• l’année dernière
Transcription
00:00 France Inter, le 13-14, Bruno Duvic.
00:07 C'est une playlist de tous les titres des années 90.
00:10 Un appel à retourner voir Titanic, un hommage au beau mec du cinéma, Brad Pitt, Matt Damon,
00:15 Robert Redford, un billet simple pour le Pays Basque et son océan.
00:19 On trouve aussi dans ce livre des débats cruciaux comme celui-ci, est-ce qu'il faut
00:22 mettre les couteaux à l'endroit ou à l'envers dans le lave-vaisselle ? Mais c'est surtout
00:26 une histoire de vie, éclat de bonheur, cicatrice de malheur, dans laquelle une fois de plus
00:31 beaucoup de lecteurs devraient se retrouver.
00:33 Virginie Grimaldi publie son 9e roman, le premier chez Flammarion.
00:37 Une belle vie raconte les retrouvailles de deux sœurs dans la maison de leur grand-mère
00:41 qui vient de disparaître.
00:42 Il est tiré au chiffre astronomique de 180 000 exemplaires et déjà en tête des ventes.
00:48 Autre chiffre, 0145247000.
00:50 Et l'appli France Inter rubrique Réagir pour dialoguer avec l'autrice d'Une belle
00:55 vie en studio avec nous aujourd'hui.
00:56 Bonjour Virginie Grimaldi.
00:57 Bonjour.
00:58 Merci de venir au micro de France Inter.
01:00 À l'endroit ou à l'envers les couteaux dans le lave-vaisselle ?
01:01 À l'envers, la tête en bas.
01:03 À l'envers.
01:04 Ok, donc vous êtes plutôt Emma, l'aînée des deux sœurs, celle qui est raisonnable,
01:08 qui est méthodique, qui est protectrice.
01:10 Non absolument pas, je suis plus Agathe sur tout le reste, mais sur les couteaux je suis
01:14 Emma.
01:15 Bon, alors Agathe, elle a des sauts d'humeur, elle a son scooter qui est conduit à la va
01:19 comme je te pousse et son chien qu'elle a choisi le plus moche du chenil.
01:23 Une sœur, c'est la personne qui vous agace le plus au monde, que vous pouvez détester
01:27 par moment et dont vous êtes le plus proche, c'est ça la définition d'une sœur ?
01:30 Oui, je crois, parce que c'est quelqu'un qu'on ne choisit pas, un frère ou une sœur,
01:34 on est obligé de vivre, de cohabiter avec et puis il y a toujours une espèce de jalousie
01:41 aussi parce qu'on se partage des parents.
01:43 Il y a plein d'enjeux dans la relation frère-sœur et c'était ça que j'avais envie d'explorer
01:48 dans ce livre.
01:49 Et le fait d'être la première ou la deuxième, ça nous détermine pour toute la vie ?
01:52 Oui, je crois que ça conditionne vraiment qui on devient, selon si on a eu un modèle
01:58 ou si au contraire on ouvre la voie à d'autres.
02:02 Je crois vraiment qu'on se construit différemment et même en ayant les mêmes parents, je crois
02:08 aussi que les parents sont différents avec l'aîné et avec les suivants.
02:11 Alors, ça ne se passe pas toujours bien entre les deux sœurs.
02:15 Est-ce que votre sœur l'a lu ce livre ? Je crois qu'elle était en train de le lire.
02:18 J'ai lu ça dans une interview récente.
02:20 Est-ce que ça y est, elle l'a lu et qu'est-ce qu'elle vous a dit ?
02:21 Ça y est, elle l'a terminé et elle a été très émue parce que j'ai mis dedans pas
02:27 mal de nos propres souvenirs.
02:28 Elle a rigolé et elle a été très touchée.
02:31 Autre personnage, la grand-mère.
02:34 Là aussi, si on joue au jeu de « qu'est-ce qu'il y a de l'autrice dans le livre ? », avec
02:38 la grand-mère, on est sûr de tomber juste.
