Retrouvez William Leymergie entouré d’experts, du lundi au vendredi en direct dès 12h30, pour une émission dédiée aux problématiques de notre quotidien.
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00:04 -Il y a 2 événements, je vous dis ça si vous êtes fidèle
00:08 de cette émission, ce que je vous souhaite,
00:10 il y a 2 événements dans l'année que Tonio aime beaucoup,
00:14 c'est le concours de Miss France, qui a lieu samedi.
00:17 Il est dans un état.
00:18 Et puis le Conseil de Paris.
00:19 Là, c'est plus souvent, mais il y a le Conseil de Paris
00:23 du mois de décembre. -C'est vrai.
00:25 Je serai à Miss France samedi en direct de Dijon,
00:28 et vous êtes invité... -Je paye pour y aller.
00:30 -Non. -Les gens dans la salle, ils payent ?
00:32 -Oui, c'est payant.
00:34 Il faut bien rapporter l'argent à la commune.
00:36 Absolument.
00:37 On va s'intéresser au Conseil de Paris,
00:40 parce que c'est passion.
00:41 Le Conseil de Paris, c'est l'une des écoles maternelles
00:44 où tous les conseillers se réunissent pour parler de la capitale,
00:48 des problèmes de périphérique, de budget, etc.
00:51 Présidé par la maire, Ali Dalgo, qu'on embrasse très fort,
00:54 c'est comme à l'Assemblée nationale.
00:56 On se crie un peu dessus, on se coupe la parole,
00:59 et tout le monde se paye la tête de Nanou,
01:01 qui, depuis son voyage à Tahiti, ne fait pas l'unanimité,
01:05 surtout auprès de sa meilleure ennemie, Rachida Dati.
01:08 Le Conseil de Paris, c'est là où elle règle leur compte.
01:11 -Je vous invite, puisque vous avez l'air...
01:13 Vous n'avez pas tout le temps été là, contrairement à nous.
01:17 Je vous invite à regarder... -Vous avez été assez absente.
01:20 -On a été là tout le temps. -Oui.
01:22 -Vous n'avez pas de leçon. -Un peu.
01:24 -Gardez-les pour vous.
01:26 -Nous, on n'est pas à Tahiti. -Oui.
01:28 -Si vous n'avez que ça... -On a les vidéos.
01:30 -Oui, on a les vidéos. On a exactement les vidéos.
01:34 Nous, on vit pas sur l'argent des Parisiens comme vous.
01:37 On ne profite pas des Parisiens. -Non.
01:39 -C'est vraiment savoureux.
01:41 On prend un paquet de pop-corn. -Ils ont tellement l'habitude de ça.
01:45 Vous avez regardé la TdC, ils sont tous comme ça.
01:48 Ils ont leur téléphone. -Quand j'assiste à une dispute,
01:51 je fais souvent ça aussi. -Je veux pas être témoin de ça.
01:54 -Surtout qu'on ne me demande pas mon avis.
01:56 -C'est sympa à écouter.
01:58 Moi, je serais pareil. Je serais conseiller la vache.
02:01 Mais mon oreille serait bien tendue.
02:03 Je vous rassure, il n'y a pas que Rachida Dati
02:06 qui s'en prend à Nidalgo.
02:08 D'autres conseillers aussi ne se gênent pas
02:10 pour dire tout le mal qu'ils pensent d'elle.
02:13 Elle fait son entrée dans le vaste cercle des détracteurs.
02:16 Voici Inès de Ragueunel.
02:18 -J'allais dire "merci, madame la maire",
02:20 mais non, madame Nidalgo,
02:22 à bout d'à peine une heure de Conseil de Paris,
02:25 le 1er jour, est déjà parti.
02:27 Pourtant, nous l'avons écoutée s'exprimer
02:29 sur l'égalité hommes-femmes.
02:31 -Ah !
02:32 -S'il ne vous reste que ça... -Incroyable !
02:35 -...comme prise de parole, tout va bien.
02:38 -Incroyable !
02:39 -Ah oui, ça, je vous manque beaucoup.
02:42 -Madame la maire... -Ah, ça !
02:44 -Madame la maire, merci d'être parmi nous.
02:46 -Vraiment, Ani Dalgochaud, aussi, Dati Chaud, Ani Dalgochaud...
02:50 -Allez-y, une fois... Vous demandez...
02:52 -Je vais y aller.
02:53 -Vous demandez au maire de votre arrondissement
02:56 si elle peut vous inviter, et vous irez dans les...
02:59 -Avec grand plaisir.
03:00 Avec tout le mal que je dis, je ne suis pas sûr
03:03 que je sois le bienvenu. -Vous aurez droit.
03:05 Si elle vous voit, ça change tout.
03:07 Elle vous donnera peut-être un bouquet.
03:10 -En étant sur place, ça va me permettre
03:12 de comprendre mieux ce qu'elle dit.
03:14 Il faut réussir à déchiffrer ce qu'elle raconte.
03:17 Regardez.
03:19 -Arrêtons de laisser penser
03:20 qu'il y aurait des chauffeurs d'élus...
03:24 Il y a des chauffeurs d'élus.
03:26 Le maire d'arrondissement, moi-même,
03:28 et quelques personnalités ici utilisent des chauffeurs.
03:31 -Elle dit tout et son contraire.
03:33 -Elle parle de... -Arrêtons de penser
03:36 qu'il y en a quand même. -De qui s'agit-elle ?
03:38 -Il faut arrêter de penser qu'il y a des chauffeurs
03:41 de certains élus. Moi, j'ai un chauffeur.
