Le 19 Heures 30 de RTI 2 du 09 décembre 2023 par Joelle Gosset

  • l’année dernière
Toute l'actualité de la Côte d'Ivoire chaque jour sur RTI Info avec les journaux, reportages et magazines d'information RTI1, RTI2, Radio Côte d'Ivoire.
www.rti.info
https://www.facebook.com/RTIinfo225
https://twitter.com/RTI_info
https://www.instagram.com/rtiinfo/
https://www.linkedin.com/company/rtiinfo
https://www.dailymotion.com/rtiinfo

Category

🗞
News
Transcription
00:00 Samedi 9 décembre 2023, il est 19h30 à Abidjan.
00:12 Soyez les bienvenus si vous nous rejoignez à Présents les Sommaires.
00:15 Dans l'escale 225 de ce jour, nous aurons de la culture, de la danse et de l'histoire
00:21 tout droit venue du Haussasandra en PIBT.
00:25 Et puis, un veto américain a été posé contre une résolution du Conseil de sécurité
00:30 de l'ONU sur un cessez-le-feu à Gaza.
00:33 Nous sommes le samedi, place à l'escale 225.
00:40 Ce soir, l'escale 225 nous conduit dans le Haussasandra à la découverte du touhouru,
00:54 une richesse culturelle du peuple bété.
00:57 Ce reportage que vous allez suivre lève un pan de voile sur cet instrument considéré
01:03 comme une poésie chantée à travers ce genre musical traditionnel promu par le peuple
01:11 bété.
01:12 Plongeons donc dans l'univers des chansonniers de la région du Haussasandra afin d'observer
01:20 quelques aspects de la matérialité de ce tard oratoire avec mon sangaré Ekadé Batchil.
01:27 Za, village situé dans le département des Talois, région du Haussasandra.
01:34 Nous sommes sur la terre des Bliwandi.
01:39 L'un des gardiens du touhou, a oratoire en PIBT.
01:47 Le touhou est un parolier.
01:50 Un touhou apprend à parler, apprend la sagesse.
01:56 Ce point, le plus souvent quand les gens écrivent sur nous, le touhou est un chemin vers la
02:03 sagesse.
02:04 Il faut être sage.
02:06 A exécuté par les depositaires de la tradition bété, le touhou est né en PY dans l'extrême
02:12 ouest de la côte d'Ivoire pour ensuite se retrouver chez le peuple niaboua avant d'atterrir
02:18 en PIBT.
02:19 Ça a été rendu populaire au PIBT.
02:21 C'est à Ichia que nos dévenciers comme les Sourou Gabriel, les Timabai, les Lagos,
02:31 il y a des d'Ichia, lui il savait ça déjà.
02:34 Les Nougué Lagos, les Sélé Irmandodou.
02:38 Les Nougué Lagos, les Sélé Irmandodou.
02:43 Les Nougué Lagos, les Sélé Irmandodou.
02:47 Les Nougué Lagos, les Sélé Irmandodou.
02:51 Les Nougué Lagos, les Sélé Irmandodou.
02:55 Les Nougué Lagos, les Sélé Irmandodou.
02:59 Les Nougué Lagos, les Sélé Irmandodou.
03:03 Les Nougué Lagos, les Sélé Irmandodou.
03:07 Sur ta oratoire, Glewandji l'a appris auprès de son maître Timabai, fils de la tribu Betubo.
03:14 Alé Boudio, Alé Boudio, Zébrié Baï, Alé Boudé Giaé, Yaa Boudio.
03:23 Baï, c'est comme si un professeur, un professeur agrégé apprenait à ses étudiants des bonnes choses.
03:39 C'est comme ça que Baï m'a appris des très belles choses.
03:43 Donc Baï m'a dit, on ne chante pas comme ça.
03:46 Quelqu'un est devant toi, touche à toutes ses origines, d'où il vient.
03:52 Arie, grand-parent, Arie, grand-mère, tout ça, tout ça.
03:57 C'est une école que j'ai faite auprès de Timabai.
04:03 (Chant)
04:27 Plusieurs générations se sont succédées dans l'exécution de cet oratoire.
04:31 Il y a eu trois grandes générations. La première génération des fondateurs avec les Diragosés.
04:36 Et puis il y a eu la première grande génération des Kipré Balou et autres qui ont hérité le Tolu du Niabois.
04:43 Et puis les Lagouliadé, les Timabai ont suivi.
04:46 Et puis après maintenant les Bleu-Mwagui qui est la dernière génération, la nouvelle génération.
04:50 Et Bleu-Mwagui est la tête des fils.