02:40 Vos livres précédents le montrent.
02:41 Figurez-vous qu'on reçoit demain, à votre place, une psy qui publie un livre dont le
02:47 titre est « Être une grand-mère aujourd'hui ». C'est quoi une bonne grand-mère pour
02:51 vous Virginie Grimaldi ?
02:52 C'est une bonne question.
02:54 Une bonne grand-mère, c'est quelqu'un de présent.
02:57 Je crois tout simplement qu'on soit présent à sa manière.
03:01 Chaque grand-mère fait bien comme elle peut.
03:05 Moi, j'ai eu une grand-mère qui était un petit peu la grand-mère des catalogues, qui
03:10 nous fait un chocolat chaud quand on arrive chez elle.
03:12 Le chocolat chaud, très important, ça revient beaucoup dans vos propos.
03:15 Oui, dans tous mes livres, il y a des chocolats chauds.
03:17 C'est vrai que c'est cette grand-mère-là qui est très douce, qui est un petit peu
03:22 un cliché de la grand-mère.
03:23 Mais je vois ma mère, la grand-mère qu'elle est avec mes enfants, c'est une grand-mère
03:29 peut-être plus moderne, plus active.
03:31 Et donc, je crois qu'il n'y a pas de façon parfaite d'être grand-mère, mais c'est
03:37 la présence qui compte.
03:38 Et dans une belle vie, au-delà d'être protectrice et indispensable pour ses deux
03:41 petites filles, la grand-mère, c'est celle qui lit.
03:43 Est-ce que votre grand-mère, c'est elle qui vous a donné le goût de la lecture,
03:48 de l'écriture, le goût des livres ?
03:49 Oui, tout à fait.
03:50 C'est vrai ? Ça s'est passé comment ?
03:51 Le goût de l'écriture et de la lecture.
03:53 La lecture, c'est plus ma mère parce qu'elle m'a acheté des livres très tôt et elle
03:57 lit énormément.
03:58 Mais ma grand-mère écrivait des poèmes.
03:59 Elle a des carnets de poèmes que j'ai récupérés.
04:02 Comme Mima ?
04:03 Exactement, comme Mima.
04:04 Et d'ailleurs, elle lui ressemble beaucoup puisqu'elle écrit sur le temps qui passe
04:08 et c'est le sujet phare de ma grand-mère et c'est le mien aujourd'hui.
04:11 Elle écrit sur tous les sujets d'actualité qui la touchent, sur les sujets qui lui sont
04:16 propres aussi, qui lui sont intimes.
04:18 Et donc, on retrouve des poèmes qui ont jalonné sa vie, qui ont commencé dans les années
04:23 60-70.
04:24 Et c'est hyper émouvant, je trouve, de retracer sa vie à travers ses écrits.
04:31 Et elle m'a donné cette passion-là d'écrire, de poser des mots sur ce qu'on ressent.
04:35 Il y a une scène dans une maison de retraite et au fond, qui passe l'idée que le salut
04:40 passerait par une affection entre les différentes générations.
04:43 Quand on fête l'anniversaire d'Autre Seine d'Agathe, la grand-mère est naturellement
04:49 au milieu des copains et des copines d'Agathe.
04:50 Cette affection, ce lien entre les générations, j'imagine que vous y êtes attachée.
04:54 Oui, j'y suis très attachée.
04:55 Encore une fois, mes livres n'ont pas un rôle de morale.
05:02 Je ne cherche pas du tout à faire la leçon.
05:04 Mais c'est quelque chose qui, pour moi, est important.
05:07 Je suis extrêmement attachée à mes grands-parents.
05:10 Et je ne sais pas, j'ai l'impression que les anciens ont vraiment quelque chose à
05:12 nous apprendre.
05:13 On a tendance peut-être à ne pas vraiment les respecter ou à les voir tels qu'ils
05:16 sont, c'est-à-dire des anciens nous, puisqu'on sera des futurs eux.