03:43 -C'est vrai, les élus ont un chauffeur.
03:46 -Elle dit qu'il faut arrêter de penser qu'il y en a.
03:49 -Oui. -Ca n'a pas de sens.
03:50 -Il se garde dans la cour, en bas.
03:52 -Exactement.
03:53 -Si vous ne vous intéressez pas au football,
03:56 vous avez peut-être oublié que Bernard Tapie
03:58 fut le président glorieux du club de football de Marseille.
04:01 -Il a fait beaucoup pour ce club.
04:03 Il leur a permis de remporter la Ligue des champions.
04:06 -La seule. -Oui, c'est un exploit
04:08 dans l'histoire du football français.
04:10 Bernard Tapie était plus qu'un patron pour les joueurs.
04:13 Demain, l'émission de Thierry Ardisson,
04:16 "Saint-Honoré", fêtera ses 20 ans sur Paris 1re,
04:18 l'occasion de revenir sur les meilleurs moments,
04:21 dont le jour où Bernard Tapie a raconté ceci.
04:24 -Et un jour, on allait à Brest,
04:28 puis on faisait la finale de la Coupe de France
04:31 à Paris contre Monaco. Grosse finale.
04:33 Ou je mets des militaires dans les couloirs,
04:35 parce que tous ces cons de président
04:37 ne se rendent pas compte que toutes les équipes,
04:40 quand elles viennent la veille à Paris,
04:42 les mecs, la nuit, ils se cassent, ils vont faire les cons.
04:45 Ils sont trop cons pour se rendre compte de ça,
04:48 donc ils disent "attention, demain, les mecs, ils vont faire."
04:51 Moi, je leur ai dit "on va pas faire les cons à Paris,
04:55 alors non, non, non, non,
04:57 vous n'allez pas besoin de les faire,
04:59 j'amène le matos ici."
05:01 Moi, je prévois plein de matos
05:02 pour qu'ils soient tous servis, chacun dans sa chambre, tu vois.
05:07 Penses-tu !
05:08 -Ces espèces de morfales. -Tous dans une seule piole !
05:12 Et après, tous, ça a été un parc.
05:16 Le lendemain, on écrasait Monaco.
05:19 -On n'a pas de faire partie de l'équipe de l'OM à l'époque.
05:22 -Ca donne envie d'être footballeur.
05:24 C'est ça, l'idée. -D'accord.
05:26 -On va parler de talent, maintenant.
05:29 Est-ce que c'est héréditaire, le talent ? Pas toujours.
05:32 -C'est assez rare. On ne va pas se mentir.
05:34 Quand quelqu'un a une passion, il peut la transmettre.
05:37 Un don ou un talent, c'est moins fréquent.
05:39 Chez les Bocelli, on chante de père en fille.
05:42 -C'est l'une des plus grandes voix connues en Italie.
05:45 Le voici en duo avec sa fille, Vergilia.
05:47 -Il faut rappeler, Andréa Bocelli, c'est un chanteur non voyant.
05:51 -Oh, le bon Dieu !
05:52 -Et non voyant, exactement.
05:54 Je fais très mal à Andréa Bocelli, mais j'ai quand même essayé.
05:57 -C'est pas mal. -Je vous remercie.
05:59 Le voici avec sa fille sur une chanson de Noël.
06:02 ...
06:32 -Let it snow, let it snow, let it snow.
06:35 -Ils ont sorti un album, avec le fils aussi.
06:38 Il y a le fils qui chante.
06:39 -Et vous, c'est comment, la chanson que vous chantez ?
06:42 -On te partira...
06:46 -Non, c'est bien.
06:47 -On va revenir sur "Let it snow".
06:49 -Je croyais que...
06:51 -On termine avec le buzz du jour ou pas ?
06:54 -Une jeune femme reçoit son amie à dormir chez elle.
06:57 Elle lui déplie le clic-clac pour la faire dormir
07:00 et elle est très méchée. La suite, la voici.
07:02 ...
07:09 Rires
07:12 ...
07:20 -Si la copine l'a filmée, c'est parce qu'elle savait
07:23 que ça allait arriver. -Je pense qu'elle s'en doutait.
07:26 C'est son rire qui est très communicatif.
07:28 -Je voulais terminer avec un 2e buzz du jour.
07:30 C'est Fred, sur France Info.
07:32 Ce buzz va rester dans les annales.
07:34 -Qu'est-ce qu'il faut faire ?
07:36 -Je ne vais pas vous en dire plus. Tendez bien l'oreille.
07:39 -En attendant, il faut faire avec cette majorité relative.
07:42 Macron a dit lors du dîner qu'il n'y aurait pas de dissolution.
07:45 Mais si on arrive à un impasse sur ce texte,
07:48 il fait quoi d'ici la fin du quinquennat ?
07:50 Il a encore les moyens de faire des réformes ambitieuses ?
07:53 -Les réformes ambitieuses,
07:55 ce seront des réformes forcément politiques
07:58 et des réformes politiques.
07:59 -C'est ce qu'on appelle un petit pet de fou.
08:02 -Oh la vache ! -Mais c'est un gros...
08:04 -Vous avez bien entendu ? -Si, on a entendu.
08:06 -On a bien entendu. -Et c'est lui ?
08:09 -C'est l'invité, je suppose. -En général,
08:11 il y a des gens qui font ça et qui sont dedans.
08:14 -Le présentateur reste vraiment de marbre.
08:16 -Le journaliste, il est fou. -A mon avis,
08:19 t'as envie de partir.
08:20 On pourrait s'en précompter.
08:22 [Musique]