Au coeur de la mêlée avec Philippe Spanghero, Daniel Herrero, Quentin Cabanis, Alexandre Priam et Adrien Abadie. On fait le point sur l'actualité rugbystique avant la 1ère journée de Pro D2 et le lancement de cette 2nde journée de Champions Cup et de Challenge Cup.
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00:00 Sud Radio, au coeur de la mêlée, Alexandre Priam.
00:05 Vous êtes au coeur de la mêlée, on est ensemble ce soir jusqu'à 23h avec la deuxième journée des Coupes.
00:10 Coupe d'Europe, notamment, on peut les appeler comme ça, la Coupe des Champions et la Challenge Cup.
00:15 Deuxième journée avec des clubs français en lice ce soir, mais c'est aussi la 14e journée du Top 14 de la Pro D2.
00:20 Bien évidemment, elle n'est pas du Top 14, le Top 14 est en pause puisqu'il y a la Champions Cup et la Challenge Cup.
00:25 Mais la Pro D2, elle ne s'arrête pas. Hier, Brive a battu Van en ouverture de cette 14e journée de Pro D2.
00:32 Actuellement, Valence-Béziers 0 à 0 du côté de Pompidou.
00:37 Et puis tout à l'heure à 19h30, de nombreuses rencontres vont se lancer sur le Multiplex.
00:43 Sud Radio pour cette Pro D2. Salut Quentin Kévenis !
00:45 Bonsoir Alexandre, bonsoir à tous. Ravis d'être avec vous ce vendredi soir.
00:50 Jeux anniversaires, 28 ans ! Oui, 28 ans, c'est ça, depuis 4 ans déjà.
00:55 Ça commence à faire beaucoup.
00:57 Oui, mais à partir de 30, tu sais, moi j'ai décidé de rétrograder.
01:00 Donc chaque année, je perds un an et puis à 20 ans, on repartira dans l'autre sens.
01:04 Bonsoir Adrien Abadie ! Salut Alexandre, salut à tous.
01:08 Bonsoir à Clément aussi, qui rejoint l'équipe Sud Radio, notamment sur les réseaux sociaux et puis sur le suivi de la Pro D2 et du Top 14. Salut Clément !
01:16 Bonsoir Alexandre, bonsoir à toutes et à tous.
01:19 Bonsoir à Philippe Spanguero. Comment ça va Philippe ? A peine plus vieux que Quentin Kévenis.
01:24 A peine, à peine. Bonsoir messieurs.
01:27 Mais il court un peu mieux quand même.
01:29 Ça va et vous ? Ah ça c'est sûr, il court mieux.
01:30 Tu sais que samedi dernier, on a beaucoup parlé de toi Philippe, avec ONUG.
01:35 Je vous ai écouté, je vous ai écouté, vous avez été M-Fect.
01:42 Je tiens à vous le dire, je vous ai envoyé d'ailleurs des messages sur notre groupe WhatsApp à vous et à ONUG.
01:49 C'est une dernière sommation en direction de ONUG avant que je sorte des dossiers vraiment pas très agréables pour lui.
01:57 Pourtant, il y en a déjà qui sont sortis la semaine dernière, on est d'aussi sur Europe.
02:00 Je sais, je sais, je vous ai écouté. Au bout d'un moment, j'ai coupé parce que vous m'avez agacé.
02:06 Voilà Philippe Spanguero, qui est un peu le vilain petit canard.
02:10 Bonsoir Daniel Herrero, bienvenue de retour sur Sud Radio pour cette Champions Cup.
02:15 Très heureux d'être avec toi ce soir Daniel.
02:18 Amis de Sud Radio, bonsoir.
02:20 Moi aussi, vous l'imaginez, ravi de vous retrouver, l'équipe au grand complet.
02:24 Je vois bien que je suis titulaire d'une maturité un peu plus conséquente que toute l'armée des collègues qui ce soir sont avec nous sur l'antenne.