05:20 Et je trouve ça très important, ce lien entre les générations, qui peut-être s'étiole
05:27 un petit peu.
05:28 Et puis les anciens, ils ont des histoires d'amour, quelquefois très tard et très
05:31 surprenantes.
05:32 C'est une des surprises du livre.
05:33 Cécile Austandard, pour dialoguer avec vous, Virginie Grimaldi.
05:36 Bonjour Cécile.
05:37 Bonjour.
05:38 Vous vouliez nous parler d'un livre précédent.
05:39 Eh bien oui, le livre avec lequel j'ai découvert cette autrice, je connaissais un peu Baptiste
05:47 Beaulieu, il parlait tellement de Virginie Grimaldi que j'ai essayé et j'ai lu "Il
05:51 est grand temps de rallumer les étoiles".
05:53 Alors je l'ai tombé en une nuit et j'ai adoré et je l'ai acheté pour le prire à
06:00 ma mère.
06:01 Parce que c'est une relation, justement, c'est toujours important dans les livres
06:03 de Virginie Grimaldi, les relations familiales.
06:05 Et malheureusement, ma maman est décédée d'un AVC juste après.
06:09 Je n'ai pas eu le temps de lui offrir, c'était très inattendu, mais je ne me suis pas laissée
06:13 abattre.
06:14 J'ai acheté ce livre et je l'ai offert à toutes les femmes de ma famille, toutes
06:17 celles qui aimaient leur mère, leur fille, leur soeur.
06:21 Et on a ri, on a ri et les hommes nous ont volé les livres.
06:26 Ils les ont adorés.
06:27 Et un de mes frères, qui ne disait pas beaucoup, il s'est mis à acheter tous les livres de
06:31 Virginie Grimaldi en disant "Je veux que cette femme vive de son art.
06:35 Je veux qu'elle écrive, je veux qu'elle ne puisse faire que ça."
06:40 Donc depuis, on s'achète les livres et alors on ne se les achète jamais pour nous,
06:43 on se les offre.
06:44 Moi, j'achète pour ma belle-soeur, j'achète pour ma soeur, ma soeur elle achète pour
06:49 une autre belle-soeur.
06:50 Et on les lit, on les lit.
06:53 Là, en plus, ça va être sur une soeur, donc avec ma soeur, on va pleurer, bien sûr,
06:57 dans les bras l'une de l'autre, certainement.
06:58 Parce que moi, je mets les couteaux, je suis un peu faux-folle, je suis latinienne, mais
07:01 je mets les couteaux à l'envers.
07:02 - Vous les mettez n'importe comment, je ne vous félicite pas.
07:04 - Pas n'importe comment, à l'envers, parce que les enfants, ils peuvent tomber et s'empaler
07:08 sur un cou.
07:09 - Voilà, voilà.
07:10 - Je suis d'accord.
07:11 - Gérard Chidi-Gremaldi, on va laisser vous.
07:12 Ça résume le rapport que beaucoup de lecteurs, lectrices ont à vos livres, là, tout ce
07:16 que nous raconte Cécile.
07:17 - Oui, c'est complètement fou, c'est quelque chose qui me dépasse.
07:19 Bonjour Cécile, merci infiniment pour ces mots.
07:21 Ce qui me touche beaucoup, c'est qu'on a envie de les offrir, de les partager avec
07:28 des personnes qu'on aime, parce que ça crée un lien, ça crée un échange aussi, ça
07:32 peut générer un dialogue.
07:33 Et il y a des personnes qui font passer des messages à des membres de leur famille ou
07:37 à des proches à travers mes livres.
07:38 Donc c'est quelque chose qui me dépasse complètement, puisque j'écris sur des choses
07:42 qui me touchent à moi et que ça aille faire écho à la vie des autres, c'est magique.
07:46 Mais ce n'est pas quelque chose que je peux prévoir.
