ClubASSE du mardi 28 novembre 2023

  • l’année dernière
À la UNE : une troisième défaite de suite en championnat (1-2 face à Pau) / La légende de l'exploit européen à Hambourg (0-5 en 1980) / Et puis les liens entre le foot et la Sainte-Barbe.

LE DÉBRIEF D'ASSE - PAU (1-2)
- Les Verts enchaînent une troisième défaite de suite en Ligue 2. Cette fois, ils ont été renversés en quatre petites minutes face à Pau.

L'ANALYSE
- Deux débats dans cette émission : que penser du bilan actuel d'Étienne Green, de retour dans les cages stéphanoises (8 buts encaissés en 4 matchs) ? Et Gaëtan Charbonnier reprend-t-il un rythme de croisière avec trois buts en une semaine ?

LE PROCHAIN ADVERSAIRE
- Les Verts se déplacent à Amiens (10è de Ligue 2), samedi à 19h. Une équipe inconstante contre laquelle les Stéphanois pourraient enregistrés les retours de Batubinsika et Wadji.

LA LÉGENDE
- Michel Roux nous présente les coulisses du match de légende remporté sur la pelouse d'Hambourg, 0-5, le 21 novembre 1980.

FOOT ET SAINTE-BARBE
- Pascal Pacaly vient nous présenter Les Gueules Noires, son dernier livre dédiés aux témoignages de Ligériens. Aujourd'hui, il nous replonge dans l'histoire des mineurs, intimement lié au football, à Saint-Étienne et ses environs.

LE TEMPS ADDITIONNEL
- Les filles de l'ASSE ont perdu 3-2 sur la pelouse des dernières (avant la rencontre), Dijon. Et puis on tente de vous faire deviner un ancien joueur, et une légende du foot français, qui fêtait son anniversaire ce lundi 27 novembre.

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Transcription
00:00 *Musique*
00:18 Salut à toutes et à tous, bienvenue sur le plateau de Club ASS.
00:22 On est ensemble pendant 42 minutes pour débriefer la 15ème journée de Ligue 2, nouvelle défaite.
00:27 Pour les Verts, la 3ème de suite en championnat, cette fois à Geoffroy Guichard.
00:32 Face à Pau, les Verts qui ont été renversés en 2ème mi-temps, on a 42 minutes pour y revenir avec nous.
00:38 Autour de cette table, eh bien Michel Rouf, comme d'habitude. Salut Michel.
00:42 - Bonsoir Anto. - Bon, t'étais au sol.
00:45 - Oui, je l'assoupe à la grimace. Trois revers consécutifs après une série de 10 matchs où on commençait à y croire sérieusement.
00:53 - C'était peut-être un trembleuil. - Oui, on l'avait dit, il ne fallait quand même pas s'enflammer.
00:56 Comme il ne fallait pas tomber dans la sinistrose après deux défaites en début de saison, là on va rebondir et encore plus fort.
01:04 - On espère en tout cas. Et puis Pascal Pacali également autour de la table. On t'a vu l'année dernière, celle d'avant je crois aussi,
01:12 pour les livres que tu écris sur le peuple vert. Et là il y en a deux à la table.
01:18 La vie en rose et puis les gueules noires. - La vie en vert.
01:21 - La vie en vert, pardon. La vie en vert, effectivement, et les gueules noires.
01:25 - Voilà, et les gueules noires. Donc c'est sur les mineurs stéphanois et je suis en train d'écrire la suite de la vie en vert.
01:30 J'y arrive tout doucement au bout. Et pour l'actualité, après il reste encore un petit peu de temps.
01:36 On ne va pas jeter le bébé avec l'eau du bain, mais c'est vrai que ça serait bien vite de se reprendre.
01:41 - Bon, les gueules noires, c'est aussi pour parler de la Sainte-Barbe qui arrive très rapidement.
01:47 - Voilà, c'est le 2 décembre et il y a eu des choses qui se sont passées au niveau foot. Donc c'est l'occasion d'y revenir.
01:53 - On va y revenir justement dans cette émission, mais tout de suite le débrief de ce qui s'est passé face à Pau.
01:59 Des fêtes de buse à 1, on le disait, messieurs. Des fêtes très frustrantes, d'autant que l'Evert menait 1-0 très rapidement après 10 minutes de jeu.
02:06 Le renard des surfaces Gaëtan Charbonnier qui transformait une belle action d'Emmanuel Moefek.
02:13 - Oui, c'était l'antenne idéale. Emmanuel Moefek avait fait valoir sa puissance et son esprit d'entreprise.
02:19 Il avait créé une brèche au clinqueur de la défense paloise et le ballon repoussé qui revient dans les pieds de Charbonnier.
02:27 Voilà quel sens du but, bien placé, il n'a plus qu'à la mettre plat du pied.
02:31 Là, on s'est dit qu'on s'était donné toutes les chances de prendre 3 points et 3 points qui nous auraient valu d'être second.
02:39 Malheureusement, derrière, on n'a pas su enfoncer le clou et on a laissé cette équipe de Pau revenir dans le match insensiblement et puis nous punir.
02:48 En fin de match.
02:50 - Si on voit Emmanuel Moefek sur cette image, c'est parce qu'il était dans le 11 titulaire.
02:54 Je vous propose de regarder justement la compo des deux équipes, enfin surtout de l'équipe stéphanoise, la compo des Verts.
03:01 Avec Etienne Green qui reste dans la cage, on le disait, Gauthier Larsonneur absent au moins jusqu'à mi-janvier.
03:07 Je l'ai croisé d'ailleurs juste avant ce match, Gauthier Larsonneur dans l'ascenseur qui mène aux tribunes.
03:13 Il me disait qu'effectivement il allait faire au mieux mais qu'il voulait prendre son temps pour ne pas rechuter trop rapidement.
03:20 Donc Etienne Green dans la cage, la défense à 4, la même défense que ces derniers matchs où on ajoute Léo Petro qui faisait son retour.
03:27 On y reviendra justement sur ce retour un peu manqué de Léo Petro.
03:31 Et puis au milieu, Bouchoir Itardieu, Moefek.
03:33 Moi je le trouve quand même plus équilibré ce milieu-là.
03:37 Je ne sais pas quel a été votre avis.
03:39 Ce sont trois bons joueurs qui ont des qualités évidemment différentes mais qui sont assez complémentaires.
03:44 Là, Emmanuel Moefek avait manqué de temps de jeu.
03:50 C'est Lamine Fonbach qui a souvent joué.
03:53 Les deux derniers matchs, Bouchoir Itardieu n'était pas là en raison des éliminatoires.
03:57 Avec le Maroc, Flo Tardieu avait été laissé au repos contre Bourg-en-Bresse.
04:01 C'était un milieu qui a de la gueule.
04:05 En Ligue 2, des milieux comme ça.
04:09 Quand on regarde notre compo, sincèrement, on n'a pas grand-chose à envier à 95% des équipes.
04:15 Bouchoir Itardieu qui ne sera pas là non plus.
04:17 Peut-être pas contre Amiens, mais certainement contre Guingamp.
04:20 Il sortait d'une suspension à l'aval.
04:25 Il fait quatre matchs, il prend trois cartons.
04:28 C'est quand même un axe de progression.
04:30 Il a beaucoup de qualités, Benjamin Bouchoir Itardieu.
04:33 Il donne du peps, de la vitesse.
04:37 Mais en revanche, il commet des fautes grossières.
04:41 En dépit d'avertissements de la part du corps arbitral,
04:47 qui ne sortent pas le carton tout de suite,
04:50 la cumulation de fautes fait qu'à un moment, ça sort.
