• l’année dernière
À 34 ans, Mélanie Briot vient d’être nommée directrice sportive de la formation féminine nordiste, la Team Cofidis. C’est chez les hommes que la Nantaise s’est fait la main et Mélanie Briot était l'an dernier DS chez la Team Arkéa. Entretien avec Mélanie Briot et ses ambitions pour la saison 2024.

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Transcription
00:00 Il faut profiter de ce moment avec les nouveaux maillots, avec la nouvelle tenue et avec des ambitions, des projets et des envies de victoire, évidemment.
00:10 Mélanie Briau, enchantée. La nouvelle arrivée, la nouvelle directrice sportive de l'équipe féminine Covidiss.
00:18 Bienvenue. C'est nouveau, vous arrivez d'Arkea. Présentez-vous.
00:21 Oui, donc j'arrive d'Arkea l'année dernière où j'ai passé un an.
00:27 J'arrive sur une nouvelle dynamique pour 2023 avec un objectif de passer au niveau World Tour.
00:32 Elles ont réalisé une très belle année 2023, donc on va espérer de faire de même, voire mieux.
00:38 On verra où on peut amener l'équipe.
00:40 Directrice sportive d'une équipe féminine.
00:42 Quelle est la patte de Mélanie quand on arrive dans une équipe ?
00:46 Pour l'instant, je vais observer, prendre les marques puisque c'est un nouveau groupe, une nouvelle direction.
00:51 Je vais prendre les marques gentiment et puis j'aime bien la communication.
00:55 J'aime bien être à l'écoute.
00:56 Donc on va mettre tout ça en place gentiment.
00:58 Ça aide quand on récupère, entre guillemets, une équipe et qu'on a la championne de France sur route en titre dans son équipe ?
01:06 Oui, je pense que ça aide, mais il va falloir faire pareil ou mieux.
01:12 Donc ça met aussi une petite pression, mais qui est bonne, je pense.
01:16 Comment ça s'est fait, votre arrivée chez Covidiss ?
01:19 Cédric m'a contacté et j'ai saisi l'opportunité qui s'offre à moi.
01:24 C'était un beau challenge, un beau défi.
01:27 Il y avait une belle direction sportive en place, donc il va falloir maintenant remettre les choses en place et prendre nos marques tous ensemble.
01:35 Mais je pense qu'on va y arriver.
01:36 J'ai débuté par l'école de cyclisme et puis j'ai couru jusqu'en 2016.
01:41 J'ai entraîné un sport étude féminin à Flair.
01:43 En fait, j'ai commencé par là, finalement.
01:45 J'ai commencé par le féminin et des opportunités se sont créées.
01:49 Je suis arrivée dans le milieu masculin, dans les structures nationales hommes.
01:54 Et puis, je me suis réorientée vers le cyclisme féminin.
01:57 Assez récemment, comment vous voyez l'évolution du cyclisme féminin aujourd'hui ?
02:04 Parce qu'on en parle, on en parle.
02:06 OK, il y a un calendrier, il y a des courses, il y a les Grands Tours, etc.
02:09 Vous sentez une évolution ?
02:11 Vous sentez que la, comme on dit, la mayonnaise est en train de prendre ou pas du tout ?
02:14 Si, si, ça prend une ampleur, je pense, phénoménale même.
02:19 C'est en train de prendre et ça prend une dimension très importante, je pense.
02:23 Quand vous voyez une équipe française comme la FDJ Suez,
02:26 vous vous dites que c'est un exemple à suivre ou vous vous dites qu'il faut garder
02:30 votre façon d'être, de faire au sein de la Cofidis, par exemple ?
02:33 Je pense qu'on n'aura pas le choix non plus d'évoluer avec notre temps
02:37 et comment évolue le cyclisme féminin.
02:40 Donc, je pense qu'il y a des équipes qui sont plus anciennes que Cofidis
02:44 et il y a des choses aussi toujours bonnes à prendre dans d'autres équipes.
02:48 Qu'est ce qu'on peut vous souhaiter pour 2024 ?
02:51 Beaucoup de victoires.
02:53 Beaucoup et peut être une victoire d'étape sur le tour ou pas ?
02:55 On va espérer. Merci.

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