 parce que c'est compliqué pour certains pour aller travailler ou pour conduire les enfants à l'école,
01:41:53 parce qu'il n'y a pas de ramassage de bus dans certains secteurs,
01:41:57 parce qu'ils ne peuvent pas passer.
01:42:00 La solution, parfois, c'est le tracteur.
01:42:04 On le voit sur les images, vous pouvez peut-être pas le deviner,
01:42:08 mais pour vous raconter, si vous écoutez la radio, il y a une dame qui se rend au chemin de la liberté.
01:42:13 C'est impossible de le pratiquer, il faut des cuissardes pour y aller à pied.
01:42:17 Et Daniel, vous les prenez, finalement, ceux qui font du stop sur le chemin de la liberté ?
01:42:21 Quand je suis là, s'il y a des gens qui sont là, qui marchent à pied, on les prend en passant.
01:42:25 S'ils veulent monter, ils montent.
01:42:28 Et puis, je les ramène sur la terre sèche, pour qu'ils puissent reprendre leur voiture.
01:42:33 Voilà, un élan de solidarité qui permet déjà de se déplacer,
01:42:37 et qui fait chaud au cœur, j'imagine, à tous les habitants de la Caloté.
01:42:40 Oui, oui, oui. Et puis, quand on peut aider, j'aide, et puis c'est tout.
01:42:43 C'est comme ça. Et puis, à matin, il faut attendre qu'on voit le descent.
01:42:46 Et puis, on ne peut rien faire d'autre.
01:42:49 Malheureusement, c'est qu'on est en début d'hiver.
01:42:54 En 88, 89, c'est arrivé. C'était fin d'hiver, c'était au mois de février.
01:42:58 Le printemps, il est arrivé. Là, on est en début d'hiver.
01:43:01 Et comme je dis, les gens ne sont pas sortis de l'eau bien.
01:43:04 Et Daniel, qui est forcément très ému, on le comprend.
01:43:08 Et l'eau, qui met du temps à s'évacuer.
01:43:11 Ici, le temps est forcément très long pour ces sinistrés.
01:43:15 Et cette solidarité, heureusement, qui permet à chacun de garder la tête hors de l'eau,
01:43:20 on s'en doute. La solidarité, elle ne va pas s'arrêter aujourd'hui.
01:43:23 Comme on a raconté toute la matinée sur France Bleu Nord et sur France 3,
01:43:26 il faudra également être présent dans ces communes touchées, sinistrées.
01:43:29 Quand l'eau va partir, il faudra être présent pour aider, nettoyer
01:43:32 et apporter tout notre soutien aux sinistrés.
01:43:35 Merci beaucoup, Romane Porcon.
01:43:38 Merci à toutes les équipes de France Bleu et de France 3
01:43:41 mobilisées pour vous accompagner auprès des sinistrés aujourd'hui,
01:43:44 qui, on l'a bien compris, ont encore besoin d'aide.
01:43:47 On va continuer à découvrir comment ça se passe près de chez vous
01:43:51 avec Mathieu Darrier et Stéphane Barbero, que l'on va rejoindre dans quelques instants.
01:43:54 Ce sera après ceci.
01:43:55 Ici, Matin revient dans un instant.
01:44:00 Une très bonne nouvelle vous attend sur France 3.
01:44:04 L'arrivée de météo à la carte, la suite.
01:44:06 Ce nouveau rendez-vous fait la part belle à l'évasion, la découverte et l'environnement.
01:44:10 Avec des reportages en région et des bulletins toujours plus détaillés.
01:44:13 Parler de la pluie, du beau temps n'aura jamais été aussi essentiel.
01:44:16 Avec Marine Vigne et Laurent Romesco, le ciel se dévoile encore plus dans météo à la carte, la suite.
01:44:22 Du lundi au vendredi à 13h50 sur France 3 et sur la plateforme France.tv.
01:44:26 Le 6/9 France Bleu Nord.
01:44:29 Inondations dans le Pas-de-Calais.
01:44:30 Émission spéciale.
01:44:32 Laurent Dereux.