04:53 Trois ou quatre matchs, c'est beaucoup trop.
04:56 Surtout qu'il n'est pas à un poste où il est exposé.
04:59 Ce n'est pas un défenseur, ce n'est pas un latéral.
05:02 Il faut vraiment qu'il se calme là-dessus.
05:05 C'est peut-être la volonté de trop bien faire.
05:08 C'est le jeu des tours.
05:10 Ça fait partie de la panoplie d'un bon joueur,
05:13 de savoir garder son sang-froid.
05:15 On avait Cazeri, maintenant c'est Bouchoir Itardieu qui a pris le relais.
05:18 Et puis, Pascal, on a vu sur cette compo deux attaquants.
05:21 Ça faisait une éternité qu'on n'avait pas vu deux attaquants associés au coup d'envoi.
05:25 Sissoko et Charbonnier.
05:27 Est-ce qu'on attendait beaucoup de ces deux attaquants-là ?
05:31 Oui, c'est vrai qu'on a vraiment une bonne équipe.
05:34 Au niveau de l'attaque, Charbonnier, c'est un mec, pour moi en tout cas,
05:37 qui a le niveau liguant.
05:39 Peut-être pas tout en haut, mais au moins le niveau pour le maintien.
05:44 Sissoko, c'est un mec qui pèse physiquement, par sa présence.
05:48 Il a marqué quelques buts.
05:52 Donc on a une bonne attaque.
05:54 C'est vrai qu'on a une équipe.
05:56 Quand on regarde poste par poste, on n'est pas trop mal.
05:59 Etienne Green, qui avait été beaucoup critiqué,
06:01 nous fait quand même un super arrêt juste avant le premier but.
06:05 Moi, je me demande à quel moment ça tourne, à quel moment on lâche.
06:09 C'est vrai qu'on n'a pas marqué ce deuxième but,
06:12 mais on prend le pénalty.
06:13 Mais après le pénalty, on doit pouvoir rebondir quand même.
06:17 C'est comme si moralement, on avait pris un coup
06:19 et qu'on n'avait pas su se relever.
06:21 Mais au niveau de l'attaque, oui, on a une bonne attaque.
06:24 Et c'est vraiment dommage cette défaite,
06:26 parce qu'il y a évidemment moyen de passer.
06:29 Donc maintenant, c'est sur plan comptable.
06:31 C'est très dommage, mais on va espérer que contre Amiens,
06:35 Amiens, ils sont dans le 10e, quelque chose comme ça.
06:38 Je pense qu'il y a moyen de faire quelque chose.
06:41 Justement, tu demandais quand est-ce que ça avait tourné.
06:44 Certainement en début de deuxième mi-temps,
06:46 parce qu'on a vu des verts peut-être un peu moins conquérants.
06:50 Quoique en début de deuxième mi-temps, ça pouvait encore passer.
06:53 J'ai vu des palois au retour des vestiaires transfigurés.
06:56 Mais ça se sentait même sur le mini échauffement
06:59 qui dure 30 secondes quand on sort des vestiaires.
07:02 Et puis tout de suite, joué 10 mètres plus haut que nous.
07:05 Et puis ils ont fait rentrer cet homme d'Almeda,
07:09 qui nous avait fait beaucoup de misère.
07:11 Mais alors vraiment beaucoup de misère.
07:13 C'est un mec, il a du coffre.
07:15 Après là, il marque un but.
07:17 C'est un but FIFA, PlayStation.
07:19 Il va la tenter 30 fois, il va la mettre 29 fois.
07:22 - Je me suis dit, c'est un parfait équilibre.
07:24 Il faut que les jeunes regardent cette reprise de volée,
07:26 parce qu'elle est magnifique.
07:27 - Après, c'est sûr qu'on se fait décaler trop facilement.
07:31 Que Sevelle, il joue comme dans un fauteuil.
07:34 Que le renvoi de la tête, il est plein axe.
07:36 Et puis on n'a personne à l'entrée de la surface de réparation.
07:39 Autant de fautes qu'on ne doit pas commettre.
07:42 On se fait transpercer trop facilement sur le côté gauche.
07:47 Renvoi dans l'axe, personne à le retomber.
07:50 C'est vrai que c'est dur.
07:52 Moi, je pense que ce qui est le plus dur, c'est le pénalty.
07:54 C'est vrai qu'à vitesse normale, en direct,
07:58 moi, effectivement, la main est décollée.
08:01 Mais c'est parce que dans un premier temps,
08:03 elle est touchée par l'aubri.
08:05 Le ballon vient sur...
08:07 Je ne vois pas comment il ne peut pas enlever sa main.
08:11 Je pense que ça, c'est un pénalty avec la VAR.
08:14 Il n'a pas accordé.
08:16 Mais il n'y a pas la VAR.
08:18 Il n'y a pas la VAR.
08:20 Il n'y a pas la VAR.
08:22 Il n'y a pas la VAR.
08:24 Il n'y a pas la VAR.
08:26 Il n'y a pas la VAR.
08:28 Il n'y a pas la VAR.
08:30 Il n'y a pas la VAR.
08:32 Il n'y a pas la VAR.
08:34 Il n'y a pas la VAR.
08:36 Il n'y a pas la VAR.
08:38 Il n'y a pas la VAR.
08:40 Il n'y a pas la VAR.
08:42 Il n'y a pas la VAR.
08:44 Il n'y a pas la VAR.
08:46 Il n'y a pas la VAR.
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08:58 Il n'y a pas la VAR.
09:00 Il n'y a pas la VAR.
09:02 Il n'y a pas la VAR.
09:04 Il n'y a pas la VAR.
09:06 Il n'y a pas la VAR.
09:08 Il n'y a pas la VAR.
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09:14 Il n'y a pas la VAR.
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09:36 Il n'y a pas la VAR.
09:38 Il n'y a pas la VAR.
09:40 Il n'y a pas la VAR.
09:42 Il ne faut pas se complaire dans le niveau que l'on a.
09:46 Il faut essayer d'enfoncer le clou et ne pas rester dans un faux rythme comme on est resté.
09:52 Sans mettre autant d'intensité que l'on a mis sur les 20 premières minutes.
09:56 Ce qui nous a permis de les mettre à défaut, de les faire courir et de les fatiguer.
10:02 La deuxième mi-temps, ils sont restés bien en bloc.
10:04 Ils attendaient.
10:06 C'était un jeu qui n'était pas assez percutant pour pouvoir prétendre se créer des occasions.
10:14 Laurent Matelas qui disait tout ce qu'on avait dit dans cette première partie d'émission.
10:18 On ne se met pas à l'abri.
10:20 Après l'aléa, une décision arbitrale qu'on peut contester, qui peut paraître sévère.
10:28 Il y a quand même un.
10:30 Après un but venu d'ailleurs, ça arrive.
10:32 On en marquera.
10:34 Certaines journées, on s'en sortira sur un but.
10:38 Je pense que l'année, par exemple, à Cafaro contre Annecy, où on gagne ce match qui valait extrêmement cher.
10:44 Il marque un but venu d'ailleurs.
10:46 Ça, ça arrive. C'est le foot.
10:48 Après, on revoit les images du deuxième but.
10:50 C'est vrai que c'est une succession d'erreurs.
10:52 Et franchement, si on remonte au départ de Cévé, il joue comme dans un fauteuil.
10:58 On savait que c'était un peu le factor X de cette équipe.
11:02 Et là, on l'a laissé un petit peu mal reverré à sa guise.
11:04 Et bien après, on paye les pots cassés.
11:08 Après, c'est vraiment dommageable de perdre trois points sur cette équipe de pots.
