Insécurité : le coup de gueule d’un patron de boite de nuit

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Insécurité : le coup de gueule d’un patron de boite de nuit dans L’Heure des Pros.
Transcript
00:00 Et puis je me suis retrouvé très démuni parce que je me suis rendu compte que j'avais aucune action possible sur les extérieurs.
00:04 Alors un, parce qu'il y a une partie des gens qui ferment les yeux, comme on l'entend dire en permanence,
00:10 qui ne veulent pas admettre ce qui est en train de se passer dans nos grandes villes de France.
00:15 Et puis deux, sans se rendre compte réellement de la réelle situation.
00:20 Et je me suis dit, je vais faire autrement. En fait, je vais utiliser la même méthode que ces jeunes qui agressent.
00:24 C'est-à-dire que je me suis rendu compte qu'ils filmaient systématiquement,
00:26 ils mettaient sur leurs réseaux sociaux, entre autres Snapchat, quand ils attaquent ou qu'ils agressent,
00:30 ils adorent se filmer et se montrer. Alors je me suis dit, je vais faire comme eux.
00:33 Je vais les filmer, je vais les montrer. Mais je ne vais pas faire que ça.
00:37 C'est qu'en plus, on va les attraper et systématiquement, on va les remettre à la police nationale.
00:43 Et donc pour expliquer justement, pour rebondir ce que vous dites, Pascal,
00:48 c'est qu'en mettant ces vidéos en ligne, je me suis rendu compte que ça réduisait considérablement les agressions aux abords des...
00:54 Mais il n'y a que ça d'ailleurs, vous avez parfaitement raison.
00:57 Et il faudrait en fait mettre des caméras partout aujourd'hui, parce qu'aujourd'hui, on ne s'en sortira pas
01:02 en mettant... Il faut mettre des caméras dans toutes les rues de France.
01:05 Donc comme ça, c'est simple. Et on verra qui agresse.
01:10 Je n'ai aucune difficulté à mettre les mots sur ce qui se passe. Je vais vous dire pourquoi, en fait.
01:14 Et j'en ai encore fait une vidéo hier ou avant-hier, qui a énormément fait du bips, qui a énormément de vues.
01:20 En fait, j'entends bien, j'ai entendu ce qui se passait tout à l'heure avec M. Dupont, le ministre de la...
01:28 Mais dites-moi qu'il est même, parce que là...
01:31 Non, mais il veut... En fait, ces messages divisent en permanence.
01:35 Dans l'établissement où je suis, on est 50 salariés, d'accord ?
01:38 Dans les 50 salariés, il y a tous les profils. Et je l'insiste pour que les gens entendent bien.
01:42 Il y a tous les profils, d'accord ? C'est-à-dire les origines, avec des origines étrangères.
01:46 On a des Français blancs, de parents, de grands-parents et d'arrière-grands-parents. Voilà.
01:51 On ne confond pas les gens. On sait les identifier. C'est ça, la différence.
01:55 On n'est pas... Et sur ce plateau, vous êtes tous pareils. Les gens qui vous écoutent sont tous pareils.
01:59 On n'est pas des débiles, en fait, en France.
02:01 On sait faire la différence entre ceux qui se tiennent bien et ceux qui ne se tiennent pas bien.
02:05 Moi, mon papa, il est Croate, d'accord ? Il s'appelle Douchane.
02:08 Ça ne m'empêche pas de pointer du doigt quand une certaine catégorie de pays de l'Est se tiennent mal,
02:13 dans les rues de ma grande ville, se tiennent mal aux abords des établissements de nuit.
02:18 Ça ne m'empêche pas de montrer du doigt les agresseurs d'origine maghrébine.
02:23 Et là, c'était le cas, puisque c'était des origines turcs. Français d'origine turque, d'accord ?
02:30 Ça n'empêche pas que le premier qui est intervenu sur l'agression est lui-même d'origine turque.
02:36 Vous voyez, je veux que les gens entendent bien ça, en fait.
02:38 C'est-à-dire que les gens qui vous écoutent, Pascal, ne sont pas des demeurés, en fait.
02:43 – Ah non, je pense qu'ils ne sont pas demeurés, ils ont bien compris la France dans laquelle ils vivent.
02:46 Je vais vous remercier. – Exactement.
02:48 [Musique]
02:51 [SILENCE]

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