01:44:33 Il est 8h44.
01:44:34 Merci de nous écouter, merci de nous avoir choisis pour cette journée spéciale sur France Bleu et sur France 3.
01:44:39 Solidarité autour des inondations dans le Pas-de-Calais.
01:44:42 On était tout à l'heure vers la région de Saint-Thomé.
01:44:44 On va filer dans la région de Boulogne-sur-Mer.
01:44:46 On nous attend Mathieu Darier.
01:44:48 Mathieu, vous êtes du côté de Saint-Léonard.
01:44:52 C'est vrai que Saint-Léonard, Saint-Etienne-aux-Monts ou encore Edignol,
01:44:56 ce sont des communes qui ont été touchées,
01:44:58 beaucoup plus touchées que les autres dans la vallée de la Liane.
01:45:01 C'est là où vous êtes pour nous ce matin, Mathieu.
01:45:03 Oui, dans le Boulogne, les services de l'État ont comptabilisé un millier de maisons sinistrées,
01:45:07 plus ou moins gravement.
01:45:08 À Edignol, par exemple, c'est une cinquantaine de maisons touchées.
01:45:11 Mais à Saint-Etienne-aux-Monts, la commune voisine, c'est 300 maisons
01:45:15 et autant de maisons concernées du côté de Saint-Léonard.
01:45:18 Car certains, comme Claude, ont vécu quatre inondations.
01:45:22 70 cm, 40 cm, 20 cm et 10 cm, quatre fois en une semaine.
01:45:28 Incroyable, incroyable, incroyable.
01:45:30 Et ce n'est pas normal qu'on aille sur la Lune,
01:45:33 qu'on n'ait pas foussé de régler des problèmes d'eau.
01:45:36 Je sais que c'est compliqué, piquer pire que vous,
01:45:38 mais c'est pas logique, c'est pas normal.
01:45:40 Aujourd'hui, c'est donc un mélange de questions, de coups de gueule
01:45:43 et surtout de travail colossal pour nettoyer et évaluer les dégâts.
01:45:47 Comme pour Nathalie, qui venait tout juste de s'installer dans sa maison à Edignol.
01:45:51 J'ai racheté la maison de ma grand-mère et jamais on n'avait connu ça.
01:45:55 Je veux dire, je n'aurais pas racheté la maison de ma grand-mère
01:45:57 si je savais qu'il y avait des catastrophes comme ça.
01:46:00 C'était un petit peu, mais c'était gérable.
01:46:03 Mais là, moi j'ai tout perdu, je suis en plein pied, je n'ai plus rien.
01:46:06 Les assurances sont passées à l'expert déjà, vous en êtes où ?
01:46:08 L'expert est passé samedi.
01:46:10 On attend les retours parce qu'il manque des devis, donc il faut donner les devis.
01:46:13 Mon assurance doit me donner un peu d'argent afin de pouvoir me racheter une machine à laver minimum.
01:46:18 Mais bon, on attend encore.
01:46:20 J'ai récupéré des tables de jardin et j'ai tout posé dessus.
01:46:24 Ce qui est très dur pour moi, c'est d'avoir jeté beaucoup de choses
01:46:27 auxquelles je tenais par rapport aux liens de la famille.
01:46:31 Là, ça aurait dû être mon premier Noël et ma première nouvelle année chez moi.
01:46:36 Mais je ne le ferais pas.
01:46:38 En descendant le cours de la Liane à Saint-Etienne-aux-Monts,
01:46:41 les dégâts sont aussi considérables.
01:46:43 C'est là que Bernard Charles est installé, il est brocanteur.
01:46:46 J'ai une grosse partie de la réserve qui est partie dans l'eau.
01:46:50 Là, j'ai peut-être 40-50 meubles sur l'ensemble.
01:46:53 Mais bon, par rapport à mon voisin qui est derrière,
01:46:55 lui, ça doit être 500-600 meubles qui vont partir à la benne.
01:46:59 De toute façon, c'est irrécupérable.
01:47:01 On aurait pu récupérer, on aurait fait le plaisir, on aurait donné aux gens.
