Replay de l'OM au Café avec Djibril Cissé !

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Retrouvez le replay de l'OM au Café de ce mercredi 13 décembre 2023 avec Romain Canuti et un invité exceptionnel Djibril Cissé.
Transcript
00:00 Salut les amis, ravi de vous retrouver dans l'OM au café, comme le dit Pailletounet,
00:16 je suis tout simplement la légende, et oui c'est moi, ça me fait plaisir Romain
00:21 Kaliti de vous retrouver pour cet OM au café, non ça va je rigole, je rigole j'ai compris les gars, Paillounet,
00:30 Paillounet, je pense que si tu dis la légende c'est quand même beaucoup plus, beaucoup plus,
00:36 et tu as raison pour Djibril Sissé que pour moi, je suis ravi les gars d'être avec vous,
00:43 ceci dit on se dit tout dans l'OM au café, vous savez c'est un rendez vous matinal,
00:48 Djibril il m'a dit ok pour 11h et puis là il y a quelques minutes il m'a envoyé un petit message
00:54 en me disant tu sais quoi si on se le fait à 11h15 et tout c'est bon et je lui ai dit tu sais quoi
01:00 pas de problème, prends ton temps, prends ton temps parce que au final ça va être mieux pour
01:06 quelque chose surtout pour nous, c'est que ça va nous permettre un peu, je vais vous regarder les
01:10 gars sur le chat, ça va me permettre un peu de checker un peu vos questions et comme ça on évite
01:16 de faire, désolé pour Alain, on va éviter de faire du hénorama à la gré, on va éviter d'être là,
01:24 on va en parler un peu nous avant, comme ça je vais noter un peu vos questions, voir un peu les
01:32 thèmes qui reviennent souvent, j'ai vu d'ailleurs, tiens je l'ai vu passer assez rapidement, voilà
01:41 c'est -30, je vais noter aussi ton nom, mon pote, tu as dit Pana ou Loem, réponse sans langue de bois,
01:49 tu vois ça je trouve ça pas mal, il y a deux trois questions comme ça qu'on va se faire pour voir
01:58 un peu voilà s'il y a vraiment des thèmes pour Gibrick qu'on passe pas à côté et puis voilà
02:06 tranquille, moi j'ai pas mal de questions, moi je vous avoue Gibrick 6C, je sais pas vous dans le
02:11 chat, mais moi Gibrick 6C c'est quand même quelque chose, ça vous donnera peut-être,
02:16 ça vous donnera peut-être une indication de mon âge, je m'en fous, mais moi j'ai pas honte de
02:23 dire que petit j'ai acheté une casquette Vandutch parce que j'avais pu Gibrick 6C à jour de foot
02:30 avec une casquette Vandutch, je sais pas si c'est votre cas vous aussi, mais pour moi cette marque
02:34 c'est devenu dans le top des marques que je pouvais avoir juste parce que je voyais Gibrick 6C
02:40 avec, alors j'étais pas blague, j'étais pas tatoué, j'avais pas les cheveux péroxydés, j'avais pas ce
02:45 style qu'il avait lui au moment de danser ou simplement de s'habiller, mais voilà il y avait
02:52 un petit truc qui me faisait dire, tu vois si je peux avoir un peu de Gibrick 6C dans ma dégaine,
02:57 je prends, je serais curieux de savoir si ça vous est pas arrivé vous aussi dans le chat,
03:02 Fada venu du froid qui me dit après Roustan, c'est vrai qu'il y avait Didier Roustan avec nous la
03:08 semaine dernière, Gibrick bravo Romain top à toi d'inviter des invités passionnés, les gars les
03:16 mecs viennent pas par amitié avec Romain Canuti, ils viennent parce que c'est l'Euphoséen et que
03:21 c'est un site incontournable d'actualité de l'Olympique de Marseille, il y a un média tout
03:25 simplement incontournable, mais si c'est le cas c'est grâce à vous, c'est grâce à cette communauté,
03:29 moi je ne suis pour rien, moi je fais que transmettre votre truc, Zouti972, après c'est
03:37 aussi tout à leur intérêt à eux d'être conscient de ça et de se rallier à la cause, là où d'autres
03:44 se disent, c'est internet, balèque et tout, voilà Zouti972 qui nous dit pourquoi il est parti du
03:51 stade de l'OM, voilà ça c'est une belle question, c'est vrai qu'il était venu entraîner les
03:57 attaquants et ce à titre gratuit, donc voilà maintenant il occupe ce poste à l'Agiocert,
04:07 avec les jeunes de l'Agiocert, ça vous dit un peu le niveau de passion pour le football du gars,
04:14 et ça c'est vraiment top, la forme Romain le retour de Condonvia à la place d'Unai,
04:20 tu vas l'y faire, et ouais les gars vous aussi, c'est vrai qu'on est là et tout,
04:23 il y a un match à Brighton demain qui est super important, effectivement Charlie, moi Condonvia,
04:32 à cette poste là, en fait je trouve que Condonvia pour moi sa qualité principale,
04:38 vraiment ce qui m'intéresse le plus chez Condonvia, c'est ses ressorties de balles,
04:41 moi les séquences de jeu de Condonvia qui m'intéressent le plus c'est au final là le
04:45 registre dans lequel on utilise Unai, c'est à dire Condonvia qui vient devant les défenseurs,
04:50 limite à s'interpeller mais qui vient devant pour dire à Paul Lopez au moment du relance,
04:53 passe moi le ballon, les mecs arrivent derrière lui, Condonvia donne au jeu,
04:56 paf il est capable de se retourner, de les détourner, et là il peut armer, je cours sur
05:01 le côté, et ce qui est bien avec Condonvia c'est qu'il peut aussi armer gelon, et donc j'y me dis,
05:05 c'est pas du super beau football, et je vous dis pas que je veux voir ça tout le match,
05:11 mais juste d'instiller dans la tête de l'adversaire, qu'à un moment donné tu peux
05:16 faire Paul Lopez, Condonvia, paf ça lance au Bamaïa en grande profondeur, je vous dis pas ça
05:21 doit être notre plan de jeu, mais juste que les défenseurs adverses, que les milieux adverses
05:25 dans leur tête se disent, attends à tout moment il lance l'autre en profondeur là,
05:29 ouais tu sais quoi on va rester là, voilà rien que ça, rien que ça, parce que les mecs savent
05:34 que Condonvia ça peut être rampe de lancement, moi ça m'intéresse de fou, donc je suis vraiment,
05:39 j'espère vraiment qu'il va le jouer ce match là, et j'espère vraiment, j'espère vraiment voir ça.
05:46 Voir ça avec Condog, avec Concombia, comme dirait notre ami Didier Camisuli, qu'on embrasse forme.
05:57 Pour Djibril, quel est son meilleur souvenir à l'OM ?