11:12 Il y a un joueur qui était en colère à la fin de cette rencontre.
11:15 C'était Florian Tardieu, le premier à sortir, à venir s'exprimer.
11:18 Ils ont été peu à venir s'exprimer devant les journalistes.
11:22 Rappelez qu'ils ne nous parlent pas à nous, mais aussi au Peuple vert.
11:26 Finalement, quand ils s'expriment après les matchs.
11:30 Je vous propose d'écouter Florian Tardieu, vraiment dégoûté.
11:33 Il fallait manquer encore un peu de tout.
11:36 Après, ils ont de la réussite sur le penalty.
11:39 Je n'ai pas revu l'image. Je ne sais pas s'il y a un penalty ou pas.
11:42 Mais voilà, c'est un fait de jeu.
11:44 Ça les remet dans le match.
11:47 Et après, ils met un beau but.
11:50 Mais nous, on a été inoffensifs en deuxième mi-temps.
11:53 Et ça, il va falloir le travailler.
11:55 Parce que jouer mi-temps sur deux dans ce championnat, ce n'est pas possible.
11:58 Ça demande la rigueur, la concentration et avoir plus la dalle sur le terrain.
12:04 Et montrer que chez nous, ils pourraient nous arriver.
12:08 Et là, les équipes viennent et nous bouffent tout simplement.
12:12 C'est un constat terrible.
12:14 Ça, Florian Tardieu, il met le doigt là où ça fait mal.
12:18 Ça fait quand même deux matchs à la maison consécutifs où on joue une mi-temps.
12:22 Par contre, le PFC, on est à 0-0 à la mi-temps.
12:25 On pouvait mener. Là, on avait la chance d'ouvrir le score rapidement.
12:29 Mais la deuxième mi-temps contre le PFC et là, contre Pau,
12:32 aussi bien le gardien francilien que le gardien bernais, il est tranquille.
12:38 C'est quand même un problème.
12:43 Alors, est-ce qu'il y a un problème physique ?
12:45 Est-ce qu'on n'est pas capable de répéter les efforts sur 90 minutes ?
12:48 Je ne sais pas. Il y a beaucoup de changements qui sont effectués.
12:51 Il y a quand même régulièrement les cinq changements sont opérés par Laurent Batless.
12:56 Donc, il doit a priori amener de la fraîcheur.
12:59 Force est de constater qu'on fait des deuxièmes mi-temps souvent décevantes
13:04 et en tout cas pas du même tonneau que la première.
13:06 Selon les stats, 10 tirs en première mi-temps, 4 seulement en deuxième.
13:11 Par contre, au niveau de la possession de balle, c'est équilibré.
13:13 Et sur les quatre, il y a un cadré, je pense, un seul.
13:16 C'est le coufran de Cafaro en fin de match, je pense.
13:18 Il est un coufran qu'on voit venir de Bellevue ou de la Terrasse.
13:24 C'est vrai que c'était à peu près évident qu'il allait frapper Camara.
13:30 Ce n'est pas un gardien. Il a quand même quelques matchs de Ligue 1 et Ligue 2 derrière lui.
13:35 Il sentait que Cafaro allait la frapper directement.
13:39 Si il la met à la deuxième lucarne, on dit bravo.
13:42 Mais c'est vrai que c'est compliqué quand même, avec aussi peu d'angle,
13:44 de trouver un espace libre pour la glisser au fond.
13:47 Les Verts qui ne répondent plus en championnat depuis un mois.
13:51 La dernière victoire, c'était le 31 octobre dernier face à Angers, le soir d'Halloween.
13:56 Et puis depuis, tu le disais, deux défaites à domicile contre le Paris FC.
14:01 Donc là, contre Pau, on a volé en éclat du côté d'Auxerre.
14:05 Il n'y avait même pas match.
14:06 Oui, Auxerre, c'est un clin d'Auxerre.
14:08 C'est la façon et l'ampleur du score qui ont interpellé.
14:15 En revanche, c'est vrai que PFC et Pau, vous faites 4 points sur 6.
14:20 Vous êtes déjà un brin déçu.
14:23 Et là, c'est ni 4, ni 3, ni 1.
14:25 C'est zéro.
14:26 Donc là, on gâche deux jokers et on gâche les 10 matchs en défaite qu'on avait faits préalablement,
14:33 qui nous avaient permis d'être second et de jouer contre le PFC pour être premier.
14:37 Et là, maintenant, on se retrouve sixième.
14:39 Il va falloir serrer les fesses et resserrer les boulons, surtout.
14:42 Alors justement, Pascal, est-ce que finalement, autant il ne fallait pas s'enflammer après 10 matchs,
14:47 autant là, c'est la sinistrose ou pas ?
14:49 Non, non, non, il ne fallait pas s'enflammer.
14:50 De toute façon, un championnat, ça dure 38 journées.
14:53 Là, on en est à la 15e ou 16e.
14:56 Donc, il nous reste 23 matchs.
14:58 Il reste du temps.
14:59 C'est toujours pareil avec les réseaux sociaux.
15:01 Tout va tellement vite.
15:02 Un coup, on encense l'équipe.
15:04 On imagine un barrage contre Lyon.
15:06 Donc, voilà.
15:07 Donc, il ne faut pas aller plus vite que la musique.
15:09 Il nous reste du temps.
15:10 Donc, je pense que ce qui est bien, c'est que les joueurs,
15:14 moi, je les trouve impliqués.
15:15 Vraiment, quand on va sur le terrain, je vois qu'ils se démènent.
15:19 On a vu des attitudes.
15:20 Alors oui, à Auxerre, par contre, on a été complètement mangé par Auxerre.
15:23 Auxerre voulait gagner.
15:24 Il y avait une différence de motivation.
15:26 Mais moi, je me suis moyennement inquiet.
15:29 Le championnat n'est pas très...
15:31 Il n'y a pas d'équipe qui domine outre un jugement.
15:33 Je pense que l'Aval, à un moment donné, ils vont tomber un petit peu.
15:37 Et il y aura peut-être Angers et Auxerre.
15:39 Mais il n'y a pas une équipe qui domine plus qu'une autre.
15:42 Donc, on a vraiment notre chance.
15:43 Mais c'est vrai qu'il ne faut pas laisser passer les matchs comme ça.
15:46 Donc, c'est plus à domicile avec le public.
15:48 Donc, les joueurs adverses n'ont pas forcément l'habitude de jouer à Geoffroy Guichard
15:54 ou dans un stade avec beaucoup de monde.
15:57 Donc, ça peut parfois les déstabiliser.
16:00 C'est vrai qu'on n'en profite pas.
16:01 Donc, il faut vite retravailler ça.
16:03 Mais moi, j'ai bon espoir.
16:05 Parce que cette saison, il n'y a vraiment personne qui domine.
16:08 Comme l'année dernière, il y avait Le Havre qui avait pris déjà 15 points d'avance.
16:11 Là, cette saison, il y a moyen de faire quelque chose.
16:14 Mais il ne faut pas se louper.
16:15 C'est aussi lié aux blessures et aux absents.
16:18 Sept absents avant le coup d'envoi.
16:20 Pas forcément que des joueurs majeurs.
16:21 L'Arsenal, Batoubine, Fica, Ouadji peut-être.
16:23 Mais le reste, ce n'est pas des joueurs majeurs.
16:25 Rivera, qui est suspendu.
16:27 Et puis, Pau, il leur manquait trois titulaires.
16:29 Oui, bien sûr.
16:30 Après, c'est les aléas d'une saison.
16:33 Les blessures, les suspensions, les méformes, les sélections.
16:37 Je dis ça parce qu'il y a eu un retour ce week-end.
