Jean-Luc Mélenchon se sent « abandonné » par la communauté juive qu’il a « défendue toute sa vie »

  • l’année dernière
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00:00 - Non, il a le droit de se défendre. Il est attaqué à chaque polémique, il s'est défendu. Même quand ça a débordé, une fois il avait dit "je me suis mal exprimé", c'est très rare qu'il s'excuse.
00:09 Il s'est excusé justement à propos de la communauté juive il y a quelques années. Donc il fait de la politique...
00:15 - Parce que sa vie a s'excusé en fait. - Pardon ?
00:16 - Parce que sa vie a s'excusé en fait. - Non, non, non, non, pas du tout. Il s'est excusé une seule fois à ce propos-là. Moi je trouve, je raconte la vérité, donc il a tout à fait le droit de dire qu'il a combattu tout le temps tous les racismes, l'antisémitisme, il assure qu'il n'a jamais manqué à son devoir, même si on peut lui faire un procès en antisémitisme, c'est normal qu'il se défende. Voilà, Cyril, on ne peut pas lui couper la parole quand même, on ne peut pas le censurer.
00:39 - Madame. - Madame Valérie à l'appareil. Moi je ne fais pas de procès en antisémitisme, voilà, en revanche qu'il induise des choses qui mènent à l'antisémitisme, ça je peux lui faire ce procès-là. Parce qu'il emploie de manière récurrente et répétée des tropismes antisémites.
00:55 Quand il explique que par exemple pendant les élections de Corbyn, aux législatives de Corbyn, Corbyn a perdu les élections à cause du grand rabbin de Grande-Bretagne, et quand il dit que dans le même poste d'ailleurs, je suis allée remonter jusqu'en 2019, dans le même poste il incrimine le CRIF, ou qu'il dit être d'extrême droite, d'ailleurs même l'AFP, si je peux dire, le corrige.
01:17 Et puis qu'il parle de génuflexion devant les oukazes arrogantes et communautaristes, ça c'est du vocable dont on sait où ça mène. Quand il parle d'Elisabeth Borne, dont il dit qu'elle se rallie à un point de vue étranger, quand il parle de Yael Brown-Pivet qui campe en Israël, quand il parle de Ruth El-Krief, évidemment.
01:38 - Non t'es pas bien là-dessus. - Quand il dit que Zemmour reproduit des scénarios culturels issus du judaïsme pour expliquer ses idées d'extrême droite.
01:45 - En gros, Zemmour est d'extrême droite parce qu'il reproduit des scénarios culturels issus du judaïsme. - C'est là-dessus qu'il a dit que je suis mal exprimée de s'excuser Valérie, mais oui !
01:51 - Pardon, mais tout ça fait quand même une sorte de continuum. Donc après, je ne dis pas qu'il est antisémite, je dis qu'il pave le chemin des antisémites.
02:00 - Je comprends, c'est ce que je comprends. - Et comme toutes les personnalités, enfin comme beaucoup accusés d'antisémitisme, c'est jamais clair, c'est-à-dire qu'il y a des sous-entendus, là il s'excuse qu'à moitié sur un propos.
02:08 - Et je trouve qu'à chaque fois qu'il parle des juifs et de cette religion, il émane une sorte de malaise de Jean-Luc Mélenchon, il ferait mieux de s'excuser fermement.
02:14 - Faites-moi twister pendant cette séquence, je vous en supplie, faites-moi twister. Faites-moi twister. Allez, Gérardine, faites-moi twister.
02:19 - Non, mais en fait, il est dans la rédemption, il cherche à s'acheter une virginité, personnellement, je n'y crois pas. Je vais pouvoir continuer la liste absolument dégueulasse de Valérie.
02:29 - Comme ça, Gilles, je ne sais pas si tu t'en souviendras ou si tu es devenu amnésique. - Ouh ! Shadow doit twister !
02:34 - À sa marche pour la science république. - Je les ai cités avant vous toutes les fois. - Non, non, non, Shadow doit twister, calme-toi.
