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00:00 Il est 9h40, démarrage en vrombe de l'instant M.
00:10 Il a fait ses classes au sein du groupe TF1, puis il a filé conner Côté Canal+, dont
00:21 il a chapoté les magazines L'Info, le divertissement Jusqu'au Jour, où il a pris la direction
00:25 de ses toutes petites chaînes en clair de la TNT, qui l'a contribué à radicalement
00:31 transformer, faisant de D8 la cinquième chaîne nationale, à grand coup notamment de Cyril
00:37 Anounachow.
00:38 Comme la plupart des dirigeants du groupe Canal, il se fait débarquer par Vincent Bolloré,
00:42 retour à TF1.
00:43 Bonjour Ara Prikian.
00:45 A l'exception de l'information, tous les programmes de toutes les chaînes de tout TF1
00:50 sont sous votre coupe, ça fait beaucoup.
00:52 On y moulinait surtout des émissions achetées à l'étranger, changement de culture, manifestement,
00:57 vous voulez des visages, des noms et des créations.
01:00 Bon, ça marche pas à tous les coups, on va en parler.
01:02 L'instant M, tous les médias sont sur France Inter, avec Sonia De Villers.
01:09 L'actu du jour Ara Prikian, c'est Vincent Bolloré, patron de Vivendi, maison mère
01:13 de Canal+, donc, auditionné au Sénat hier.
01:16 Concernant la mainmise de la nouvelle hiérarchie sur la liberté éditoriale des chaînes,
01:21 ça a donné ça.
01:22 Je n'ai pas le pouvoir physique ou moral d'aller demander à qui que ce soit d'aller
01:26 retirer quoi que ce soit.
01:27 Je suis obligé de passer par la voie hiérarchique, comme on dit.
01:30 Je ne peux pas me présenter dans une régie en disant supprimer ceci.
01:33 Donc, je pense que tout cela, ce sont des blagues qui ont été mises en avant pour
01:39 éviter la diète, parce que c'est pas agréable quand on a été un groupe tout puissant,
01:43 qu'on faisait beaucoup d'entre soi, de se retrouver tout d'un coup, en effet, comme
01:46 les autres, à faire un peu attention à ce qu'on dépense.
01:48 Voilà, faire un petit peu attention pour Vincent Bolloré.
01:51 La référence, c'est ce quotidien gratuit qu'il a lancé en 2008.
01:54 Ceux d'entre vous qui prennent les transports en commun et qui prennent l'excellent journal
01:58 qui est Directe Matin, voient qu'il n'y a pas tous les jours un truc pour Sarkozy ou
02:03 contre machin ou pour untel.
02:04 C'est un journal qui est complètement neutre, objectif, pour lequel on n'a franchement
02:09 jamais, je crois qu'il y a eu, Dieu sait qu'on prête le flanc aux critiques, je crois
02:14 qu'il y a eu deux fois des critiques sur 10 ans à 300 éditions, ça en fait 3000.
02:20 Voilà, le patron Directe Matin qui s'est fait, on va vous le rappeler quand même,
02:26 très régulièrement épinglé pour ses pages taillées sur mesure pour les annonceurs du
02:30 journal, pour ses papiers sur des dirigeants africains, cher à Vincent Bolloré, etc.
02:34 C'est ce patron qui est devenu celui de ITL, une charrette de 50 personnes, la consigne
02:39 de fabriquer des contenus pour les sponsors et l'arrivée de Jean-Marc Morandini.
02:42 Sur une tranche d'info, Ara Aprikian, vous l'avez dirigé cette chaîne ITL ?
02:46 Oui, j'ai passé 10 ans au sein du groupe Canal+, j'ai effectué beaucoup de missions
02:54 différentes, je me suis occupé du clair de canal et ensuite j'ai lancé, comme vous
02:58 l'avez dit, le pôle gratuit de Canal, qui était composé des chaînes des 8, des 17
03:04 et d'ITL.
03:05 C'est un groupe pour lequel j'ai beaucoup d'affection, j'y ai passé 10 années merveilleuses
03:09 et c'était un très beau moment de carrière professionnelle.
03:11 Et ce qu'il devient donc ?
