Thomas Pesquet a visité un endroit (presque) aussi inhabitable de l’espace

ANTARCTIQUE - C’est un peu le village d’été des astronautes. Du moins, c’est comme cela que la base Concordia est présentée par Thomas Pesquet. Située sur le plateau Antarctique à plus de 3 000 mètres d’altitude, elle peut accueillir une quinzaine de personnes l’hiver et une soixantaine l’été. La station est active depuis 1997 (et il est possible de s’y rendre l’hiver depuis 2005).
Dans sa vidéo/visite guidée, l’astronaute français pointe notamment les similitudes avec l’ISS, la station spatiale internationale. Elle offre en effet un milieu hostile, qui nécessite de « bien gérer son énergie (avec des générateurs et des panneaux solaires) et recycler au maximum pour limiter l’impact sur l’environnement, et la logistique ! L’ESA [ndlr : agence spatiale européenne] a même participé à la conception du système de traitement des eaux », affirme le français.