Invitée exceptionnelle de TPMP People, Danièle Évenou se livre comme jamais dans une interview sans tabou. Entre anecdotes inédites, révélations personnelles et moments d’émotion, l’actrice partage des souvenirs et des réflexions avec une sincérité désarmante.
Au programme :
Des confidences intimes sur sa carrière et sa vie personnelle
Des échanges francs et spontanés avec les chroniqueurs
Les moments forts et les éclats de rire qui ont marqué l’émission
Une interview captivante et sans retenue qui ne laissera personne indifférent !
Au programme :
Des confidences intimes sur sa carrière et sa vie personnelle
Des échanges francs et spontanés avec les chroniqueurs
Les moments forts et les éclats de rire qui ont marqué l’émission
Une interview captivante et sans retenue qui ne laissera personne indifférent !
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TVTranscription
00:00 (Applaudissements)
00:20 - 84 à 91 ans.
00:23 - Je crois qu'il y a une idée que j'ai.
00:25 - Incroyable.
00:27 - Je suis étonné.
00:30 - Je vis une vie incroyable.
00:33 - Ils sont encore vivants.
00:36 - C'est vrai.
00:39 - Je voudrais dire à Laurent, Isabelle, que je te reconnais.
00:42 - C'est gentil.
00:45 (Rires)
00:48 - Je te reconnais.
00:51 - Moi aussi.
00:54 - C'est un homme qui aime la cuisine lyonnaise.
00:57 - Vous n'aviez pas marqué que j'ai une compote de pommes?
01:00 - Nous, nous partageons la cervelle de canut.
01:03 - Le fromage lyonnais.
01:06 - Comment?
01:09 - Tu t'appelles bien Laurent.
01:12 - Oui.
01:15 - Je te félicite.
01:18 - Tu as bien dit que c'était Mireille qui avait composé la musique.
01:21 - C'est bien.
01:24 - C'est bien.
01:27 - Nous ne le voyons pas assez souvent, mais nous sommes amoureux de la cervelle de canut.
01:30 - C'est un fromage.
01:33 - C'était des ouvriers qui s'occupaient de l'assoit à Lyon.
01:36 - D'accord.
01:39 - Et les pauvres canuts n'avaient rien à manger.
01:42 - Oui.
01:45 - Et les riches, les milliardaires, comme il y en a.
01:48 - Pas trop, non.
01:51 - Les riches mangeaient de la cervelle d'agneau avec de l'échalote, de l'huile, etc.
01:54 - Et les pauvres, ils ne mangeaient rien.
01:57 - Non.
02:00 - Alors, ils ont inventé un plat à base de fromage blanc, de crème fraîche et les mêmes échalotes.
02:03 - La cervelle de canut.
02:06 - Et depuis, ça s'appelle la cervelle de canut.
02:09 - C'est pour ça que vous avez reconnu Isabelle.
02:12 - Il faudra me refaire les connexions.
02:15 - Je vous reconnais.
02:18 - On a un goût dans le cerveau.
02:21 - C'est qui ?
02:24 - Philippe.
02:27 - Philippe comment ?
02:30 - Canero.
02:33 - Je ne le connais pas encore.
02:36 - Dernier test et on commence.
02:39 - 4.
02:42 - Marie Perrange.
02:45 - Oui.
02:48 - Je regarde mon costume.
02:51 - Je me dis que je devrais redescendre dans la rue.
02:54 - Vous êtes contractuelle ?
02:57 - Pas hyper range dans la rue.
03:00 - Je le prends pour ce qu'on va regarder.
03:03 - Vous voulez refaire la série ou être contractuelle ?
03:06 - J'aimerais.
03:09 - Imaginez que je redescende.
03:12 - J'arrive avec mon costume bleu.
03:15 - C'est pas clair.
03:18 - Vous voulez refaire la suite ou être contractuelle ?
03:21 - Imaginez que mon costume n'ait pas pris de mites.
03:24 - D'accord.
03:27 - Et que je descende dans la rue,
03:30 - On me remarquerait et je me ferais obéir.
03:33 - Vous voulez la suite.