07:50 - Et le côté déclic de lecture dont elle nous parlait, Cécile, j'imagine que ça
07:53 vous touche, ça aussi, quand elle nous dit qu'elle est offerte à quelqu'un qui lisait
07:55 peu et qui s'est mis à lire.
07:57 - Oui, et c'est pareil, c'est quelque chose qui revient assez souvent.
07:59 Des personnes qui ne lisent pas, qui sont plus habituées à regarder des séries ou
08:03 à lire quelque chose de très bref.
08:04 Je pense que c'est dû au fait que ce sont des chapitres courts et que c'est une écriture
08:08 assez imagée, assez visuelle.
08:10 Et donc des personnes qui n'aiment pas forcément lire tombent dedans.
08:14 Et ça, c'est pareil, c'est un super compliment.
08:16 - Et à propos d'humour, moi j'ai bien aimé le chat de la grand-mère qui s'appelle Robert
08:20 Redford, comme ça elle peut dire qu'elle a été la maîtresse de Robert Redford.
08:23 Alors Cécile nous disait que c'est beaucoup de personnages féminins et c'est vrai, vos
08:28 histoires sont racontées du point de vue des femmes.
08:31 Est-ce que vous imaginez un jour écrire un livre du point de vue d'un homme ? Du point
08:35 de vue d'un père, d'un fils, d'un grand-père ?
08:36 - Il y a des personnages masculins dans mes livres.
08:40 Dans le précédent, c'était un roman choral et un des personnages était un homme, un
08:45 jeune homme.
08:46 Mais c'est une question qui revient souvent.
08:51 - C'est vrai ?
08:52 - Oui.
08:53 Et je ne comprends pas pourquoi.
08:55 En fait, je trouve votre question très pertinente.
08:58 - Mais vous ne comprenez pas pourquoi vous ne le faites pas plus ? Pourquoi la question
09:01 revient aussi souvent ?
09:02 - Pourquoi on me pose la question aussi souvent ?
09:03 - Parce que de fait, dans ce livre, les quatre personnages principaux sont quatre femmes.
09:07 - Oui, oui.
09:08 Mais dans tous les livres, en effet.
09:10 Et c'est vrai que moi, ce n'est pas une question que je me posais.
09:12 Et maintenant que je me la pose, je crois que c'est ma fibre féministe qui s'exprime
09:18 à travers ces personnages et que je ne ressens pas l'urgence d'écrire sur un homme.
09:26 - C'était la question suivante.
09:27 Féministe, vous emploieriez ce mot, vous vous définissez comme féministe.
09:29 Qu'est-ce que vous mettez derrière ça ?
09:30 - Complètement.
09:31 Je mets une certaine colère qui grandit face à certaines injustices.
09:40 Et plus je m'éveille sur le sujet.
09:43 Récemment, j'ai participé à un ouvrage sur les féminicides qui s'appelle "125 et
09:49 des milliers".
09:50 On est 125 autrices à avoir écrit la vie d'une des 125 victimes de féminicide qu'il
09:57 y a chaque année.
09:58 J'ai parlé de l'histoire de Salomé, qui avait 21 ans quand elle a été assassinée
10:03 par son conjoint.
10:04 Je crois qu'il y a vraiment une évolution urgente à faire dans la société.
10:12 Globalement, dans la société.
10:15 Il faut que les mentalités évoluent pour que les femmes soient considérées à partir
10:18 du moment où on n'est pas considérée comme l'égale de l'homme à tous les niveaux,
10:21 que ce soit salarial, social.
10:23 On ne peut pas faire cesser ces violences-là.
10:28 - Vous avez appris quoi sur les féminicides en écrivant l'histoire de Salomé ?
10:33 - C'est ça qui est fou, c'est que je pense être éveillée sur le sujet, mais j'ai quand
10:37 même appris qu'on peut être féministe, éveillée sur ce sujet et être victime de
10:49 violences.
10:50 C'était le cas de Salomé, par exemple.
10:52 Elle ne laissait passer aucune remarque sexiste dans son entourage.