02:32 Mais enfin, ça me fait très très plaisir d'être avec vous, d'autant que je vous sens dans une bonne forme. Allez !
02:37 Ah oui, on est effectivement en forme et on parlera justement de la forme des internationaux dans quelques minutes sur Sud Radio.
02:42 Mais d'abord, revenons sur les points d'actualité les plus marquants de cette semaine dans la planète rugby, Quentin.
02:48 Avec Grenoble qui ne s'en sort pas à l'hexangle, encore épinglé pour ses soucis financiers, Grenoble s'est vu rajouter 6 points de pénalité au classement.
02:55 Ce qui porte à 12 au total le nombre de points retirés au FCG cette saison en Pro D2.
03:01 A noter que le club est actuellement 13e de Pro D2, égalité avec le 14e.
03:07 Ils ont 7 jours pour faire appel de cette décision.
03:11 On l'avait annoncé en direct sur Sud Radio le week-end dernier, Baptiste Serain souffre d'une luxation de l'épaule.
03:16 Le rugby club toulonnais annonce au moins 4 mois d'absence pour le demi de mêlée.
03:20 Pour rappel, Baptiste Serain est sorti sur blessure face à Exeter quelques minutes seulement après son entrée en jeu.
03:27 On parle déjà d'un nom éventuel pour pallier à cette absence, il s'agit de Lobsanit Zé.
03:32 En fin de contrat avec Brive, au terme de l'exercice, l'international géorgien est en contact avancé avec le club de la RAD.
03:39 Pour une arrivée avec effet immédiat en tant que joker médical de Baptiste Serain et Lobsanit Zé, il retrouverait quelques visages bien connus pour lui.
03:48 Notamment celui d'Esteban Abadi, d'Enzo Hervé et encore de Twikovu avec qui il a porté le maillot Briviste.
03:54 A Lyon, on continue de se renforcer en vue de la saison prochaine.
03:57 Après le pilier grenoblois à Psiori et le centre d'Oyonnax, Théo Millet, le loup pourrait prochainement enregistrer un 3ème engagement pour la saison prochaine.
04:05 Le demi de mêlée d'Oyonnax, Charlie Cassin, 28 ans, est en contact avancé avec le club rhodanien.
04:10 World Rugby a annoncé que le tournoi de repêchage du SEVEN pour les Jeux Olympiques qui auront lieu en France aura lieu à Monaco.
04:17 C'est le stade Louis II qui accueillera cet événement du 21 au 23 juin 2024.
04:23 Il y a un homme qui est immortel, j'ai l'impression, aux yeux des sélections Alexandre.
04:27 Il s'agit d'un certain Eddie Jones. Il est de retour à la tête d'un pays et c'est le Japon.
04:32 Le conseil d'administration de la fédération japonaise a validé ce mercredi le choix de son comité de sélection.
04:37 Eddie Jones sera donc le prochain sélectionneur du Japon, 8 ans après son précédent mandat qui s'était achevé en 2015 avec une victoire retentissante.
04:44 Je vous rappelle, contre l'Afrique du Sud en Coupe du Monde, 34 à 32.
04:47 Puis on termine avec une actualité de Prod2.
04:49 Hier, tu l'as annoncé tout à l'heure Alexandre, pour l'ouverture de cette 14e journée, Van a encore perdu.
04:54 Troisième défaite de suite pour les Bretons. Cette fois c'était sur la pelouse de Brive, 13 à 11.
05:00 Merci beaucoup Quentin Cavani. On va revenir sur ces informations.
05:04 Le choix de Philippe Anguirau, le choix de l'info de Philippe, quel est ton choix ?
05:08 Pour moi c'est le retour d'Eddie Jones à la tête de la sélection japonaise.
05:12 Pourquoi ?
05:15 Parce que je trouve que c'est une erreur stratégique importante de la part de la sélection et de ses dirigeants.
05:21 Je crois clairement qu'Eddie Jones a un totem d'immunité qui n'est plus vraiment justifié.