06:01 On dit Maxime, ouais je fais chaud de ma voix, ça, et d'ailleurs quel est votre meilleur souvenir à vous,
06:09 de Djibril, si c'est à l'OM ? Moi j'en ai un, j'en ai un, d'ailleurs je pourrais en parler avec un,
06:24 parce que Djibril c'est un mec, on l'a déjà fait en interview et vous l'avez,
06:28 vous l'avez retrouvé dans les archives du fossé en 2015, et je l'avais branché un peu en disant
06:36 ouais je me souviens, tu marques ce but à Saint-Étienne, parce que bon,
06:39 il va venir me brancher à moi sur un des morts des buts de l'OM, et donc du coup je lui dis ouais,
06:44 je me souviens là, tu marques un but contre Saint-Étienne, pour ceux qui s'en souviennent,
06:47 c'était le dernier match de décembre 2006, réception de Saint-Étienne donc au Vélodrome,
06:54 genre le 22 décembre, il faisait un froid abominable, et il marque au bout de 5 minutes de jeu,
07:01 genre corner, ballon qui traîne, il marque, et j'ai dit ouais, ouais, tu marques un but un peu flingué,
07:06 genre tu pousses, et là il me prend dessus, il me dit non, non, non, non, non, ce but là,
07:10 faut le mettre, j'étais placé là, j'ai fait ça et tout, le mec se souvient attention de tous ses buts,
07:14 donc si vous avez des petits souvenirs, c'est le moment de se battre.
07:18 Non moi j'ai un souvenir, j'ai un vrai souvenir avec Djibril, enfin pour moi le but qui m'a donné
07:27 le plus gros sentiment de fierté, c'est il met un pétard contre Lyon, c'était le Lyon champion de France,
07:35 c'était l'année où on remonte avec Eric Guéretz à la troisième place, on reçoit Lyon, on gagne 3-1,
07:41 et le troisième but c'est Djibril Sissé dans la surface qui met un pétard, j'ai cru il allait
07:48 trouver les filets, c'était un but mais impressionnant, et voilà on avait gagné 3-1, tu sentais qu'on
07:56 était prêt pour remonter, c'était un truc de fou, après pour moi le plus grand match de Djibril Sissé,
08:06 pour moi c'est, je pense, il nous dira, on verra, mais peut-être son plus grand regret à lui,
08:12 c'est que le mec finale de Coupe de France, il est là, il met doublé, la Coupe de France il a déjà
08:18 gagné avec Auxerre, il joue finale de Coupe de France avec l'OM, doublé, et il fait un très très très
08:25 gros match, mais à la fin, on perd cette finale au tir au but, c'est un de ses potes de Liverpool,
08:33 Anto Lotalec, qui joue un bien vilain coup sur le coup, mais je pense que ça, ça doit être son
08:40 plus grand regret, on lui demandera, El Paseo qui nous dit, Djib collection Monsieur Lenoir,
08:46 ou collection Lidl, on lui demandera, pourquoi je vois ça, parce que de la même manière,
08:57 je vous ai dit que j'avais mis des casquettes d'hamburgues juste pour Djibril Sissé, j'ai un
09:01 sarouel militaire, juste Monsieur Lenoir, vous me voyez moi ma dégaine, je m'habille comme Djibril
09:07 Sissé, à un moment donné, je me suis dit, on est des éternels adolescents, on n'a pas peur,
09:12 et bien j'ai vraiment un sarouel Djibril Sissé, j'ai fait des soirées avec des potes,
09:18 ils s'en souviennent sûrement. Le maillot Osser de Sissé, je le trouvais top, dit Djiblogba,
09:25 ben écoute, moi aussi, je le trouvais top, après, je ne te cache pas que je n'avais pas
09:31 les capacités physiques pour le remplir ce maillot, on va dire ça comme ça, mais ouais,
09:37 toute cette période de Osser, on était tous quelque chose, et même, je ne sais pas vous,
09:44 mais les O.M.A.G. Osser à cette période-là, j'étais dans un délire où, tu sais,
09:51 je ne sais pas, il y avait match nul 0-0, je me souviens d'un match de l'Europe,
09:56 j'étais content de fou. Alors, je regarde un peu les amis, les questions, est-ce que Djibril
10:07 allait aux soirées avec Mamad et Souley ? Alors écoute, je vais te dire un truc,
10:13 quel est le pire joueur avec qui il ait pu jouer ? Mario Dessuti, c'est beau, cette question.
10:19 Pire joueur avec qui il a joué ? Ça se prend, ça se prend. Je regarde un peu,
10:41 est-ce que les pizzas du Bon Coin sur Venel lui manquent ? J'ai adoré cette époque de notre O.M.,
10:49 Coco Multipass. Les pizzas de le Bon Coin, j'imagine, j'imagine que déjà la vanne avec
10:54 le Bon Coin, on a dû te la faire 800 fois, et j'imagine que la pizzeria Le Bon Coin au Bon
10:59 Coin à Venel existe avant le site internet, donc courage et force à toi pour cette appellation.
11:07 J'aimerais bien que tu nous racontes Coco Multipass, comment ça s'est passé pour toi
11:11 quand tu as vu qu'il y avait le Bon Coin qui se développait et que ça avait le même nom que
11:15 ta pizzeria. Ça doit être une belle anecdote. Un monstre Djibril, on a eu peu d'attaquants à ce
11:21 niveau, c'est clair. Je suis un grand fan de lui, j'ai même pris son maillot au Queen's Park
11:26 Rangers, nous dit Maximus. Et puis Djibril, si tu sais, il a participé à ce match hors O.M.,
11:35 qui est peut-être un des plus importants du 21e siècle, ce fameux Manchester City,
11:39 Queen's Park Rangers, avec lui, avec Tai Tai O, avec Samir Nasri, avec Mario Balotelli,
11:46 avec Joey Barton, il y avait pas mal de mecs de l'OM qui sont passés avant ou après à l'OM
11:52 là-dessus. Marseille Camp 2008 triplé, ben ouais je m'en souviens de celui-là aussi, c'était
11:57 quelque chose. Djibril qui est avec nous. Comment ça va Djibril ? Ça va tranquille. Écoute,
12:19 ravi de te retrouver, on a le chat qui est super chaud, ils nous ont posé plein de questions,
12:25 ils sont pas mal à avoir un peu des petites questions et tu vois, on rentre dans le vif du
12:32 sujet par rapport à ton livre que j'ai eu le plaisir de lire et je vois qu'ils sont un peu
12:40 sur les mêmes thématiques que toi, c'est-à-dire qu'il y a des gros souvenirs de tes buts,
12:47 mais il y a aussi des petits souvenirs de style, on a eu des questions sur ta marque,
12:54 monsieur Lenoir, on a pas mal de trucs, ça nous montre que quelque part, t'es un footballeur qui
13:01 a marqué son époque au-delà du foot, Djibril Sissé, et c'est toujours quelque part parce
13:07 qu'en tant que consultant, t'es comme ça aussi, c'est pas que le buteur spectaculaire, c'est tout
13:14 un mode de vie. Je racontais un truc, je crois que je l'avais jamais dit, mais voilà, moi petit,
13:19 j'ai acheté une casquette Bandage juste parce que je te voyais sortir à jour de foot avec ta
13:24 casquette, c'était l'époque, tu sais, quand tu avais un peu le grillage derrière, c'était les
13:29 premières casquettes comme ça, et tu vois ma dégaine, j'allais pas rentrer dans les mêmes