01:47:04 Mais là, tout a pris l'eau, tout est monté dans les pieds.
01:47:07 Les meubles, c'est irrécupérable.
01:47:09 Donc, on ne peut pas faire plaisir à côté de ça.
01:47:11 Ça fait peur.
01:47:12 Surtout pour les gens qui ont tout perdu.
01:47:14 C'est des maisons neuves qu'ils ont construites depuis 2-3 ans,
01:47:17 puis qu'ils ont dégossées, puis qu'ils ont tout perdu leur mobilier.
01:47:20 C'est ces gens-là qu'il faut s'occuper déjà en priorité, je pense.
01:47:24 Et nous, on passera au deuxième s'il le faut.
01:47:26 Les meubles, c'est bien ce qui manque aujourd'hui aux sinistrés
01:47:29 qui ont dû tout jeter, des donts sont les bienvenus.
01:47:32 En plus d'ailleurs que les vêtements dont les communes ne manquent plus aujourd'hui.
01:47:35 Et puis Laurent, il faut souligner, on l'a déjà dit ce matin,
01:47:38 la grande détresse psychologique des sinistrés
01:47:40 qui ont subi des inondations en répétition.
01:47:43 L'un d'entre eux m'a raconté hier que quand l'expert est venu chez lui,
01:47:47 c'est lui qui lui a fait prendre conscience de sa fatigue mentale.
01:47:50 Il lui a conseillé d'appeler la ligne d'écoute mise en place par son actueur.
01:47:54 Ce qu'il a fait, mais cet homme reconnaît qu'il aura besoin d'autre chose,
01:47:58 de plus conséquent, et ce sera forcément sur la durée.
01:48:01 - Oui, tout ça va prendre du temps, vous l'avez signalé.
01:48:03 Merci beaucoup Mathieu.
01:48:05 Depuis Saint-Léonard, vous êtes ce matin,
01:48:08 ces villes au bord de la Liane qui ont été durement touchées.
01:48:11 On va retourner maintenant du côté de Blandec,
01:48:15 on n'est pas très loin de Saint-Omer, avec vous Stéphane Barbero.
01:48:19 Et c'est vrai, on a parlé des services de l'État,
01:48:22 mais c'est vrai que les communes se sont beaucoup mobilisées pour ces crues.
01:48:29 - Exactement, dans les communes, on a mobilisé l'ensemble des services municipaux.
01:48:33 Vous nous auriez appelé une minute plus tôt, vous auriez vu et entendu derrière nous
01:48:37 un tracteur du centre technique municipal qui était à l'œuvre,
01:48:41 parce qu'il y a encore beaucoup de déchets à déblayer dans les rues.
01:48:46 Pascal Toth, qui est aussi à mes côtés, a pu assister à cela évidemment.
01:48:50 Vous voyez qu'on commence encore aujourd'hui tôt pour continuer à faire tout ce travail,
01:48:54 à déblayer les rues de Blandec.
01:48:57 Et puis il y a eu aussi la mobilisation du service de la police municipale.
01:49:02 On est avec Sylvain Brochet, bonjour. - Bonjour.
01:49:04 - Vous êtes le responsable de ce service, il y a eu beaucoup de travail,
01:49:09 j'allais dire au pire moment de ces inondations,
01:49:11 c'était beaucoup d'évacuations à faire sur la commune déjà.
01:49:14 - Tout à fait, oui. Donc Blandec a connu les deux inondations,
01:49:17 la première le lundi, pendant la nuit du lundi 6 et mardi 7,
01:49:21 où on a évacué à peu près 12 rues.
01:49:24 Et la deuxième inondation dans la nuit de vendredi à samedi,
01:49:27 où on a dû évacuer à peu près 800-860 logements,
01:49:31 donc à peu près 2300 habitants en fait.
01:49:35 Donc par lait des sapeurs-pompiers, et également d'une compagnie CRS.