03:13 Ce qu'il devient ne m'appartient plus, maintenant c'est une autre histoire qui s'écrit,
03:17 à ceux qui la dirigent de l'inscrire dans le futur.
03:21 Ça c'est sûr, mais ça ne suscite chez vous aucun commentaire, aucune réaction ?
03:25 Non, aucune réaction publique, moi je m'abstiens de commentaires publics, à chacun de faire
03:31 ses réflexions et ses commentaires.
03:33 Voilà, Ara Aprikian frappé d'aphasie.
03:36 Alors TF1, cette fois vous serez plus bavard !
03:39 Vous avez lancé le 5 à 7 avec Arthur, tous les jours en fin d'après-midi.
03:59 C'est un échec.
04:00 A votre avis, pourquoi ? Qu'est-ce qui n'a pas pris ? Qu'est-ce qui n'a pas marché ?
04:04 Alors d'abord, qu'est-ce qu'on veut faire ? Là je suis à la tête, effectivement,
04:08 vous l'avez dit, des contenus du groupe TF1, c'est une grande responsabilité, c'est
04:12 un grand chantier.
04:13 Et qu'est-ce qu'on veut faire ? D'abord on veut construire avec Gilles Pélisson,
04:18 un groupe.
04:19 C'est le PDG de TF1.
04:21 Un groupe de chaînes puissantes, diverses, avec des contenus identifiés, propres, des
04:28 incarnations nouvelles, on en reparlera j'imagine.
04:31 Oui, au fur et à mesure.
04:33 Et d'inscrire ces chaînes dans le futur.
04:36 Donc on va faire des tests.
04:38 On a déjà fait beaucoup de tests de programme.
04:41 On avait lancé l'émission d'Alessandra Sublet en deuxième partie de soirée, qui
04:44 est un succès.
04:45 On a lancé l'hebdo show avec Arthur en deuxième partie de soirée, qui est un succès.
04:49 On a eu envie de tester cette formule-là en quotidien.
04:53 On fait un test de quatre semaines.
04:55 On fera le bilan à l'issue des quatre semaines.
04:57 Qu'est-ce qui n'a pas marché dans cette formule ?
04:59 Il faut faire l'analyse à la fin des tests.
05:03 Ça ne sert à rien d'aller faire des analyses au coin de l'analyse d'une audience jour
05:09 par jour.
05:10 En même temps, vous avez quand même, dès la fin de la deuxième semaine, annoncé que
05:14 ça allait s'arrêter.
05:15 Donc l'analyse, vous l'aviez déjà faite.
05:16 Vous n'avez pas pris cette décision en l'air.
05:18 Non, on a toujours dit qu'on ferait un test sur une durée limitée.
05:21 Aujourd'hui, on verra si on la maintient dans une case quotidienne ou si on revient
05:26 à une formule hebdomadaire qui serait plus adaptée au format et au traitement de l'actualité.
05:32 Mais on fait des tests, on continuera.
05:34 Donc ça peut revenir en hebdo ?
05:35 Oui, ça peut revenir en hebdo.
05:36 Est-ce que le problème de cette émission, ce n'est pas tout simplement qu'elle ne parle
05:39 de rien ?
05:40 À ce micro, l'année dernière, vous avez expliqué que la télé, c'était qu'un prétexte
05:43 pour Cyril Hanouna et Touche pas à mon poste.
05:45 Mais la télé, c'est quand même un vrai lien social.
05:47 Donc ça permet de faire discuter.
05:48 Et là, il n'y a pas de sujet.
05:49 Non, on ne peut pas dire ça.
05:52 Aujourd'hui, inscrire des émissions quotidiennes, vous le savez, à la radio, c'est vrai,
05:57 dans tous les médias, c'est construire des rendez-vous.
06:00 C'est construire des marques et ça, ça prend du temps.
06:02 Ça prend la capacité à créer des bandes.
06:04 Moi, je suis très content.
06:05 Là, vous ne leur laissez absolument pas le temps.
06:07 On est bien d'accord.
06:08 On fait un test.
06:09 Un test, c'est limité dans le temps.
06:11 La difficulté pour TF1, c'est que contrairement à des petites chaînes comme D8 à l'époque,
06:18 ou des chaînes qui ne s'inscrivaient pas dans un terrain de télévision gratuite comme
06:22 Canal, on peut faire des tests sur un an, sur deux saisons.
