Keren Scherf Schem, mère de Mia Schem, otage franco-israélienne de 21 ans, était l’invitée de BFMTV pour évoquer les libérations d’otages du Hamas.
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00:00 Je souhaite que tous les hostages puissent rentrer chez eux.
00:06 Il y a 5 franco-israéliens hostages à Gaza, Mia en fait partie,
00:14 et il y a 150 hostages, après ceux qui seront libérés aujourd'hui, qui sont toujours à Gaza.
00:21 Personne ne devrait être hostage à Gaza.
00:25 Ce sont tous des citoyens innocents qui ont été kidnappés de leur maison ou de cette soirée, de cette fête.
00:34 En ce qui concerne l'arrêt des hostilités, je suis une mère, moi je sais qu'ils doivent tous revenir, comment je ne sais pas, mais ils doivent revenir à la maison.
00:44 Alors semble-t-il, tous les hotages ne sont pas entre les mains du Hamas,
00:48 certains d'autres groupes pourraient détenir des hotages, ce qui rend la situation plus compliquée.
00:55 Vous le redoutez que Mia ne soit plus entre les mains du Hamas, mais d'un autre groupe plus difficile à joindre et avec qui il serait plus compliqué de négocier ?
01:12 La vidéo du 16 octobre, elle indique que c'est le Hamas.
01:18 Donc je prie Dieu pour qu'il l'ait encore eux et qu'ils ne l'ont pas fait passer à quelqu'un d'autre, à un autre groupe.
01:27 C'est ce que nous avons vu, on a vu cette vidéo et il y avait inscrit Hamas, donc on sait qu'elle était détenue par eux.
01:35 Mais la négociation, ce sont des Israéliens, les otages contre les prisonniers palestiniens.
01:43 Lorsque vous voyez les images justement des prisonniers palestiniens qui sont accueillis, acclamés, vous vous dites de toute façon c'est le prix à payer, on doit en libérer autant qu'il le faudra pour libérer ma fille ?
02:03 Comme je vous l'ai dit, je ne suis qu'une mère, j'ai été prise dans cette situation terrible, c'est une des plus grandes crises que le monde ait connue, parce que personne n'a jamais enlevé 240 citoyens.
02:22 Je ne peux pas vous dire comment négocier, comment résoudre ces questions-là, tout ce que je sais c'est qu'il faut tous les faire revenir à la maison.