01:49:39 - Il y a beaucoup de maisons qui sont vides aujourd'hui,
01:49:41 alors les sinistrés reviennent régulièrement évidemment pour récupérer quelques affaires,
01:49:45 pour essayer aussi d'enlever cette humidité qui est très présente
01:49:49 dans ces plus de 800 maisons qui ont été inondées dans la commune.
01:49:52 Mais ça veut dire qu'il faut faire une surveillance j'imagine,
01:49:54 parce que le risque de cambriolage c'est un risque assez classique après ce type de catastrophe.
01:49:58 - Tout à fait, oui. Donc là notre mission première pour l'instant,
01:50:01 c'est de surveiller ces maisons qui sont à l'heure actuelle plus habitées par les habitants.
01:50:06 Et donc on a également la chance d'être appuyé par le commissariat de Saint-Omer sur cette mission.
01:50:13 Donc voilà.
01:50:15 - Et il y a eu, c'est une info qu'on avait aussi,
01:50:18 deux personnes qui ont été interpellées juste après ce pic de crues
01:50:23 qui était le samedi 11 novembre.
01:50:26 Deux jeunes interpellés alors qu'ils tentaient de cambrioler une voiture,
01:50:29 hélas même dans ces moments-là, on assiste aussi à ce genre de choses.
01:50:34 Mais revenons avec vous Pascal sur la solidarité dans la commune.
01:50:37 - Oui, comment s'organise cette solidarité ?
01:50:39 Depuis ce matin, toutes les personnes, tous les interlocuteurs et interlocutrices qu'on a rencontrées,
01:50:43 elles sont unanimes, bravo et merci notamment.
01:50:46 - Et on l'a entendu au force de l'ordre mais aussi à la municipalité qui s'est mobilisée.
01:50:50 Bonjour Lyssonne Huillet. - Bonjour.
01:50:52 - Vous êtes conseillère municipale. J'ai envie de vous demander, première question,
01:50:54 aujourd'hui vous, comment ça va ? Parce que vous êtes exténuée.
01:50:59 - Fatiguée mais rassurée aussi.
01:51:02 Parce qu'effectivement, comme vous le savez, nous avions mis en place la salle Georges Marquand
01:51:06 à disposition des sinistrés.
01:51:09 Là, ce jour, effectivement, l'ensemble des familles a été relogées,
01:51:13 c'est en cours de relogement, il y en a qui sont dans la famille mais sinon c'est en cours.
01:51:17 Rassurée, oui, et puis engagée aussi parce qu'on se dit qu'il faut vraiment lutter
01:51:23 pour les prochaines années ou les mois à venir contre ces inondations.
01:51:27 - C'est la question que j'ai posée ce matin. De quoi a-t-on besoin ?
01:51:31 Parce qu'il y a des nordistes qui nous regardent, qui nous écoutent.
01:51:34 Aujourd'hui, qu'est-ce qu'on peut faire pour vous ?
01:51:36 - Alors là, c'est vrai que même pour les sinistrés, il y a une aide psychologique aussi qui se met en place
01:51:41 pour justement aider ces familles dans le désarroi,
01:51:45 mais également au niveau des démarches administratives, parce que ce n'est pas chose simple.
01:51:50 Alors d'aujourd'hui, on demande énormément de papiers et il y a des personnes qui ne sont pas aptes à le faire.
01:51:54 Donc là, il y a une aide également qui est en place.
01:51:57 - C'est donc du temps dont on a besoin, du temps des gens, des personnes qui viennent aider ?
01:52:01 - Alors du temps, on a eu énormément de bénévolats.
01:52:05 Un grand merci, une générosité exemplaire, que ce soit en dons vestimentaires, alimentaires.
01:52:11 Donc un grand merci vraiment.
01:52:13 - C'est chouette. On vous sent toujours mobilisés.
01:52:15 Mais aujourd'hui, la vie continue. Est-ce que ça va être facile de reprendre une vie "normale" à Blendec ?
01:52:21 - Alors les gens ont la crainte. Dès qu'ils entendent la pluie, effectivement, ils ont la peur.
01:52:26 Maintenant, effectivement, je pense qu'il va falloir que ça reprenne son cours, qu'il faut du temps.