05:28 Je crois que son fonctionnement qui a fait les belles heures des débuts de cette équipe nippone n'est plus d'actualité aujourd'hui.
05:39 On voit qu'il a des problèmes de communication qui deviennent vraiment récurrents avec le reste des staffs et les équipes qu'il a managées ces derniers temps.
05:47 Je pense que du côté des Japonais, on est resté sur l'image d'Eddie Jones et du bien qu'il a pu faire il y a maintenant une dizaine d'années.
05:53 Mais le monde a changé vite dans les staffs et dans la façon de voir le rugby d'aujourd'hui.
05:58 Et je crois que c'est une erreur.
06:00 Et je suis surpris qu'après deux échecs successifs avec l'Angleterre et avec l'Australie, il puisse rebondir comme ça.
06:07 C'est vrai que c'est absolument surprenant.
06:09 On venait parler avec nous sur Sud Radio du retour d'Eddie Jones à la tête de la sélection japonaise 0826-300-300.
06:17 Dans un instant, on va développer une autre information avec Daniel Herrero.
06:20 C'est un focus même de la part de Sud Radio sur le retour des internationaux.
06:25 Sont-ils toujours marqués par cet échec en Coupe du Monde ?
06:28 On va analyser ça dans un instant avec notre consultant.
06:32 Vous êtes au cœur de la mêlée sur Sud Radio, au cœur aussi de cette 14e journée de Pro D2 qui a commencé hier avec la victoire de Brive face à Vannes.
06:40 Et actuellement 0-0 entre Valence, Romain et Béziers, le multiplex en quelques instants sur Sud Radio.
06:44 Avec la Champions Cup, la Challenge Cup aussi ce soir, les clubs français sont alignés dans ces compétitions.
06:50 On est avec Daniel Herrero et Philippe Spangiro.
06:52 Daniel, tu voulais revenir dans ton choix de l'info et dans ton focus aujourd'hui sur les internationaux qui seraient toujours marqués par cette Coupe du Monde.
07:01 Je vais reprendre quelques termes, notamment de Wini Atonio.
07:04 Il y a maintenant quelques jours, Wini Atonio faisait référence à des joueurs en difficulté, je cite auprès de l'équipe.
07:12 C'était une génération en or avec des joueurs exceptionnels.
07:16 Je n'ai jamais vu de joueurs aussi talentueux, aussi investis dans un projet.
07:20 Le staff a tout donné pour être champion du monde.
07:22 Et quand tu tombes deux matchs avant la finale, forcément ça va te perturber pendant un moment.
07:26 Même là en top 14, ça se voit les mecs de l'équipe de France ne sont pas dans leur meilleure forme.
07:31 C'était ce que disait Wini Atonio il y a maintenant dix jours.
07:33 On apprend là que Thibaut Flamand sera absent pour les trois prochaines semaines.
07:37 Que Gael Ficou est en difficulté défensivement au Racing 92, ça s'est vu la semaine dernière face au Harlequin.
07:42 Il y a d'ailleurs eu des propos de Stuart Lancaster dans le sillage de ces performances là.
07:49 Et puis on a vu Mourad Boudjelal ou Marc Lévremont, ici ou là, pointer un peu du doigt les performances d'Antoine Dupont.
07:55 Quel bilan tu fais Daniel de ces joueurs de l'équipe de France, deux mois après le revers à cet échec en Coupe du Monde ?
08:06 La sensation qui est la nôtre c'est que le chaos pénible de la défaite française en quarts de finale
08:17 a laissé légitimement, naturellement, obligatoirement, je dirais, des traces dont on perçoit aujourd'hui quelques traits.
08:27 Probablement, comme le signalait Wini Atonio, il y a à l'heure actuelle des joueurs qui ont participé à la Coupe du Monde
08:33 et qui ne semblent pas avoir retrouvé ni fraîcheur, ni appétit, ni même totale santé et probablement pas plein d'enthousiasme.
