Vincent Hervouët, éditorialiste politique étrangère à Europe 1, au sujet d'une vaste réforme migratoire européenne : «On ne filtre pas aux frontières donc mieux filtrer ne sera pas difficile».
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00 C'est tout à fait bien résumé, mais mieux filtrer aux frontières.
00:04 On ne filtre pas aux frontières, donc mieux filtrer ce ne sera pas difficile.
00:08 On pourra au moins, effectivement, établir une identité claire et lâche, peut-être, des gens qui arrivent, qui affluent.
00:17 Les centres fermés ne seront pas là pour refouler, ils seront là pour trier, enregistrer les demandes d'asile.
00:27 Tout ça, ça ne règle rien. En revanche, effectivement, la répartition des migrants va poser toutes sortes de problèmes.
00:35 Ce n'est pas tant les 20 000 euros, bien que s'il y a un afflux massif, comme on en a eu en 2015, on se demande vraiment comment ils vont faire.
00:43 Et puis, il y a déjà la fronte dans ce nombre de pays. Il y a la Hongrie, tout de suite, qui a dit « pas question, mais pas question qu'on m'impose,
00:51 contre ma volonté, contre la volonté souveraine des Hongrois, des migrants dont je ne veux pas. »
00:57 – Ils ne sont pas les seuls, les Hongrois, à avoir cette attitude-là.
01:01 – Oui, mais alors, vous avez pour une fois la Commission, ça fait des années et des années que la Commission court après ce texte,
01:05 vous avez le Parlement, la Commission, le Conseil qui va enteriner très vite cette décision.
01:11 Et puis, vous avez de l'autre côté tous les États qui mettent en place des politiques pour se protéger
01:18 de cette immigration clandestine, parce qu'il faut bien voir de quoi on parle.
01:22 On ne parle pas de l'immigration légale, on parle de l'immigration clandestine.
01:25 Et là, on prend des mesures qui n'ont absolument rien à voir avec la vulgate européenne, avec le discours habituel,
01:33 qui sont des mesures plus ou moins expéditives, en tout cas, qui sont faites pour dissuader vraiment les gens d'approcher des frontières.
01:42 [Musique]
01:46 [SILENCE]