Jean Pierre Pernaut recevait Thierry Roland pour sa dernière sur TF1

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00:00 Recordman des sélections avec l'équipe de France.
00:02 Il est avec nous Thierry Roland.
00:03 Ça va Thierry ?
00:03 Ça va pour l'instant.
00:04 350 sélections ?
00:06 À peu près oui.
00:07 200 de plus que de Sailly ?
00:09 Oui.
00:09 La dernière ce soir ?
00:10 Bah oui.
00:11 Il faut bien terminer.
00:12 Ça vous fait quoi Thierry ?
00:13 On vous voit depuis si longtemps.
00:14 On vous entend avec Jean-Mimi depuis si longtemps.
00:16 Mais il fallait bien finir à un moment ou à un autre.
00:19 J'ai lu quelque part que vous aviez dépassé la date de péremption.
00:21 Oui c'est ça.
00:22 C'est ça exactement.
00:23 En tout cas on en reparle dans une seconde Thierry.
00:25 On a voulu vous faire une petite surprise.
00:26 Et à vous aussi parce qu'on aime Thierry, on aime ses commentaires, on aime sa joie de vivre, on aime ses multiples talents.
00:31 Petite surprise préparée par Pascal Praud.
00:33 Ça commence un certain soir après un match au Stade de France contre le Brésil.
00:38 Vous vous en souvenez ? Regardez.
00:39 Vous le croyez ça ?
00:41 L'équipe de France est championne du monde en battant le Brésil.
00:44 3-0.
00:46 Deux buts de Zidane.
00:47 Un but de Petit.
00:49 Je crois qu'après avoir vu ça, on peut mourir tranquille.
00:53 Enfin le plus tard possible mais on peut.
00:55 Ah c'est superbe.
00:56 Quel pied ! Ah quel pied !
00:58 Oh putain !
00:59 Oh là là là là là là !
01:01 Bonjour messieurs.
01:03 Thierry Roland collectionne les formules comme il cultive ses habitudes.
01:07 Une chambre d'hôtel, la position allongée, le journal "L'équipe arrêtée à la page football".
01:12 Pour la 1300ème fois peut-être, Thierry Roland prépare un match sans quitter la couette.
01:17 Je rentabilise la chambre.
01:18 Voilà.
01:19 Depuis 50 ans, comme à Lyon il y a 15 jours, il visite le monde, un micro devant la bouche et une paire de jumelles sur le nez.
01:26 4 contre 3.
01:27 Dans la couche de Juninho, un bon centre.
01:29 Et un but de Nilmar !
01:30 Et but de Nilmar !
01:31 Oui !
01:32 Celui-ci c'est Nilmar.
01:33 Nilmar cette fois-ci.
01:34 De la tête.
01:35 De la tête effet.
01:36 J'aimais bien ses commentaires, son rire, communicatif et puis voilà, il a marqué le football français.
01:41 J'ai découvert le football avec lui donc c'est un peu triste de le voir partir mais bon, faut qu'il y ait des nouvelles générations, faut prévoir l'avenir.
01:48 Il va nous manquer tout à fait.
01:50 C'était un très bon commentateur.
01:52 Il a été aimé je pense de tous les français.
01:55 Allez mon petit bonhomme !
01:56 Alléluie !
01:58 Allez mon petit bonhomme !
01:59 Ouais !
02:01 Ouais, ouais, ouais !
02:04 Ouais, ouais, ouais mon petit bonhomme, bravo !
02:07 Au départ c'est la voie du football.
02:09 C'est l'homme, la voie plutôt parce que qui a représenté pour moi 50 ans, j'ai 50 ans, bientôt 40 ans de football.
02:25 C'est à dire qu'on attendait le match, il n'y en avait pas tous les jours à l'époque là, on attendait le match une fois tous les mois, tous les mois et demi, on savait que ça serait la voie de Thierry Roland.
02:32 A l'intérieur de ça, il y a une pièce de musée.