06:26 Quand j'ai lancé Cyril Hanouna sur D8, avant que ça marche, ça a pris plusieurs
06:32 mois.
06:33 Ça a été la même chose pour Le Grand Journal.
06:35 Mais TF1, ça reste TF1 en 15 jours.
06:39 Le verdict est tombé, c'est ça ?
06:40 Non, le verdict n'est pas tombé, c'est vous qui le faites tomber.
06:43 C'est moi qui ai annoncé la fin du processus.
06:46 Je n'ai jamais annoncé la fin.
06:48 On a programmé l'émission pour quatre semaines.
06:50 Maintenant, pour faire un test, on va continuer à faire des tests à la suite de cet été.
06:55 On fait une émission pendant 15 jours avec Nikos.
07:00 C'est intéressant, parce que Nikos est un autre visage emblématique de TF1.
07:04 Il n'y en avait pas beaucoup.
07:05 C'est d'autres formes.
07:06 On va faire une émission avec 80% de reportages.
07:10 Des reportages sur l'actualité, qui sera diffusé à 19h pendant cet été.
07:16 L'été est une bonne période pour essayer de tester de nouveaux programmes.
07:21 On a suffisamment reproché à TF1.
07:25 On a eu une sorte d'immobilisme, de ne rien changer, de ne rien faire.
07:29 Pour qu'à chaque fois qu'on essaye quelque chose, on ne tombe pas dessus en nous disant
07:33 dès la première audience "Ah là là, ah là là".
07:35 Moi, globalement, je vois que sur les tests qu'on a faits, les deuxièmes parties de soirée
07:38 ont été très satisfaisantes.
07:40 On a un chantier sur le quotidien.
07:42 On va le relever.
07:43 On a 12 mois pour ça.
07:44 Pour nous mettre à partir de la saison 2017-2017.
07:47 Mais je répète encore une fois que ce n'est pas nous qui vous tombons dessus à la première
07:50 audivillance.
07:51 C'est vous qui faites tomber le coup près.
07:52 Alors Nico, c'est super intéressant.
07:55 Je ne ferai rien tomber du tout et l'émission reviendra sur doute sous une forme endomadaire.
07:59 Et bien voilà une info.
08:00 Merci Arap Rikian.
08:02 Alors, c'est très intéressant ce créneau de 19h parce que c'est le créneau des jeux.
08:06 C'est le créneau des jeux et ça depuis 30 ans.
08:08 C'est Hervé Bourges qui a mis à l'antenne la roue de la fortune.
08:10 Ça date d'avant la privatisation.
08:12 Donc là, pour le coup, on pensait que ça ne bougerait jamais.
08:15 Est-ce qu'on peut imaginer, si Nico s'apprend, est-ce qu'on peut imaginer des accès sur
08:21 TF1 sans jeu ?
08:22 Oui, on peut imaginer beaucoup de choses.
08:25 Aujourd'hui, on est dans une ère de transformation de la télévision.
08:28 La télévision, c'est trouver les meilleurs programmes adaptés au public à un moment
08:33 donné.
08:34 L'offre n'est plus du tout celle de l'époque d'Hervé Bourges.
08:37 On est aujourd'hui face à une concurrence de 27 chaînes gratuites, de milliers de
08:43 profusions de contenus sur le digital, etc.
08:46 Donc, il faut pouvoir adapter notre offre.
08:48 L'offre de jeux reste une offre référente pour TF1.
08:51 On a des pilotes de jeux.
08:53 On a un jeu qui est très puissant, qui est largement leader, qui est Money Drop.
08:56 On a Clorence Boccolini qui continue à marcher très bien.
09:00 Et en même temps, vos autres jeux cette année ont été, et depuis deux ans, très
09:03 affaiblis.
09:04 Le 19h, il souffre.
09:05 Il y a Nagui en face de lui, qui est très puissant sur les mères de famille qui font
09:07 les courses, cible chère aux annonceurs.
09:10 Il y a Cyril Hanouna qui grignote à la fois de la ménagère et des jeunes.
09:14 Il y a le 19/20 de France 3 qui est ratisse très large en province et sur des cibles
09:18 plus âgées.
09:19 Donc, vous êtes affaibli.