16:41 Très compliqué, celui de Léo Petro, qui nous avait enthousiasmé au mois d'octobre.
16:46 Et là, il jouait avec les adducteurs qui grinçaient un petit peu.
16:49 Visiblement, il ne voulait peut-être pas prendre trop de risques.
16:52 Et malheureusement, le voilà impliqué sur les deux buts.
16:54 On ne va pas lui tomber dessus.
16:55 C'est évidemment que non.
16:57 Mais il est mal chanceux.
17:00 Le deuxième but, il prend le ballon de la tête, il gagne le duel.
17:04 Bon, après, c'est sûr que c'est plein axe.
17:06 Il la remet dans l'axe, ce qui est interdit.
17:08 Il doit y avoir quelqu'un là, dans la demi-lune.
17:10 Elle a retombé.
17:12 Il n'y a personne.
17:13 Et après, il tombe sur un gars qui fait une volée admirable.
17:18 Il est impliqué sur les deux buts.
17:20 Mais en termes d'implication, d'investissement,
17:23 je pense que c'est l'un de ceux qui donne le plus.
17:25 Mais cette deuxième mi-temps est quand même inquiétante.
17:28 Parce que si factuellement, elle bascule sur un fait de jeu,
17:31 en l'occurrence le penalty, on n'avait pas la maîtrise.
17:36 On était loin d'avoir des ballons de 2-0.
17:39 Et à un moment, ça nous pendait au nez.
17:42 On le sentait déjà contre le PFC, qu'on était sur le fil du rasoir.
17:47 Et à un moment, à force de jouer les équilibristes,
17:50 vous chutez du fil.
17:53 Donc là, il faudra vite remettre la tête à l'endroit.
17:57 Et prendre trois points à Amiens.
17:59 Parce que je pense que même un nul, ça ne serait peut-être pas suffisant.
18:03 Après un nul, ça peut stopper l'hémorragie déjà.
18:05 Après, sur le plein comptable, c'est sûr.
18:07 Un nul prendra un derrière à battre Guingamp,
18:09 ce qui ne sera pas aisé non plus.
18:11 Parce que je suis d'accord avec Pascal.
18:13 Notre chance, c'est que personne n'ait encore décroché.
18:17 À part Laval qui est un petit peu au-dessus.
18:19 Mais Laval, quand on les a tapés chez eux,
18:21 on s'est dit, ça y est, Laval, c'était le tube de l'été, c'est fini.
18:24 Et ils continuent.
18:25 Depuis, on était revenu, si on bat le PFC, on est devant eux.
18:28 Et maintenant, on est à 6-7,2.
18:31 On a 24, ils ont 30.
18:33 Ils ont 32.
18:35 Mais je pense quand même qu'ils n'ont pas le staff pour les joueurs,
18:39 surtout de la saison.
18:40 Mais depuis la défaite contre...
18:41 Quand tu reviens de notre national, tu es pris par un engouement.
18:43 Depuis la défaite contre nous, ils sont repris.
18:46 Je crois qu'ils ont pris 10 points sur 12.
18:48 Donc voilà, parfois, comme ça, il y a une forme d'euphorie qui s'installe.
18:53 Ils ont un petit peu de... Ils ne sont pas attendus.
18:55 Quand Laval, ils jouent là, j'ai vu, ils jouent à Dunkerque.
18:58 Ils jouent devant 2000 personnes.
18:59 Il n'y a pas une pression énorme.
19:01 Nous, Sainté, c'est à la fois une force et une faiblesse.
19:05 C'est que ça donne un petit peu de motivation à l'équipe adverse.
19:10 Un public qui vient en nombre,
19:12 alors que généralement, ils jouent devant des tribunes clairsemées.
19:15 Mais ça, il faut, quand on porte le maillot vert, il faut savoir que...
19:20 C'est le poids de l'histoire et que ça doit être un plus.
19:25 Ça doit être un atout et pas quelque chose qui vous inhibe.
19:28 Après, on a quand même des défaites, certes, mais par un but d'écart.
19:32 Moi, je suis plus...
19:33 Oui, mais les victoires n'étaient pas plus rassurantes.
19:35 Non, mais je veux dire, par exemple, on a eu des défaites avec 3-0,
19:37 des trucs comme ça.
19:38 Donc, on n'est pas complètement largué.
19:41 Donc, c'est peut-être des...
19:42 Non, mais il n'y a pas d'évolution.
19:43 Il n'y a pas de véritable évolution.
19:44 Il ne faut pas reproduire une deuxième mi-temps contre Pau trop souvent.
19:48 J'aimerais vous écouter, messieurs, sur Etienne Green,
19:51 parce que Etienne Green, c'est 8 buts encaissés
19:54 depuis qu'il est de retour dans les cages.
19:57 On va les voir, ses buts.
19:59 Il y a ceux contre Pau et puis il y aura tous les autres aussi
20:02 face au Paris FC et du côté d'Ausserre.
20:04 Moi, la première impression qui me vient,
20:06 c'est qu'on ne peut pas lui reprocher grand-chose malgré tout.
20:10 Je ne sais pas quelle est la réaction.
20:11 Là, les deux buts contre Pau, penalty parfaitement frappé.
20:15 Deuxième but, bon, encore une fois,
20:17 c'est un but exceptionnel.
20:19 À Ausserre, je pense qu'il peut faire mieux sur le deuxième but,
20:23 mais pas que lui, parce qu'avant, il y a,
20:26 je crois que c'est Perrin qui marque.
20:28 Il y a quatre défenseurs stéphanois qui sortent sans sortir.
20:33 On va regarder les buts, justement,
20:36 contre le Paris FC et du côté d'Ausserre.
20:38 Le Paris FC, je crois qu'il n'y peut rien.
20:40 Là, bon, ce sont ceux de ce week-end face à Pau.
20:45 Effectivement, que faire sur une reprise de volet comme ça ?
20:48 N'importe quel gardien aurait été trompé.
20:52 Et donc, les autres buts,
20:55 notamment face au Paris FC avec cette contre-attaque,
20:59 et là, c'est assez compliqué pour un tiragane.
21:03 Il met plat du pied, la cage grande ouverte, c'est dur.
21:07 Et à Ausserre, il y a trois frappes qui sont très sèches
21:11 et où le gars, il est absolument seul.
21:13 Bon, là, sa responsabilité n'est pas engagée.
21:16 Et peut-être, oui, le deuxième but, peut-être,
21:19 voire le cinquième, mais moi, je pense que contre Angers,
21:22 il avait fait un bon match.
21:25 C'est plus un...
21:27 On a eu pas mal de faits de jeu lors de la série de dix matchs en défaite
21:30 qui nous ont été favorables,
21:32 ou bien on l'a emporté à l'arrache contre Dunkerque
21:35 ou contre A3 quand on gagne dans les arrêts de jeu
21:38 alors qu'on est dominé.
21:40 Là, les faits de jeu, contre le PFC,
21:45 le principal, c'est presque Diarra plutôt,
21:48 il perd le ballon, il le repère.
21:50 Après, derrière, c'est une succession de ballons où il y a des contres
21:54 et puis ça arrive au Parisien qui est tout seul
21:58 et là, qui met plat du pied.
22:01 Sévê, samedi soir, il a eu la même.
22:04 Et Etienne Gris nous a maintenus à 1-0
22:07 parce qu'il a fait une super parade.
22:09 Il n'a pas été forcément très aidé par sa défense.
22:15 Après, je pense qu'il aura peut-être un problème,
22:17 plus que technique, c'est psychologique
22:19 parce qu'il a eu des soucis l'année dernière
22:22 et je pense que les gens restent sur ces soucis-là.
