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00:00 On parlait à l'instant des touristes dans la capitale.
00:02 C'est un touriste, il faut le rappeler, la victime qui est décédée dans cette attaque.
00:07 Et ce matin, effectivement, il n'était pas très rassuré dans les rues.
00:10 Écoutez-le au micro DRMC.
00:11 Ça fait peur de se dire qu'il y a eu cette attaque juste à côté de notre hôtel.
00:17 Nous aussi, nous sommes des touristes.
00:19 On se dit que ça aurait pu nous arriver à nous aussi.
00:21 Si ces attaques continuent à se produire, je pense qu'en tant que touriste,
00:25 nous réfléchirons un peu plus avant de venir à Paris.
00:28 Ce sera toujours une destination touristique en termes de beauté et de ce qu'elle a à offrir.
00:32 Mais la sécurité est très importante.
00:34 Pour moi, ça n'est pas un problème.
00:38 C'est une grande ville et comme toutes les grandes villes,
00:40 elle a ses problèmes de sécurité, disons classiques.
00:43 Malheureusement, ce sont les circonstances géopolitiques actuelles qui se sont compliquées.
00:48 Et puis qui dit touriste dit restaurant, dit hôtel, dit café dans notre belle capitale.
00:53 Et c'est vrai que c'est un secteur qui s'inquiète tout particulièrement.
00:57 Nous sommes avec Franck Delvaux, président de l'UMIH,
00:59 donc de tout ce secteur Île-de-France.
01:03 Franck Delvaux, merci d'être avec nous.
01:05 Votre plus grande crainte, quelle serait-elle ?
01:08 Parce qu'on imagine que c'est quand même très mauvais pour l'image de Paris.
01:11 Oui, effectivement, c'est très mauvais pour l'image de Paris.
01:15 Et on sait que chaque événement, on l'avait déjà vu lors des attentats d'Arras,
01:19 lors des alertes à la bombe au château de Versailles, au Louvre.
01:23 On avait déjà eu une baisse de touristes immédiates.
01:26 Et effectivement, ce genre d'événement joue de façon très négative sur l'image de la capitale.
01:30 En plus, c'est toujours très relayé dans les médias étrangers,
01:32 qui, des fois, exagèrent de beaucoup la situation.
01:35 Donc pour nous, ce n'est pas une bonne nouvelle.
01:37 On s'est déjà plaint au début de semaine dernière
01:39 du plan du périmètre de sécurité qu'on trouve très lourd à Paris.
01:43 Et effectivement, tous ces événements ne vont pas alléger
01:47 les périmètres de sécurité et le plan de circulation.
01:49 Et on parle des touristes, mais c'est vrai que même pour les Parisiens,
01:52 c'est très inquiétant aussi.
01:53 Et eux aussi, ils vont au restaurant, dans les cafés.
01:56 Oui, tout à fait.
01:59 Il y a toujours un effet immédiat.
02:02 On a les touristes, mais également les Parisiens.
02:04 Mais les touristes, une catégorie, veulent voyager dans des endroits sécurisés.
02:09 Alors, on peut saluer les forces de l'ordre qui ont immédiatement réagi
02:12 et arrêté la personne qui a commis cet attentat.
02:16 Mais effectivement, ce n'est pas bon pour nous.
02:19 Et nous, ce qu'on espère, c'est que la situation sécuritaire va revenir
02:23 pour rassurer ce qu'il faut aujourd'hui.
02:25 Alors, actuellement, c'est rassurer les touristes.
02:28 On l'a vu, il y aura un nombre de policiers très importants
02:31 présents pendant les JO.
02:32 Il faut insister sur cette notion de sécurité.
02:34 Oui, parce qu'il y a les JO quand même en ligne de mire.
02:37 Ça aussi, ça vous inquiète, ça inquiète le secteur ?
02:40 Oui, tout à fait.
02:42 Parce que je vous l'ai dit, les périmètres de sécurité sont déjà très contraignants.
02:47 On voit qu'il va falloir, on parle de QR code, d'inscription sur une plateforme.
02:50 On voit toutes des choses qui nous rappellent, nous, un peu le pass sanitaire
02:54 qui avait été très mauvais pour nos activités.
02:56 Et puis, toutes des choses qui vont à l'encontre.
02:58 C'est une impulsion.
02:59 Ce soir, on décide d'aller dîner, on décide d'aller boire un verre.
03:01 Tout ça est contre-productif pour notre secteur.
03:04 Merci beaucoup. Merci, Franck Delvaux.
03:07 On va y arriver, on y croit.

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