09:20 C'est une case qui souffre.
09:21 Oui, globalement, quand on a un enjeu de renouvellement de notre accès, c'est bien
09:26 pour ça qu'on fait des tests.
09:27 C'est bien pour ça qu'on est dans un cadre de renouvellement.
09:30 Et c'est pour ça qu'on va continuer à essayer de faire des pilotes, des émissions.
09:34 Donc, on peut imaginer du Nikos cette année, si ça marche ?
09:41 Oui, on peut imaginer.
09:42 On peut imaginer beaucoup de choses.
09:43 Et dans les jeux ?
09:44 Oui, dans les jeux.
09:45 On a plusieurs jeux qui sont en train d'être pilotés.
09:49 On a une création française qui s'appelle On Fire que l'on pilote avec New N.
09:55 Avec quelle tête ? Quel visage ? Quel animateur ?
09:58 À chaque fois qu'on fait des pilotes, il y a toujours plusieurs animateurs qui sont
10:01 testés.
10:02 La gaffe, c'est fini ? De chavane, c'est fini ?
10:05 Non, je ne vous dis pas ça.
10:07 Et puis, généralement, je ne vous dis pas qu'un animateur, c'est fini.
10:10 Ce n'est jamais vrai.
10:11 Un animateur, c'est la rencontre d'une personnalité, d'un moment de télévision
10:17 et d'un format.
10:18 Ah oui, vous l'avez prouvé sur D8, vous en avez fait revenir plein des animateurs.
10:22 Oui, d'abord, j'aime les animateurs, j'aime les talents.
10:25 Je veux te faire de TF1 la chaîne qui accueille les meilleurs talents.
10:29 On a fait des recrutements pour la rentrer dans ce cadre-là.
10:31 Et des talents très divers, des talents très populaires, des talents d'information très
10:35 forts, des talents avec une écriture très sophistiquée comme Yann Barthez.
10:39 On va en parler justement.
10:40 Des commentateurs sportifs comme Grégoire Margoton.
10:43 On essaie de faire un groupe qui s'adresse à tous les publics parce que le groupe TF1
10:48 s'adresse à tous les Français.
10:49 Alors, Yann Barthez, il arrive sur TMC.
10:53 Je réexplique, vous vous avez pris D8, vous en avez fait la première chaîne de la TNT.
10:57 Mais juste derrière cette première chaîne de la TNT, il y a la deuxième, c'est TMC.
11:01 Donc ça a un gros potentiel.
11:02 Yann Barthez, il arrive avec son écriture du Petit Journal, peut-être la plus sophistiquée,
11:06 la plus créative du PAF en ce moment, et il va cohabiter avec ça.
11:10 Ce soir dans 90 minutes enquête, excès de vitesse, négligence, fatigue au volant, les
11:17 comportements à risque se multiplient.
11:18 Antis des gendarmes, les conducteurs qui empruntent autoroutes en contresens.
11:23 La personne va rouler sur la voie rapide en se croyant à sa droite et va rencontrer des
11:27 véhicules qui roulent le plus vite.
11:28 Il traque ses chauffards au péril de leur vie.
11:30 Vous venez de racheter la totalité TMC au Prince Albert de Monaco.
11:34 Est-ce que vous allez changer le nom de cette chaîne ?
11:36 On ne va pas changer le nom de la chaîne.
11:39 Est-ce que vous allez changer son logo ?
11:41 Oui, on va changer son habillage, on va changer sa couleur d'antenne, on va changer une
11:47 grande partie de sa ligne éditoriale surtout.
11:50 Mais parce qu'il n'y en avait pas de la ligne éditoriale, parce que c'était quand
11:52 même une sorte de robinet pour les experts, les mystères de l'amour et Hercule Poirot.
11:57 Et quand je vous passe du Carole Rousseau, c'est que c'était l'unique émission qui
12:00 est une sorte de ressuscite Charles Villeneuve de ses grandes années.
12:04 Donc, il y a tout à écrire ?
12:06 Et bien oui !
12:07 Qu'est-ce que vous croyez qu'on est en train de faire ?
12:09 On est en train d'écrire une page nouvelle des chaînes de la TNT du groupe TF1, d'incarner
12:15 très fortement TMC, la dixième chaîne de la TNT, de lui donner une personnalité très
12:22 différente, d'incarner fortement par Yann Barthez, par son émission quotidienne d'actualité.