08:44 On peut aussi considérer que la défaite amène des déceptions, mais là le caractère grognon, tu vois, le caractère abasourdi s'affirme, enfin s'affirme, se constate.
08:59 Nous avons quasiment pas un seul joueur qui a participé à la Coupe du Monde, qui a retrouvé à l'heure actuelle, les internationaux évidemment,
09:06 qui a retrouvé son plein niveau. Il y en a deux ou trois quand même, ou trois ou quatre, essentiellement du côté de l'UBB, je dirais, mais aiguère au plus.
09:14 Le clan toulousain nous semble, pour l'instant, encore marqué. La problématique d'Antoine Dupont, on me semble mériter une analyse plus personnelle, plus directe,
09:24 enfin plus centré sur ce joueur-là, mais l'allure générale, c'est qu'aucun des joueurs, aucun des internationaux qui ont repris n'a retrouvé son meilleur niveau.
09:36 Mais ce qui me semble un peu plus préjudiciable, c'est que si on analyse ce que fut la Coupe du Monde, aucun de ces joueurs n'a été aussi à son vraiment meilleur niveau
09:45 pendant la Coupe du Monde. Et là, on arrive sur un sujet, à mon sens, plus délicat. Nous n'avons à l'heure actuelle que, je dirais, autour de deux ou trois joueurs,
09:57 essentiellement des joueurs qui n'étaient pas radicalement titulaires, qui ont retrouvé la pleine possession de leurs moyens pour la période à venir.
10:05 Donc le caractère grognon entame incontestablement la performance athlétique. Et le caractère grognon, il faut l'analyser.
10:12 Pourquoi nous avons perdu et pourquoi depuis un mois et demi ou deux mois, nous n'avons pas à savoir pourquoi.
10:18 Il n'y a pas eu cette analyse, j'ai l'impression, entre le staff, les joueurs, le staff, le public, parce que pour digérer un échec qui peut s'apparenter à un deuil
10:26 d'un grand objectif qui était d'être champion du monde, il faut l'expliquer, il faut en parler. Et pour le coup, il n'y a rien.
10:35 Je dirais presque que dans la, non pas la méforme, mais la forme approximative de beaucoup de joueurs qui ont participé à la Coupe du Monde,
10:44 il y a sans aucun doute que l'analyse, ou tout au moins, pas forcément publique, mais l'analyse générale de la défaite ou de l'échec,
10:54 on ira plus précisément, n'a pas été faite. Et c'est gênant. On ne sait pas bien pourquoi.
11:00 Pourquoi d'abord nos coachs, notre staff, tu vois, les gens qui ont géré la grande aventure depuis 4 ans dans la Coupe du Monde de rugby 2023 en France,
11:10 mais pourquoi ils ne se sont quasiment pas exprimés ? Pourquoi ils ont été très long à s'exprimer ? Et pourquoi, dans l'expression essentiellement de Fabien Galtier,
11:16 pratiquement aucun joueur, pratiquement aucun membre du staff, sinon dans des petites déclinaisons ponctuelles, n'ont affronté, je dirais,
11:25 la réelle analyse de la problématique de la défaite ? On n'a pas dit qu'on n'était pas très très bien physiquement, contrairement à ce que nous avions annoncé depuis l'illustre,
11:37 4 ans de préparation pour qu'on soit bien probablement au match d'ouverture, à peu près réalisés, et qu'on soit sûrement bien quand il arrivera la phase finale,
11:45 et même qu'on devrait être au niveau exceptionnel. Pas réalisés. On n'a pas bien analysé non plus, pour l'instant ça ne s'est pas trop vu,
11:51 pourquoi dans cette Coupe du Monde, notre équipe nationale n'est pas allée de progression en progression, comme pratiquement les 4 ou 5 gros candidats au titre,
11:59 qui étaient évidemment les Blacks, les Bocs, les Anglais même, les Français et les Irlandais, ou peut-être même un tantinet les Argentins.
12:06 Presque toutes ces autres équipes ont eu une croissance de qualité améliorée pendant la Coupe du Monde, nous non.
