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Marc Madiot, le manager général de la formation Groupama-FDJ au micro de Cyclism'Actu pour faire le bilan de la saison 2023 et évoquer celle de 2024.

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00:00 C'est plutôt une bonne saison parce qu'au delà des 19 victoires, il y a 30 places de
00:07 deuxième dont 10 en World Tour.
00:09 C'est quand même assez correct.
00:11 On a eu des maillots de leader à peu près partout.
00:15 On a gagné le classement de la montagne du Giro, un bon classement général final pour
00:18 Thibaut.
00:19 Le Tour, peut-être que c'est le Tour le point un petit peu faible de l'année, mais
00:26 je suis confiant qu'on va rétablir ça dans l'année qui arrive.
00:31 Je pense que globalement, l'équipe était à un bon niveau.
00:35 Je ne suis pas sur le haut du monde.
00:36 En tout cas, je suis sur le haut du monde des supporters.
00:37 Je vais être le meilleur.
00:38 Je ne sais pas si je mérite tout ça.
00:39 Je trouve que ce qui s'est passé dans les derniers moments de sa carrière reflète
00:54 ce qu'a été Thibaut Pinot pendant toute sa carrière.
01:01 Il a fallu attendre la dernière année pour qu'on comprenne peut-être quelque part ce
01:05 qui était Thibaut Pinot et l'empreinte qu'il laisse au sein du peloton et au sein de la
01:09 vie cycliste en France.
01:10 Je trouve que la sortie qu'il méritait.
01:15 Bonjour Marc.
01:17 Comment ça va et quelle est l'actualité du moment chez Groupama FDJ ?
01:29 Ça va bien.
01:30 L'actualité, c'est la rentrée des classes.
01:34 Les cours ont repris l'entraînement.
01:36 On est dans la phase de mise en place des différents matériels, préparation des stages.
01:43 Le front à rebours est déjà commencé pour le nombre de coureurs et pour l'encadrement
01:47 également.
01:48 Les mécaniciens sont en train de préparer le matériel.
01:52 On est déjà en 2024.
01:55 Avant d'ouvrir le chapitre 2024, fermons celui de 2023 avec un petit bilan.
02:02 En 2023, vous finissez 7e équipe au classement UCI avec 19 victoires, ce qui est à peu près
02:08 dans la moyenne de l'équipe.
02:10 Avec seulement deux succès en World Tour, comment est-ce que tu juges cette saison ?
02:15 C'est plutôt une bonne saison parce qu'au-delà des 19 victoires, il y a 30 places de 2e, dont
02:21 10 en World Tour.
02:22 Quand on fait 2e derrière Pogacar sur Paris-Nice à deux reprises au moins, on ne peut pas
02:28 rougir et on ne peut pas trop se plaindre.
02:31 Je pense que l'équipe a été présente, constante tout au long de la saison.
02:35 On va rétorquer que le Tour de France n'était peut-être pas au niveau de celui de l'année
02:39 précédente, ce n'est pas faux, mais il n'était pas non plus catastrophique.
02:41 On a fait une saison plutôt assez complète sur l'ensemble de l'année.
02:46 Un coureur comme Valentin Madouas, par exemple, est devenu champion de France.
02:49 Il a gagné le Grand Prix de Pouhuet.
02:50 Le Grand Prix de Pouhuet a lieu au mois d'août, donc c'est une période où on s'intéresse
02:54 moins, où il y a moins de présence médiatique peut-être à cette période de l'année.
02:58 C'est un peu passé sous silence.
03:02 Si on gagne le Grand Prix de Pouhuet au mois d'avril, c'est un peu différent.
03:06 Je pense qu'on a fait un bon tour d'Espagne, un bon giro.
03:10 On a été leader sur ces deux grandes courses par étapes.
03:14 Le bilan est quand même plutôt pas mal.
03:18 Ce n'est pas exceptionnel, mais on est dans la bonne moyenne.
03:23 On est quand même 7e équipe mondiale sur la saison, ce qui démontre qu'on a quand
03:27 même été constant et régulier, et sur tous les terrains.
03:31 Il y a eu plusieurs moments forts, vous en avez évoqué certains, avec les Championnats
03:37 de France, la Bretagne classique, la deuxième place de David Gaudu sur Paris-Nice.
03:42 Sur le point de vue sportif, en tant que manager, quel a été le moment le plus fort de la
03:47 saison ?