04:52 (Chant)
05:06 Si autrefois ce patrimoine culturel bêté était l'affaire des personnes âgées,
05:11 aujourd'hui les jeunes s'y intéressent.
05:13 Sur le cas des narcisses préunion-boiseaux du Zomasta, jeune Touhouru du village de Madégué.
05:19 (Chant)
05:25 J'avais 17 ans. J'ai appris, j'étais tout petit. J'ai appris.
05:30 C'est comme ça que c'est venu.
05:32 Et à chaque arrêt, on me donne des conseils.
05:36 Tu t'en vas chanter, il ne faut pas aller de gauche à droite.
05:40 Pour Dieu et pour l'homme ce n'est pas la même chose.
05:44 C'est comme ça, la plupart des Touhouru que vous voyez, de la manière dont ça vit mon père et moi,
05:49 c'est très différent des autres.
05:51 D'autres médecins ça ne peut pas réagir.
05:53 (Chant)
06:22 (Chant)
06:35 Avec l'évolution du temps, le Touhouru a perdu son originalité.
06:39 Les appareils que portaient les acteurs sont de plus en plus en voie de disparition.
06:44 Et pourtant, au dire des Maxime Serimio-Luba, promoteur culturel, ces appareils étaient très significatifs.
06:51 Vous voyez, il porte une canne.
06:55 La canne lui permet d'être en équilibre.
06:58 Il va chanter pendant des jours et des heures.
07:01 Il faut qu'il reste en équilibre.
07:03 Vous avez vu aujourd'hui, il n'y a pas de canne.
07:05 Sinon, anciennement, il faut une canne.
07:08 Les chaussures, il n'en porte pas parce que son inspiration vient du ciel et de la terre.
07:17 En chantant, en jouant la musique, les pieds nus, il adhère à la terre.
07:22 Vous voyez, il y a ce qu'on appelle la jupe, fait à base de raffia, à une origine lointaine.
07:29 Au-delà de ça, vous allez voir aussi, les gens portent une petite couronne avec des cori, c'est du mysticisme.
07:37 Et puis, il y a ce que vous...
07:39 Le chasse-mouches a une signification.
07:42 Chez nous, les Bétés, quand vous parlez avec quelqu'un, vous ne le toisez pas comme ça.
07:47 Quand vous faites ça, ça veut dire que vous lui portez le malheur.
07:50 Donc, pour servir d'intermédiaire entre la main et le public, il a le chasse-mouches avec lequel il parle, avec lequel il explique ses chansons.
08:01 (Chant)
08:12 Les masques qui abouraient fièrement les acteurs du touhou ont aussi disparu.
08:17 Parce qu'anciennement, il y avait le touhou masqué, qui était donc le masque.
08:22 C'est à Gbeti Tapia que le masque du touhou est tombé.
08:25 Parce que le touhou, le Dibobo Zirga dont je parle, quand il est venu chanter à Gbeti Tapia, il chantait tellement bien que les femmes ont dit "mais qui est ce homme qui chante si bien dont on ne voit pas le visage ?"
08:39 Et elles se sont agrippées au monsieur, elles ont enlevé le masque du monsieur.
08:44 Et depuis ce temps, le touhou a joué sa masque.
08:47 (Chant)
08:57 En PYBT, ce taouratoi qui a les chants, poésie et instruments traditionnels a un rôle de conseil.
09:04 (Chant)
09:31 De nombreux artistes traduits modernes BT se sont inspirés du touhou pour s'imposer dans la sphère musicale ivoirienne.
09:37 Un autre, Jimi Nyaoré.
09:39 (Chant)
09:50 Ennesto Djé.
09:51 (Chant)
10:02 Abé Dépié.
10:03 (Chant)
10:16 Et Dikali Yadi.
10:17 (Chant)
10:30 Tous ceux qui chantent aujourd'hui la musique traduite moderne s'inspirent du touhou.
10:34 Abé Dépié, dans certaines de ses chansons, emprunte au touhou.
10:40 (Chant)
10:51 (Chant)
11:12 Il n'y a pas un mot BT qui existe qui est "so kupé" mais c'est "so kupé l'épaule".
11:21 Le bras c'est "so" et l'épaule c'est "kupé".
11:25 Le bras est là et c'est toi l'épaule qui doit porter ce loup fargo.
11:31 Le répertoire même de Dikali Yadi, c'est tout le répertoire de son père, de son papa Yadi, qui était un tourou.
11:40 (Chant)
12:07 Les tourous représentent en pays BT ce que les glios ou les djélis représentent en pays malinke.
12:12 Une richesse culturelle qui mérite d'être pérennisée pour les générations futures.