12:13 Pourquoi nous n'avons pas joué un rubis sur l'ensemble de la Coupe du Monde, qui nous permettait d'estimer qu'on pourrait être candidat,
12:21 tu vois, sur les 3 ou 4 meilleurs, ça nous l'avons été, mais qu'on pourrait aussi avoir un petit potentiel de qualité rubistique,
12:27 qui nous permettrait le jour J d'être un peu au-dessus des autres. Ça, ça ne s'est pas analysé.
12:32 Pourquoi nous avons quand même eu un jeu offensif sur l'ensemble de la Coupe du Monde, excepté les matchs les plus faibles, je pense presque à un seul,
12:40 qui était celui de la Navy, pourquoi notre rubis ne s'est pas mis jamais au niveau de la qualité des adversaires qui pouvaient être des grands candidats contre nous.
12:53 Enfin, des grands candidats pour le titre. Voilà, donc ces problèmes-là, pas analysés.
12:57 Il y a quelque chose en même temps qui altère un peu, c'est que nos cadres, ils ont été, je ne veux pas dire "pleutres", le mot serait un peu dur,
13:08 ils n'ont pas osé aller fatalement à la grande analyse. Il y a quelque chose qui génère du désarroi, et même un peu de la déception peut-être,
13:17 était-il inquiet, était-il craintif, était-il un peu soucieux de voir émerger quand même des lacunes assez conséquentes, tu vois,
13:25 et ça, ça laisse un trouble chez tout le monde. On est encore un peu groggy, le rubis français sans doute, au niveau des clubs du top 14,
13:32 et maintenant même en Coupe d'Europe, bien que, bon, il retrouve une allure, mais quand même, on n'est pas dans la joie et l'enthousiasme
13:43 dont on pouvait penser qu'il aurait eu lieu, évidemment, si nous avions été champions du monde.
13:47 De fait, quand même, on est un peu déçus, on est grognons, on est un peu en désarroi, et la Coupe d'Europe qui a commencé la semaine dernière
13:55 nous donne malgré tout quelques signes d'inquiétude. Les Anglais nous tordent quasiment pour l'instant, et sur le premier tour,
14:02 donc on ne pourra pas non plus en tirer une signification définitive, quoi, tu vois, mais les Anglais nous ont beaucoup tordu,
14:10 enfin, tordus, les Anglais ont gagné beaucoup de matchs contre des clubs français, bien évidemment, on pense à La Rochelle,
14:15 on pense évidemment à Toulon, essentiellement, et on pense au Racing aussi, quand même, trois très grands clubs qui ont sombré,
14:21 ou qui ont mis le genou à terre contre des grands clubs anglais, avec en même temps des grands clubs anglais qui jouent très très bien,
14:26 et des clubs français qui ont été encore un peu en dedans.
14:29 Justement, tiens, on évoquera ces sujets-là de l'après-Coupe du Monde et de l'avant-tour de la destination demain
14:35 avec le président de la Fédération Française de rugby qui sera notre invité sur Soudradio, Florian Grille, à 20h15 sur Soudradio.
14:41 Phyllis Ponguirou, je sais que tu voulais réagir sur cette après-Coupe du Monde, et cette communication qui n'a pas été parfaite,
14:49 on l'a dit plusieurs fois sur Soudradio, maintenant comment préparer le tour de la destination ?
14:55 Parce qu'on a l'impression que c'est vrai que les joueurs, là, pour le coup, ont un petit peu de mal, et c'est normal, à digérer cet échec.
15:02 Je crois qu'il va falloir qu'ils se retrouvent d'abord, parce que tout ça est très brutal, c'est-à-dire qu'après des mois à vivre ensemble,
15:09 à rêver tous les jours de cet objectif, le match des Sud-Africains se termine, il y a un dîner le lendemain, et tout le monde rentre chez soi,
15:16 et donc il va falloir aussi que la parole se libère, et c'est en se retrouvant que les joueurs vont être capables de faire ce travail-là,
15:23 de façon collective, parce qu'à titre individuel, Fabien et son staff ont échangé avec les leaders, ont essayé de comprendre ce qui s'était passé.
