Estac - Amiens : 3 jours après sa victoire à Bordeaux, Alou Diarra espère reproduire un exploit à domicile

  • l’année dernière
Ce lundi, l’entraîneur par intérim de l’Estac a répondu aux questions de la presse avant la rencontre contre Amiens, mardi (20 h 45). Alou Diarra enchaînera un second match sur le banc, trois jours seulement après le succès obtenu à Bordeaux.
Reportage : Glenn Essoly
Transcript
00:00 - Quel était justement la priorité des trois jours ? Le laps est court, on le sait, le groupe est réuni.
00:05 Comment on gère ces trois jours et cette victoire à Pologne ?
00:09 - Il faut bien le savoir parce que une victoire ça donne toujours beaucoup d'oxygène, beaucoup d'énergie.
00:14 Par contre, oui, ces trois jours étaient vraiment axés sur la récupération mentale et physique.
00:21 Donc voilà, ça fait peu de temps mais ça nous permet aussi de ne pas se poser trop de questions, de corriger quelques détails par rapport à ce qui a été produit à Bordeaux.
00:35 Et on a toujours des axes de travail donc on s'est aujourd'hui concentré sur ces axes-là.
00:43 - Que tu distingues finalement pour optimiser ou améliorer ?
00:46 Comment on fait pour améliorer alors qu'il n'y a pas tant de travail entre les deux matchs ?
00:53 - Il y a peu de temps de travail, beaucoup d'échanges, du visionnage vidéo.
01:00 Il y a beaucoup de choses qui nous permettent en peu de temps de corriger, de rectifier.
01:09 C'est sur ces points-là qu'on s'est axés.
01:13 - Ça ne doit pas être facile d'avoir presque un rôle de pompier ?
01:18 De se dire que ce sont des missions qui peuvent être ponctuelles et que tu dois être efficace rapidement ?
01:25 - Non, ce n'est pas simple à gérer mais il y a assez de soutien au sein du club pour bien préparer les choses.
01:32 On a la chance d'avoir un staff compétent, des gens aussi autour pour nous faciliter la tâche, des joueurs réceptifs et à l'écoute.
01:41 Il y a eu très peu de temps pour organiser les mises en place mais avec un bon état d'esprit de tout l'ensemble du club, on a pu se réorganiser.
01:54 C'est ça le plus important. Il y a eu beaucoup de solidarité ces derniers jours pour préparer l'équipe professionnelle.
02:00 - On s'est demandé si tu avais préparé les rushs vidéos sur Amiens.
02:06 On sait que l'analyste n'est plus là. Est-ce que vous avez pu avoir un montage ? Comment, par qui ?
02:15 - Comment, par qui ? Ce n'est pas le but.
02:19 Ça a été fait dans l'urgence comme la plupart des équipes mais on a assez d'appui au sein du club et de personnel pour trouver ces montages et bien préparer nos matchs.
02:31 Ça s'est bien fait.
02:34 - Tu as regardé ?
02:37 - Je connais des joueurs. Je connais Corchia, Calcutta, Alens.
02:43 Il y a beaucoup de bons joueurs. C'est une équipe pas facile à manœuvrer. Ils ont un bon bloc défensif.
02:51 Il va falloir beaucoup de patience pour manipuler cette équipe et essayer de trouver l'ouverture.
02:59 Comme chaque équipe, il y a des faiblesses mais ils ont aussi beaucoup de qualités.
03:04 Il faut être méfiant et rigoureux sur l'aspect défensif.
03:09 - On dit souvent que pour préparer un groupe, on a besoin de temps pour apporter sa patte au niveau technique, tactique, des schémas de jeu.
03:18 Tu n'en as pas eu beaucoup pour préparer une rencontre contre Amiens.
03:25 On va plutôt axer le jeu par rapport à l'adversaire ou on va rester sur des choses simples ?
03:35 - Axer le jeu par rapport aux faiblesses et aux qualités de l'adversaire, c'est une certitude.
03:40 Aussi, on doit oser prendre des risques dans le jeu.
03:45 Il faut avoir de la mobilité, du mouvement, apporter de la variété dans le jeu.
03:49 Pour gagner un match, il faut tous ces ingrédients.
03:55 Ce n'est pas simple, mais ça passe par retrouver la confiance dans le jeu, créer des connexions entre les joueurs.
04:05 Merci.
04:06 Au revoir.
04:06 Merci.
04:07 [SILENCE]

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