03:36 - C'est vrai que vous dites aussi que c'est d'autant plus étonnant que vous,
03:39 - Il n'y a eu que 22 épisodes pour Marie Perrange.
03:42 - Et derrière, toutes les Julie Lescaux,
03:45 - Il y en a eu des centaines, elles prenaient 100 000 euros par épisode.
03:48 - Et vous que 22. Pourquoi ?
03:51 - Parce que c'était du temps de la télévision publique.
03:54 - Et alors ?
03:57 - C'est tout. On ne gagnait pas d'argent. Après ça a été bouïgue.
04:00 - Vous étiez payé combien par épisode ?
04:03 - En dollars ?
04:06 - En rubles ?
04:09 - Je ne sais pas, mais je devais gagner à l'époque,
04:12 - 600 euros.
04:15 - Non mais dites-moi en francs.
04:18 - Il y a longtemps les francs.
04:21 - Mais ce n'était pas 600 euros par épisode.
04:24 - Non, par jour.
04:27 - Et c'était combien de jours de tournage ?
04:30 - C'était 20 jours par épisode.
04:33 - Donc j'aurais tourné 22, 22 par 20.
04:36 - Donc ça fait 600 fois 20, 12 000 euros pour un épisode.
04:39 - C'est sûr que Mimi Latté, elle prenait 150 000 pour faire ça.
04:42 - Mais écoutez, à ce moment-là, je vivais avec mon mari socialiste.
04:45 - Ah oui, mais c'est vous qui allez voter, du coup les impôts.
04:48 - Vous avez dit que j'aurais pu être très riche.
04:51 - Il pense que j'étais mariée avec Charas.
04:54 - Non, c'est Véronique Colucci qui a été mariée avec Charas.
04:57 - Mais pas du tout.
05:00 - Excusez-moi, pardon, je suis désolé.
05:03 - Je sais avec qui j'ai cliché.
05:06 - Je suis désolé, mais là, pour les gens qui nous regardent,
05:09 je t'ai reconnu, t'es Isabelle, lui, il croit qu'on est en 88
05:12 et qu'il y a Charas et que c'est quelqu'un d'autre.
05:15 L'autre, on l'appelle Chantal.
05:18 - Oui.
05:21 - Alors, on est à TPNTPeople.
05:24 Là, c'est Daniel Evenou.
05:27 Là, c'est Isabelle qui est sur RTL.
05:30 Et là, c'est Laurent Fontaine qui aujourd'hui est un petit peu...
05:33 - Oui, j'ai un tout petit peu compris que ça avait des petits soucis.
05:36 - Oui, il a. Il a quelques soucis, j'ai.
05:39 - C'est comme le futur... Est-ce que je peux donner un conseil
05:42 au futur roi du Maroc... Non.
05:45 D'Angleterre. - Mohamed VI.
05:48 - Il faut qu'il prenne des diurétiques.
05:51 Les doigts sont faits, faut prendre des diurétiques, faut faire pipi.
05:54 - Moi, j'ai le prostamol. Je prends une pastille par jour.
05:57 Prostamol, ça règle ma prostate. - Prostamol, ça a rapport
06:00 avec la prostate. - Mais oui, mais ça règle. Du coup, je me l'ai
06:03 fait à 6h du mat'. - Il blague, là. C'est certifique de cette émission.
06:06 - Daniel, la prostate, c'est exactement comme...
06:09 Vous savez ce que c'est ? Un réservoir d'essence.
06:12 Dans un réservoir d'essence, il y avait un bouchon qui se balade.
06:15 Et quand il n'y a plus d'essence, il touche les côtés et la lumière s'allume.
06:18 Et dans la prostate, il y a un truc comme ça, mais qui se dérègle.
06:21 Et donc, il touche les côtés, il vous indique que vous avez
06:24 envie de faire pipi alors qu'il y a rien. C'est ça, un prostamol.
06:27 - Oui, mais là, les femmes, nous n'avons pas de prostate.
06:30 - Mais non, mais vous parlez de Charles III.
06:33 - Je suis perdu !
06:36 - T'appelles Michel Cymes, maintenant. - Alors, est-ce que vous auriez aimé...