01:52:31 Et puis, oui, la vie continue, oui.
01:52:33 - La vie continue. Voilà un petit peu pour ce qui s'est passé à Blendec.
01:52:37 Il y a Patrick Marlière qui est à mes côtés.
01:52:39 Alors vous le connaissez, Patrick Stéphane également.
01:52:41 C'est notre prévisionniste ici célèbre à France Bleu Nord et France 3.
01:52:45 Patrick, 48 ans de météo. Vous m'avez dit bientôt 50 ans.
01:52:50 Je n'ai jamais vu ça dans la région.
01:52:52 - Non, et j'en ai observé des inondations, que ce soit ici dans le Pas-de-Canet,
01:52:57 aussi bien dans le département du Nord, au Moulin de Maroilles.
01:53:00 J'ai vu des tas d'inondations dans la région, mais comme celle-ci, jamais, jamais, jamais,
01:53:05 6 mois de pluie en l'espace de 3 semaines, on n'a jamais vu ça.
01:53:09 Et on est très inquiets avec le dérèglement climatique.
01:53:11 Ça avait déjà été abordé. Comment ça va se passer dans les années qui viennent,
01:53:15 dans les décennies qui viennent, si on ne prend pas de résolution au niveau national, international.
01:53:21 On se dirige vers des catastrophes comme celle-ci à peu partout sur la France.
01:53:25 - Merci Patrick. Merci Stéphane pour votre présence ici à Blendec,
01:53:28 pour ce dispositif spécial sur France Bleu Nord et sur France 3 également.
01:53:31 - Exactement. Et puis Patrick, je vais rajouter peut-être une petite donnée,
01:53:35 qu'on n'a pas forcément, mais je crois que ça fait en gros quasiment 3 semaines
01:53:37 qu'on connaît cet épisode d'inondations, avec encore ces conséquences qu'on vous raconte depuis ce matin.
01:53:41 Je pense que sur l'espace de 3 semaines, rares ont été les journées où on n'a pas été placés,
01:53:45 soit en vigilance orange ou rouge.
01:53:47 Ça aussi, ça doit être quelque chose d'exceptionnel pour Météo France.
01:53:49 - Ah oui, placer un tel niveau de vigilance pendant autant de jours.
01:53:54 On avait vu ça dans le Sud-Est, les Alpes-Maritimes avaient été touchées de la même façon.
01:53:57 Là c'est le Nord de la France, on n'avait jamais vu ça dans nos régions.
01:54:00 Et on est effectivement inquiets, alors que ce soit de la Bretagne avec les tempêtes jusqu'à chez nous,
01:54:04 comment ça va se passer dans les années à venir.
01:54:06 - On accompagnera tout cela évidemment.
01:54:09 Et puis on va revenir aussi, on reviendra ici à Blendec,
01:54:13 et puis dans d'autres secteurs de la région qui ont été touchés pour suivre ce nouveau quotidien
01:54:18 pour ces milliers d'habitants de la région sinistrée.
01:54:21 - Stéphane, je me permets, et Laurent également, vous l'avez répété plusieurs fois Laurent,
01:54:25 les médias nationaux sont partis, mais les médias locaux régionaux sont toujours présents,
01:54:29 avec France 3 et France Blendec bien sûr.
01:54:31 - Absolument, naturellement on est là à vos côtés, c'est notre mission.
01:54:34 Et merci en tout cas à vous, toutes les équipes qui étaient sur place ce matin à Blendec,
01:54:39 la caloterie à Saint-Léonard, bref un peu partout dans la région évidemment.
01:54:44 8h54, on fait un petit point sur les conditions de circulation, c'est important si vous êtes sur la route.
01:54:49 Et si vous nous écoutez, vous dites "est-ce que je vais rencontrer une difficulté ?"
01:54:52 Si vous êtes sur la N41, oui, on a toujours cet accident qui est en cours au niveau de la Laine-Léobourdin,
01:54:58 on a 5 km de bouchons à partir de Fourment-Web, ça va un peu mieux quand même,
01:55:01 on a 10 à 15 minutes de temps de parcours en plus, mais en tout cas c'est toujours compliqué dans ce secteur.