02:35 C'est le numéro 1 de France Football.
02:39 Dans son appartement musée, proche du Champ de Mars, Thierry Roland conserve tout.
02:44 Les numéros de l'équipe, de France Football, les passeports, les billets de match, les programmes des rencontres, les livres, les maillots, les photos, les cèdes d'or.
02:52 Ses âmes ouvrent toit mais rien ne sort de cette caverne d'Ali Baba.
02:56 Ne rien jeter pour ne rien oublier, se souvenir par exemple de Monsieur Foot, un après-midi de 1976, à Sofia.
03:04 Ah c'est pas possible ! Ah c'est pas croyable qu'il accorde une pénalty là-dessus !
03:09 Mais c'est un vrai semblable à 3 minutes, 2 minutes de la fin de la partie !
03:14 Alors ça je n'ai vraiment pas peur de le dire Monsieur Foot, vous êtes un salaud !
03:22 À côté ! À côté ! Eh ben il y a un bon Dieu croyez-moi !
03:26 Sur le coup je ne me suis pas trop rendu compte quand je l'ai traité de salaud parce que je cherchais...
03:30 Bon, je cherchais un mot dans le vocabulaire français qui était dans le Larousse.
03:35 Et les premiers mots qui me sont venus à l'esprit n'étaient pas très très corrects.
03:39 Je me dirais celui-là n'était pas non plus mais au moins il était dans le Larousse.
03:43 Et bon... Après je ne dis pas que j'ai regretté mais je m'en suis expliqué avec lui, lui il a très bien compris.
03:51 Thierry aime le parler vrai, surtout s'il pense que le micro est fermé.
03:55 ...de ce soir, Franck Sosé.
03:57 Bonne envie de faire pipi !
03:59 Moi j'ai froid à la zigoulette !
04:00 Vous serez toujours en compagnie de Franck Sosé, Franck !
04:01 Je vous rassure pour ce que vous avez entendu en début d'interview...
04:05 Ça va mieux !
04:06 C'est Jean-Michel qui a froid à la zigoulette et c'est moi qui ai envie de pipi !
04:09 Ce sont des choses qui arrivent !
04:14 Autant être franc, on n'aurait pas pu ne pas avoir entendu !
04:17 Ah non mais on n'a rien à cacher !
04:20 On va le revoir !
04:21 Il est l'enfant naturel de Michel Audiard et d'Arletty.
04:25 Quel enfoiré ! Mais c'est pas vrai ça !
04:28 Un titi parisien, comme on dit un petit peu trivialement, les avoir bien accrochés pour arriver...
04:33 Qui parle comme on cause !
04:35 ...avec cette ambiance.
04:36 Qualité qui est aussi son défaut, c'est sa naïveté.
04:39 Donc grand enfant Thierry, il croit tout ce qu'on lui dit.
04:43 Il réfléchit... Il est au premier degré, il est brut de décoffrage.
04:49 Voilà la qualité de Thierry.
04:51 Thierry, je peux vous demander une faveur ?
04:53 Est-ce que vous pourriez me faire le cri du lanceur de marteau s'il vous plaît ?
04:56 Oui, avant que nous nous quittions.
04:58 Très bien Thierry, merci beaucoup.
05:04 Jean-Michel, vous lui donnez ses gouttes maintenant pour que ça aille un petit peu mieux demain.
05:10 Un rire qui couine pour ne jamais se prendre au sérieux.
05:15 Un chanteur de salle de bain qui parodie Louis Mariano.
05:19 Dans une deuxième vie, monsieur Thierry sera artiste au musical.
05:24 "Sans lunettes c'est une horreur, je prends ma femme pour ma mamie et Castelli pour ma belle-soeur."
05:35 En principe, rien n'aurait dû nous rapprocher.
05:40 Il est sportif, je ne le suis pas du tout.
05:44 Il commande depuis un demi-siècle des matchs de foot, j'en ai jamais regardé un seul.
