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00:00 France Bleu Besançon.
00:02 Il est 7h46, bienvenue à vous si vous nous rejoignez à l'instant sur France Bleu Besançon.
00:08 C'est donc la journée mondiale du bénévolat.
00:10 Aujourd'hui vous êtes des milliers en Franche-Comté à donner régulièrement de votre temps.
00:14 On l'a entendu avec Hélène ou Jean-Pierre là à l'instant.
00:16 Que ce soit dans les associations caritatives, sportives mais aussi culturelles.
00:20 Nous sommes avec Pascal Louvet, bonjour.
00:22 Bonjour à vous.
00:23 Donc vous, vous faites partie de ces bénévoles, vous investissez à la Croix-Rouge à Besançon
00:28 depuis je crois une dizaine d'années.
00:30 Pour quelle raison ? Qu'est-ce qui vous a motivé au départ ?
00:33 Au départ j'avais été invité par une connaissance à donner quelques heures au profit de la Croix-Rouge.
00:40 Dans le domaine administratif, il fallait faire quelques écritures de cotabilité.
00:44 Et puis comme dans toutes les associations, on y met un doigt et c'est le doigt qui passe.
00:50 Parce que dès que vous montrez une certaine bonne volonté, on vous incite à prendre des responsabilités.
00:56 Et puis ça correspond à un souhait.
00:59 Je pense que bénévolat c'est la rencontre d'une bonne volonté et d'une action.
01:02 On cherche, on veut donner du temps au profit d'une action, de quelque chose ou d'un public qui en a besoin.
01:09 Voilà, et donc je ne suis pas tout à fait d'accord sur le fait de la précédente personne que vous disiez que c'était la fin du bénévolat.
01:18 Je crois que chaque fois qu'il y a un événement particulier en ce qui nous concerne le Covid, l'accueil des Ukrainiens,
01:27 on a un afflux à chaque fois phénoménal de bénévoles.
01:30 À la fois des retraités, à la fois des étudiants.
01:33 Alors on ne dit pas que c'est la fin du bénévolat, mais c'est vrai qu'il y a pas mal d'associations qui régulièrement font appel aux bénévoles.
01:40 Je vous remercie de mettre un éclairage sur le bénévolat et de donner un coup de pouce, c'est vrai.
01:46 On va dire que je suis un peu optimiste par nature là-dessus, sur ce sujet-là.
01:50 Chaque fois qu'on a eu besoin de trouver des personnes qui ont des disponibilités pour venir nous aider, on a réussi à trouver.
01:59 - Justement, est-ce que vous, vous avez tout de suite trouvé un sens finalement à cet engagement, à la Croix-Rouge pour ce qui vous concerne ?
02:07 - Tout à fait, parce qu'on est très vite pris dans l'action d'une part, donc ça correspond à un besoin de faire quelque chose.
02:14 On a un public qui est en face de nous, on rencontre des gens, on a une certaine reconnaissance.
02:20 Alors le bénévole n'attend aucun retour en avantages matériels, au moins financiers évidemment.
02:26 Mais le retour il est dans le sourire de quelqu'un qui vient chercher un colis alimentaire et qui vous dit merci.
02:33 Dans l'accueil d'un Ukrainien qui parle pas trop français, on a réussi à trouver un interprète pour parler avec lui, engager une discussion.
02:42 - C'est enrichissant. - Voilà, c'est très enrichissant.
02:45 On a l'impression, alors en ce qui concerne les retraités, de vivre, de continuer de vivre dans la société.
02:50 - Alors j'allais y venir, parce que vous faisiez allusion à votre métier précédent lorsque vous disiez le côté administratif, comptabilité.
02:57 Ça veut dire que c'est au moment de la retraite que vous vous êtes peut-être investi, alors investi davantage ou investi tout court ?
03:04 - Investi tout court, parce que c'est vrai que j'avais un métier très prenant, donc je me posais pas la question de savoir si je pouvais faire du bénévolat.
03:10 - Alors Hélène, elle disait, on n'a pas besoin d'être en retraite. En même temps, on avait Jean-Pierre aussi qui nous disait, lui,
03:15 ben oui, enfin quand on vient pour une journée complète ou un après-midi complet, c'est vrai qu'il faut quand même se rendre disponible.
03:21 Qu'est-ce que vous en pensez ? Qu'est-ce que vous voyez vous à la Croix-Rouge ? C'est plutôt des retraités ?
03:26 - Je vois à la Croix-Rouge, on a autant de retraités que de jeunes gens.
03:29 Alors les retraités constituent ce qu'on appelle nous, des cadres, c'est-à-dire des gens qui sont là avec un engagement précis sur une longue période,
03:38 capables d'encadrer des gens qui viennent seulement passer quelques heures.
03:44 Et en particulier, j'insiste sur le côté étudiant, parce que c'est toujours assez frappant de voir des jeunes gens de 18-20 ans
03:51 venir passer quelques heures, dès qu'ils le peuvent, dès qu'ils ont des vacances, ils viennent à la Croix-Rouge passer quelques heures.
03:56 Je pense que c'est dans les autres associations pareil.
03:58 - Pascal Louvet, vous disiez tout à l'heure, voilà, moi je suis optimiste, ça veut dire que quelque part vous n'êtes jamais fatigué, jamais découragé ?
04:06 - On a des difficultés comme tout le monde, comme dans la vie, mais ce qui est intéressant justement, c'est de se coltiner à ces difficultés et de les résoudre.
04:15 Et d'organiser, de prévoir, de mettre en place les moyens nécessaires.
04:20 - Vous n'avez pas dit par exemple combien d'heures vous vous consacrez à la Croix-Rouge, peut-être que vous ne les comptez pas ?
04:24 - En cas particulier, je passe deux journées par semaine de présence à la Croix-Rouge, en particulier pour la distribution alimentaire,
04:32 plus l'équivalent d'une troisième journée en horaires divers et variés, comme par exemple ici, pour parler de notre action et puis d'essayer de la mettre en valeur.
04:40 - Merci beaucoup en tous les cas d'avoir pris de votre temps pour être venu.
04:44 - Avec un grand plaisir, merci à vous.
04:45 - Kif Luzet témoigne à l'antenne de France Bleu Besançon et dans nos studios Place Granvel.
04:49 Merci beaucoup et merci à tous les bénévoles.
04:52 Donc c'est la journée mondiale du bénévolat, vous êtes nombreux à réagir aussi sur notre page Facebook,
04:57 et bien sûr vous pouvez le faire encore et toujours tout au long de la matinée.
05:01 Vous pouvez continuer de commenter en effet, page Facebook de France Bleu Besançon.
05:04 Merci beaucoup Pascal Louvet de la Croix-Rouge de Besançon.