• l’année dernière
Les Argentins qui avaient déjà un gardien de foot un peu spécial ont maintenant un président tout aussi fou et Alexis qui n'a jamais mis les pieds là-bas vous résume quand même son programme.

Retrouvez « La drôle d'humeur d'Alexis le Rossignol » dans la Bande Originale sur France Inter et sur https://www.franceinter.fr/emissions/la-drole-d-humeur-d-alexis-le-rossignol

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😹
Amusant
Transcription
00:00 Voici venir Alexis Lerossillon !
00:02 *applaudissements*
00:04 Allez, le goût !
00:06 Bonjour, bonjour. Bonjour monsieur.
00:08 Alors aujourd'hui on part en Argentine.
00:10 Et s'il y a bien quelqu'un qui connaît pas l'Argentine, c'est bien moi.
00:12 J'y ai jamais mis les pieds,
00:14 ni les mains, ni la tête.
00:16 Rien du tout de mon corps est allé là-bas.
00:18 Et vous savez quel est le point commun entre l'Argentine, le Brésil et Madagascar ?
00:20 Non. Eh ben j'y suis jamais allé.
00:22 *rires*
00:24 Et je pourrais faire une intro de 4 minutes en citant tous les pays
00:26 dans lesquels je suis pas allé.
00:28 C'est plus facile. Quoique...
00:30 *rires*
00:32 Je suis pas allé non plus au Congo, au Kokinafaso,
00:34 au Cameroun, au Togo, au Bénin...
00:36 Stop !
00:38 Je l'ai fait région par région.
00:40 En Algérie, en Tunisie, en Égypte,
00:42 en Corée, au Japon, au Laos...
00:44 Là vous vous dites "mais il a pas beaucoup voyagé ce garçon ?"
00:46 Si quand même !
00:48 Je suis allé au Canada, aux Etats-Unis,
00:50 en Russie, en Roumanie,
00:52 en Bulgarie, en Macédoine du Nord...
00:54 Bref. Y'en a 50. Je continue ?
00:56 Y'en a 50 ?
00:58 C'est beaucoup.
01:00 Bref, l'Europe ça fait déjà beaucoup de pays.
01:02 Alors j'irai probablement jamais en Argentine, car je prends plus l'avion.
01:04 Si vous me voyez un jour dans un aéroport,
01:06 bon ben ce sera parce que je fais une exception.
01:08 *rires*
01:10 Comme Chirac à l'époque avec la monogamie.
01:12 Et Giscard, et Mitterrand, et De Gaulle...
01:14 De Gaulle je suis pas sûr.
01:16 Mais quand tu t'appelles comme ça, moi je dis y'a moyen.
01:18 Alors allez.
01:20 Si je parle de l'Argentine et d'anciens présidents
01:22 aujourd'hui, c'est parce que les Argentins ont élu
01:24 eux, leur nouveau président.
01:26 Il s'appelle Javier Melei, un type chouette
01:28 qui a fait des meetings de campagne avec une tronçonneuse
01:30 dans les mains pour symboliser le fait qu'il allait faire
01:32 de grosses coupes budgétaires dans les dépenses
01:34 publiques. S'il avait dit "je vais
01:36 faire le ménage dans les finances", il aurait eu un aspie et un balai-bros.
01:38 Il est passé pour un bourrin
01:40 alors qu'à peu de choses près, il aurait pu passer pour
01:42 un homme déconstruit. Comme quoi une image
01:44 publique, ça tient à peu de choses.
01:46 Alors il se dit à la fois ultra-libéral et anti-système.
01:48 Ça, dans un monde capitaliste, ça s'appelle une prouesse.
01:50 Les premiers à l'avoir fait
01:52 en capitaliste sont Donald Trump et Jair
01:54 Bolsonaro. Ce qui tout de suite au niveau
01:56 international te donne une stature.
01:58 Une belle stature de taré.
02:00 D'ailleurs, son surnom quand il était
02:02 petit, c'était "El Loco", le fou.
02:04 Parce qu'il aimait l'occultisme et
02:06 parlait à des chiens morts.
02:08 Bon, ça, remarque, c'est la vie d'un véto qui a été ralenti dans les bouchons.
02:10 Des années plus tard,
02:12 on peut dire que son
02:14 surnom de fou lui va toujours bien.
02:16 Je ne sais pas si vous avez vu cette vidéo
02:18 hallucinante où il décolle des manières fixées
02:20 sur un tableau Véleda. Chaque manière
02:22 représentant un ministère. Et il fait "ministère
02:24 de la culture, ça dégage. Ministère
02:26 des sports et du tourisme, ça dégage.
02:28 Ministère du développement durable, ça dégage.
02:30 Ministère de la condition féminine, ça dégage."
02:32 En fait, il dégage tous les ministères. Même le transport,
02:34 la santé. Il garde que le ministère
02:36 de l'économie et du budget et celui de la défense.
02:38 Les conseillers du ministre, ça va être simple.
02:40 Il faut acheter du matériel militaire. On n'a pas le budget.
02:42 Bon, à mercredi
02:44 prochain.
02:46 Ce qui est quand même hallucinant, c'est que
02:48 l'argentin a quand même voté pour lui.
02:50 Parce que lui qui se présente à la rigueur, c'est son droit.
02:52 Mais qu'il vote pour lui. Les spécialistes
02:54 disent que c'est un vote qui exprime le
02:56 ras-le-bol de la population argentine.
02:58 On imagine. Les jeunes en particulier
03:00 ont largement plébiscité.
03:02 Ça me rappelle les années lycées où on élisait
03:04 toujours un pote un peu taré au poste de délégué.
03:06 Parce que ça nous faisait marrer de l'imaginer au conseil de classe
03:08 face au prof qui se peignait surtout de lui.
03:10 Mais c'était le lycée,
03:12 on était jeunes et cons.
03:14 Finalement, on ne change pas beaucoup. Et je dis "on" parce qu'on ne sait pas
03:16 ce qui nous attend, nous les français.
03:18 Sinon, je vous ai dit que j'étais jamais allé au Paraguay ?
03:20 Et au Chili ?
03:22 Je vous l'ai dit ça aussi ?
03:24 Bonne journée.
03:26 (Applaudissements)
03:28 (Musique)
03:30 (Applaudissements)
03:32 55%
03:34 Alors qu'il était au...
03:36 Il était pas donné.
03:38 Il est où Alexis Le Rossignol ?
03:40 Que l'argentin, le président,
03:42 le retrouve.
03:44 Il est à Bourges le 8 décembre,
03:46 à Cordomey le 15 décembre
03:48 et à Isoudun le 16 décembre.

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