05:48 Mais nous nous sommes découverts tous les deux une fibre franco-française extraordinaire.
05:55 Nous avons les mêmes réactions de Français, Chauvin, Rouspeter, il faut bien le dire un peu bornés.
06:03 Il y avait d'abord des rencontres de 32e...
06:05 Thierry a 25 ans, Thierry est la Légion d'honneur, Thierry fait du ski.
06:11 Il y a des vies qui ressemblent aux aventures de Tintin.
06:16 Il est le recordman des sélections en équipe de France, il fuit les mondanités.
06:20 Il dit parfois ce qu'il pense, mais il ne pense pas toujours ce qu'il dit.
06:24 Il aime Paris, le bleu blanc rouge, les grands Bordeaux, les copains, la fidélité, les restaurants italiens et le cigare.
06:31 Ainsi est Thierry Roland, dinosaure apparu sous la télévision publique à une époque lointaine où les tables de ping-pong remplaçaient les bureaux des journalistes.
06:40 Il accompagne notre vie depuis 50 ans, il fait partie des meubles et plus encore de la famille.
06:45 Ce soir, la chanson de Roland est une dernière marseillaise.
06:48 - Je ne peux pas, je ne peux pas !
06:52 - Thierry Roland, c'est un bel hommage que vient de vous rendre votre ami Pascal.
06:56 Vous n'avez que des copains ATF1, que des amis qui nous regardent tous les jours à 13h, qui vous regarderont ce soir.
07:01 Ça fait quoi comme ça d'être un peu une légende vivante du football ?
07:04 - Que voulez-vous ? Vous savez, quand on part, on est paré de toutes les qualités.
07:10 - Ça n'a pas toujours été le cas ?
07:12 - Je ne sais pas, non. Il y a eu des moments où c'était peut-être un petit peu plus difficile.
07:16 Mais de toute façon, lorsque je me retourne, finalement, je suis relativement satisfait du chemin parcouru.
07:22 - De Platigny à Bouvard, vous avez entendu ces hommages en passant par Jean-Mimi. C'est étonnant, ça.
07:26 - C'est bien, c'est sympa. Ça fait plaisir.
07:28 - Vous pouvez vous expliquer ?
07:29 - Écoutez, j'ai commencé, disons, en 1960.
07:32 Alors, vous voyez, ça fait bientôt 45 ans.
07:35 - 350 matchs avec l'équipe de France.
07:37 - 1350 en tout. 850 avec Jean-Michel.
07:40 - Quel a été le plus beau ?
07:42 - Je crois que c'est le France-Allemagne de Séville qu'on a malheureusement perdu.
07:45 - On a perdu pourtant celui-là, à la fin.
07:47 - Oui, on aurait pu le perdre. Mais sur le plan émotionnel, sur le plan du jeu, sur le plan...
07:52 - Ce n'était pas la finale de la Coupe du Monde ?
07:54 - Non, je ne crois pas.
07:55 - Pourtant, là, vous aviez dit "ça y est, on peut y aller".
07:57 - C'est vrai qu'on était contents. La Coupe du Monde était gagnée par la France et tout, contre le Brésil à Paris.
08:01 Mais le match... Les Brésiliens, ils ont complètement loupé leur match.
08:04 Tandis que France-Allemagne, c'était un vrai match.
08:06 - Mais sur le Brésil, à la fin, vous terminez le match, on en a entendu, en disant "allez, on peut partir tranquille".
08:10 Vous avez quand même tenu 7 ans depuis.
08:12 - C'est vrai. C'est pas mal, hein ? C'est pas mal. J'espère encore tenir au moins 7 ans.
08:15 - Ce soir, France-Pologne avec une équipe toute jeune, on a un diamo de football, toute jeune, toute nouvelle, Landro dans les bus...
08:21 - Landro dans les bus, les débuts de Malhouda.
08:23 - Nouvelle phase. Ça va revenir, l'équipe de France, à votre avis ?