22:24 Comme on le dit, Michel,
22:28 il n'est pas complètement largué sur les matchs contre Paris
22:32 et puis le dernier match.
22:35 Après, certes, tout le monde a sombré,
22:37 mais je pense que psychologiquement, en plus,
22:39 c'est quelqu'un qui était avant lui-même dans les tribunes.
22:42 Le fait d'être Stéphanois, ça joue encore plus, ça a plus d'impact peut-être.
22:46 - Ce sont des joueurs professionnels aussi.
22:48 - Oui, mais c'est vrai que le psychologique est quasiment plus important.
22:52 - Il faut que ça soit expliqué.
22:54 - Après, il a succédé à Ruffier, c'est compliqué.
22:57 Là, il revient vers Sonner et il est considéré
23:01 comme le meilleur gardien de Ligue 2 en été,
23:04 d'ailleurs la meilleure défense avec Laval.
23:06 Donc c'est vrai que c'est compliqué psychologiquement.
23:10 On se dit qu'on est super observé,
23:13 on est contraint d'être à son max.
23:16 Là encore, on voit le premier but à Auxerre.
23:18 - Oui, mais c'est...
23:19 - Sur celui-là, on est quatre à bien défendre sur le terrain.
23:23 - Auxerre, on a été inexistants.
23:25 - Donc c'est vrai que je pense que sa responsabilité n'est pas engagée.
23:28 En tout cas, c'est quelqu'un qui fait le job,
23:32 qui travaille sérieusement.
23:36 Bon, voilà, c'est...
23:39 Une équipe, c'est une vingtaine de joueurs, c'est un groupe.
23:43 Il faut sortir des onze titulaires.
23:47 Il faut surtout donner beaucoup de confiance.
23:49 C'est un gardien, il en a besoin énormément.
23:52 Donc on va faire...
23:55 Voilà, quand on voit le troisième but qu'on prend Auxerre, c'est...
23:58 - Oui, mais bien sûr.
23:59 - C'est sur une touche, ce qui est impressionnant.
24:01 - Auxerre, on prend deux buts sur des touches.
24:03 - C'est pas de les tomber dessus, mais c'est d'expliquer pourquoi il y a eu six quintsites de suite.
24:07 - C'est d'accord avec toi, Anto.
24:08 - Et puis là, huit buts encaissés en trois matchs de championnat.
24:11 C'est quand même un petit peu inquiétant.
24:13 - C'est sûr.
24:14 - On va prendre un peu de verticalité et aller devant, justement,
24:18 avec Gaëtan Charbonnier.
24:21 Lui, pour le coup, on a l'impression qu'il a retrouvé un certain rythme de croisière.
24:26 Certain, parce qu'il est certainement allé plus vite que ça dans sa carrière,
24:31 mais trois buts en une semaine.
24:34 Deux face à Bourque et puis celui-là, donc face à Pau.
24:37 On verra les deux buts marqués à Bourque-Embresse.
24:41 Est-ce qu'on a retrouvé le Gaëtan Charbonnier, celui qu'on espérait, en tout cas,
24:46 même s'il a 34 ans, même s'il revenir les croiser, c'est pas facile ?
24:49 - Oui.
24:51 Je pense que tu as tout dit et bien dit.
24:55 Les trois buts qu'il a marqués sont trois buts tout à fait différents,
24:59 mais bon, il a une palette très étoffée, Gaëtan Charbonnier.
25:02 Donc là, je crois que c'est quasiment une demi-volée.
25:06 Après, c'est une tête.
25:07 Là, c'est un ballon qui est repoussé par le gardien.
25:09 Il sent les coups.
25:10 Il a une expérience de fou.
25:12 Il est à droit.
25:14 Bon, après, c'est clair qu'il n'a plus ses jambes de 20 ans et que c'est compliqué.
25:21 Bon, on attendait avec pas mal d'impatience de voir l'association Charbonnier-Sissoko.
25:27 - Je suis pas sûr que ce soit la plus pertinente.
25:29 - Ça n'a pas été très...
25:31 - C'est deux joueurs quand même d'un profil assez similaire.
25:34 - Oui, c'est ça.
25:35 Et c'est là où on en revient.
25:37 Bon, ça, c'est un fait de jeu, mais ça, c'est dans une saison, ça arrive.
25:42 C'est la blessure de Wajih.
25:43 Je pense qu'on n'a pas conscience, on mesure assez mal le mal que ça a fait à Sainteh
25:50 parce qu'Ibrahim Ayoub Wajih, depuis la deuxième journée, c'était le 12 août à Rodez.
25:56 - Il n'est plus revenu.
25:57 - Il a joué sept minutes à l'aval quand on mène et qu'il faut un petit peu garder le ballon, faire tourner.
26:05 Sinon, il a zéro minute au compteur.
26:09 Et c'était le seul qui pouvait offrir de la vitesse et de la profondeur à cette attaque stéphanoise.
26:14 Et là, il a pris un attentat.
26:17 Pas de jaune, pas de rouge, pas de coufran.
26:20 Et ça fait depuis le 12 août.
26:22 On est bientôt début décembre.
26:24 Ça fait quatre mois, il est out.
26:26 - C'est notre blessure malgré tout parce qu'il y a eu la cheville.
26:28 Et là, maintenant, c'est les conséquences de la cheville.
26:30 - C'est les conséquences parce qu'après, il a travaillé pour qu'on compense.
26:35 Enfin, force est de constater qu'il n'est pas là et qu'il nous manque beaucoup.
26:39 Mais c'est vrai que l'association Charbonnier-Sissoko, ce sont deux très bons joueurs.
26:43 Mais c'est vrai que c'est un profil assez similaire.
26:46 - Après, c'est quand même le premier match, donc il faut qu'il trouve aussi Vendard.
26:49 Mais moi, Charbonnier, je le crois beaucoup.
26:50 C'est un mec, c'est un peu un genre renard des surfaces.
26:52 Il connaît la Ligue 2 comme sa poche.
26:54 Il va nous en mettre une douzaine, j'espère.
26:56 - Un renard des surfaces, oui.
26:57 Mais alors, ça veut dire qu'il faudra une grosse activité de Sissoko.
27:00 Au-delà, parce que Sissoko fait très bien jouer son physique.
27:03 Il a une protection de balle assez importante.
27:05 Mais ça voudrait dire qu'il faut qu'il multiplie les courses aussi pour servir Charbonnier.
27:09 Parce que Charbonnier, on sent qu'il n'y a plus le coudrin, c'est sûr.
27:12 Pour dribbler un joueur, c'est devenu assez compliqué.
27:16 Mais effectivement, il est toujours là en renard des surfaces.
27:19 On parlait d'Ibrahim Awadji.
27:22 Alors, on va voir le classement juste avant de se projeter sur Amiens.
27:25 Parce qu'Ibrahim Awadji pourrait revenir contre Amiens.
27:27 Mais avant cela, le classement, où on voit que la SS est donc sixième.
27:32 Elle a chuté d'une place, guinguant l'Elu Aravi en s'imposant du côté de trois.
27:38 Ce week-end, ce qui a d'ailleurs valu l'éviction de Kis Norbo à la tête de trois.
27:46 Il sera resté un an, 20 défaites, 14 nuls et trois victoires ce lendemain.
27:50 C'est un bilan catastrophique.
27:53 Il devait avoir un gros concert pour ne pas qu'il le vire.
27:55 Ils ont été extrêmement patients du côté de trois.
27:57 Il fait partie du City Group.
27:58 Il fallait le recaser peut-être dans un autre club du City Group.
28:01 Saint-Etienne qui est avec 24 points et sixième.