15:33 Mais on l'a dit plusieurs fois, et je pense que les gens n'ont pas bien compris ce que je voulais dire, puisque beaucoup m'en ont parlé,
15:40 mais je pense que la déception est à la hauteur de la croyance, parce que je pense qu'on n'y a jamais cru aussi fort, sincèrement.
15:47 Je pense que cette génération-là était complètement désinhibée face aux Nations du Sud, qu'elles avaient toutes battues régulièrement,
15:55 contrairement aux générations d'avant, qui les battaient, mais de façon beaucoup plus occasionnelle.
16:00 Et puis là, cette performance dans la durée, sur ce qui a précédé, les années qui ont précédé la Coupe du Monde,
16:06 les certitudes quant aux individualités, on en a parlé avec Daniel assez longuement dans les podcasts qu'on a faits pour présenter la Coupe du Monde,
16:14 et on a analysé ligne par ligne, et match par match le bilan des Bleus pour expliquer pourquoi c'était notre année.
16:21 Et honnêtement, on avait beaucoup d'arguments qui allaient dans notre sens pour dire que c'était la bonne.
16:27 Et donc c'est pour ça que ça fait beaucoup plus mal, parce que je pense sincèrement que les joueurs s'étaient conditionnés.
16:33 Alors on me dit "oui, mais les générations d'avant, 2011, 2007, c'était des compétiteurs aussi, ils l'ont joué pour la gagner".
16:40 Bien sûr qu'ils l'ont tous joué pour la gagner, et qu'on a eu que des grands joueurs et des compétiteurs en équipe de France.
16:46 Mais jamais une équipe de France n'avait eu autant de voyants au vert pour y prétendre.
16:51 Et c'est ça qui, je pense, accentue la douleur et la difficulté pour les joueurs de passer à autre chose.
16:58 Et après, la question à se poser, c'est ce tournoi qui va arriver, la façon de se défaire aussi de l'omniprésence d'Antoine Dupont,
17:07 qui prenait sur lui beaucoup de lumière et beaucoup de choses sur ses épaules par rapport au projet de jeu.
17:14 Il ne sera plus là. Donc est-ce qu'on considérera que c'est un tournoi galvaudé parce que le meilleur joueur du monde,
17:21 Eton Katerine, l'a sacrifié ? Ou est-ce qu'on se sera posé différemment médiatiquement ?
17:28 Il y a quand même pas mal de questions qui se posent autour de ce tournoi qui arrive.
17:31 Daniel ?
17:33 Oui, un certain nombre de remarques. La première remarque, c'est qu'effectivement, tout était réuni.
17:42 Tu avais de la logistique, au talent des hommes, de l'organisation de la compétition, du lieu et du territoire sur lequel avait lieu la France en l'occurrence.
17:53 On sentait bien que tout. Mais quand même, ce qui n'était pas encore totalement réuni, c'est que, est-ce que ces hommes,
17:59 qui depuis quand même deux ou trois ans montraient une allure régulière, performante et surtout très installée dans la qualité d'équipe ?
18:09 L'équipe de France, depuis deux ou trois ans, autour de tout ce qu'elle a pu faire, s'est présentée comme un tant d'allure seigneuriale.
18:19 Elle était solidaire, costaude, en place, sereine. Ça, c'était le thème de l'équipe.
18:25 Mais la grande équipe de rubis, le thème était plus discutable. On avait battu presque tout le monde, mais presque tout le monde n'aurait pu nous battre.
18:31 Honnêtement, reconnaissons que beaucoup des victoires dans les deux dernières années, et dans la dernière année, on n'en parle guère,
18:37 ont toujours été non pas arrachées, mais pas avec une majesté de rubis, pas avec une installation de qualité rubistique.