03:48 Ce que je viens de dire, il n'y a pas eu un moment fort.
03:51 Il y a eu une présence tout au long de la saison.
03:55 Alors si à titre personnel et de manière sentimentale, j'ai eu un faible pour le Championnat
04:00 de France.
04:01 On a dominé de la tête et des épaules, on avait vraiment une grande cohésion, une
04:05 grande force collective.
04:06 C'était une vraie fierté, une vraie satisfaction.
04:10 Globalement, la saison a été intéressante pour nous.
04:15 On est dans une équipe en devenir aussi, parce qu'on avait quand même beaucoup de
04:17 jeunes coureurs qui rentraient dans l'équipe.
04:19 Alors certes, il y a quelques départs de coureurs emblématiques, mais non, ce n'est
04:27 pas une saison exceptionnelle, mais une saison au-dessus de la moyenne.
04:31 Et sur les grands tours, pour faire un petit bilan spécifique de ces courses qui restent
04:38 quand même le graal de notre sport, sur le Giro, il y a eu la cinquième place de Thibaut
04:43 Pinault et le maillot bleu.
04:44 Malgré qu'il n'y ait pas eu de victoire d'étape, il était au rendez-vous presque
04:48 tous les jours.
04:49 Le Tour de France, que beaucoup ont jugé décevant, mais il y a quand même eu la neuvième
04:53 place de David Gaudu et la Vuelta, où il y avait justement les jeunes coureurs, les
04:58 jeunes pousses, avec notamment Lili Martinez qui a porté le maillot rouge.
05:01 Quel est un peu le bilan sur ces trois cours spécifiques ?
05:06 Comme tu viens de le dire, c'est quand même assez correct.
05:10 On a eu des maillots de leaders à peu près partout.
05:14 On a gagné le classement de la montagne du Giro, un bon classement général final pour
05:18 Thibaut.
05:19 Le Tour, peut-être que c'est le point un petit peu faible de l'année, mais je suis
05:26 confiant qu'on va rétablir ça dans l'année qui arrive.
05:28 Je pense que globalement, l'équipe était à un bon niveau.
05:34 Cette année aussi a marqué un tournant dans l'équipe Groupama FDJ.
05:41 C'est un peu une page de l'histoire qui se tourne, avec des départs, bien sûr, celui
05:44 de Thibaut Pinault, d'Arnaud Desmarres qui est parti en cours de saison, mais aussi Mathieu
05:48 Danius, Bruno Armiraï qui était là depuis des années.
05:50 C'est une véritable page qui se tourne quand même avec cette intersaison.
05:55 Oui, mais le temps passe.
05:58 Les années s'enchaînent, se succèdent et le temps passe vite.
06:01 La preuve, Thibaut a passé 14 années avec nous et on ne les a pas vues se dérouler.
06:06 Donc, il faut anticiper.
06:09 Puis la vie est un éternel recommencement.
06:11 Des coureurs partent, d'autres arrivent et ainsi va la vie d'une équipe sportive.
06:17 Est-ce qu'en tant que manager, ça met un petit coup au moral ou on se dit justement
06:23 que c'est la vie ?
06:25 C'est la vie parce que je suis quand même là depuis bon nombre d'années.
06:30 Successivement et progressivement, les effectifs évoluent et bougent.
06:35 Je me souviens encore de l'époque Cazard, McGee, Durand et autres.
06:39 Aujourd'hui, c'est l'époque Desmarres, Pinault qui se termine.
06:45 Après, il y a les Godud, Madouas, Grégoire, Martinez et autres qui s'installent.
06:52 Donc, c'est la vie d'une équipe comme toutes les équipes.
06:56 Pour revenir un peu sur l'affaire Arnaud Desmarres, qu'est-ce qui a amené à cette
07:08 situation ?
07:09 Est-ce qu'il y a des choses que maintenant vous regrettez ou pas ?
07:12 La vie est ainsi faite qu'on se retrouve devant des options et des choix à effectuer,
07:21 des choix de niveau sportif et économique.
07:25 C'est sûr que quand tout se passe bien et qu'on peut réguler la situation pour l'intérêt
07:33 de tous, c'est formidable.
07:35 Mais malheureusement, il y a des moments où c'est parfois difficile à réaliser, on a
07:38 des contraintes.
07:39 Et Arnaud avait aussi des attentes qu'on n'a pas pu combler au moment où il aurait
07:47 fallu pouvoir le combler.