12:17 (Chant)
12:21 C'est un reportage à suivre sur les canaux digitaux de la RTI.
12:28 L'orpaillage illégal fait toujours des dégâts dans de nombreuses localités du pays.
12:33 À Dabakala, cette matière, cette manière d'extraire l'or est un vieux souvenir.
12:39 Depuis 2015, la coopéda, coopérative d'entraide de Dabakala, a permis d'organiser le secteur avec plusieurs emplois pour les femmes et les jeunes
12:49 et de mettre fin à des fléaux à savoir les braquages, les mariages forcés, les viols.
12:56 Reportage à Ouattara, Djenéba, Kader Sogodogo.
13:01 L'orpaillage clandestin est son corollaire d'insécurité, de problèmes de santé publique,
13:07 de développement de la prostitution, de destruction de l'environnement et de préjudices financiers.
13:14 N'intéresse plus Yé Moussa, natif de la région du Hambol, qui après cinq années d'exploitation illégale de l'or,
13:21 a décidé de tourner le dos à la clandestinité au profit de l'égalité depuis 2017
13:28 avec l'obtention d'une autorisation d'ouvrir une mine artisanale et la création d'une coopérative.
13:35 De la clandestinité, j'ai appris que cette activité, bien organisée, est rentable.
13:42 Donc avec la venue de l'organisation que le président de l'UPRIK a mis en place
13:49 et l'organisation de coopérative et puis les demandes pour avoir des installations, pour avoir l'agrément pour exploiter.
13:56 Donc quand on a appris ça, nous on s'est mis dans cette logique-là.
14:01 L'avènement de la Copéda coopérative d'entraide de Dabakala a considérablement contribué à la disparition de certains fleureaux dans la région.
14:11 Avant l'arrivée de Copéda, vraiment il n'y avait pas la sécurité.
14:15 Il y avait le braquage, les viols, les mariages forcés.
14:19 Mais depuis que la Copéda est installée, en notre zone, vraiment tout c'est là. On n'attend plus.
14:25 La Copéda, c'est aussi la création d'emplois en faveur des jeunes et de l'essor des villages impactés par l'exploitation minière.
14:35 Dieu merci, j'ai construit. Dans le travail, je pousse mes enfants pour aller à l'école.
14:41 Si le travail marche, dans un mois, on peut gagner 50 000, souvent 1 million.
14:47 Le gouvernement a pris des dispositions avec la mise en place d'un nouveau code minier pour éradiquer l'orpaillage illégal.
14:56 Ce code met un accent sur la traçabilité de l'or sortant des mines artisanales, semi-industrielles et industrielles.
15:06 Les orpailleurs légaux ont un engagement vis-à-vis de l'environnement, à contrario des exploitants illégaux.
15:14 Dans un document, il y a fermeture des excavations. Excavation, c'est les trous.
15:19 Donc, nous sommes tenus de fermer ces trous-là. Et en plus de ça, quand nous les fermons, nous devons régénérer la terre.
15:25 Si on voit que le trou est trop grand, en accord avec les protèges terriens et la chefferie, nous décidons de faire une piste cultive.
15:35 Nous travaillons en collaboration avec les offrets de la localité. Donc, on reboise, on plante des tecs.
15:40 On a fait ici 5 hectares. Cette année aussi, grâce à la GIZ, on a planté 6 hectares de calvitus qu'on essaie d'entretenir.
15:49 Avec son expérience, la coopérative d'entraide de Dabakala est devenue un cas d'école.
15:55 La coopérative ne fait pas que faire l'exploitation d'or, de vente et d'achats. Non. La coopérative forme aussi des agents.
16:02 Des agents de tirés qui peuvent aller organiser des différents sites, qui peuvent aller un peu partout en Côte d'Ivoire.
16:08 C'est le cas déjà de Tortia.
16:10 Nous sommes ici pour recevoir une formation, afin d'aller chez nous et faire ce que nous avons appris.
16:19 Ici, on a été formé sur la production artisanale.
16:23 Ye Moussa exhorte l'État à aller plus loin afin de combattre efficacement l'orpaillage illégal.
16:31 On dit qu'il y a un site d'or à Satan-Mars, clandestin. La GIZ d'Abidjan, c'est vrai, ils vont faire des repérages, c'est vrai.
16:39 Mais dès qu'ils décollent depuis Abidjan, tout le monde est au courant que la GIZ arrive ici.
16:43 Vous n'allez jamais avoir quelqu'un. C'est un travail qui a payé, mais il ne faut pas encore revoir la stratégie.