08:26 - Je pense qu'on devrait avoir une belle équipe de France ce soir, parce que...
08:31 De toute façon, maintenant, l'équipe de France, elle n'a plus le choix.
08:34 Elle a perdu 4 points bêtement sur ses premiers matchs à domicile.
08:37 Donc il faut faire l'effort.
08:39 - C'est amical, ce soir.
08:40 - Oui, c'est amical, mais ça prépare pour les matchs du printemps, qui, eux, ne le seront pas.
08:43 Et notamment un France-Suisse au Stade de France, où même si je ne commenterais pas, je peux vous dire que je serai là.
08:49 Et puis là, comme ça, je pourrai gueuler tranquillement.
08:51 - Voilà, vous pourrez râler, y aller avec tous vos mots.
08:54 Il vous manque plus qu'une chose, c'est le musée Grévin.
08:56 - Oui.
08:57 - Avec Geneviève de Fontenay, vous seriez bien.
08:58 - Oui, on serait bien.
08:59 Moi, je préfère être à côté de Sophie Marceau, si j'ai le choix.
09:01 - Ah oui, ben lui aussi.
09:02 Ce soir, 20h50, en direct sur TF1, le dernier match tricolore de Thierry avec Jean-Mimi.
09:08 A tout à l'heure et merci.
09:09 - Merci.
09:10 - Dernière partie...
09:11 - L'événement de ce mercredi 17 novembre.
09:18 France entendition football.
09:20 Ce soir, tout le monde se fiche un peu du match France-Pologne.
09:22 Ce sera surtout un hommage au dernier match commenté par Thierry Roland.
09:25 On rejoint tout de suite le Stade de France à l'heure du coup d'envoi, à une heure du coup d'envoi.
09:30 Il y aura des surprises ce soir pour son dernier match?
09:32 - Sûrement.
09:33 En tout cas, moi, je tiens tout particulièrement à saluer son départ.
09:36 - Eh, dis donc, Jean-Mimi, je sais pas si t'as vu, l'avançante polonaise, c'est un noir.
09:41 - Oui, oui.
09:42 - Eh ben, on aura beau dire, on aura beau faire,
09:44 mais des noirs en Pologne, c'est bien le signe que le réchauffement de la planète, ça devient très inquiétant.
09:50 - Encore un cadre de l'équipe de France qui nous quitte.
09:54 Il risque de nous manquer, au moins autant que Franck Leboeuf.
09:57 Allez, ciao, bonsoir.
09:58 - Deux commentaires pour l'équipe de France, Thierry.
10:01 On n'arrête pas de vous tenir le poul depuis le début de la journée.
10:05 Est-ce que le rythme du cœur s'est accéléré ces derniers temps?
10:09 - Non, Patrick, pour l'instant, ça va.
10:11 Je veux dire, pour l'instant, disons que je tiens bien le coup.
10:14 Ça sera peut-être plus dur, alors, finalement, à la fin du match.
10:17 - Alors, Thierry, il est quand même bien loin le temps où la presse vous surnommait le Che Guevara du service des sports
10:23 parce que vous avez une barbe à vos débuts.
10:25 On va voir quelques images de vos débuts, sans barbe, d'ailleurs.
10:29 Mais sans parler de vous, parce qu'on parle toujours de vous,
10:31 mais votre jugement sur l'équipe de France, par exemple, sur les joueurs, tout simplement.
10:37 Est-ce qu'ils jouent plus vite aujourd'hui, mieux qu'avant, qu'il y a 40 ans, quand vous commenciez à commenter?
10:43 - Plus vite, c'est indiscutable.
10:45 La condition physique est bien supérieure parce que les entraînements sont beaucoup plus durs, plus intenses, plus forts, quoi, en un mot.
10:55 Et je crois que ça, c'est indiscutable.
10:58 Maintenant, est-ce qu'ils sont meilleurs?
11:01 Ça, je ne sais pas. C'est difficile à dire parce que, vous savez, chaque génération a eu ses craques.