07:48 Mais ça, c'est la vie économique d'une équipe.
07:52 Donc, il faut faire avec.
07:54 Je suis triste et déçu que la relation se soit un peu abîmée avec ce moment délicat
08:01 avec lui.
08:02 Mais je reconnais son talent, je sais tout ce qu'il a apporté à l'équipe.
08:07 Et puis j'espère qu'on retrouvera une relation apaisée et tranquille avec le temps qui va
08:11 s'écouler.
08:12 Maintenant, c'est la vie de toute équipe sportive.
08:15 On est obligé de faire des choix et on a des moyens qui ne sont pas exponentiels, qu'on
08:22 est obligé de contrôler et maîtriser.
08:23 Donc, la vie sportive est ainsi faite.
08:29 C'est des situations qu'on avait peu connues jusqu'à maintenant et que l'on commence
08:34 à rencontrer.
08:35 Aujourd'hui, on est face à des équipes mastrodontes qui n'ont pas de limite de budget
08:40 et qui influencent le marché, si je puis me permettre, en termes d'économie au niveau
08:48 des contrats.
08:49 Et à un moment, on est obligé de faire des arbitrages et on se retrouve dans des situations
08:52 délicates et difficiles.
08:54 À partir du moment où on ne joue pas dans la même catégorie que des gens comme UAE,
08:57 INEO, Jumbo, qui ont plus du double de ce que nous pouvons avoir comme budget et qui
09:03 n'ont pas les mêmes contraintes au niveau des contrats, ils sont tous travailleurs indépendants.
09:09 Nous, on a des contrats de travail à durée déterminée, on a des charges qui sont différentes
09:13 en France du reste du monde ou de l'Europe.
09:15 Donc, ça complique la situation.
09:17 On fait avec, on s'adapte, mais ça implique des moments où on se retrouve devant des
09:25 difficultés.
09:26 On se souvient, pour rester sur Arnaud Desmar, de tes paroles, tes déclarations sur le droit
09:32 de France.
09:33 Est-ce que depuis ce moment-là, tu as eu de nouveau des contacts avec lui ou pas du
09:38 tout ?
09:39 Je n'ai pas eu de contact avec lui, mais je sais que j'en aurai un moment ou un autre.
09:43 Et puis, j'espère qu'on aura l'occasion de discuter tranquillement.
09:47 Pour Thibaut Pinot, ça s'est passé d'une autre manière.
09:52 Lui, après, c'était sa fin de carrière aussi, c'est différent.
09:55 Mais il a eu une belle sortie.
09:59 Qu'est-ce qu'on retient de ce long passage de ces 14 années de Thibaut Pinot chez Groupama
10:05 VDJ ?
10:06 Il a été un coureur emblématique, important, une clé de voûte dans l'équipe.
10:11 Il nous a beaucoup apporté.
10:12 L'équipe s'est développée, a grandi avec lui et Arnaud.
10:16 Donc, merci et bonne route pour la suite.
10:19 Une nouvelle vie commence pour lui.
10:21 J'espère que tout va bien se passer pour son devenir.
10:24 Je n'ai pas trop d'inquiétudes.
10:25 Je trouve que ce qui s'est passé dans les derniers moments de sa carrière reflète
10:31 et nous explique ce qu'a été Pinot pendant toute sa carrière.
10:38 Il a fallu attendre la dernière année pour qu'on comprenne peut-être quelque part ce
10:42 qui était Thibaut Pinot et l'empreinte qu'il laisse au sein du peloton et au sein de la
10:47 vie cycliste en France.
10:48 Je trouve que la sortie qu'il méritait.
10:52 On a parlé de Pinot, de Demar, évoqué les cas de la danios Armirai.
11:02 Vous perdez d'autres éléments qui étaient importants cette année avec Michael Storer,
11:07 Miles Conson, Jake Stewart, Bram Whelton.
11:10 De l'autre côté, il y a des belles arrivées aussi avec Cyril Barthes, Sven-Erik Bichtrom,
11:15 Edilou Bitouze, Rémi Rochas, Clément Russeau, Marc Sarraud et Matthew Walls.
11:19 Comment est-ce que vous jugez ce mercato ?
11:24 Nous, on est une équipe qui n'a pas pour habitude de défrayer la chronique en termes
11:30 de mercato.