13:34 endroits que toi en soirée, et j'étais beaucoup plus jeune, mais je me suis dit, tu vois, si je
13:39 peux avoir un peu Djibril Sissé dans mon style, je le prends. Ça fait plaisir de t'avoir dit ça
13:45 avec nous. Et oui, pour parler aussi un peu de ton livre, Ma vie de footballeur, tu l'as fait,
13:55 je trouve que c'est super parce que tu avais sorti un livre, et on s'était vu à cette occasion aussi
14:00 en 2015, où tu étais une bio, j'ai envie de dire classique, où on racontait Djibril de sa naissance
14:08 à sa carrière, et je m'en souviens d'ailleurs, il y a des passages super, moi j'adorais d'ailleurs
14:16 ce que tu écris sur la religion, voilà, à l'heure où on est, et moi je suis athée, mais tout ce que
14:23 tu racontes dans ce livre sur ton enfance, sur le rapport à la religion, le fait d'être envoyé
14:28 voilà, avec une éducation catholique, alors que tu ne l'es pas forcément au départ, voilà,
14:34 tout ce truc-là, moi je me suis, j'ai trouvé ça super intéressant, et je trouve que tu amènes ça
14:40 super bien, et là dans ce nouveau livre, tu nous as fait un rubricage, et je trouve que c'est super
14:49 parce que tu vas au final, tu vas plus loin, vu qu'il y a des thèmes, tu vas plus loin dans les
14:54 anecdotes, par exemple Roy Keane à Sunderland, tu vas plus loin, tu racontes encore plus dans
15:02 le détail, comment il te pique, tu vas beaucoup plus sur des petits détails, sur des matchs,
15:08 évidemment le Milan Liverpool, où tu racontes tout ce qui se passe à la nuit, la sortie de
15:17 douche d'un ancien Olympia, Jibitra Horé, donc ça fait plaisir, c'est deux livres différents,
15:23 on peut avoir les deux. Ouais, c'est clair, c'est clair, on n'a pas voulu faire un deuxième livre
15:30 qui ressemblait comme de goudeau au premier, on voulait faire un truc un peu différent, il y a
15:36 Peter Crouch qui a fait ce genre de livre en Angleterre, et ça nous a fait délirer, parce
15:42 que ça reste intéressant pour les fans de footballeurs, mais ça reste aussi accessible
15:50 pour ceux qui ne connaissent pas le foot et qui veulent aborder le sujet du football en toute
15:57 légèreté et ne pas être vraiment spécialiste, et donc ça part du débutant, de celui qui ne connaît
16:05 pas du tout le football et qui aime bien Djibril Sissé et qui le trouve un délire et qui veut
16:09 savoir ce qu'il a fait dans sa carrière, ou vraiment aux supporters purs et durs de clubs,
16:18 que ce soit de Marseille ou d'Auxerre ou de tous les clubs que je cite, pour avoir des anecdotes
16:25 un peu plus croucillantes sur l'époque où le joueur y était, sur les joueurs et sur le club
16:32 en général, et c'est ce qu'on voulait faire, pas un livre, pas le football pour les nunes non plus,
16:39 mais un truc assez léger qui plaise aux spécialistes comme aux non spécialistes.
16:45 Ouais, alors les gars, je vous vois sur le chat, bien sûr, effectivement, je fais un monologue
16:52 d'entrée pour présenter le livre de Djibril parce que je vous connais, vous êtes des sauvages,
16:56 vous allez partir n'importe où à lui poser 800 000 questions, donc voilà, il est là pour son
17:01 livre, évidemment, je le branche là-dessus, mais évidemment, je relève vos questions,
17:04 je commence par celle de Maximus Wesch qui nous dit Djibril, ton meilleur souvenir à l'OM ?
17:11 Le meilleur souvenir à l'OM, il est invisible, c'est le jour où j'apprends que l'OM est d'accord
17:21 et que le contrat va se signer, donc j'étais chez moi en Angleterre, c'était une période pas facile
17:30 parce que j'apprends que Benitez décide de changer de plan et de tactiquement jouer autrement,
17:38 donc il me demande gentiment de trouver un club, mais quand j'apprends que ce club-là en question,
17:45 c'est l'OM, je peux vous dire que tout a été effacé, tout a été que de la joie et voilà,
17:52 j'avais quand même un peu mal au cœur parce que mes enfants allaient rester en Angleterre
17:57 du coup et que moi j'allais bouger, mais Marseille, c'était vraiment le club,
18:02 il fallait que je passe à l'OM dans ma carrière, sinon ça n'aurait pas vraiment été une carrière
18:08 100% réussie et du coup ça a effacé un peu les douleurs, mais c'est le meilleur souvenir que j'ai,
18:18 après sur le terrain je pense qu'il y a eu des bons souvenirs, le triplé contre Caen,
18:24 mon premier but au Vélodrome face à Saint-Etienne, il y en a eu plein,
18:31 mon arrivée, parce que quand j'arrive je suis blessé et j'ai quand même à la présentation
18:39 une superbe ovation du public et là je me dis que j'ai signé dans le bon club et j'ai fait le bon choix.
18:47 Tiens c'est marrant, tu parles de ce but de Saint-Etienne, j'en parlais juste avant que t'arrives,
18:53 on en avait parlé de tes buts et à ce moment-là je t'avais dit ouais, il n'est pas ouf et tu me l'avais décrit,
18:59 tu m'avais dit non non non, attends, faut le mettre le but et tu te souvenais parfaitement
19:04 de où tu étais placé, c'était sur corner devant le virage nord et c'est vrai qu'on ne peut pas rigoler,
19:09 les gars on ne peut pas rigoler avec Djibril, je pense qu'il se souvient de tous ses buts.
19:13 Je disais que le plus spectaculaire c'était celui contre Lyon, la victoire 3-1 avec Géretz,
19:18 parce que c'est ce pétard que tu as fait.
19:21 Ouais techniquement il est assez compliqué parce que Samir me met un ballon assez fort,
19:29 donc je le contrôle et le ballon reste à mon pied et il faut frapper sans élan.
19:35 Mais voilà, ça c'est des choses que j'arrivais à faire très très bien, à déclencher sans vraiment d'élan
19:42 et en surprenant vraiment les gardiens et les défenseurs,
19:46 puisque j'arrivais à frapper très vite et sans élan, donc c'est ce qui se passe.
19:52 Mais Saint-Etienne aussi il était pas mal, Saint-Etienne à Saint-Etienne il était pas mal.
19:57 Il y en a un contre Caen aussi, exactement, il y en a un contre Caen aussi dans le triplé,
20:09 c'est le deuxième, il s'appare fort aussi.
20:12 C'était une superbe période et ça renvoie forcément à ce jour.
20:23 Après je comprends parce qu'il n'y a pas que le football et tu en as parlé là,
20:28 mais tu ne peux pas savoir le déchirement que ça a été pour moi ce jour où on m'a dit
20:32 il s'en va à Sunderland le lendemain de ce OM-OCR 4-0 de la saison d'après
20:38 et où on me dit il a signé à Sunderland et je dis mais non arrêtez avec ça,
20:41 c'est faux, arrêtez avec vos rumeurs et compagnie.