12:28 D'ailleurs, Yann Barthez qu'on retrouvera aussi sur TF1, dans un night show nouveau.
12:35 A quelle heure et quel jour ?
12:38 Je ne vous dirai pas l'heure et le jour, c'est encore des informations un petit peu stratégiques.
12:43 Mais un night show à la française, avec le style Barthez, où il interviewera des grandes
12:49 personnalités du spectacle, du divertissement.
12:51 Face à Ruquier ?
12:52 Pas forcément face à Ruquier.
12:55 L'idée n'est pas d'aller se battre les uns contre les autres, l'idée est de faire
13:00 des belles émissions et de fabriquer une personnalité d'antenne forte.
13:07 C'est ça moi mon ambition.
13:09 Mon ambition, c'est une ambition sur les contenus, c'est une ambition éditoriale,
13:13 de développer à travers l'ensemble de nos chaînes, à travers le digital, une nouvelle
13:16 page de l'histoire du groupe TF1.
13:17 Est-ce que Yann Barthez peut développer tout seul l'identité de TMC ou est-ce que vous
13:20 allez faire venir d'autres animateurs, d'autres programmes ?
13:22 D'abord, Yann Barthez n'arrive pas seul.
13:24 Il arrive avec des talents.
13:25 On est bien d'accord, je vous parle de son émission.
13:27 Dans le cadre de son émission, il y aura plein de jeunes talents.
13:30 Est-ce qu'il y aura Catherine et Liliane ? Là vous êtes obligé de répondre, vous
13:34 pouvez pas faire de la langue de bois, c'est très très important pour moi.
13:36 Faut leur demander, c'est à eux de dire, c'est pas à moi.
13:42 Je trouve que ce sont des talents exceptionnels.
13:45 Ils vous ont pas encore dit oui ?
13:47 Je ne répondrai pas à cette question.
13:50 Ah d'accord, bien.
13:52 Cyril Hanouna, le zappeur fou.
13:53 C'est un monsieur ou une dame, on ne sait pas parce qu'il est anonyme, il est sur Twitter.
13:57 Il dit que ça sera de 19h à 20h15 tous les jours.
14:00 Pile en face de Cyril Hanouna ?
14:02 Alors non, vous aurez remarqué que Cyril Hanouna a largement décalé ses horaires.
14:06 C'est ça, en fait Cyril Hanouna fait ce qu'il veut.
14:08 En tous les cas, il a largement décalé ses horaires.
14:11 Donc si les horaires donnés par le zappeur fou étaient exacts, ça ne serait pas pile
14:15 face à Cyril Hanouna.
14:16 Donc ça vous irait ?
14:17 Moi, je ne fais pas la concurrence à Cyril Hanouna.
14:20 Encore une fois, j'essaye de faire une très bonne émission, de construire une chaîne
14:24 et cette chaîne, elle doit être nouvelle, avec une personnalité forte, avec l'écriture
14:29 de Yann Barthez et surtout avec à l'intérieur des talents nouveaux qui nous permettront
14:33 de créer d'autres émissions sur cette antenne, sur l'antenne de TF1, sur l'antenne d'HD1.
14:39 Voilà, on veut être…
14:40 Voilà, comme a fait Cyril Hanouna.
14:41 Il a fait émerger des talents et puis vous en avez fait finalement des animateurs à
14:46 part entière.
14:47 Je ne suis pas certain que ce soit un mauvais parallèle, même si éditorialement, ce n'est
14:51 pas la même proposition.
14:52 On est bien d'accord.
14:53 Allez, on va parler fiction.
14:54 Mathilde Saignet interprétait Sam, gros succès.
14:56 Voilà, on ne parle pas souvent comme ça sur TF1, mais peut-être que ça bouge un
15:25 petit peu la fiction française sur TF1.
15:26 En tout cas, ça marche très fort.
15:28 Très, très fort.
15:30 Alors ?
15:31 La fiction, d'abord, il y a un travail formidable fait par les équipes de Fabrice Bailly et
15:36 de Marie Guillaume sur la fiction française à TF1.
15:40 On a une fiction, une création de fiction française en France qui se développe à
15:45 une vitesse très rapide.