11:31 Si vous observez ce qu'on a pu réaliser sur toutes les dernières années, il n'y a jamais
11:38 des grands chambardements et on ne sort pas forcément le carnet de chèque pour aller
11:43 chercher des grosses pointures pour alimenter la vie de l'équipe.
11:47 Ce sont des transitions linéaires et normales qui s'effectuent au sein de l'équipe.
11:52 Il y a des arrivées, il y a des départs, il y a des gens qui souhaitent aller explorer
11:57 un petit peu ce qui peut se passer ailleurs.
11:59 Ils en ont la possibilité et le droit.
12:02 Ainsi va la vie de l'équipe.
12:05 Mais je pense qu'on a un groupe qui devrait être opérationnel d'entrée de jeu.
12:11 Et puis, on a, je pense, un potentiel très intéressant.
12:17 Les noms sont peut-être moins ronflants que cette année 2023.
12:21 C'est sûr que quand on perd un Pinot, un Desmars, sur le papier, ça paraît irremplaçable.
12:27 Mais ainsi va la vie des équipes et à nous de progresser avec les cohorts qui sont arrivés
12:33 ou les jeunes qui sont en place depuis l'année dernière.
12:35 Donc, voilà, moi, je suis assez confiant et optimiste pour que tout se passe bien au
12:39 cours de la saison qui arrive.
12:40 Et je n'ai pas d'inquiétude particulière.
12:43 Sur les réseaux sociaux, on a vu beaucoup de supporters, même sur les forums, être
12:49 assez déçus de ce mercato.
12:52 Est-ce que tu comprends leur sentiment ?
12:54 Je comprends que quand on est observateur ou supporter, on rêve toujours de retrouver
13:02 des noms connus ou reconnus.
13:05 C'est un peu comme en foot.
13:06 Quand on est supporter d'une équipe de foot, on attend des stars.
13:10 Après, nous, ce n'est pas notre ligne politique, ce n'est pas non plus nos moyens.
13:17 Encore une fois, comme je le disais tout à l'heure, on est confronté à une concurrence
13:22 qui est très bien armée.
13:23 En plus, en France, il y a quand même quatre formations en World Tour.
13:27 Donc, ça crée une forme d'inflation.
13:28 Alors, tant mieux pour les coureurs, tant mieux pour les membres d'encadrement.
13:32 Mais tout cela fait que la barre est de plus en plus haute.
13:36 Donc, il faut équilibrer les lignes budgétaires.
13:40 C'est ce qu'on a fait.
13:41 Je suis persuadé qu'avec l'effectif que l'on a, même si les noms sont moins connus
13:49 pour certains, je suis persuadé qu'on aura une certaine efficacité et qu'on sera dans
13:54 l'allure tout au long de l'année qui arrive.
13:56 On a aussi beaucoup de gens qui se posent la question au niveau de ce mercato.
14:03 Est-ce qu'il y a une logique d'économiser et d'être compétitif l'année prochaine
14:09 afin de prolonger vos jeunes coureurs ?
14:11 On pense notamment à Lyle Martinez et Romain Grégoire qui arrivent en fin de contrat.
14:14 Est-ce que ça va aussi dans cette logique-là de faire un mercato plus calme ?
14:18 Non, on fait notre mercato année par année, en fonction de nos moyens, en fonction de
14:26 nos attentes et de nos besoins.
14:29 Encore une fois, on n'est pas une équipe qui est chamboulée chaque année et qui fait
14:36 la course au flamboyant.
14:38 On est plutôt dans la sérénité et la sagesse.
14:40 Donc, on est resté sur cette ligne-là.
14:42 Je viens de les évoquer, Romain Grégoire et Lyle Martinez, qui sont un peu les deux
14:48 têtes d'affiche de vos coureurs qui sont montées en World Tour l'année dernière.
14:52 Comment vous avez jugé leur première année à ce niveau-là ?
14:55 Pour ces deux-là, comme pour les autres qui viennent de la Comptie, qui ont fait leur
14:59 première année en World Tour, ils ont plutôt bien réussi.
15:02 Ils ont été opérationnels, ils ont gagné des courses, ils ont porté des maillots de
15:07 leader, mais pas que les deux.
15:09 Petit, c'est pareil, il a gagné Cholet, il a été opérationnel dans beaucoup d'endroits.
15:13 Hacheky a terminé deuxième de Paris-Tour.
15:16 Je suis satisfait de leur intégration et de leur début en World Tour.