10:55 Elle l'avait pour vocation d'aller travailler dans des pays où les petites filles n'ont
10:59 pas forcément accès à l'école.
11:01 C'était un sujet qui l'habitait complètement.
11:08 Et pour autant, elle est tombée sur un homme qui a réussi à la briser et à la tuer.
11:13 - Vous dites dans Le Parisien que le plus dur, c'était en écrivant cette histoire,
11:17 de ne pas trahir la famille, de leur apporter un peu de douceur.
11:20 Je reviens à votre roman, L'histoire des deux sœurs.
11:22 Elle est dure aussi.
11:24 Il est question de deuil, il est question de violence, il est question d'alconisme.
11:27 Et pourtant, il émane cela de votre livre, de la douceur.
11:30 Est-ce que vous dites, quand vous écrivez, est-ce que vous êtes attentive à ça, ne
11:33 pas agresser le lecteur, même en parlant de choses dures ?
11:35 - Non, justement, cette douceur, je ne la ressens pas quand j'écris.
11:39 Justement, quand j'ai écrit ce livre, je me suis dit qu'il y a plein de sujets assez
11:42 douloureux.
11:43 Je pense que mes lecteurs habituels vont être heurtés et ce n'est pas le cas.
11:49 Parce que, je ne sais pas, si c'est à travers l'humour que je distille dans les pages,
11:56 que ça adoucit un petit peu, je n'ai pas l'impression d'être douce, ni dans la vie,
12:00 ni dans mes livres.
12:01 Et pourtant, c'est ce qui ressort.
12:02 Donc ça, c'est vraiment quelque chose que je n'explique pas.
12:04 - Vous êtes également très présente sur les réseaux sociaux et vous avez posté,
12:09 il y a quelques heures, un long message à propos de votre papa, dont la santé décline
12:13 beaucoup.
12:14 Vous écrivez ceci, il ne veut plus de cette vie, de ce corps qu'il n'habite plus.
12:18 Il veut que ça s'arrête.
12:19 Il le dit, il le répète, il nous demande de l'aider.
12:21 Mon père, le libre, le rebelle, doit rester enfermé dans sa carcasse inutile, endurer
12:26 cet interminable calvaire puisque la loi prévaut sur le choix.
12:30 Est-ce que vous êtes de ceux qui pensent que la loi, c'est un débat en ce moment,
12:34 la loi sur la fin de vie, doit changer ?
12:35 - Ah oui, évidemment, je le pensais avant et je le pense encore plus maintenant que
12:39 je suis touchée.
12:40 Malheureusement, c'est quand on est touché qu'on prend vraiment la mesure des problèmes.
12:44 C'est une conviction que j'ai toujours eue.
12:47 Mais là, mon père a la maladie d'Alzheimer.
12:49 Il a toujours dit, tout au long de sa vie, que s'il finissait comme sa mère, il voulait
12:54 qu'on abrège ses souffrances.
12:56 Et là, il nous implore et on ne peut rien faire.
13:00 Il ne peut pas décider de sa propre fin de vie.
13:04 Et quand j'ai posté ce message hier soir, j'étais dans le chagrin parce que c'est très
13:08 dur de le voir comme ça.
13:09 Et maintenant, je suis dans la colère parce que j'ai reçu des milliers de messages de
13:14 personnes qui ont enduré ça, qui ont vu un proche souffrir pendant parfois des années,
13:19 souffrir le martyr, endurer ce calvaire.
13:22 Et on ne peut rien faire.
13:23 On ne peut pas choisir parce que la loi dit qu'on n'a pas le droit de choisir.
13:27 Et ça, c'est quelque chose qui me met très en colère.
13:29 Et je pense que c'est une urgence de changer les choses.
13:32 NICOLAS : Merci Virginie Grimaldi d'être venue au micro de France Inter.
13:36 Une belle vie, c'était dit, t'es chez Flammarion.
13:38 C'est sorti depuis quelques jours.
13:40 Il est 13h44.

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