20:44 Et puis je vois sur le site de l'équipe, je te vois avec l'écharpe de Sunderland comme ça,
20:48 c'était ça la photo officielle et là je me suis dit non !
20:53 Parce que c'était très dur de se dire,
20:58 parce que la veille tu ne rentres pas c'est peut-être parce que c'était au cerf en face.
21:03 Pas du tout, non, non, non.
21:04 Et tu restes sur…
21:05 Non, c'est un enchaînement, c'est un enchaînement de trucs.
21:08 En fait on finit la saison l'année dernière, enfin la saison dernière,
21:12 donc on finit très très bien.
21:14 On commence le championnat, je crois que c'était à Strasbourg,
21:17 je ne me rappelle plus, on fait 4-4.
21:21 Je suis titulaire et je ne marque pas, mais je fais un match très correct.
21:25 Ouais, 4-4-3 c'est à Strasbourg.
21:27 Et après on commence les qualifs.
21:31 - Arène, Arène. - Arène, exact.
21:31 Et après on fait les qualifs de Ligue des Champions
21:38 et c'est là où je commence à plus jouer.
21:40 Match allé, je suis remplaçant, le match de championnat d'après je suis remplaçant,
21:44 match retour je suis remplaçant et le dernier match qui arrive,
21:46 donc c'est le match d'au cerf.
21:48 Sauf que moi entre temps, on se voit avec Pape,
21:53 donc je lui fais part de…
21:56 voilà j'ai terminé dans les meilleurs buteurs l'année dernière,
21:59 je marque ce fameux but contre Strasbourg du coup.
22:05 Et je dis, j'aimerais savoir pourquoi après un match où on fait 4-4,
22:12 certes où je ne marque pas, mais je ne suis pas dégueulasse non plus,
22:15 pourquoi je ne joue plus quoi en fait ?
22:17 Et du coup, Pape me réconforte un peu,
22:21 trouve les mots pour me calmer un petit peu,
22:24 ça c'était après le premier ou le deuxième match.
22:27 Et sauf que voilà, ça s'enchaînait, je ne jouais pas,
22:30 bon je rentrais même pas, je rentrais des minutes, deux minutes.
22:34 Et donc j'apprends que Roy Keane me veut vraiment
22:41 et qu'il n'arrête pas d'appeler mon agent,
22:45 et puis c'est l'Angleterre, ça attire quand même,
22:47 même si je ne voulais pas du tout partir moi de Marseille.
22:51 Mais je ne voyais pas comment le coach allait changer d'un coup
22:56 et me refaire jouer parce que j'étais enfermé dans mon truc,
23:03 j'avais mon idée et puis je ne comprenais pas.
23:05 Et puis il me fait un peu l'affront de me faire rentrer 3 ou 4 minutes à la fin,
23:11 et ça, ce n'est pas passé quoi.
23:13 Et du coup je décide de partir, mais à contre-cœur,
23:16 à contre-cœur parce que je n'avais pas fait tout ça,
23:21 je n'avais pas fait tout ça la saison d'avant pour partir comme ça.
23:26 Et ça m'a… Après, voilà, avec le temps on passe,
23:33 mais j'en ai beaucoup voulu à Eric parce qu'on était assez proches,
23:36 on était deux personnes assez franches et qu'on avait des trucs à se dire.
23:42 Voilà, on n'hésitait pas, mais sauf que là,
23:46 je suis remplaçant et on ne m'explique pas pourquoi en fait.
23:49 Et du coup, je n'ai pas compris leur façon de faire
23:53 et je me suis dit que si ça reste comme ça longtemps, ça va être compliqué.
23:58 Et puis comme le dit OM13, on l'a tous pensé,
24:03 et puis surtout à ta place derrière, c'est Mamadou Samassa qui est arrivé,
24:06 et ça c'était un vrai traumatisme.
24:09 C'est vrai que ça n'a pas vraiment été remplacé,
24:12 même si comme le dit Paston Ballon, après en janvier,
24:15 il y a Brandao dans un tout autre style qui arrive,
24:18 mais qui aura fait effectivement beaucoup de bien à l'OM.
24:22 Oui, bien sûr.
24:23 Il y a moi non plus, qui nous dit, Pana ou l'OM, honnêtement ?
24:28 Honnêtement, il n'y a pas…
24:35 C'est deux choses différentes.
24:38 L'OM, c'est mon enfance, c'est moi quand j'étais jeune,
24:42 c'est Jean-Pierre Papin, c'est des souvenirs qu'on n'enlèvera jamais de ma tête.
24:47 Le Pana, c'est un pays, c'est un club d'adoption,
24:51 c'est un pays d'adoption où je suis tombé amoureux.
24:55 Il s'est passé des trucs de fous au Pana,
24:57 mais je dirais quand même l'OM,
25:02 parce que l'enfance, ça reste,
25:06 et ça marque ce qui s'est passé aussi.
25:09 Mais j'ai vécu des très belles choses au Pana
25:14 et j'ai tissé des liens avec les supporters qui ressemblent
25:20 dans les caractéristiques aux supporters de l'OM,
25:22 qui sont très passionnés, dans l'extrême.
25:26 Quand ça va, c'est dans l'extrême, quand ça ne va pas,
25:28 on dirait que c'est la fin du monde.
25:30 Ils se ressemblent comme public,
25:34 et c'est pour ça d'ailleurs qu'avec l'AEC,
25:38 il y a une entente.
25:40 Donc, c'est des clubs qui se ressemblent.
25:43 Il y a Zouty972 qui nous dit
25:47 « Pourquoi tu es parti du stade de l'OM ? »
25:49 C'est vrai que tu étais venu, et je le rappelais,
25:51 à titre gracieux entraîner les attaquants.
25:54 Et maintenant, tu te charges des jeunes de l'AGI au cercle.
25:58 Oui, j'ai les pros de l'AGI
26:01 et l'après-midi, les jeunes pros du centre de formation.
26:08 Pourquoi je suis parti ?
26:09 Parce que je suis quelqu'un de parole.
26:14 On s'est donné une période d'essai,
26:20 qui était de 6 mois,
26:22 qui s'est transformée en 2 ans.
26:25 On devait se voir avec l'équipe en place de l'époque,
26:29 et ça ne faisait que repousser l'échéance.
26:33 Est-ce qu'on peut se voir dans 6 mois ?
26:35 Donc, de 6 mois, j'ai passé 2 ans, voire 2 ans et demi,
26:39 à me lever tous les jeudis matin à 5h du matin
26:42 pour prendre le vol de 6h pour faire la séance et repartir.
26:46 L'après-midi, parce que j'avais mes obligations sur Paris.
26:50 Et voilà, je suis quelqu'un de parole.
26:53 Quand je donne ma parole, en général,
26:56 au moins j'essaie et quand il y a un rendez-vous, j'y vais.