28:04 Amiens qui ne reviendra pas.
28:06 Il ne reviendra pas sur Saint-Etienne, quel que soit le résultat.
28:09 C'est intéressant parce que quand on regarde le classement,
28:12 dans les différences de but, c'est là où on voit les grosses équipes qui dominent.
28:15 À part au Serre, il n'y a pas de grosse différence de but.
28:18 Quand tu regardes les deux ou trois premiers,
28:20 ils ont toujours une plus grosse différence de but.
28:22 C'est pour ça, comme je disais tout à l'heure,
28:24 il ne faut vraiment qu'on ne se loupe pas contre Amiens.
28:26 Saint-Etienne qui était quatrième attaque avant cette rencontre.
28:29 Douzième ou treizième défense.
28:31 Elle va peut-être reculer contre la vingtième défense.
28:35 Deuxième attaque, Pau.
28:38 Vingtième défense.
28:40 Et c'est vrai que Camara n'a pas été très sollicité.
28:45 Il a passé une après-midi tranquille.
28:47 Il ne faut pas rester sur cette mauvaise note de Pau.
28:52 Sinon, on va connaître une fin d'année difficile.
28:56 Et ce serait dommage qu'on n'offre pas au Peuple Vert un joli cadeau.
29:00 Effectivement, parce qu'il n'y a pas eu de cadeau pour les 90 ans.
29:03 Là, on a quatre matchs.
29:05 C'est vrai que si on pouvait...
29:07 Il y aura le Mercato, peut-être.
29:09 Oui, mais le Mercato dépendra aussi du nombre de points qu'on aura pris.
29:13 Si c'est dans les deux premiers, ils se disent qu'il n'y a pas besoin.
29:18 Non, parce qu'il faudra conforter ça.
29:20 Et surtout qu'il faudra pallier les absences de la Cannes.
29:23 La Cannes, ça va nous faire du mal.
29:25 On aura le temps de se projeter sur la Provite.
29:27 Avant cela, il y a Amiens.
29:29 La relance à la Licorne.
29:31 Un mythe ou une réalité, évidemment.
29:33 Bien sûr.
29:35 On va voir leur dernier match, Amiens-Concarno,
29:37 qui s'est soldé par un match.
29:39 Il y a eu l'imbue partout.
29:40 Cacuta, l'inévitable, finalement.
29:42 Du côté d'Amiens.
29:43 Alors, ils ont recruté Roy Carroll,
29:46 qui était un grand attaquant par la taille,
29:49 plus que par le talent.
29:51 Il avait quand même un peu de talent.
29:53 Il avait joué à Newcastle et il avait plutôt fait les beaux jours de Newcastle
29:58 avant qu'il y ait un passage à vide.
30:00 Roy Carroll qui est arrivé.
30:02 Cacuta, ce sont des joueurs d'expérience.
30:04 Mais pour le coup, ça ne réussit pas franchement.
30:07 Parce qu'Amiens est dixième.
30:08 C'est très inconstant.
30:10 Il a quel âge, Roy Carroll ?
30:12 Il doit avoir 33, 35 ans.
30:14 Non, il n'a pas encore.
30:16 Il a mis un but magnifique, je crois que c'est à Annecy.
30:18 Un lob de 40 mètres.
30:20 Andy Carroll, pardon.
30:22 Andy Carroll, oui.
30:23 34 ans.
30:24 Alors, Amiens, c'est un petit peu ce dont on parlait tout à l'heure.
30:27 À savoir, il ne faut pas tomber dans la sinistrose et il ne faut pas non plus s'enflammer.
30:32 Au bout de cinq journées, ils ont quatre victoires à nul.
30:37 On dit, ça y est, c'est Amiens, c'est reparti au Mardaf, patin à couffin.
30:42 Idem pour Caen.
30:44 Quatre matchs, quatre victoires.
30:46 Quand il était au bord de la réélation.
30:48 Le coach, voilà.
30:50 Et au Mardaf, il a été mis aussi en bisebille.
30:56 Ça va très, très vite, dans un sens comme dans l'autre.
30:59 Mais il ne faut pas que les séries s'éternisent, sauf quand elles sont positives, évidemment.
31:04 Les Verts qui n'ont plus perdu à Amiens depuis le 17 août 2002.
31:08 C'était la dernière défaite.
31:10 Il n'y a pas eu énormément de matchs, je vous l'accorde.
31:12 Mais ça fait 21 ans que les Verts n'ont plus perdu à la Licorne.
31:17 On se souvient que l'an dernier, ça a été une victoire.
31:19 Un but à zéro d'Ibrahima Awadji sur pénalty.
31:22 Est-ce que Ibrahima Awadji reviendra, justement, face à Amiens ?
31:26 En tout cas, Batou Bissinka et Awadji, leur retour a été annoncé après Pau.
31:30 Je pense que Batou Bissinka, c'est plus sûr.
31:35 Awadji, j'ai un petit peu un doute.
31:38 Mais j'espère me tromper.
31:40 On verra demain pour la reprise de l'entraînement.
31:44 Batou Bissinka, je pense qu'il s'est entraîné la semaine dernière.
31:49 Il a été dans les séances collectives.
31:52 Ça devrait le faire.
31:54 Awadji, je ne sais pas.
31:55 C'est vrai que, comme tu le disais justement, il y a eu cette blessure arodaise.
31:58 Et après, effectivement, il a rechuté.
32:01 Mais bon, on a besoin de lui.
32:04 On a besoin de lui parce qu'on a besoin d'un profil qui aille pressé,
32:08 qui aille demander dans la profondeur.
32:10 C'est vrai que plus tôt il reviendra sur les pelouses, mieux ça sera pour Saint-Etienne.
32:14 Et il y aura beaucoup plus, effectivement, de possibilités pour Laurent Matelès
32:19 pour coucher ses onze de départ.
32:24 On va passer à la suite.
32:25 Il nous reste dix minutes.
32:26 Messieurs, il y a encore pas mal de sujets.
32:30 Alors non, avant cela, on va écouter Anthony Brianson,
32:33 qui est un autre cadre qui voulait rameuter tout le monde.
32:36 Je vous propose d'écouter Anthony Brianson.
32:38 C'est difficile à expliquer.
32:39 De toute façon, quand on perd, c'est toujours difficile d'analyser.
32:42 Mais là, c'est vrai que particulièrement cette défaite, j'ai du mal à l'analyser.
32:46 Parce que, je vous le dis encore une fois, je crois qu'à part l'arrêt,
32:49 le très bel arrêt que fait Etienne, ils n'ont rien.
32:52 Et au final, on prend deux buts.
32:53 C'est ça qui est encore plus frustrant.
32:55 Moi, je pense et je trouve que ça n'a pas changé par rapport au match
32:58 que quand on gagnait.
33:00 L'état d'esprit, il est là.
33:01 Ça a travaillé à l'entraînement.
33:02 Mais pour autant, on n'a pas ce petit truc qui tourne pas en notre faveur en ce moment.
33:07 Mais, encore une fois, il faut aller le chercher.
33:10 Il faut le provoquer.
33:12 Et c'est dès le 2 mai, en entraînement, qu'on va tous devoir remettre le bloodshoot
33:18 pour essayer d'aller faire un résultat à mieux.
33:21 Remettre le bloodshoot, on l'entend souvent, celle-là.
33:25 Et on espère qu'Anthony Brianson saura mener ses partenaires vers plus de travail.
33:30 La légende de Michel Roux, est-ce qu'il mettait le bloodshoot à l'épaule de ce match de légende ?
33:38 Avec la bille de lumière, en surplus.
33:42 Là, je vais vous parler ce soir d'un match de Coupe d'Europe.