15:46 TF1 voudra être le fer de lance de cette création-là sur ces antennes à travers
15:51 une écriture renouvelée.
15:53 On voit avec Sam qu'on est capable de faire des très gros succès d'audience avec un
15:56 ton différent en amenant des personnalités du cinéma à la télévision.
16:01 Encore faut-il arriver à les garder à Rappriquian.
16:04 Le problème des fictions de TF1, c'est que vous faites des gros succès avec des chouettes
16:09 acteurs français, mais qu'il ne reste pas.
16:11 Regardez Sagamore, Stévenin.
16:12 Vous faites Falco, ça marche très bien.
16:14 Hop, il s'en va.
16:15 Après Falco, ça tombe.
16:16 Mathilde Saignet n'a même pas commencé la promo de Sam qu'elle dit que c'est trop
16:20 de boulot, c'est trop de TF1 à l'arrêt.
16:22 Oui, mais ça, ça fait partie de notre travail.
16:24 Le travail de la télévision, c'est tous les jours refaire des programmes, 24 heures
16:27 de programme.
16:28 C'est un sacerdoce.
16:29 Et aller trouver des talents, aller amener les talents du cinéma à la télévision.
16:33 Il y aura d'autres acteurs, d'autres actrices, des projets très nouveaux à la rentrée.
16:38 Lesquels par exemple ?
16:39 On va faire La main du mal avec Mélanie Douthaye, Joe Estard, Grégory Fitoussi.
16:43 Joe Estard sur TF1 ?
16:44 Oui, ça s'appelle même La main du mal.
16:47 Isabelle Nanty qui interprétera un héros récurrent qui s'appelle Munch.
16:52 On a une série qui est profitée, Odile Villemin dans Entre deux mers.
16:55 Un vrai feuilleton de l'été, comme vous les aimez.
16:59 La vengeance aux yeux clairs avec Laëtitia Milot.
17:04 Donc, on a une gamme de séries extrêmement diverses, populaires, à l'écriture sophistiquée.
17:11 Dans tous les cas, qui renouvellent le genre et qui permettent aussi d'amener un public
17:15 beaucoup plus jeune à consommer de la fiction française et de la fiction française de
17:19 qualité.
17:20 C'est notre ambition.
17:21 On a une très grosse ambition dans la fiction française.
17:22 Pourquoi est-ce que vous avez acheté deux épisodes de Marseille à Netflix ?
17:25 Parce que la fiction est un genre extrêmement important pour nous, mais un genre qui n'est
17:31 pas rentable économiquement pour la télévision française.
17:35 Il faut qu'on arrive, pour continuer à mettre le plus d'argent possible dans la fiction
17:39 française, à trouver des accords avec des partenaires.
17:41 Et pour tester des accords, on a fait ce premier pas avec Netflix.
17:45 Il y en aura d'autres ?
17:46 Dans le cas de Marseille, avec Netflix peut-être, avec d'autres acteurs également, je l'espère.
17:52 Par exemple, il y a une saison 2 de Marseille qui est en tournage.
17:55 Vous pourriez la diffuser sur TF1 ?
17:56 On pourrait la diffuser sur TF1.
17:57 De la même manière, les deux premiers épisodes sur TF1, ensuite le reste à voir sur Netflix.
18:02 Quel coup de pub extraordinaire pour Netflix !
18:04 Oui, mais c'est un intérêt aussi pour TF1.
18:08 Je crois qu'aujourd'hui, il faut qu'on trouve des partenariats intelligents pour
18:13 financer mieux la fiction française, si on veut avoir une fiction française de qualité,
18:17 exportable à l'international et qui soit au standard de ce qu'attendent les téléspectateurs.
18:21 On a une responsabilité collective, c'est pour ça qu'on a fait des accords avec la
18:26 profession pour essayer d'améliorer la rentabilité des séries et de permettre à ces séries
18:32 d'être mieux financées et donc d'être d'une qualité supérieure.
18:36 Merci Ara Aprican.
18:37 Il reste six émissions.
18:39 Vous avez six émissions pour revenir et nous dire si Catherine et Liliane viennent avec
18:43 vous dans le groupe TF1 l'année prochaine.
18:45 A très bientôt !