27:00 Et là, on a repoussé plusieurs fois et ça ne m'a pas plu.
27:04 Donc, j'ai dit, si c'est comme ça que vous voulez fonctionner,
27:07 ce n'est pas pour moi.
27:08 Quand vous serez un peu plus organisé, un peu plus sérieux,
27:12 vous pouvez me rappeler.
27:14 Et du coup, je n'ai jamais eu d'appel.
27:18 Et à un moment donné, j'aime ce club,
27:21 j'ai adoré faire ce que j'ai fait.
27:23 J'avais mon neveu qui était à l'OM, qui est à Belle maintenant.
27:29 Vraiment, je me régalais.
27:30 J'ai tissé un lien avec Toi Philou à l'époque et avec Eric Anzani.
27:38 Même avec tout le staff.
27:42 On avait tissé un truc et je me voyais vraiment faire ça
27:48 très longtemps et pourquoi pas aussi monter avec les pros.
27:53 Dans la vie, il y a des comportements qui méritent
27:57 et je n'ai pas pu laisser passer ça.
28:03 Il y en a pas mal dans le chat qui nous soulignent que maintenant,
28:09 l'entraîneur de la réserve, c'est Jean-Pierre Papin.
28:12 Tu n'as jamais caché que c'était ton idole.
28:15 J'imagine que vous vous connaissez très bien.
28:18 Vous avez échangé.
28:18 Tu as vu qu'il est désormais l'entraîneur de la réserve.
28:21 Tu en penses quoi ?
28:23 C'est bien d'avoir quelqu'un de ce calibre-là en charge des jeunes
28:31 pour son expérience, pour son amour du maillot, son amour du club.
28:36 Il ne peut faire que du bien et faire progresser les jeunes.
28:39 Du coup, ça ne peut être que bénéfique pour l'équipe première.
28:43 Sache qu'on a aussi des questions techniques.
28:47 Il y a El Paseo, par exemple, qui nous a dit
28:49 « On te vois souvent avec un bon berce-Marseille.
28:52 Est-ce que tu peux nous donner la marque ?
28:53 Parce que j'aimerais bien avoir le même.
28:57 Lequel ? Un bon berce de l'OM ou un bon berce avec marqué Marseille ?
29:02 Non, apparemment, un bon berce avec marqué Marseille.
29:05 Ah, c'est une marque qui s'appelle Marseille Medellin, je crois.
29:12 C'est une petite marque marseillaise qui s'appelle Marseille Medellin.
29:15 Qui font des trucs très cool, d'ailleurs.
29:17 OK.
29:18 Les trucs colombiens, c'est peut-être Libertador, ouais.
29:21 Il y a Libertador, mais le bon berce en question,
29:24 où il y a marqué Marseille derrière, c'est Marseille Medellin.
29:28 Nico M16 qui nous dit « Est-ce que tu t'es mis au padel comme Ben Arfa ? »
29:35 Pas du tout.
29:37 Beaucoup de gens essayent de me faire jouer,
29:40 mais ce n'est pas que je n'accroche pas.
29:43 Je n'ai pas le truc.
29:46 Après, peut-être que je tomberais amoureux comme tout le monde de ce sport.
29:49 La force sur les jambes, c'est ça ?
29:51 Une fois que j'aurais commencé, ouais.
29:53 J'ai encore cet amour pour le foot,
29:57 donc je préfère faire des fives ou du futsal que du padel.
30:00 Et tu te fais encore des petits futsal ?
30:06 Ouais, ouais.
30:08 En fait, j'étais dans un club de futsal la saison dernière.
30:12 J'ai fait la saison entière.
30:14 Là, j'ai mon beau-fils qui est au Pôle France,
30:19 qui est gardien, lui, et qui a signé à Ajaccio en première division.
30:23 Donc, je vois beaucoup de matchs.
30:26 Et c'est un sport que je kiffe.
30:28 Ça va vite.
30:30 Ce n'est pas du tout le même sport que le football classique.
30:34 C'est du hand au pied, pour faire plus simple.
30:38 Mais j'aime bien.
30:43 Il y a pas mal de questions aussi.
30:46 "Est-ce que tu es toujours pote avec Samir Nasri ?"
30:49 C'est vrai que vous aviez une belle entente à l'OM,
30:52 mais je rajoute, sur le terrain,
30:54 attention, parce que tous les deux,
30:56 et vous êtes à mon niveau, je suis comme vous.
30:59 C'est-à-dire que je rends fous tous ceux qui sont autour.
31:02 "Elle a fait ça, elle a fait ça, elle a fait ça, donne-le-lui !"
31:05 Vous deux, vous étiez pareils.
31:07 Et limite, vous aviez fait un gentleman agreement en disant
31:10 "Viens, on se rend pas fous, parce que sinon..."
31:13 Ouais, c'est ça.
31:16 En fait, c'est quand je suis arrivé.
31:18 Je suis arrivé, on a discuté,
31:20 on est tombé amoureux amicalement, direct.
31:24 C'est un bon garçon.
31:26 Il est franc, il est rigolo.
31:29 Il est cool, il est affectif, sa mère.
31:32 Donc du coup, on se connaît,
31:36 on a appris à connaître le caractère de l'autre
31:39 et on s'est dit "Voilà, entre nous, on essaie de se maintenir."
31:44 Même si des fois, dans l'euphorie,
31:49 tu peux t'énerver,
31:52 mais on essaie de rester le plus calme possible entre nous.
31:55 Et voilà, c'est ce qu'on a fait.
31:58 Mais sa mère, c'est comme un petit frère pour moi.
32:01 C'est quelqu'un que j'aime beaucoup.
32:06 Tu le vois un peu sur les briefs de Ligue des Champions.
32:09 Il s'en sort bien, toi.
32:11 Tu es consultant et là, tu peux tout dire.
32:14 On voit que tu vas prendre de plus en plus d'importance.
32:16 Notamment, ça ne nous a pas échappé, cette petite pub d'Azon.
32:19 On va peut-être te voir encore.
32:21 Ouais, je l'ai vue encore hier.
32:25 J'ai un bon feeling avec l'équipe de Dazen.
32:32 C'est peut-être possible qu'il y ait des choses qui se mettent en place.
32:38 Mais après, consultant, c'est un autre boulot.
32:45 Il faut connaître son boulot.
32:49 Il faut savoir aussi s'exprimer pour que les gens en face de nous comprennent.
32:56 Il ne faut pas être trop technique non plus.
32:59 Après, il y a des émissions où on peut se lâcher tactiquement, techniquement un peu plus.
33:04 Parce que c'est plus des spécialistes qui regardent.
33:07 Il y a des émissions où il faut être un peu plus léger dans la façon de parler de football.
33:17 Vous êtes dur, vous êtes des chiens, les gars.
33:22 J'ai vu un petit message passer.
33:24 J'avoue, ça m'a fait rire, donc je vais te le relayer quand même.
33:26 Est-ce que tu pourrais donner des conseils ?
33:28 Alors, même si maintenant tu es à Auxerre,
33:30 mais est-ce que tu pourrais donner des conseils à Valentin Rongier pour sa frappe de balle ?