11:06 Et moi, je fais partie de ceux qui pensent qu'il y a eu des très, très grandes équipes,
11:11 notamment, par exemple, l'équipe de Hongrie des années 50 et peut-être la plus belle équipe nationale que j'ai eu la chance de voir évoluer.
11:18 - Vous allez être appelé à commenter les matchs du championnat anglais sur TPS.
11:23 Est-ce que ce championnat-là est meilleur que le nôtre?
11:25 - Enfin, je ne sais pas s'il est meilleur, mais en tout cas, il est plus spectaculaire.
11:28 Ça, c'est sûr. Parce que...
11:30 - C'est dû à la configuration des stades, peut-être aussi?
11:32 - Oui, les stades sont pleins. L'ambiance est fantastique.
11:35 Les supporters anglais sont des supporters étonnants parce que, vous savez,
11:39 dans chaque match en Angleterre, bon, ben, il y a les supporters d'un club, les supporters de l'autre.
11:44 Ils sont séparés au milieu du stade. D'un côté, il y a les rouges.
11:46 De l'autre côté, il y a les bleus. Tout le monde chante.
11:48 Il y a des buts. C'est dirigé vers l'attaque et tout.
11:50 Alors, on peut me dire que défensivement, ce n'est pas parfait, que techniquement, ce n'est pas l'idéal.
11:54 Mais quel spectacle pour les supporters qui sont dans les tribunes.
11:58 - Alors, on vient de voir la médaille qui vient de vous être remise par la Fédération française de football.
12:04 Est-ce qu'il y aura un jubilé l'année prochaine?
12:06 - J'aimerais bien, oui, j'aimerais bien, Patrick, faire une fête, justement, ici,
12:10 dans un studio aménagé au Stade de France, en septembre prochain, par exemple,
12:15 parce que là, ça fait 50 ans que, depuis mes débuts au service des sports de Georges Bricquet, au poste parisien.
12:22 Donc, j'aimerais bien marquer le coup, si c'est possible.
12:24 - On va vous y aider. Et puis, on vous retrouve tout à l'heure pour commenter le match.
12:27 Parce que c'est quand même le but. Donc, France-Pologne, dans maintenant 20 minutes,
12:30 en direct du Stade de France. C'est la fin de ce journal. Excellente soirée à tous.
12:34 - Le Stade de France, théâtre de la dernière sortie officielle de l'équipe de France pour cette année 2004.
12:41 C'est également la dernière fois qu'on va entendre Thierry Roland commenter un match de l'équipe de France.
12:45 Bonsoir, Thierry. - Bonsoir, Christian.
12:47 - Merci pour tous les grands moments que vous nous avez fait vivre, Thierry.
12:50 - Ben, écoutez, c'était une joie parce que c'était des grands moments que je vivais moi-même.
12:56 Et donc, je n'avais pas beaucoup de difficultés à les faire vivre au-delà de l'écran.
13:00 - J'espère tout simplement, Thierry, ce soir, que vous aurez plein de buts à commenter en compagnie de Jean-Michel Larket.
13:05 - Il faudrait que ce soit le même match que celui qu'Arsene a vécu il n'y a pas longtemps entre Tottenham et Arsenal.
13:10 - C'est pour ça que je suis venu, Thierry. - Il avait le sourire, Arsene, parce que ça avait penché du bon côté.
13:16 Oui, un 5-4 à faveur d'Arsenal sur le terrain de Tottenham.
13:20 - Oui, exactement, dans le derby du Nord de Londres, qui est un des moments les plus chauds de la saison pour Arsenal et pour Tottenham.
13:26 - Alors donc, sélectionneur... - Raymond, c'est un match amical, riche d'enseignement.
13:33 - Qu'est-ce que vous allez retenir de ce match ?
13:37 - Déjà, toute la première mi-temps, l'envie, les mouvements, l'animation, tout ce qui a fait qu'on s'est fait plaisir en regardant ce match-là
13:47 contre une bonne équipe polonaise, qui est un peu excessive dans son euphorie là.
