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00:00 D'abord le dossier Bravem. Au bout de 20 minutes, ils dévoilent ce qui pour eux est l'élément phare de leur enquête, la fameuse séquence sur la Bravem.
00:06 Le 31 mars dernier, nous recevions sur ce plateau plusieurs policiers, dont un de la Bravem.
00:10 On regarde ce qu'ils ont dit et je vous explique ce qui s'est passé avec Lionel Stan qui a toutes les infos. C'est parti.
00:15 - Vous nous êtes dit "finalement on va vous présenter comme quatre policiers de la Bravem au moment de raccrocher".
00:21 Là en fait on dit "stop, on arrête tout, ça c'est hors de question".
00:24 J'ai eu nos juristes et avocats, ils sont unanimes, ils m'interdisent l'intervention en plateau sur cette présentation.
00:30 Je pouvais pas être beaucoup plus clair. La condition impérative, ça c'est sûr et certain, c'est qu'à aucun moment ils ne puissent être identifiés.
00:37 Et pourtant, dans le rapport de l'IGPN, nous sommes tombés sur ce mail signé de Lionel Stan.
00:44 Il écrit au commissaire chargé de l'enquête administrative.
00:49 - Vous trouverez en pièce jointe les quatre prénoms et numéros de téléphone des policiers en plateau, les trois rectos de leur carte de police.
00:56 - Franchement ça, ça m'a choqué.
00:58 - Oui, alors...
01:02 - Alors déjà juste un point, apparemment à l'IGPN c'est très très facile d'y aller avec une caméra et de ressortir tous les mails.
01:09 Je me suis entretenu, j'ai appelé quelqu'un cet après-midi au ministère de l'Intérieur parce que j'étais choqué de cette séquence.
01:15 Ça reste quand même des mails encore une fois envoyés à l'IGPN. Ils laissent filmer le nom, les cartes professionnelles de ces policiers tout naturellement.
01:23 Alors là-dessus, qu'est-ce qui s'est passé ?
01:25 Je suis très énervé contre cette journaliste, Virginie Villard, puisqu'elle m'a tout simplement appelé en me disant
01:32 "Lionel, vous avez envoyé un mail avec les identités des policiers à l'IGPN".
01:36 Je lui ai dit "non".
01:37 L'émission a été diffusée en direct, bien sûr, le 31...
01:41 C'était le 31 mars. J'ai reçu une réquisition judiciaire, on l'a là en banquie, donc c'est la justice qui m'oblige de donner l'identité de ces quatre policiers.
01:52 Pourtant, c'est vrai que le préfet de police sur le plateau s'est engagé à ne pas nous les demander.
01:58 J'ai appelé ce capitaine de la police judiciaire, je lui ai dit "écoutez, le préfet de police s'est engagé".
02:03 Ce capitaine m'a répondu tout simplement "c'est la justice qui vous demande les noms, vous êtes dans l'obligation de les donner".
02:10 Diana a prévenu l'ensemble des policiers immédiatement qu'on avait eu cette réquisition judiciaire.
02:17 J'ai été, vous l'avez vu le doc hier, piégé.
02:19 Virginie Villard dit "je n'ai pas dit, voilà, j'enregistre cette conversation, Lionel Stan ne le sait pas".
02:25 À son insu.
02:26 Mais elle m'a appelé, je lui ai dit les choses, je lui ai envoyé cette réquisition judiciaire.
02:31 Pourquoi elle ne m'a pas dit "j'ai besoin d'un sonore de votre part" ?
02:34 Tout simplement pour me dire que sept jours après, vous avez reçu cette réquisition judiciaire.
02:39 J'ai eu cette conversation avec Tristan Vallex ce matin.
02:42 Lui-même m'a dit, je le dis, qu'il était étonné de ce passage.
02:46 Parce qu'il savait que j'avais envoyé la réquisition judiciaire.
02:49 Mais il me dit "c'est le juridique qui a vu le documentaire et apparemment on a l'habitude de préciser que cette conversation est enregistrée à son insu".
02:59 Je comprends pas.
03:00 J'apprécie beaucoup Cédric Vanini.
03:01 Je comprends pas.
03:02 Limite.
03:03 Voilà, on interagit tous les deux, j'aime beaucoup ce garçon.

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