33:33 Les gars, vous êtes vraiment durs.
33:35 Mais c'est vrai que si tu as quelque chose, on est preneur.
33:38 Ce n'est pas faux.
33:40 Non, chacun son truc, les gars.
33:42 Lui, son travail numéro un, ce n'est pas de mettre des frappes de 40 mètres plein du cadre.
33:47 C'est un mec qui ramasse, qui ratisse, qui est généreux, qui court,
33:51 qui se dépense, qui a une vraie mentale.
33:54 Et ça, il le fait bien.
33:56 Il est propre dans les relances.
33:58 On ne peut pas savoir tout faire non plus.
34:02 Forcément, il y a des points.
34:06 Moi, je n'avais pas de pied gauche et j'avais un jeu de tête très moyen.
34:09 Mais par contre, l'accélération frappe, ça, je savais faire.
34:13 Donc, on ne peut pas tout savoir faire.
34:16 Après, c'est avec le travail et peut-être lui aussi,
34:21 qu'il se mette dans les spécifiques un peu attaquants.
34:24 Il pourra peut-être progresser un peu sur ce point-là.
34:28 Parce qu'il peut se retrouver aussi devant le but.
34:30 Mais il ne faut pas être trop dur non plus avec les joueurs.
34:35 Ce n'est pas forcément sa spécialité.
34:37 Mais j'arrive à entendre aussi qu'un joueur de Ligue 1,
34:42 avec une certaine expérience, doit savoir, de temps en temps,
34:49 décocher des frappes de 30-35 mètres et les mettre au fond.
34:53 Il y a eu une question aussi pas mal.
34:57 Est-ce que tu penses qu'au début de ta carrière,
35:00 quand tu nous as ébloui de fou avec Auxerre,
35:05 notamment ce match à Rennes, je me souviens,
35:08 c'était loin d'être ton premier Ligue 1,
35:11 mais le premier quand tu es installé en tant que titulaire.
35:13 D'ailleurs, Rennes, tu l'auras souvent fait mal.
35:16 Tu as fait un bon souvenir de cours là-bas.
35:18 Est-ce que tu penses que tu courais plus vite que Kylian Mbappé ?
35:22 Oui, je me suis exprimé sur ce sujet-là.
35:27 Je pense que si on faisait un 100 mètres départ au start ou départ debout,
35:33 je pense que oui.
35:35 Après, le football, ce n'est pas de la clé, ce n'est pas du 100 mètres.
35:38 Il y a un ballon, il y a des gens à gérer,
35:41 il y a des défenseurs à dribbler tout en essayant d'aller le plus vite possible.
35:49 Donc, dans ce domaine-là, il n'y a pas photo,
35:52 il est beaucoup plus fort que moi.
35:54 Mais je pense que sur un 100 mètres, je pense que oui.
35:59 Il y a Kribouïtien qui nous pose une super question aussi.
36:04 Il nous a dit "le minot le plus talentueux que tu aies vu passer
36:07 quand tu étais à l'OM dans le staff".
36:10 Moi, j'aimais bien Dédé, Ayoub.
36:18 Dédé, c'était approcheur, ça avait la dalle.
36:24 C'était un très très bon pied gauche, finisseur assez fin.
36:29 On sentait qu'il avait vraiment fin et vraiment très respectueux.
36:36 Un jeune qui respectait vraiment les anciens,
36:41 qui écoutait ce qu'on lui disait et qui jouait sa carte
36:46 quand il avait la chance de s'entraîner un peu.
36:50 Il était là et il mettait ce qu'il avait sur le terrain.
36:54 Mais j'aimais bien Dédé.
36:56 Et lors de ton passage, là quand tu es revenu
37:02 pour bosser un peu avec les attaquants,
37:04 il y en a un qui t'a tapé dans l'œil ou pas ?
37:07 Oui, moi j'avais les jeunes, j'aimais bien Aylan.
37:12 C'était très bon pied droit, pied gauche, techniquement.
37:20 C'était assez complet.
37:23 Je t'ai peut-être à progresser, mais c'était un jeune.
37:28 Celui qui avait un avenir proche, en tant qu'un ensemble.
37:40 Je me concentrais un peu plus sur lui, mais Aylan, c'était pas mal.
37:44 On vous dit aussi un peu…
37:49 Il y a une question dure, mais elle est pas mal en même temps.
37:53 Est-ce que tu as un nom à nous donner à la question
37:56 "le pire joueur avec lequel tu es joué" ?
37:59 Non, franchement je n'ai pas parce que, comme je disais tout à l'heure,
38:08 chacun a une responsabilité, une tâche sur le terrain.
38:13 Le pire, ça engloberait beaucoup de choses.
38:17 Ça veut dire que le club se serait trompé,
38:20 ça veut dire que le joueur n'était pas à son maximum à cette période-là.
38:24 Il y a peut-être des choses qui ont fait que ce n'était pas pour lui.
38:28 Franchement, je n'ai pas de joueur comme ça.
38:36 Il y a un joueur qui n'a pas su s'adapter au temps quand je suis arrivé à Auxerre.
38:43 C'était Pierre de Bloch, je ne sais pas si vous vous rappelez.
38:47 Oui, bien sûr, qui était à Sedan.
38:50 Pierre de Bloch à Sedan, phénoménal.
38:53 L'équipe de Sedan, c'était vraiment inarrêtable à l'époque.
38:58 Donc on le signe, c'était un super joueur.
39:02 Il n'a pas su s'adapter au jeu Auxerrois, au pur 4-3-3 en étant hélié, droit.
39:09 Il n'a pas su s'adapter et il n'a pas fait une carrière, une saison de fou à Auxerre.
39:16 Mais pourtant, je peux vous dire que c'était un super joueur parce qu'on l'a vu avec Sedan.
39:20 On l'a joué, il nous a fait très mal.
39:23 Après, il y a des styles, il y a des endroits, il y a des équipes où on arrive à s'adapter.
39:28 Il y a des équipes où on s'adapte un peu moins.
39:31 Et si c'est la période où tu t'adaptes moins, si c'est la période où tu joues avec moi,
39:36 tu seras dans la catégorie que vous venez d'énoncer.
39:41 Mais pour moi, il y a toujours une raison et une cause.
39:47 Un joueur qui est bon, il ne devient pas nul en un mois, deux mois, trois mois ou six mois.
39:55 Il y a des raisons, il faut chercher ces raisons-là.
39:59 Il faut que ce joueur fasse tout pour revenir à son niveau.
40:03 Il y a un fan de Boski qui nous demande un souvenir de Liverpool.
40:08 Mais juste avant, parce qu'on en a parlé juste avant que tu arrives,
40:11 il y avait un fan aussi de toi et tellement fan qu'il avait ton maillot au Queen's Park Rangers.
40:17 Et je disais quelque part, Djibril, tu as participé pour nous, supporteurs de l'OM,
40:22 à un des matchs les plus importants du 21e siècle hors Olympique de Marseille.
40:26 C'est ce fameux Manchester City-Queen's Park Rangers.