13:52 À la limite, ça situe le niveau de notre match, parce qu'ils sont contents de s'en être sortis avec 0-0.
13:58 - Vous savez, ce soir, c'est le dernier match international de Thierry Roland. Je sais que vous avez un petit mot à lui dire.
14:03 - Oui, qu'il m'a fait vibrer très souvent, qu'il m'a fait rire aussi souvent, ce qui est rare chez les présentateurs et les commentateurs,
14:12 et qu'il a été un vrai, vrai supporter de l'équipe de France pendant tout le temps, et qu'il a vécu toute cette période avec nous.
14:19 Thierry, je te remercie encore pour tout ce que j'ai vécu avec toi, même un petit peu à distance, mais c'était super. Merci encore.
14:28 - Vous comprendrez, c'est difficile pour Thierry. - Jean-Michel ? - Oui.
14:31 - Je suis en compagnie du capitaine de l'équipe de France, Patrick Girard. - Oui.
14:35 - Bonsoir, Patrick. - Bonsoir.
14:36 - Comment jugez-vous la performance de l'équipe de France, ce match une nuit constructive ?
14:40 - On a montré qu'on est en progrès, c'était l'essentiel. Il nous a vraiment manqué ce petit but pour vraiment être satisfait,
14:45 parce qu'on s'est senti de mieux en mieux, et malheureusement on n'a pas mis ce petit but pour vraiment être recompensé de nos efforts.
14:52 - Alors, c'était ce soir la 351ème et dernière sélection de Thierry Roland en équipe de France.
14:58 - Félicitations, c'est vrai que ça va être un record difficile à battre, et c'est vrai que quand on parle de l'équipe de France,
15:03 on parle de Thierry Roland, et au nom de tous les joueurs, je voulais lui féliciter, et lui dire que bien sûr il va manquer à TFM, mais aussi à l'équipe de France.
15:12 - Vous êtes prêt à l'accueillir à Arsenal ? Il aura du temps de libre maintenant.
15:15 - Bien sûr, il pourra venir voir Arsenal, je vais sans problème.
15:17 - Bonne soirée Patrick.
15:18 - Merci, merci Patrick, merci à Raymond Domenech.
15:20 - Je reçois Thierry pour... On a mis tous vos matchs sur ce maillot d'Arsenal.
15:25 - C'est sympa Arsene. Merci beaucoup Raymond.
15:28 - On a mis 1 350.
15:29 - 1 350, ah oui, j'avais mis 350.
15:34 - 1 350, c'est beau hein.
15:36 - Vous avez un très gros effectif à Arsenal.
15:38 - Oui, mais c'est très sympa. Merci beaucoup Arsene, et je voudrais dire que, évidemment je suis un petit peu ému à...
15:46 - Mais non Thierry, vous êtes en pleine forme.
15:48 - Non mais à la fin de ce match quand même, parce que c'est vraiment la fin d'une époque pour moi,
15:54 mais elle va continuer, je vais vous suivre Jean-Michel, à travers vous et à travers les futurs matchs de l'équipe de France,
16:02 et puis de toute façon, le football, je l'ai dit, le football continue.
16:06 Merci à tous les supporters, merci à tous ceux qui m'ont témoigné leur sympathie au cours de ces dernières journées.
16:12 J'ai été vraiment très touché, très ému, je ne m'y attendais vraiment pas.
16:15 Ça a fait beaucoup causer ce départ, peut-être un petit peu trop, mais bon, le cœur y était je crois de tous les côtés, du mien en tout cas.
16:23 - Merci beaucoup Thierry.
16:25 - Merci.
16:26 - Allez, à la prochaine.
16:28 - Merci.
16:29 - Merci.
16:30 - Merci à vous.
16:31 - Merci à vous.
16:32 - Merci à vous.
16:33 [Bruit de la foule]

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