06:39 Alors, on va essayer de continuer. Là, vous faites beaucoup de théâtre,
06:42 en revanche. Beaucoup, beaucoup de théâtre. Voilà. Et alors, j'ai lu un truc.
06:45 Bernard Minet vous a massacré dans une interview.
06:48 - Pas sympa. - C'est vrai que c'est Bernard Minet ?
06:51 Non, là, c'est Laurent. Bernard Minet.
06:54 - C'est lui, le Dorothée. - Bernard Minet.
06:57 - Mais c'est lui qui chantait "Villomane". - Dans les musclés.
07:00 - Il n'a jamais dit "Dorothée". - Je lis. Alors, voilà ce qu'il dit.
07:03 "Lorsqu'elle est venue au Club Dorothée, elle a fait une apparition
07:06 "clin d'œil dans la série sitcom du Club Salut les Musclés.
07:09 "Ça a été une horreur. Elle était odieuse. Elle nous a pris de haut.
07:12 "Elle a humilié les gens." - Ah ! Et qu'on font avec quelqu'un d'autre.
07:15 - C'est incapable de faire du mal. - Mais vous n'êtes pas allée au Club Dorothée ?
07:18 - Dans Salut les Musclés ? - S'ils le disent, ça doit être vrai.
07:21 Mais vous ne vous souvenez pas ? Salut les Musclés. Ta-ta-ta-ta-ta.
07:24 - Vous savez pas ? - Oui, oui, oui.
07:27 - J'ai été méchante, moi. - Alors ?
07:30 - Pas possible. - Mes amis... - Il est là, Bernard Minet ?
07:33 - Hein ? - Il est là ? Moi, j'ai un ami, c'est Bernard Millet,
07:36 mais je connais pas de Bernard Minet. Il est là ? Il va arriver ?
07:39 Il est là ? Vous l'appartenez ? Vous êtes une Isabelle ? Bernard ?
07:42 - C'est lui, là. - Il est là ? J'ai pas posé une question,
07:45 c'est lunaire. Et là, pendant la pub, je vous jure que c'est vrai,
07:48 Daniel va voir Isabelle et lui dit
07:51 "Faut que tu fasses une coloscopie. C'est très important."
07:54 - C'est très important. - Mais je vais vous dire pourquoi, mon cher.
07:57 - Je le sais. - Pour le dépistage.
08:00 - Mais c'est pour le dépistage. - Mais oui ! Mais, attendez.
08:03 Moi, une coloscopie, c'est mon pied, si je puis dire.
08:06 - Vous en faites souvent ? - J'adore ça.
08:09 - Mais Daniel, ça se fait sous anesthésie générale. - Mais alors !
08:12 - Bah, vous dormez. - Mais j'adore être endormi,
08:15 parce que je suis insomniaque. L'idée de me faire endormir...
08:18 Non. Ce qui est bien quand on vous fait une coloscopie,
08:21 c'est que ça vous vide la tête.
08:24 - Ah bah pas que.
08:27 - Parce que... - Je sors de là pour mettre mon sel.
08:35 - Parce que tous les gens qu'on a déjà fait une à partir de 50 ans comme nous,
08:38 je te promets que les produits qu'on te fait prendre 2 jours avant,
08:41 t'es pas glam glam chez toi.
08:44 - Ils ont progressé. - Non.
08:47 - Ah si, je suis sur le coup. - Si t'as un copain ou une copine,
08:50 tu dis "va vivre 2 jours ailleurs". - Ah oui, oui.
08:53 - La question... - T'as déjà fait une coloscopie ? - Oui.
08:56 - Alors ? Ça t'a vidé la tête ? - Bah, pas que, quand même.
08:59 - Et l'autre ? "Toute la semaine, j'appelle mon médecin."
09:02 - Ah si je pouvais, souvent, je ferais. J'adore ça.
09:05 - Même moi, je suis le trou de la sécu, on peut pas faire une coloscopie toutes les semaines.
09:08 - Oh, de la sécu. De toute façon, moi, j'aimerais me faire opérer tout le temps
09:11 parce que j'adore être endormie puisque je suis insomniaque.