02:38 - Il y avait la marionnette de Macron avec un écrochu qui rappelle les caricatures antisémites du 19e et du début du 20e siècle.
02:44 Et puis le pompon, alors là, cerise sur le gâteau d'un antisémitisme immonde. Quand il y a les attentats à Toulouse et à Montauban de Mohamed Merah, nous avons eu droit à un magnifique tweet.
02:55 Vous verrez que dans la dernière semaine de la campagne présidentielle, vous aurez un grave incident ou un meurtre.
03:00 Ça a été Merah en 2012. Ça a été l'attentat la dernière semaine sur les Juzés. Donc en fait, c'est très long ce tweet-là.
03:07 Ça veut dire qu'en fait, il ne qualifie pas les choses. Il ne dit pas que c'est un attentat islamiste. Il ne dit pas les choses.
03:12 C'est-à-dire que c'est impossible pour lui de le dire. Donc à partir de ce moment-là, il jette une ambiguïté parce que Mohamed Merah, il est allé tuer des Juifs à Montauban et à Toulouse parce qu'ils étaient Juifs.
03:21 Et donc ne pas qualifier ça. C'est une faute politique majeure. Sans parler de sa crique, la LFI, la foire fouille, les panneaux.
03:31 Ils sont juste obscènes aussi avec toutes leurs sorties ces derniers temps. Donc voilà. Donc circulez. Il n'y a rien à voir. Et moi, je ne crois pas du tout.
03:38 – Tu as deux doigts de twisté, les mecs. Jean-Michel.
03:40 – Oui, Gilles, malheureusement, une fois de plus, tu défends tes amis et les amis.
03:44 – Ce n'est pas mes amis. – Arrête. Arrête.
03:46 – C'est pas moi. – Moi, je le dis quand je défends mes amis. Dis-le.
03:49 – Mais ce n'est pas mes amis. Mais tout le monde a le droit de parler.
03:51 – Il a jamais été attaqué pour antisémitisme. – Tu veux que je twiste ? Mais ce n'est pas mes amis.
03:57 – Jean-Michel, laisse-le parler. – Ce n'est pas mon ami.
04:00 – Mais c'est ton ami. – Mais ce n'est pas mon ami. Arrêtez. Pourquoi ça serait mon ami ?
04:03 – Il était enlevé trois fois quand il était dans les sols il y a 30 ans. Je ne le connais pas.
04:08 – Non, mais c'est ton ami. Arrête. – Mais ce n'est pas mon ami.
04:10 – Mais on a les amis qu'on a... – Arrêtez. J'ai jamais eu d'amis.
04:14 [Rires et applaudissements]
04:20 – Je ne sais pas ce qui n'est pas mieux, celui-là.
04:22 Et malheureusement, Gilles, une fois de plus, nous prouve que sa seule ambition, c'est d'être un dictateur.
04:28 – Oh, mais arrêtez. – Evidemment.
04:30 – Tu veux que je te dise ? Jean-Luc Mélenchon, il a vu que ça se passait mal pour lui en ce moment.
04:33 Il s'est dit, il faut que je trouve un truc. – Bien sûr.
04:35 – Il aime la politique, c'est ce que j'ai dit. – Oui, mais il a le droit.
04:38 – C'est un hypocrite. – Mais non.
04:39 – Mais ce n'est pas un hypocrite. – C'est bon, arrête de parler.
04:41 – Arrête. – Arrête de parler.
04:44 – Mais on ne fait pas de la politique sur le dos de l'ancien victime.
04:46 – Sur le malheur des autres, il veut se victimiser.
04:49 Il a fait de nombreuses sorties qui étaient franchement très limites vis-à-vis de la communauté juive.
04:55 Et là, maintenant, il se passe en... C'est lui la victime, maintenant.
04:57 "Oh, je les ai tant aimées, maintenant, ils me rejettent."
04:59 – Bien sûr. – Il faut arrêter comme ça.