18:46 On avait une très grande équipe, et pas forcément une très grande équipe de très grands rubis.
18:50 Tu vois, cette petite nuance qui fait que, serions-nous en super forme, comme a priori tout avait été fait pour que nous le soyons,
18:56 à la sortie, pendant cette Coupe du Monde, on ne peut pas répondre oui. Serions-nous avec la maîtrise d'un rubis à nous,
19:03 qui nous autorise d'être candidats contre tous, et peut-être même un peu en transcendance sur deux ou trois matchs au-dessus pour obtenir le titre ?
19:12 Ben non. Ben non. Et la qualité de notre rubis, quand même, nous interroge franchement beaucoup.
19:19 Si on se redit aussi qu'il y a deux ou trois ans, nous avions une défense considérable, que dans les deux dernières années a été plus poreuse.
19:26 Que là, il y a deux ou trois ans, nous avions un talent offensif sans aucun doute un peu plus naturel,
19:32 et que dans les deux dernières années, le talent offensif s'est terni.
19:36 Antoine, qui était le meilleur joueur du monde, effectivement, en 2021, et bien en 2022, un peu moins,
19:44 et en 2023, bon, il était dans la norme, qui plus est, un certain nombre de contrariétés,
19:50 évidemment la blessure en l'occurrence a un peu troublé l'analyse de ce joueur.
19:55 Mais le rubis maîtrisé par le Cadence de France, il n'était pas, il n'était pas, j'allais dire, au niveau des espérances,
20:04 que tous les, pardon, les signaux verts autorisaient à penser.
20:10 Et moi je dis, on ne peut pas tourner la page comme ça, les collègues, si...
20:15 Et il me vient un peu l'idée, je la mets un peu en... sur la table, je dirais, quoi.
20:24 C'était la dixième Coupe du Monde, tu vois, créée, elle a été créée en 87 et nous sommes en 2023, il y en a eu dix.
20:30 La France a perdu les dix Coupes du Monde, elle n'en a gagné aucune.
20:33 Elle a gagné pas mal de matchs, quelques-uns bien, un ou deux par Coupe du Monde, toujours un, jamais deux, mais bon.
20:39 Et elle a toujours presque perdu de la même façon, depuis maintenant une dizaine d'années.
20:43 Fabien Galtier, il en a joué dix, ou il en a vécu dix, enfin, sur les dix, il en a vécu six, lui en tant que joueur, tu vois,
20:50 et ensuite, en tant qu'entraîneur, coach, il a été capitaine, il a vécu les six dernières Coupes du Monde.
20:57 Pas les six dernières, on dira 91, Fabien y était, 95 il y était, 99 il y était, 2003 il a été le capitaine,
21:05 2019 il y était en tant que coach, dans une espèce de millimélo insupportable, mais enfin, qui faisait quand même sa route,
21:11 et puis bien sûr, en 2023, il est... il est... il est à toutes perdues.
21:15 Et on peut considérer qu'il savait des choses, hein, et je pense que oui, en l'occurrence sur la qualité des hommes,
21:22 et tu vois, et sur la vie sociale d'un groupe, ça, ça a été remarquable, et sur la qualité du rugby,
21:27 et bien on était quand même encore un peu loin, en jouant toujours de la même façon, en jouant toujours de la même façon,
21:34 en copiant le jeu anglais de touche et de mêlée appliqué ensemble, avec des rigueurs défensives,
21:39 avec des constructions qu'on essaye d'améliorer petit à petit, mais en jouant comme le monde britannique ou le monde anglo-saxon a essayé de le faire,
21:49 nous l'avons copié, nous avons essayé de nous en approcher, et honnêtement, nous avons encore perdu, voilà.
21:56 - Et oui, effectivement, et l'identité de jeu française, ben voilà, c'est peut-être la quête pour ce deuxième monde.
22:03 - Pardon, juste un mot, mais quand même, le drame, c'est que nous n'avons pas dégagé une qualité authentique, personnalisée du rugby français.