40:29 Vous étiez tous là. Il y avait Tai, il y avait Samir, il y avait Mario Balotelli,
40:34 il y avait Joey Barton. Vous étiez une belle bande de poètes là.
40:39 Tous réunis à la finale de Malade Mental.
40:44 Est-ce que c'est peut-être un des matchs dans ta hiérarchie perso,
40:51 avec tous les souvenirs que tu as eus, ça se situe où ce match ?
40:56 Il y a Giroud qui avait dit, quand on perd le soir, on perd contre Rennes.
41:04 On perd contre Rennes, on fait match nul contre Rennes.
41:10 Il disait qu'il y a des défaites ou des matchs nuls qui sont heureuses.
41:14 Parce que du coup, on perd ou on fait match nul, mais on se qualifie quand même en Ligue des Champions.
41:20 Et ce match-là, on le perd.
41:22 C'est ça, de son côté, pour vous repasser devant.
41:25 C'est ça. On perd ce match-là contre Man City, mais on n'est pas relégué.
41:31 Et surtout, mon frère est champion d'Angleterre.
41:35 Ce match-là, c'était une défaite, mais qui avait le goût d'une victoire avec mention.
41:45 J'ai vu mon petit frère champion sur le toit de l'Angleterre, il soulève le trophée.
41:52 Ton petit frère, pendant le match, il avait envie de t'insulter parce qu'il te voit marqué.
41:58 Il se dit "fais quoi là ?".
42:00 Je sais.
42:02 Mais bon, il fallait que je sauve mon équipe.
42:07 On ne savait pas ce qu'il y avait en face.
42:09 On n'avait pas non plus un coussin extraordinaire d'avance.
42:16 Donc nous, on ne pouvait pas se permettre de faire n'importe quoi.
42:20 À la fin, ça se termine que cette défaite suffit à nous maintenir.
42:26 Mais au début du match, on est obligé d'y aller.
42:29 Et puis en plus, je marque.
42:31 Je marque, Samir a dû dire "cet enculé, qu'est-ce qu'il nous fait, toi ?"
42:37 C'est totalement ça.
42:39 Yassoul nous dit si tu avais des anecdotes sur tes tournages,
42:43 que ce soit les 11 commandements avec Mickaël Youn ou Taxi 4.
42:48 Que de bons souvenirs.
42:52 Le cinéma, c'est quelque chose que j'aime bien.
42:57 Ce n'est pas quelque chose que je me voyais faire à l'époque, tout de suite.
43:00 Après, quand il y a des demandes de Mickaël Youn qui est assez fou
43:05 par contre le scénar, tu dis "ouais, vas-y, pourquoi pas ?"
43:08 Parce que ça, c'est un truc que tout joueur rêve de faire.
43:14 De mettre des grosses patates sur des mecs qui sont juste protégés par une coquille
43:20 et qui te redemandent "ouais, vas-y, frappe plus fort".
43:25 C'est un kiff. C'est un vrai kiff.
43:30 Je pense qu'encore aujourd'hui, quand on se croise, on en reparle et ils se souviennent de ça.
43:35 Même si moi, au départ, je ne pouvais pas lâcher les chevaux.
43:40 J'ai dit "je sais ce que c'est de prendre un ballon fort dans les couilles,
43:45 ou dans la tête, ou dans l'épaule, ou dans le corps, ça fait mal".
43:48 Au départ, je ne lançais pas toute la pêche, mais eux, ils étaient énervés.
43:54 "Tu vas nous foutre le film dans l'air."
43:56 Je dis "vas-y, alors on y va."
43:58 Et ils s'en souviennent encore maintenant.
44:01 Et Taxi, ça s'est fait sur un...
44:06 Luc Besson a eu mon agent, Luc Besson m'appelle,
44:11 donc je le raccroche au nez deux ou trois fois,
44:13 parce que pour moi, c'est pas...
44:15 Il y a Luc Besson qui m'appelle, mais je dis "ouais, d'accord".
44:18 Et du coup, mon agent me rappelle, mais en me criant un peu dessus,
44:24 en me disant que j'avais raccroché deux ou trois fois au nez de Luc Besson.
44:27 Donc du coup, je le rappelle, je m'excuse.
44:29 Et il me dit "ouais, on tourne Taxi à Marseille, comme d'habitude.
44:34 Toi, tu viens de signer, tu es un peu l'attraction du moment à Marseille et tout.
44:39 Ça serait bien que tu sois dans le film."
44:42 Je dis "bien sûr, avec plaisir".
44:44 Et il n'y a pas eu de négoces, il n'y a pas eu d'hésitation.
44:49 Ça s'est fait direct.
44:50 Mais moi, à la période-là, j'étais blessé.
44:53 Donc on a fait la magie du cinéma à opérer.
44:59 Donc il y avait une partie à Paris et une partie au Vélodrome,
45:03 la fameuse entrée de la voiture sur le terrain.
45:09 Ça, on l'a fait au stade.
45:11 Tiens, on va finir cette émission.
45:15 Il y a eu aussi des questions, notamment de Romain H sur Gattuso,
45:19 l'actuel entraîneur de l'OM.
45:21 Parce que Gattuso, tu l'as croisé dans un petit match.
45:26 Tu l'as croisé dans un match à Mecque.
45:28 Dans un match à Mecque. Dans un tournoi de Sixth.
45:31 Oui, voilà.
45:32 Tu sais, un jubilé de match au Baudemare.
45:35 Évidemment, c'est la finale de la Ligue des champions de Liverpool.
45:41 Est-ce que tu penses qu'il peut t'inviter au VEL ?
45:44 Tu es max avec lui ? Est-ce que vous avez reparlé ?
45:49 Est-ce que tu lui as envoyé un message depuis qu'il est coach de l'OM ?
45:52 Qu'est-ce que tu en penses de son 3-5-2 qui commence à bien tourner ?
45:56 Bien sûr.
45:57 Moi, je suis partisan de jouer à deux attaquants.
46:02 Ou alors, il faut vraiment des joueurs de côté
46:05 qui soient vraiment spécialistes au poste,
46:07 qui débordent et qui centrent première intention
46:10 à chaque débordement ensemble.
46:13 Il n'y a pas encore ce type de joueur-là à l'OM.
46:19 Même s'il y a Kloss qui envoie souvent des galettes.
46:23 Mais pour moi, le football de maintenant, il faut jouer à deux.
46:27 Il faut jouer à deux devant.
46:29 Je l'ai demandé, je l'ai dit, je l'ai martelé.
46:34 Il faut au bas.
46:36 Et Vitinha, je me suis vraiment battu pour ce jeune
46:40 parce que je sens qu'il y a un truc.
46:42 Je sens qu'il y a un vrai truc derrière.
46:44 Il faut lui laisser le temps d'arriver,
46:46 le temps de s'acclimater,
46:47 le temps de digérer tout ce qui s'est passé à son insu.
46:51 Lui, il n'a rien demandé.
46:52 Il n'a pas demandé de coûter ce prix-là
46:54 et d'arriver, de le mettre dans l'arène comme ça
46:57 et de dire "vas-y, tiens, joue, marque des buts".