15:20 Après, ils ont encore besoin de prendre un peu de puissance et d'endurance, mais ils
15:26 vont performer, c'est à peu près sûr, dans l'année qui arrive.
15:30 Avec les départs des grandes têtes d'affiche dont on a parlé, de votre équipe de Pino
15:37 Desmar et compagnie, vous vous attendez à ce qu'ils passent encore ce cap en 2024
15:42 pour devenir des concurrents aux grandes victoires, notamment en World Tour ?
15:46 Compte tenu de l'âge qu'ils ont, du potentiel qu'ils ont laissé entrevoir, on peut s'attendre
15:53 à de très belles performances et à de gros résultats de leur part très rapidement.
15:57 Pour revenir sur quelqu'un dont on n'a pas encore trop parlé, David Goddue, qui a eu
16:05 une très belle première partie de saison avec en point d'or cette deuxième place sur
16:08 Paris-Nice.
16:09 Et derrière, sur une deuxième partie de saison où il y a eu le Tour de France mitigé
16:14 avec un top 10, mais un peu plus bas que là où on attendait, un dauphiné un peu décevant,
16:19 et une saison après Tour de France qui a été compliquée pour lui.
16:22 Quel est ton avis sur sa saison ?
16:26 Il a eu, oui, une belle première partie de saison, largement au-dessus de ce qu'il
16:32 avait réalisé les années précédentes.
16:33 Après, le Tour n'était pas catastrophique, mais pas non plus exceptionnel.
16:39 Mais tout en n'étant pas super, super, il a quand même été dans le top 10 et il
16:43 est quand même le meilleur Français du Tour.
16:45 Donc, ça montre que quand il est à son meilleur niveau, il peut jouer à un très, très haut
16:50 niveau.
16:51 Et à l'inverse, même s'il n'est pas top, top, il est quand même présent.
16:55 Donc, il y a une certaine stabilité de niveau chez lui qui nous permet de se tourner vers
17:01 2024 avec un certain nombre de certitudes et de confiance pour pouvoir performer en
17:11 2024.
17:12 Et on peut se persuader qu'il va faire une très belle saison.
17:14 Et justement, en 2024, quels seront ses objectifs ?
17:18 On l'a vu, il a notamment parlé à plusieurs reprises du Giro.
17:21 Est-ce que c'est une possibilité ou il restera plus sur un programme habituel ?
17:25 On n'a pas encore fixé les programmes, mais si on regarde bien le Tour d'Italie, il est
17:31 quand même moins montagneux que les années précédentes.
17:33 Donc, ce n'est pas forcément là qu'on va se diriger en premier.
17:36 Mais on n'a pas encore fait les programmes et on va s'y projeter pendant le stage de
17:42 Calpey et on va définir quelle va être notre ligne sportive pour toute la saison qui arrive.
17:48 Il est clair que pour nous, pour l'ensemble de l'équipe, on a envie de faire une grande
17:55 saison avec un point d'orgue sur le Tour de France.
17:59 Et justement, quels seront les prochains rendez-vous de l'équipe avant le début de
18:04 saison ?
18:05 Avant le début de saison, stage à Calpey en décembre, présentation de l'équipe début
18:10 janvier, de nouveau des stages, l'Australie dans la même période qui débutera et les
18:16 courses vont s'enchaîner dès le prix d'ouverture de la Marseillaise, l'étoile de Vézèges
18:20 et autres.
18:21 On rêve de quelque chose de classique et traditionnel.
18:23 Pour finir, qu'est-ce qu'on peut vous souhaiter pour ces prochains mois et cette saison 2024
18:30 qui arrive ?
18:31 Gagner des courses.
18:33 Parce qu'en fin de compte, le résumé de tout ça, c'est quand même de gagner des
18:37 courses, de faire tourner le compteur comme on dit.
18:39 Quand le compteur de victoire tourne, ça veut dire qu'on est opérationnel.
18:42 On dit qu'il y a les grandes et les petites victoires.
18:45 Pour moi, il n'y a que des victoires.
18:46 Le plus important, c'est de gagner.
18:48 Je pense qu'on est capable de gagner à tous les niveaux, sur tous les terrains.
18:52 Je suis confiant.
18:54 Merci beaucoup Marc pour cette interview accordée à Cyclism Actu.
19:00 On vous souhaite bien évidemment beaucoup de victoire en 2024.
19:05 Merci.
19:06 A bientôt, au revoir.
19:07 Au revoir.
19:08 Ciao, ciao.

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