09:14 Oh, dis donc, j'ai tout dit sans respirer.
09:17 - Oui, mais surtout 2 fois.
09:20 Mais à propos d'opérer, c'est parce que vous aimez être endormie
09:23 et à l'hôpital que vous avez fait, vous en parlez, autant de chirurgie, tout ça,
09:26 vous êtes contente de la chirurgie ou comme certains, comme Emmanuel Béard,
09:29 vous la regrettez. - Moi, j'ai fait une bête,
09:32 j'allais très, très bien, surtout. J'avais les yeux normaux
09:35 et un jour, je vais... Mais vous la connaissez, cette histoire.
09:38 - Oui, j'ai fait une histoire, mais est-ce que vous regrettez ? - J'ai fait un gynéco.
09:41 - C'est un gynéco, cette époque où tout le monde se disait chirurgie esthétique.
09:44 - Mais mon chou, on va pas chez un dentiste aussi pour se faire opérer du foie,
09:47 qu'est-ce que je vous dis ? Enfin, quand même.
09:50 - Ça a été l'horreur. J'ai vécu un cauchemar. - Mais c'est le gynéco qui a fait tes yeux ?
09:53 - Oui. - Bien sûr.
09:56 - C'est le gynéco qui l'a coiffé ce matin. - Il m'a trop tiré, si je puis dire.
09:59 Il m'a trop tiré la peau. Il avait pas les yeux en face...
10:02 (Rires)
10:05 (Applaudissements)
10:08 - Mais depuis... - Non, non, je vais m'en aller, là.
10:11 - Non, mais non, pas du tout. En plus, voilà, tout va bien.
10:14 Parce que je vais quand même vous montrer un truc très mignon.
10:17 Elle a mis un petit papier avec les prénoms des chroniqueurs.
10:20 Comme ça, on sait jamais. C'est trop mignon.
10:23 Non, mais moi, je te trouve très belle. - Moi, je fais plus rien.
10:26 - En revanche, je vous donne quelque chose à l'oreille.
10:29 Si vous voulez pas répondre, vous répondez pas. - Oui.
10:32 - Ah, ben non ! - Ben, vous direz. - Mais non !
10:35 - Quoi ? - Jalette, encore !
10:38 (Rires)
10:41 - Non, mais parce que vous avez une poitrine magnifique et on se demandait avec Jean-Mi...
10:44 (Rires)
10:47 - Ça, je demande pas.
10:50 - On te disait avec Jean-Mi, c'est très réussi, vous avez une très jolie poitrine.
10:54 - Oui. - Non ?
10:56 - C'est une longue histoire. - Ah, elle doit être intéressante, celle-là.
10:59 - Non, à une époque, moi, c'est vraiment...
11:02 J'ai eu un... Bon. Je vais vous raconter ma douce, que ça...
11:06 Ça durait 2 émissions. - Ah, non.
11:09 - Un jour, on a cru que j'avais une saloperie, une tumeur au sein.
11:12 Donc, ils m'ont retiré un petit bout pour savoir si c'était cancéreux.
11:17 - Bien sûr. - Pas de cancer. - Cool.
11:19 - Et avec le temps, ils m'ont fait un trou.
11:22 - Non ! Comme la vie, là. Crevaison de sein. Bam !
11:25 - Pas du tout. Et mon mari, mon grand amour, Georges,
11:28 était furieux contre celui qui m'a opéré,
11:31 c'est-à-dire un opérateur qu'on appelle ça, un médecin.
11:33 - Ah, là aussi, c'était pas le bon médecin ? C'était un mec de DS ?
11:36 - C'était un mec de DS. - C'était un mec de DS.
11:38 - Je n'avais pas de cancer. Tout allait bien.
11:42 Mais le temps passe. - Oui.
11:44 - Et pour l'anniversaire de mon mari, Georges Filliou,
11:47 nous cherchons un cadeau, tous.
11:49 Et moi, j'ai eu l'idée de me refaire le sein gauche.
11:52 - Oui, à que un. - Pour lui refaire un beau cadeau.
