Le secrétaire adjoint au Trésor américain, Wally Adeyemo, assure que les mesures prises par les Etats-Unis et l’UE affaiblissent l’économie russe et réduisent ses possibilités de développement.
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00:00 Les sanctions contre la Russie fonctionnent.
00:03 Le trésor américain assure que les mesures prises par les alliés de l'Ukraine affaiblissent le rouble et que les Russes quittent leur pays.
00:10 Toutefois, le scepticisme à l'égard de ces représailles semble progresser des deux côtés de l'Atlantique
00:15 et le soutien en faveur de Kiev connaît des difficultés.
00:20 L'économie de la Russie est plus petite.
00:22 La Russie a plus de gens aujourd'hui et son économie est moins flexible.
00:25 La Russie est aujourd'hui une économie de guerre.
00:27 Ils essayent de produire autant d'armes que possible,
00:30 mais ils ne produisent plus de choses qui vont renforcer leur économie au cours du temps.
00:33 Ils dépensent les réserves qu'ils ont construites au cours des années
00:36 pour acheter des tanks et des tankers.
00:40 Notre économie a, il faut admettre, souffert à cause de la guerre de la Russie contre l'Ukraine.
00:46 Notre économie a été plus forte que celle de la Russie.
00:49 Et grâce à notre alliance, nous avons l'opportunité d'investir dans le futur
00:52 pour assurer que nos gens aient des opportunités que, franchement,
00:54 la plupart des Russes n'auront jamais à avoir à cause des actions de Vladimir Poutine.
00:58 L'une des difficultés pour l'Occident est d'assurer l'efficacité des sanctions.
01:03 Les alliés de l'Ukraine cherchent donc les solutions pour lutter contre ces lacunes
01:06 et le contournement des mesures de représailles.
01:10 La circonvention est un défi.
01:12 La seule façon dont nous savons que nos sanctions fonctionnent,
01:14 c'est que le Kremlin a ordonné ses services d'intelligence
01:17 à désigner des façons de s'en sortir.
01:19 Mais ce que nous avons fait, en travaillant très prochement avec l'Union européenne,
01:23 c'est de désigner un chemin pour aller après cette circonvention
01:26 en utilisant nos sanctions et nos contrôles d'exportation.
01:28 Mais nous avons aussi travaillé sur des missions en lien entre les Etats-Unis,
01:31 l'UE et le Royaume-Uni, et nous avons venu aux pays où nous voyons la circonvention
01:34 et nous avons fait très clair à eux que ils ont une choix.
01:36 Ils peuvent continuer de faire du business avec la Russie,
01:38 une économie plus petite dans le sens global,
01:41 ou ils peuvent faire du business avec nous.
01:43 L'autre défi, plus politique, est la validation d'une aide financière à l'Ukraine.
01:47 Lors du Sommet européen de la semaine dernière,
01:50 le Premier ministre hongrois a refusé d'approuver l'enveloppe proposée par l'Union.
01:54 Aux Etats-Unis, ce soutien est actuellement dans les limbes du Congrès.
01:57 C'est comme dans notre pays, il faut travailler à travers ces paquets.
02:01 C'est pareil en Europe, il faut avoir des débats.
02:03 Mais en fin de compte, nous sommes alignés d'un point de vue de valeurs
02:06 et nous sommes engagés à continuer de soutenir les Européens
02:10 en aidant à défendre l'Ukraine et en donnant aux Européens les ressources nécessaires.
02:15 C'est ce que j'espère arriver.
02:17 Si les alliés de Kiev sont en pleine négociation politique,
02:20 la guerre se poursuit sur le terrain avec toujours plus de victimes et de destructions.
02:24 Selon la Banque mondiale, l'Ukraine aura besoin de 400 milliards d'euros pour se reconstruire.
02:29 construire.
02:29 [Roulement de tige]