16:50 Pour que localement, avec le CTL, on puisse trouver la formation pour avoir une GIZ locale.
16:57 Une délégation de la Banque mondiale s'est rendue sur le site de la COPEDA.
17:01 Objectif, voir les conditions de travail des orpailleurs et les oeuvres sociales réalisées au profit des populations.
17:08 Nous remercions la COPEDA pour ce bâtiment.
17:12 Parce qu'on a entendu ce qu'ils ont fait dans d'autres villages.
17:17 On attendait notre tour et aujourd'hui on a eu ce bâtiment-là, qui nous sert vraiment.
17:23 On dormait dans les cases, aujourd'hui on dort dans les maisons en tol.
17:28 Donc ça a changé beaucoup de choses.
17:31 On a construit des mosquées, des écoles, des bâtiments de maîtres.
17:36 Orpaillage quand c'est organisé, c'est très très très bon.
17:39 La Banque mondiale veut aussi accompagner cette coopérative dans son combat de la promotion de l'orpaillage légal.
17:47 Aux Davidjons également, la campagne mensuelle de la sécurité routière qui se tient du 3 au 10 de chaque mois depuis le mois de février dernier était dans son dernier virage.
17:58 Pour cette édition du mois de décembre, le thème choisi est « Cohabitation des usagers de la route et protection des populations ».
18:06 Gervais Kouassi de RTI Mans.
18:08 Pour cette 11e édition de la Semaine nationale de la sécurité routière à Mans, l'accent a été mis sur les élèves.
18:16 Un certain nombre d'entre eux sont victimes d'accidents de la circulation, même aux abords des écoles.
18:22 Ce qui explique la présence des autorités en charge du transport dans les établissements d'enseignement secondaire comme ici au lycée moderne de Beaucoup-les-Alfonse.
18:32 Le constat c'est que nos enfants, nos petits frères, souvent les élèves sont à moto.
18:40 Ils sont en surnom, ils ne portent pas de casque. Il était important pour nous de venir vers ces enfants-là et leur proposer des conseils de porter le casque.
18:51 Surtout d'éviter de prendre des stupéfiants, des excitants, la drogue et de se reposer quand on n'a pas l'âge d'avoir le permis de conduire ou de ne pas conduire parce que c'est une infraction autour de la route.
19:05 Les acteurs du système éducatif se sont réjouis de cette démarche qui selon eux vise à la protection des apprenants.
19:12 C'est une très bonne opportunité. Vous savez que nos enseignants, nos apprenants sont de grands utilisateurs d'engins roulants.
19:21 Et en pareille circonstance, nous constatons avec les statistiques que nous avons, beaucoup de désagréments au niveau des routes, au niveau des accidents.
19:31 Et malheureusement, c'est suivi de mort d'hommes. Donc il est toujours intéressant pour un chef de statut que nous sommes de recevoir nos autorités pour sensibiliser nos apprenants, pour sensibiliser nos enseignants, pour sensibiliser également nos encadreurs.
19:47 Et je pense que c'est un message qu'il a apporté.
19:50 Les transporteurs de leur côté promettent une plus grande vigilance, surtout aux endroits où on note une forte présence d'élèves.
19:58 Nous sommes en tâche de pouvoir sensibiliser nos conducteurs à la prudence et respecter les codes de route.
20:04 Et surtout, devant les établissements, de bien marquer les arrêts, respecter les codes de route à ce niveau par rapport aux élèves.
20:14 En première ligne de la sécurité des populations, les représentants du chef de l'État ne se sont pas fait prier pour prendre part à cette campagne.
20:23 Assez heureux d'être parmi mes enfants, les élèves. Elle est faite pour sensibiliser dans le cas de la séménation de sécurité routière.
20:31 Quand on a un élève qui est victime d'un accident, c'est un élément important que nous perdons.
20:35 La 11e édition de la séménation de sécurité routière coïncide avec les fêtes de fin d'année qui pointent du nez, d'où une sensibilisation plus corsée en action et en durée, c'est-à-dire au-delà d'une semaine.
20:48 Hors du pays et pour terminer, le conseil de sécurité de l'ONU a examiné ce vendredi soir un appel à instater le feu humanitaire immédiat dans la bande de Gaza.
20:57 Mais cette résolution a été bloquée par un veto des États-Unis.
21:01 Quelques heures plus tôt, le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, avait déclaré que les violences perpétrées par le Hamas ne peuvent en aucun cas justifier la punition collective du peuple palestinien.
21:13 Voilà, c'est la fin de ce journal. Merci de l'avoir suivi. À demain, va à la grâce des dieux.

Recommandations