11:55 - Oui, c'est gentil. - Un cadeau.
11:57 - Mais un seul sein. - Oui, et bien, ils m'ont dit,
11:59 il faut en faire les deux. - Oui, mais...
12:01 Daniel, quand vous allez chez Midas,
12:03 si t'as une roue qui est à 30 %, tu changes les deux.
12:05 - Ecoute-moi. - Elle est 4.
12:07 - Mes amis et mon ami Balarmier,
12:09 ils lui ont offert... - C'est son ami.
12:11 - Écoute-moi quand je te parle. - Mais il n'y a pas de Bernard.
12:14 Alors, je suis embêté.
12:16 Ils lui ont offert une carrosserie neuve,
12:18 une vieille bagnole.
12:20 Et moi, j'ai offert à Georges une nouvelle carrosserie.
12:23 - Mais c'est adorable!
12:25 - Et quand mon mari est mort... - Oui, oui.
12:28 - Et l'histoire est...
12:30 Et lorsque mon mari est mort et que...
12:33 Je voyais plus mes chaussures, c'est bon,
12:35 ils étaient trop élevés. - Ah bah oui, bah...
12:37 - Donc j'ai retiré et maintenant, j'ai mes seins d'avant.
12:40 - Eh bien, ils sont superbes. Ils sont bien tenus.
12:42 - Non, je l'ai.
12:44 Je voulais vous demander.
12:46 Vous avez été très honnête.
12:48 Ça, c'est un petit moment touchant.
12:49 Moi, je vous ai filmé chez vous,
12:51 dans un appartement à Paris, pendant 3 jours.
12:54 Je trouve que vous êtes en plateau tout le temps très, très drôle.
12:57 Vous avez la politesse d'être gay, on va dire.
12:59 Chez vous, je vous ai trouvé plus mélancolique
13:01 quand on se parlait, quand le journaliste vous parlait.
13:03 Je vous ai trouvé plus mélancolique, un peu plus triste.
13:05 Et d'ailleurs, pendant le confinement, vous avez dit
13:07 "J'avais le sentiment de ne pas exister
13:09 et je me suis mis à beaucoup boire."
13:10 D'abord, j'ai trouvé ça très honnête.
13:12 - Pourquoi ? - Parce que, je vous promets,
13:14 je vois beaucoup de pharmaciens, des psychothérapeutes et tout ça.
13:16 Moi, je peux vous dire, c'est ma vie.
13:18 Ils m'ont tous dit que, l'après-Covid, effectivement,
13:22 les ordonnances qu'ils voient, c'est fascinant.
13:24 Donc, je trouve ça très honnête de parler de ces choses-là.
13:26 C'est vous qui en avez parlé, c'est pas moi.
13:28 - Oui, mais je l'ai dit dans une émission de Laurent Ruquier,
13:30 mais avec mon humour de merde.
13:32 "Oh, j'ai dit... J'ai bu."
13:34 "Vous avez fait quoi pendant le confinement ?"
13:35 "Oh, ben, j'ai bu."
13:36 Mais comme une blague, ça a été pris au premier degré.
13:39 - Oui, quand même.
13:40 - Et de plus, je me suis mise à boire.
13:42 (rires)
13:44 (applaudissements)
13:46 (applaudissements)
13:48 Mais non, maintenant, je ne bois, pour ainsi dire, plus du tout.
13:52 - Sauf à la pub.
13:54 - Non, j'ai décidé...
13:56 J'ai décidé de fumer, mais j'y arrive pas.
13:59 - Non, arrêtez, dites pas de bêtises.
14:01 On fume pas, on boit pas.
14:03 Et à la pub, c'était de l'eau.
14:04 Alors, avec modération, vous faites du sport,
14:06 vous mangez sans fruits et légumes.
14:08 - Ah, du sport ?
14:10 - Non, mais non, là, je viens de boire du karcher.
14:13 (rires)
14:15 Comment on appelle le... - Du champagne.
14:17 - Non, le fruit. - Le champagne de Karcher.
14:19 - Le fruit ? - Le fruit.
14:20 - Ah, la suze. - Non, du bois.