46:59 Je sens qu'il y a un truc avec ce petit-là.
47:04 Et les deux ensemble, ça se voit.
47:08 Plus Amine qui revient à un niveau stratosphérique.
47:15 Il manque encore Valentin.
47:17 Sarr qui est arrivé mais qui n'est pas encore à son niveau.
47:21 Il y a encore une évolution,
47:22 il y a encore du progrès dans cette équipe.
47:25 Et ça tourne pas mal.
47:28 Obama qui a été touché dans son orgueil,
47:32 qui a une vraie réaction de champion
47:36 et qui montre qu'il ne faut pas trop le chauffer non plus.
47:43 Mais ça, il faut que ça reste.
47:45 Il faut qu'il garde cet état d'esprit-là.
47:49 À Marseille, à l'OM, c'est comme ça.
47:51 Il faut avoir un état d'esprit de mort de faim, de guerrier.
47:57 Moi, je l'ai vécu.
47:58 J'ai vécu des périodes où ça n'allait pas,
48:01 où ça me sifflait,
48:02 où j'étais la plus grosse des merdes.
48:06 Mais avec mon mental et mon amour-pope,
48:11 j'ai su retourner la situation.
48:13 C'est ce qu'il a fait.
48:14 Maintenant, il faut que ça dure.
48:15 Il faut qu'il plante des saisons à 15-20 buts.
48:21 On s'en souvient de cette période d'Ibrim te concernant.
48:28 Et c'est vrai qu'il faut le dire maintenant.
48:31 Il y avait des problèmes persos à côté aussi.
48:35 Oui, c'est la vie.
48:37 Ça a été un plaisir de voir les surmonter.
48:40 Du côté perso comme du côté foot.
48:43 C'était quelque chose.
48:45 Merci beaucoup, Djibou Djibou, d'avoir été avec nous.
48:49 Je rappelle ton livre « Ma vie de footballeur »
48:52 que vous pouvez vous procurer.
48:54 C'est bientôt Noël.
48:55 Pour tous ceux qui ne sont pas loin,
48:58 ce week-end, je suis à Aubagne,
49:01 à Auchan, en séance dédicace.
49:04 Avec plaisir.
49:06 Super.
49:07 Aubagne, c'est juste à côté.
49:09 Avec grand plaisir, vous pourriez vous,
49:11 dans le tchat, prolonger en vous rendant à Aubagne
49:15 ce samedi pour revivre, lui reparler,
49:19 l'embêter avec le Zeddi de Saint-Pétersbourg
49:22 qui marque à la dernière minute
49:24 et qui derrière va gagner.
49:26 Voilà, toutes ces choses-là.
49:28 Souvenirs bouleveux.
49:30 On ne fait pas trop, Djibril,
49:31 on rappelle quand même les bons moments.
49:33 Peut-être ça, tu as des finales aussi contre Socho ?
49:37 J'en ai parlé avant que tu viennes.
49:40 J'ai dit, Djibril, ce match-là,
49:42 il m'est doublé, il fait un match monstrueux.
49:45 Et malheureusement, à la fin, il n'y a pas la Coupe.
49:47 Alors qu'il avait déjà gagné la Coupe de France,
49:49 il savait ce que c'était,
49:50 il savait comment gérer ce genre de rendez-vous.
49:53 Effectivement, c'est un peu dur.
49:55 Mais tu vois, il y a une fin heureuse.
49:57 Et on finira l'émission aussi là-dessus.
49:59 Tu m'as donné une émotion de fou.
50:01 C'est le dernier match de la saison de Bielsa.
50:04 On n'est pas sur le podium,
50:06 mais c'est un super match.
50:08 Et là, d'un coup, alors qu'on est déçu,
50:10 parce qu'on regardait d'un côté le Lorient Monaco
50:12 en espérant qu'il y ait un match nul
50:13 et qu'on monte sur le podium au dernier moment,
50:15 on voit que ce n'est pas le cas, on est déçu.
50:17 Et puis on jette un oeil sur la pelouse.
50:19 Et là, on te voit, torse nu,
50:20 avec un maillot d'un joueur de l'OM dans le short.
50:23 Et on sait que c'est probablement
50:25 les derniers moments avec Bastia.
50:27 Et on voit tout le public célébrer avec toi.
50:30 Et effectivement, ça a donné un petit sourire.
50:33 Et on s'est dit, allez,
50:34 même si on est quatrième cette saison,
50:36 il y a du bril à célébrer.
50:38 Je suis sûr que tous ceux qui étaient au stade
50:40 pour ce Marseille-Bastia de 2015 s'en souviennent.
50:44 Et tu nous as donné des brils.
50:47 Surtout, c'était vraiment un signe.
50:51 Dernier match de ma carrière à Marseille.
50:56 Ça ne pouvait pas mieux finir que ça.
50:59 Je veux dire, il ne pouvait pas avoir une meilleure fin.
51:02 Au Vélodrome, un accueil extraordinaire.
51:08 Des mots de Bielsa qui restent encore dans mon cœur
51:11 et qui résonnent encore dans ma tête.
51:13 Et il vient me voir à la fin du match
51:15 avec son traducteur et il me dit,
51:17 merci pour ce que tu as fait pour le football.
51:19 Je me rappelle de toi en Argentine
51:21 quand tu avais fait la Coupe du Monde,
51:23 moins de 20 ans.
51:24 Merci pour ce que tu as fait.
51:26 Même moi, j'ai dit, mais pourquoi en fait ?
51:32 Moi, j'ai du mal un peu à réaliser
51:35 ce que j'ai fait dans ma carrière,
51:37 ce que j'ai fait, ce que j'ai pu apporter aux gens.
51:40 Et quand j'ai des témoignages comme ça
51:42 de gens ou de spécialistes ou des gens du football,
51:46 ça me touche.
51:48 Et ce soir-là, je peux vous dire que c'est…
51:51 Je ne pouvais pas imaginer une meilleure fin.
51:53 Il y en a qui auraient dit,
51:54 finir sur un but, finir sur une finale de coupe
51:57 ou finale sur quelque chose.
51:58 Non, je peux vous dire que celle-là,
51:59 elle m'a allé très bien.
52:01 Rentrer en fin de match,
52:04 pas gagner le match, ce n'est pas grave.
52:06 Mais voilà, rentrer, finir en famille,
52:09 finir chez moi, c'était la plus belle des fins.
52:13 Tu me mets les frissons.
52:16 Bon, je vous laisse les gars.
52:17 Moi, je vais aller me chercher ma casquette Blond Dutch
52:20 dans mes affaires.
52:21 C'est bon, on a replongé.
52:23 Bon, merci beaucoup Djibril.
52:24 Merci.
52:25 Et à très vite.
52:26 Merci.
52:27 Et si tu es dispo, viens à Aubagne samedi.
52:29 Allez, avec grand plaisir,
52:32 on va essayer de monter ça,
52:33 de mettre ça en place avec l'OFOSEA.
52:35 Merci Djibril.
52:37 A bientôt.
52:38 Merci, merci.
52:39 Salut.
52:40 Ciao, ciao.
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