33:45 Les matchs de Coupe d'Europe, ça a participé à la légende de notre club.
33:50 Énormément de ces matchs-là ont eu lieu à Saint-Etienne
33:53 et ont donné lieu lors de matchs retour à des renversements.
33:56 On pense aux Bayern, à la Juke Split, au PSV Eindhoven, Kiev.
34:02 Voilà, ça, c'est les matchs de légende.
34:04 Mais ils ont eu lieu chez nous, à Geoffroy.
34:06 Mais on a aussi réussi des perfs à l'extérieur, et notamment une, le 26 novembre 1980, à Hambourg.
34:12 Hambourg, c'était une très très grosse équipe.
34:15 On voit les images.
34:16 - Il n'y avait pas Kigan à l'époque ?
34:17 - Non, non, non.
34:18 Non, Kigan, non, non.
34:20 Mais il y avait Manfred Kals, il y avait Horst Rubesch.
34:23 Voilà, notamment, c'était le circuit préférentiel,
34:26 débordement de Kals, sang parfait, Rubesch à la tête.
34:29 - C'était pas des mots, monsieur, je suis désolé.
34:31 - C'était une semaine auparavant, c'est là où il y a une petite anecdote sympa.
34:38 C'est qu'on avait pris la France à un 4-1 monumental contre l'équipe d'Allemagne.
34:43 Et le sélectionneur de l'Allemagne, Juppe Derwall, il avait dit,
34:50 Platini, c'est un super joueur, mais il joue, il envoie ses soldats au front.
34:56 Puis lui, il regarde de loin de la colline avec ses joueurs.
34:59 - Napoléon, quoi.
35:00 - Voilà, et avec ses jumelles, tranquille.
35:02 Et la Platini lui a répondu de la plus belle des manières.
35:05 0-5, il avait donné des caviars, il avait marqué deux buts,
35:08 dans un coup front direct, évidemment.
35:10 Et à la fin, il avait, vous savez, il était caustique.
35:14 Michel Platini, il avait dit à Juppe Derwall que s'il voulait,
35:18 il pouvait lui remettre une paire de jumelles.
35:20 Ça serait peut-être bien, il pourrait revoir un petit peu les buts,
35:24 parce que 0-5 pour Hambourg à la maison, c'était quelque chose d'improbable.
35:29 Je vous rappelle que la saison suivante, ils ont gagné avec cette même équipe,
35:34 la Coupe de l'UEFA, la C3.
35:36 Et deux ans après, ils ont gagné la C1, la Coupe d'Europe des clubs champions,
35:41 contre la Juve et contre un certain Michel Platini,
35:44 puisque Michel Platini était passé de Sainte-Et à la Juve.
35:47 Donc, ils avaient pris leur revanche sur Michel Platini.
35:49 Mais voilà, Hambourg, c'était une super équipe.
35:51 Ils avaient quatre, cinq titulaires de l'équipe d'Allemagne.
35:54 Et voilà, c'est un match aussi qui a participé à la légende de la SS,
35:57 parce que gagner 5-0 à Hambourg, et match retour, 1-0, un but de Pagas.
36:02 Donc, c'était la totale.
36:03 On voit les images, en plus avec un pur séphanois dans les cages, Jean Castaneda.
36:08 - Effectivement, et puis on voyait Johnny Rep.
36:10 - Johnny Rep, Baptiste Thon, Larios, Jean Vion, Lopez.
36:15 On avait une équipe de feu.
36:18 - Quelques noms, effectivement, qui ne sont pas inscrits dans la plus grande légende de la SS,
36:24 mais qui en ont fait partie avec les Verts.
36:30 Merci beaucoup, Michel.
36:32 Est-ce qu'on a une idée de la prochaine légende ?
36:34 - Non.
36:35 - Tu vas aller regarder dans la malle à souvenir, et à mon avis, tu devrais en trouver pas mal.
36:42 - Effectivement.
36:43 - On va parler de la Sainte-Barbe également.
36:45 On parle de légende, on parle de tradition à la Sainte-Étienne.
36:48 Eh bien, il y a la Sainte-Barbe, et la Sainte-Barbe, finalement, c'est aussi sur le terrain.
36:52 - C'est aussi sur le terrain.
36:54 Et alors, je voulais commencer cette chronique par celui qui était sans doute le président le plus emblématique,
37:02 Roger Rocher, qui a grandi dans le quartier de l'Épart.
37:07 Il est né en 1920, ou il était né en 1920.
37:10 Donc le quartier de l'Épart, c'est pas très loin de Geoffroy-Guichard.
37:13 Et d'après ce que j'ai compris, c'était un voyou, mais on disait qu'il faisait le coup de poing après les balles,
37:20 des choses comme ça.
37:22 Et il voulait reprendre la carrière, la suite de son père qui œuvrait dans une carrière.
37:27 Et son père lui a dit "non, tu vas d'abord aller à la mine t'aguerrir en tant que com'.
37:31 Et alors, j'ai pas retrouvé exactement dans quelle mine à Sainte-Étienne il a œuvré,
37:36 mais il a été pendant 10 ans, de 1937 à 1947, il a travaillé comme mineur de fond.
37:42 Et je pense que ça a beaucoup joué au niveau de sa popularité sur Sainte-Étienne.
37:46 Donc il y avait lui. Et surtout, j'ai retrouvé, j'ai interrogé les anciens mineurs,
37:53 et ils m'ont refilé, Fernand Fresse, qui est assez connu en tant que mineur stéphanois,
37:58 m'a filé une photo d'un match en 1968.
38:02 C'est un jour de Sainte-Barbe, le terrain est plein de neige.
38:06 Ce sont les mineurs de la Récamarie, de Quentin, et contre ceux de Couriot.
38:13 Et donc là, il m'explique qu'ils aient super froid, à la mi-temps, ils boivent du vin chaud.
38:20 Et donc, il y a eu un match, c'est donc allé à la Récamarie, à Quentin,
38:24 et il y a le match retour, donc, qui se passe à Côte-Chaude.
38:28 Et donc, c'était pour les anciens. Alors, ils ont récolté un petit peu d'argent,
38:33 mais pas énormément, mais c'était pour les anciens, pour leur offrir.
38:37 Et Couriot a perdu aussi le second match.
38:39 Alors, pour l'anecdote qui est assez rigolote, parce que donc,
38:42 donc, Fernand Fraisse travaillait donc au Puy-Couriot.
38:44 Il m'a dit après le match, il est allé à la salle des pendus,
38:49 parce que la salle des pendus, c'est le lavabo, en fait,
38:54 c'est une sorte de vestiaire pour se changer, pour prendre une douche.
38:57 Et il m'a dit bon, on avait bu un petit peu d'alcool, il faisait froid,
39:02 on était chaud et je me suis endormi. Il s'est endormi là-bas.
39:06 Et puis, jusqu'au petit matin, c'est un garde qui l'a réveillé.
39:09 Il dit "hé, petit, qu'est-ce que tu fais ? Il faut te réveiller".
39:11 Et il est parti après travailler à la mine.
39:14 Et pour l'anecdote, donc, il y avait André Feufeu, c'est le match allé à l'Arricamari.
39:18 Il y avait André Feufeu et Rachid Mekloufi qui étaient présents pour les encourager.
39:22 - Ah, ils ne jouaient pas, mais ils avaient un problème.
39:24 - Non, non, non, ils étaient en tant que spectateurs, de côté assez solidaires,
39:27 parce qu'il y a eu quand même pas mal d'échos de ce match.