14:22 - Du raisin. - Du raisin ?
14:24 - Non. - Ah, de la pomme.
14:25 - Comme j'ai du piment, il y a le turmeric et l'autre.
14:28 - Ah, du gingembre. - Ah, du...
14:30 - Alors, c'est ma peau. - Du poivre.
14:32 - Non, du gingembre. - Je suis dingue de gingembre.
14:34 Alors, pour ceux qui veulent arrêter de boire...
14:36 - Une coloscopie plus une... - Oh, bah, alors là !
14:38 - Et tu mets le gingembre dedans !
14:40 (rires)
14:42 - C'est fini, je ne bois plus, je bois du gingembre.
14:44 - C'est marrant, parce que je n'avais pas toutes ces questions.
14:46 - Non, c'est pas parlé. Vous mettez du gingembre dans le...
14:48 - Le gingembre est entré il y a quelques mois dans ma vie.
14:51 - C'est bien le problème avec l'Ukraine, ma pauvre dame.
14:53 Excusez-moi, j'ai une question importante.
14:55 C'est vous qui avez dit, pendant le confinement,
14:57 il n'y avait pas d'heures et vous étiez sérieuse,
14:59 le bruit du bouchon me mettait dans un état,
15:01 je n'ai pas honte de le dire, je me suis mise à aimer à boire,
15:03 parce que j'étais seule, toute seule,
15:05 et j'ai beaucoup bu du vin.
15:07 Ça, c'est pas drôle, c'est vrai.
15:09 - Mais c'était une blague, j'ai dit ça !
15:11 - Pourquoi, de temps en temps, on ne casse pas un petit peu le bouclier,
15:13 on ne se dit pas les choses ?
15:15 - J'ai appris, et donc je ne dis plus rien.
15:17 - Mais non, mais au contraire !
15:19 - Je ne suis même pas là !
15:21 - Mais au contraire !
15:23 - Mais j'ai dit ça !
15:25 - Que ce soit Martin Ayer, qui veulent tous vous écouter,
15:27 les chroniquaires en face.
15:29 - Ils sont du la peau !
15:31 - Mais non, mais c'est un tout petit peu,
15:33 parce que vous êtes tout le temps drôle, et je vous adore.
15:35 Vous savez, parfois,
15:37 je vais citer Du Voltaire,
15:39 mais on n'est jamais ridicule quand on est sincère.
15:41 Moi, par exemple, je ne mens jamais.
15:43 Là, je dis que je vois un psy tous les mercredis,
15:45 tous les machins, quand j'ai fait une dépression,
15:47 je l'ai dit, quand j'allais bien, je l'ai dit,
15:49 quand je dis des bêtises, je le dis.
15:51 Voilà, je ne raconte pas toute ma vie,
15:53 mais je ne mens pas, j'essaie de casser un peu le bouclier,
15:55 et je pense que c'est important pour les gens qui nous écoutent,
15:57 et qu'on se parle vraiment.
15:59 - Je crois qu'on va pleurer, là.
16:01 - Non, mais c'est vrai. - Mais moi aussi, j'ai vu un psy.
16:03 - Eh bien, moi aussi, dites donc !
16:05 - Eh bien, dites donc ! C'est Jacques Martin qui voulait que j'aille voir un psy.
16:07 - Oui, j'en avais pas besoin. - Pourquoi ?
16:09 - Eh bien, elle connaît l'histoire.
16:11 Parce que je venais de subir des étreuges,
16:13 j'avais quelques soucis, lorsque je l'ai rencontré,
16:15 il m'a dit, tu vas aller voir le professeur Morali Daninos.
16:17 - Il n'est pas très bon, lui.
16:19 - Dans l'état où il est, il est mort il y a 5 ans.
16:21 - C'est peut-être pour ça qu'il est moins bon, oui.
16:23 - Et je vais voir Morali Daninos,
16:25 et au bout de 3 fois,
16:27 il me dit, Daniel,
16:29 mais vous, vous allez très très bien.
16:31 C'est Jacques qui ne va pas bien,
16:33 mais vous, vous allez bien.