22:14 Tu vois, on s'est un peu baladé dans ces idées que la grande défense serait la loi, que l'occupation du terrain,
22:20 donc le fameux dépossession de la balle serait une hypothèse stratégique, tu vois, puis revenir un peu quand même,
22:27 parce qu'il y a aussi, mais le sujet m'apparaît plus délicat pour l'instant et pas appréhendé,
22:31 mais quand même, à l'intérieur de notre staff, on sentait bien qu'il y en a qui voulaient un peu jouer,
22:34 qu'il y en a qui voulaient un peu moins jouer, qu'il y en a qui étaient plutôt orientés vers, malgré tout,
22:38 quelque chose de plus volumineux dans la construction du jeu, notamment dans le secteur offensif,
22:42 et d'autres, essentiellement Fabien Galtier quand même, et d'autres plus orientés vers l'organisation rigoureuse de la prudence,
22:49 on dira, avec la fameuse dépossession, puis après avec la possession, ça qu'on a bien compris pourquoi.
22:54 La possession, ça veut dire quoi ? Quand on a le ballon, on le joue un petit peu plus, tu vois, on est resté sur un flou,
23:00 et en même temps, on a vu que la robustesse de notre équipe, notamment derrière, était quand même peu propice,
23:06 ou était quand même peu enclin à pouvoir déboucher sur un jeu plus volumineux.
23:10 Merci beaucoup Daniel, on te retrouve demain pour Star Wars Leap of Joy, à 14h, on sera ensemble pour voir ce match du Star Wars Sledge, du côté du Cap.
23:18 Merci Daniel. Philippe, on attend, tu sais, quelque chose de très important de ta part, Félix Fonguero,
23:25 ce sont les pronostics de cette 14e journée de Pro D2.
23:30 Il faut arrêter de dire ça avec ce ton, parce que sur les deux derniers week-ends, je ne me suis pas beaucoup planté.
23:36 Ah bah si, sur Bézier, tu t'es planté à chaque fois et dans les grandes largeurs.
23:40 Tiens, Bézier qui mène 14 à 3 Valence-Romand, avec deux essais de Raphaël et Costa Storti,
23:45 et deux superbes actions aussi de Samy Marques, 14 à 3, donc pour l'instant du côté de Valence, à la 30e.
23:51 Le pronostic de Félix Fonguero, Valence-Romand, Bézier.
23:55 Ils vont gagner.
23:56 Donc c'est fini, série de victoires qui sortent.
23:58 Voilà, c'est fini de la belle dynamique huit terroirs, si on suit les pronostics de Philippe.
24:03 Grenoble, Nevers.
24:06 Les grenoblois, les pauvres, avec ce qui leur arrive, je pense qu'ils ont quand même le caractère sur le terrain,
24:11 ils l'ont montré déjà avec la première sanction administrative. Je vois une réaction, victoire de Grenoble.
24:17 Allez, rapidement, Soyons-Goulême-Rouen.
24:20 Soyons.
24:21 Aurillac-Dax.
24:23 Dax, belle dynamique quand même. Aurillac a besoin de points à la maison. Aurillac.
24:30 Mont-de-Marsan-Colomiers.
24:32 Mont-de-Marsan.
24:36 Agen-Montauban.
24:38 Agen.
24:41 C'est des beaux matchs. Et puis ex-Biarritz.
24:44 Ex, forcément. Dynamique de Provence, souvent.
24:48 Eh bien écoute, on a noté tes pronostics, Philippe Anguiron.
24:53 On te retrouve tout à l'heure à 21h45 pour une chronique autour du budget alloué à l'équipe de France
24:59 qui s'annonce en baisse pour les hommes de Fabien Galtier, pour le staff de Fabien Galtier.
25:05 Dans un instant sur Sud Radio, le multiplex Pro D2 de la 14e journée,
25:08 avant la grande soirée de Coupe d'Europe, Champions Cup et Challenge Cup.
25:12 Sur Sud Radio, la radio du rugby.