39:30 Et puis, ce qu'on peut aussi signaler, donc, par rapport à la mine et le foot,
39:35 c'est qu'en 2020, pendant le Covid, il y avait une tentative du FC Lens,
39:41 du RCL Lens, de faire un match contre Saint-Etienne.
39:45 Parce que justement, comme c'est deux villes très, très minières,
39:48 ils avaient dit que ça serait l'occasion de marquer le coup.
39:51 Ils voulaient le faire ça un 2 décembre.
39:52 Comme on était en plein Covid et c'était en gros le bordel,
39:56 ils n'ont pas trouvé le moyen de le faire.
39:59 Mais je pense que ça serait une occasion qui serait vraiment sympathique,
40:03 parce que c'est vrai que Lens, c'est la ville qui nous ressemble en Ligue 1.
40:08 Et on peut aussi signaler une petite devinette.
40:12 Alors, je ne te la dis pas parce que toi, tu sais,
40:15 le club, on va dire local, qui a un logo, qui a des attributs de la mine,
40:21 il y en a un ?
40:22 - Un club de la Loire, alors ?
40:26 - Oui, Stéphanois.
40:28 - Stéphanois ?
40:31 - C'est Côte Chaude.
40:33 - Côte Chaude, oui.
40:34 - Côte Chaude, comme on voit.
40:36 - Côte Chaude, oui.
40:37 - Et c'est pour dire à quel point la mine est ancrée ici.
40:44 - Et justement, l'année dernière, l'ASS avait apposé les images du Puy-Couriau,
40:50 enfin une reproduction du Puy-Couriau sur le logo.
40:53 Cette année, j'ai joint le club.
40:55 Il n'y aura pas de maillot noir, comme on avait pu le voir ces derniers temps.
41:00 Mais ils se sont associés au bar Stéphanois pour la Sainte-Barbe,
41:05 avec un label, Steph, pour lancer ce label et avoir plusieurs initiatives
41:15 pour rappeler la Sainte-Barbe, qui aura lieu ce week-end officiellement.
41:19 - On peut faire une petite pub.
41:20 Le 2 décembre, à 14h30, il y aura les anciens mineurs qui seront présents
41:25 au Beer Garden, c'est Plages d'Angeres.
41:28 Ils sont là pour raconter un peu leurs souvenirs.
41:30 Il faut vraiment venir. Je serai présent avec les livres.
41:33 Venez, parce que les anciens mineurs sont plutôt jeunes,
41:36 ils ont entre 80 et 100 ans et ils ont vraiment beaucoup de choses à raconter.
41:40 L'un a vécu, par exemple, la Seconde Guerre mondiale.
41:42 On a l'impression que c'est loin, mais ce n'est pas si loin que ça.
41:46 Il faut vraiment venir. Ils ont plein de choses belles à raconter.
41:49 Venez le 14h30, le 2 décembre, au Beer Garden.
41:53 - Je sais que Roland Remeyer est très attaché à ça
41:56 et qu'il est très attaché à ce que les joueurs de l'ASS aillent
42:00 au musée de la mine et s'imprégner de ça.
42:03 On l'a dit tout à l'heure, porter le maillot séphanois, c'est dur.
42:08 C'est une responsabilité, c'est un honneur, c'est une fierté,
42:11 mais c'est aussi… on porte le poids de l'histoire d'une ville.
42:15 Le tifo samedi soir des Magic, c'était ça.
42:18 Tout s'était derrière vous.
42:20 On sait qu'on vit au rythme de l'ASS.
42:23 Il faut que les joueurs, le staff, tout le monde, ils le savent,
42:26 mais il faut qu'ils en aient vraiment conscience à 3000%.
42:30 - Je crois que c'était aussi pour autre chose.
42:32 - Oui, bien sûr, complètement.
42:34 - Les IDS les interdit de stade.
42:36 - Effectivement.
42:37 - Ils ont déjà fait des tifos sur les mineurs.
42:39 - Oui, bien sûr, évidemment.
42:40 - Le temps additionnel avec un résultat du week-end, celui des filles,
42:44 également défaite 3 buts à 2.
42:46 Celle-là, elle est problématique parce que les Vertes jouaient
42:50 aux dernières avant le coup d'envoi.
42:52 Elles se sont finalement inclinées 3 buts à 2.
42:55 Elles étaient même menées 3 buts à 1 au retour des vestiaires.
42:58 Et donc là, ça va se compliquer grandement pour l'opération maintien.
43:03 Ce n'est pas fini.
43:04 Évidemment, on est encore dans la première partie de saison.
43:07 - Moi, j'y crois parce que pour la suite, j'ai interviewé Nino Blanchard
43:12 et il m'expliquait que l'année, quand on était descendus,
43:15 psychologiquement, ils avaient du mal à suivre.
43:17 Et je pense que ce qui s'est passé, c'était il y a 2 ans, va nous servir
43:23 parce qu'on l'a déjà vécu.
43:24 Jouer un maintien, c'est long, c'est difficile.
43:27 Et je pense qu'avec l'expérience de l'avoir fait une fois,
43:30 on peut s'en sortir encore une fois en bas.
43:31 Personne ne se détache vraiment.
43:33 Et moi, j'ai bon espoir que cette expérience négative s'avère cette fois positive.
43:38 - C'est en tout cas tout ce qu'on leur espère aux filles de Laurent Mortel.
43:41 Rapidement, parce qu'on a dépassé un peu le temps additionnel,
43:45 le quiz avec un joueur qui a joué 231 matchs et était 227 fois titulaire
43:54 à la S Saint-Etienne.
43:56 Vous avez un petit sourire, monsieur.
43:58 - C'est beaucoup.
43:59 - 231 matchs, mais oui.
44:02 Il a marqué 26 buts dans sa carrière.
44:05 Il est milieu de terrain.
44:06 - Il faut nous dire à peu près un ordre...
44:08 - La S Saint-Etienne, une légende du football français également.
44:11 - Aimé Jacquet.
44:12 - Aimé Jacquet.
44:13 - Effectivement, pourquoi on parle d'Aimé Jacquet ?
44:15 Parce qu'en début de semaine, il a fêté ses 82 ans, lundi 27 novembre.
44:19 82 ans pour le natif de Saissou, cousin Aimé Jacquet,
44:22 qu'on a pu rencontrer il y a quelques semaines.
44:24 Tu nous as fait l'amitié grâce à toi, Michel, de répondre à TLC,
44:28 de ne répondre jamais aux journalistes.
44:30 - Maintenant, c'est vraiment rare.
44:32 - Très, très rare.
44:33 - Très de journalistes ligériens.
44:34 Voilà, messieurs, pour cette émission.
44:35 Merci d'être venu.
44:36 Merci, Pascal.
44:37 - Merci à toi.
44:38 - On te retrouve donc dès samedi, tu le disais, au Beer Garden,
44:41 pour ne pas faire de publicité, mais voilà, c'est là-bas que ça se passe.
44:44 - C'est Stéphano.
44:45 - À 14h30, le bonjour à l'ami Greg Descaux.
44:48 Et puis, merci, Michel.
44:51 - Bonne semaine à vous.
44:53 Et puis, la semaine prochaine, on se retrouve pour débriefer.
44:57 - Oui, la semaine prochaine, jeudi soir.
44:58 - Débriefer, on espère.
44:59 - Il y aura deux matchs.
45:00 - Deux matchs.
45:01 - Amiens et Guingamp.
45:02 - C'est le moment de faire tourner le compteur, là.
45:05 - Oui, Guingamp, ce sera mardi prochain, donc.
45:08 - Et bien, on se retrouvera jeudi prochain, 19h35,
45:12 pour la prochaine émission de Club ASS.
45:15 D'ici là, portez-vous bien et allez les Verts !
45:17 ...

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