16:35 Alors, pour faire plaisir à Jacques,
16:37 tous les mercredis, je vous inviterai à déjeuner.
16:39 - Oh, ben, dis donc ! - Mais je ne suis pas devenue sa maîtresse.
16:41 Mais nous avons bien déjeuné.
16:43 - Alors, je suis un peu pér... Vous savez que dernièrement,
16:45 et c'est... Voilà.
16:47 Il y a l'une des femmes de Jacques Martin,
16:49 Mayong M, qui est décédée.
16:51 Et, voilà.
16:53 C'est vrai que vous étiez
16:55 vraiment pas copines.
16:57 Je trouve que vous avez l'élégance de ne rien dire derrière, d'ailleurs.
16:59 Mais voilà.
17:01 C'est pour dire voilà.
17:03 Euh... J'ai pas de questions.
17:05 Non, mais c'est marrant, quand je pose une question, ça me...
17:07 - Mais non ! Elle a... Attends.
17:09 Vraiment...
17:11 C'est triste de mourir aussi jeune.
17:13 - Ah oui, c'est chiant, oui.
17:15 - Mais elle avait quitté Jacques.
17:17 C'était pas très intéressant. Elle avait quitté Jacques.
17:19 Et puis après, Jacques m'a rencontrée.
17:21 - Oui, bien sûr. Et puis de toute façon... - Et bien c'est tout. C'est la vie !
17:23 - Mais bien sûr ! Non, parce que j'ai...
17:25 Vous avez été... En fait, pardon de le dire.
17:27 Je vais... Alors, je ne choque...
17:29 Alors...
17:31 C'est vite. Je ne choque personne.
17:33 Parce qu'on dit ça comme ça.
17:35 Euh... Non, je vais pas le dire.
17:37 Mais vous êtes une... Non, je peux pas le dire.
17:39 Vous êtes une star qui aime bien coucher
17:41 avec des stars. Il y a un mot plus vulgaire.
17:43 - Mais ça va pas ! - Mais vous êtes sortie avec Brel ?
17:45 - Avec qui ? - Vous êtes sortie avec Jacques Martin ?
17:47 - Vous êtes sortie avec... Ça y va, là, Luz, pas, Coquine ?
17:49 - Vous voulez que je me râle ? - Avec Jean Chihou ?
17:51 - Non, mais Brel. C'était quand même Jacques Brel.
17:53 - Et alors ?
17:55 - C'était une grande histoire d'amour.
17:57 Et un jour, je l'ai quittée. Quant à Jacques Martin,
17:59 lorsque je l'ai rencontrée, il était moins connu que moi.
18:01 Il était sans boulot. - Et c'est vrai. Il n'y avait pas de reproche.
18:03 Mais Jacques Brel, c'était comment ? Il était un artiste tellement...
18:05 - Et bien, je l'ai quittée. - Pourquoi ?
18:07 - J'avais l'époque...
18:09 J'avais 25 ans.
18:11 - Et donc ?
18:13 - J'avais envie de voyager encore.
18:15 - C'est une bonne question, Coquine.
18:17 - Je comprends très bien. - Mais c'est pas pour toi
18:19 qu'il a écrit "Le Bucky Debord". - La chanson...
18:21 - Non, Gabriello. - Bravo !
18:23 En revanche, quelqu'un m'a écrit une chanson.
18:25 - Non. - Si.
18:27 - Quoi ? - Alain Barrière.
18:29 - Et c'est quoi, la chanson ?
18:31 - Plus je t'entends, plus je te vois,
18:33 et plus je t'aime. - Belle idée.
18:35 - Plus je t'entends, plus j'aime entendre ta voix.
18:37 Tu dis des mots,
18:39 encore des mots,
18:41 toujours les mêmes.
18:43 Tu dis parfois...
18:45 Tu dis souvent n'importe quoi.
18:47 - Spotify.
18:49 - Ta-ta-ta-ta-ta-ta.
18:51 - Et là, je sens que le régie, ils sont là.
18:53 Je vois pas du tout Spotify.
18:55 Je vois pas.
18:57 C'est pas sorti ? C'est sorti ?