05:01 – Il se fait passer pour une victime. Et lui, il tombe dans le panneau, comme d'habitude.
05:03 – Quand tu l'as lu partout sur le feu, il ne faut pas s'étonner d'être brûlé.
05:05 Donc il faut arrêter qu'il lui dise "Oh, le caliméro".
05:07 – Bien sûr, c'est un caliméro en mousse. Il a deux doigts de twistés.
05:10 Oui, Cardoze.
05:11 – Moi, je trouve que sa sortie, elle pue l'opportunisme au moment de Hanouka.
05:15 C'est évidemment... – C'est Hanouka.
05:17 – C'est Hanouka, quoi, alors !
05:21 Les gars, on fait Hanouka, là !
05:23 Les gars, vous êtes sympas, les mecs, là.
05:26 [Applaudissements]
05:28 Excusez-moi, toi qui es musulman, ce ne serait pas le Ramadan ?
05:32 [Rires]
05:34 – J'ai entendu dire que c'était le Ramadan, en ce moment.
05:37 C'est l'Aïd. L'Aïd.
05:42 Salut, vas-y, alors parle-nous du Hanouka.
05:45 – Je trouve que sa sortie, elle pue l'opportunisme au moment de Hanouka.
05:48 Ça va ? C'est bon ?
05:50 – Tu vas faire le sabbat, ce week-end ?
05:51 – C'est un petit message qui est envoyé à la communauté juive, évidemment.
05:54 Mais je pense que ça ne trompe personne.
05:57 D'abord, s'il défendait vraiment la communauté juive de France,
06:00 il aurait marché contre l'antisémitisme.
06:02 – Il n'a pas participé. – Ça, il s'est expliqué.
06:04 – Il a marché, il a marché.
06:05 – Et dans la continuité de sa prise de parole, il a dit
06:08 "moi, je défends tous les racisés".
06:10 C'est un terme que je ne supporte pas.
06:12 – Pourquoi, ça vous gêne ?
06:13 – Je trouve que c'est un terme qui me dégoûte.
06:15 Et particulièrement dans sa bouche.
06:17 Dire "les racisés", ça veut dire quoi ?
06:18 Ça veut dire tous ceux qui ne sont pas blancs ?
06:20 – Bien sûr. – C'est ça ?
06:21 – Bien sûr. – Mais c'est dégueulasse, en fait.
06:22 – C'est dégueulasse.
06:23 – Tu vois bien qui est ce mec ? Ce mec est dégueulasse.
06:25 – Son ami.
06:26 – Comme il joue avec l'antisémitisme, comme il joue avec le vote des musulmans,
06:29 comme il joue avec le vote des banlieues.
06:31 – Il fait de la politique, ça s'appelle.
06:32 – C'est dégueulasse, c'est de la politique dégueulasse.
06:34 Il y a un moment où il faut le dire.
06:35 – C'est mon chien qui va me faire flûter ou pas ?
06:36 – C'est tout, voilà. Moi, ça me dégoûte.
06:37 – Polska, qui était d'accord avec Gilles ?
06:39 – Alors moi, de ce que je connais de Jean-Luc Mélenchon,
06:41 qui est, je pense, le politique le plus proche des jeunes.
06:43 – Ah ouais ?
06:44 – De ce que je vois, il a toujours défendu les gens
06:46 qui sont victimes de racisme, il a toujours défendu les religieux.
06:49 – Il est malin, hein ?
06:50 – Donc, il est le plus proche des gens qui cartonnent.
06:52 – C'est quoi le message ?
06:53 – C'est intéressant, voilà.
06:54 – Intéressant, mais c'est fou ce qu'elle dit.
06:56 – Tu te rends compte ou pas ?
06:57 – Qu'est-ce que tu as ressenti pour qu'il dise qu'il est proche des jeunes
06:59 par rapport aux autres ?
07:00 C'est quoi le ressenti ?
07:01 – C'est sacré, va-t-rou.
07:02 – Tu as fait ressentir quoi ?