01:55:06 La circulation qui commence à se fluidifier un petit peu, même si c'est un peu chargé quand même,
01:55:11 sur l'autoroute A25 à partir de Steinwerk, on a toujours 12 à 13 km de ralentissement.
01:55:17 Sur la M652, au niveau de Saint-André en direction de Ouascal, sur l'autoroute A1 à partir de Libercourt jusqu'à Lille,
01:55:27 et puis sur l'autoroute A23 entre Orchis et Tempeloeuf, là aussi toujours un peu compliqué sur environ une dizaine de kilomètres.
01:55:35 Ailleurs sur le réseau, ça va un peu mieux sur l'autoroute A21 au niveau de Flair-son-Escrebieux,
01:55:43 on avait quelques difficultés dans ce secteur.
01:55:47 L'émission spéciale qui va s'arrêter sur France 3 dans quelques minutes,
01:55:59 mais qui va continuer sur France Bleu Nord avec vous Olivier Paulet,
01:56:02 vous êtes vous aussi à Blendec et on va pouvoir vous poser des questions ce matin.
01:56:06 Exactement, bonjour Laurent, bonjour à tous, on est à l'entrée de Blendec,
01:56:10 à côté de la poste, à la avenue de Terline exactement.
01:56:13 C'est vrai Laurent que l'émission à votre service n'aura jamais aussi bien porté son nom,
01:56:17 puisqu'on va être en plein dans la solidarité.
01:56:20 Je peux vous dire qu'on est très très fiers d'être là, toute l'équipe ce matin,
01:56:24 on va essayer de vous apporter des réponses, c'est le but.
01:56:27 Au problème rencontré par les sinistrés, au 03 20 55 89 89,
01:56:32 le numéro de téléphone vous est ouvert évidemment pendant deux heures.
01:56:35 Alors on va beaucoup parler assurance pendant cette première heure,
01:56:38 puisqu'on aura François Courtin et Olivier Doré de chez Allianz
01:56:43 qui nous font le plaisir d'être là ce matin entre 9h et 10h.
01:56:46 Alors n'hésitez pas à nous appeler si vous avez des questions par rapport aux assurances,
01:56:51 parce que maintenant c'est ça qui prédomine, c'est l'assurance, c'est l'expert qui va passer.
01:56:55 J'ai entendu un sinistré il y a quelques minutes qui a dit
01:56:58 "ce qu'on espère c'est que les assurances jouent le jeu".
01:57:01 Eh bien vos questions sont les bienvenues et nos invités,
01:57:05 François Courtin et Olivier Doré vont jouer le jeu jusqu'à 10h, on les remercie d'avance.
01:57:10 03 20 55 89 89, on vous donne la parole.
01:57:14 Et puis on aura un électricien tout à l'heure, c'est Bertrand Potier,
01:57:17 électricien à Arc qui sera avec nous entre 10h et 10h15.
01:57:21 On est dans le pratique !
01:57:22 Mais carrément !
01:57:23 Vous êtes formidables, vous serez avec Emmanuel Bordeaux, merci beaucoup.
01:57:26 C'est frais ici !
01:57:27 Oui absolument !
01:57:28 Vous savez pas où vous êtes au chaud !
01:57:31 Vous avez pris votre petit chauffage ?
01:57:33 J'ai tout, Cécile est en face de moi, elle a son pompon sur le bonnet, on est magnifiques !
01:57:37 Merci beaucoup Olivier Poilet.
01:57:39 Donc ça continue à la radio, à la télé on va se quitter ici,
01:57:42 mais on revient tout à l'heure à partir de 12h13 avec toutes les équipes de France 3
01:57:47 pour une édition spéciale qui commencera à partir de 12h25.
01:57:51 Vraiment un grand merci à toutes les équipes de France 3 et France Bleu Nord
01:57:55 pour cette édition spéciale, mobilisée avec les sinistrés des inondations dans le Pas-de-Calais.
01:58:01 Passez une bonne journée !
01:58:02 [Musique]

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