18:59 - Oui, mais il l'a chanté.
19:01 - Est-ce que vous avez un regret, par exemple, de pas avoir été chantée ?
19:03 - Oh, quel vilain mot ! Alors, le mot "regret",
19:05 je n'aime pas l'entendre, ni le lire,
19:07 ni l'écrire. - Est-ce que vous êtes heureuse, aujourd'hui ?
19:09 - Oui, je suis avec vous.
19:11 - Non, mais aujourd'hui, sans rire,
19:13 est-ce que vous êtes heureuse ? Moi, je vous ai trouvées très malencoliques
19:15 quand je vous ai tournées chez vous.
19:17 Je vous ai trouvées, à l'époque, un petit peu seules.
19:19 - Je supporte pas la solitude. Le pire ennemi,
19:21 c'est la solitude.
19:23 C'est pour ça que je m'occupe
19:25 beaucoup, beaucoup, beaucoup des autres.
19:27 - Quand je vous ai filmées, à l'époque, vous étiez seules, le soir,
19:29 chez vous, et j'avais une autre personne
19:31 qui était là. On enlevait le masque,
19:33 qui est tellement rigolo, ce masque de clown
19:35 que vous faites très bien. - Mais c'est une...
19:37 Je me suis levée comme ça, ça sert à rien de se plaindre.
19:39 - Ça sert à rien de se plaindre, mais ma question,
19:41 c'était est-ce que vous êtes heureuse ?
19:43 - Quelle question ? Je suis mal !
19:45 (rire)
19:47 Euh... Bah oui !
19:49 Bah non.
19:51 - Bah voilà, bon... - Ah bah oui !
19:53 - Mais vous savez quoi ? - Mais on va vivre ensemble !
19:55 (rires)
19:57 - Tu es libre ?
19:59 - Non. - Non ! - Vous savez quoi ?
20:01 Vous avez le droit de dire, hein. Vous savez, il y a oui,
20:03 il y a non, et puis est-ce que répondait
20:05 justement Barbara, qui avait dit
20:07 "Je ne suis pas malheureuse et c'est déjà beaucoup" ?
20:09 - Oui. Exactement.
20:11 - Et à propos... - C'est vrai que j'aimerais revivre
20:13 une grande histoire d'amour. - Mais elle va arriver !
20:15 (rires)
20:17 - Qui l'a dit, la voyante ? Qui a dit que l'autre allait mourir ?
20:19 - Non ! Je vous le dis
20:21 qu'elle va arriver. - Le roi Charles, vous savez,
20:23 qui a un protège de... - Oui, un mauvais de 6 avec ses doigts.
20:25 Alors on y va. (rires)
20:27 Là, on va continuer un petit peu. Est-ce que l'amour,
20:29 on n'est pas là ? Puisque maintenant, on va parler de vivre
20:31 avec une star. Est-ce que vous pourriez revivre avec une star
20:33 aujourd'hui ?
20:35 - Je n'ai pas vécu avec une star.
20:37 Mais quand j'ai vécu avec Jacques Brel...
20:39 - Non, mais est-ce que vous pourriez vivre avec
20:41 quelqu'un de connu ? - J'ai pas vécu avec lui.
20:43 - Daniel, Daniel ! - Je suis restée, c'est différent.
20:45 - Est-ce que vous pourriez vivre avec quelqu'un de connu ?
20:47 Des gens égocentriques, égoïstes, qui pensent...
20:49 Des gens connus.
20:51 - Du moment qu'ils m'aiment... - Mais oui, mais si vous les connaissez...
20:53 - Et que je le désire... - Mais vous les connaissez.
20:55 - Pourquoi il y a quelqu'un célèbre, là,
20:57 qui me voudrait ? (rires)
20:59 (rires)
21:01 - Parce qu'il y a Philippe qui bat sa tête.
21:03 (rires)
21:05 - Mais je veux bien un inconnu, là,
21:07 pourtant, c'est qu'il est... - Mais choisis ma fille !
21:09 Enfin, regarde ! (rires)
21:11 Ils ont pas 14 ans, ici !
21:13 (rires)
21:15 [Musique]