07:03 – Non, c'est comment il s'exprime, comment il est beaucoup sur les réseaux,
07:05 comment il prend parti pour les minorités, pour tout ça.
07:08 – Ça fait quoi pour les jeunes ?
07:09 – Je ne sais pas, je me sens proche de lui.
07:11 – Elle ne saura pas vous le dire, pour une simple et bonne raison,
07:13 c'est que comme tous les dictateurs, ils font des discours,
07:15 c'est un très bon orateur, il fait des grands discours.
07:17 Il y avait une sondage qui était sortie quand il avait fait son merveilleux meeting,
07:20 parce qu'il est très bon orateur, à Marseille, il y avait une foule énorme sur le Vieux-Port.
07:23 Ils avaient interrogé les sondages sortis, 90% des gens étaient conquis,
07:27 mais étaient incapables de citer une seule mesure qu'avait proposée Mélenchon.
07:30 C'est-à-dire que les gens de l'écoute sont hypnotisés par lui.
07:32 Comme tous les dictateurs, Pomme Castro…
07:34 – C'est une sorte de gourou.
07:35 – Dictateur ? Bien sûr.
07:36 – Pomme Castro hypnotisait les gens avec des discours de feu, de gourou.
07:39 – Arrête un peu, arrête un peu, alors que ça arrive.
07:42 – Il s'est présenté à la présidentielle, c'est un dictateur qui se présente en présidentielle.
07:46 – Et alors ? Et alors ?
07:47 – Quand tu fais barrage aux salariés de l'État, tu vois bien qu'il n'a jamais…
07:51 D'ailleurs, il n'a jamais accepté les élections, il a toujours dit non.
07:54 – Bien sûr.
07:55 – Il n'a jamais reconnu le résultat.
07:57 – Il n'a pas besoin, exactement.
07:58 – Il n'a jamais reconnu le résultat.
07:59 – Les agents de l'État qui veulent rentrer, ils ont le droit de rentrer,
08:01 ils disent "je suis la République".
08:02 – C'est un dictateur.
08:03 – C'est un dictateur.
08:04 – Et tu le sais en plus.
08:07 – On va voir ce que pense le…
08:08 Allez, on va voir le sondage, tiens, je sens que, encore une fois,
08:10 Gilles Verdez va être bien placé.
08:11 Oh là là, Gilles Verdez, toujours dans les bas fonds.
08:14 – À son 21, quand même.
08:15 – Toujours pareil, toujours dégueulasses vos résultats, je suis désolé.
08:18 Vous avez des résultats dégueulasses, Gilles Verdez.
08:20 – Oui, associé à Polska, c'est une déroute.
08:22 – Non mais Polska, c'est pas pareil, parce que son argument, il est intéressant.
08:26 – Jordan Bardella, quand il était venu ici, il disait qu'il était pas mal sur TikTok,
08:30 mais qu'il était toujours moins bien que Jean-Luc Mélenchon.
08:33 Il est très fort et très puissant auprès des jeunes, justement, comme Polska.
08:36 – Qu'est-ce que vous vouliez dire ?
08:37 – Non mais rien, je suis consterné.
08:38 – Vous êtes encore dans votre ex ?
08:39 – Quoi ?
08:40 – Vous êtes encore dans votre ex ?
08:41 – Non, non, mais voilà, on se rend compte que c'est n'importe quoi,
08:44 tu ne peux pas défendre ça, Gilles.
08:46 – C'est ça ton argument ?
08:47 – Non, mais tu ne peux pas défendre des propos et des sous-entendus antisémites qui sont…
08:51 – Je ne défends pas ça.
08:52 – Tu reviens sur que c'est ses excuses, son bidon, Gilles.
08:54 – Il est bidon, il est bidon, il est bidon, il est bidon, il est bidon.
08:58 – C'est son ami, il a le droit de défendre ses amis.
09:00 – Arrêtez, ce n'est pas mon ami, vous le savez, ce n'est pas mon ami.
09:02 – Il a le droit de défendre ses amis.
09:03 [Générique]

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