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Dans une interview à Valeurs Actuelles, Brigitte Bardot livre sa vision de la France, "foutue" selon elle, et donne son avis sur plusieurs personnalités, dont Emmanuel Macron "nul dans tout ce qui concerne la France" ou le pape François, "un branquignol".

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Transcription
00:00 La France est foutue, c'est le leitmotiv de cet entretien fleuve qu'a accordé Brigitte Bardot à vos journalistes.
00:05 La France est foutue, mais elle peut renaître tout de même.
00:08 En revanche, effectivement, il y a un diagnostic extrêmement sévère de Brigitte Bardot,
00:13 avec sur le fond des jugements assez définitifs sur Emmanuel Macron,
00:19 qui est effectivement qualifié de président déconnecté,
00:22 de président qui pense beaucoup plus à l'Europe qu'à la France.
00:25 Elle dit même le mot "nul" à son égard.
00:28 Elle critique énormément le pape François, qui est un branquignol selon elle,
00:32 qui ne s'occupe pas des...
00:34 - De la cause animale, notamment.
00:36 - Qui ne s'occupe pas de la cause animale.
00:37 Elle lui a écrit, elle ne lui a pas répondu.
00:38 Ça lui fait un point commun d'ailleurs avec Emmanuel Macron,
00:40 parce qu'elle avait aussi écrit à Emmanuel Macron...
00:42 - Il faut que le pape et le président de la République sachent qu'on répond à Brigitte Bardot.
00:46 - Comme elle le dit, elle répond au courrier de ses admirateurs,
00:49 ou des gens en tout cas, qui tout simplement lui écrivent.
00:51 Mais aussi, je trouve que c'est une interview qui a de l'impact,
00:54 parce que sur la forme, c'est quelqu'un qui a évidemment âgé,
00:58 qui a sa carrière derrière elle,
01:00 et on voit bien ce que ça donne, une personnalité, une foi libérée,
01:04 du politiquement correct, de la forme conventionnelle
01:08 que normalement on prend quand on s'exprime.
01:11 Et donc, il y a des gros mots, il y a un langage extrêmement direct.
01:15 Les gens qu'elle encense, elle les encense puissance 10,
01:18 et les gens qu'elle critique, elle les atomise.
01:20 - Sur l'islam notamment, puisqu'elle dit carrément,
01:22 "Avant j'aurais dit que je ne voulais pas vivre dans une France islamisée,
01:26 aujourd'hui je dis que je ne veux pas mourir dans une France islamisée."
01:30 Alors on sait qu'elle a un combat personnel, c'est le halal.
01:34 - Oui, c'est évidemment plus large que ça.
01:37 - Mais ça va plus loin, parce qu'elle dit, non, c'est l'islam en général,
01:39 l'invasion islamiste, qui sont épouvantablement dangereux
01:42 pour l'identité et la culture française.
01:44 - En fait, ça fait plusieurs années que Brigitte Bardot
01:47 a un diagnostic extrêmement sévère sur une France,
01:49 pardonnez-moi l'expression, mais qui partirait à volo,
01:52 et qu'elle est très critique effectivement sur la propagation de l'islam en France.
01:58 C'est aussi pour ça d'ailleurs qu'elle avait soutenu,
02:02 ou en tout cas complimenté Éric Zemmour au moment de la dernière...
02:07 - Elle continue d'ailleurs de le faire dans cette interview.
02:09 - ...élection présidentielle. Alors pour la petite anecdote,
02:11 elle dit, Éric Zemmour a une carrière d'homme d'État,
02:13 même s'il est petit et malingre.
02:15 Et j'ai échangé avec Éric Zemmour suite à cette interview.
02:17 Il a bien aimé le premier compliment, il a un peu moins apprécié
02:20 le commentaire sur son physique, même si je ne suis pas sûr
02:23 qu'il était très vexé, mais il l'a relevé en tout cas.
02:26 Ce qui est assez intéressant d'ailleurs dans cette interview,
02:28 c'est qu'en revanche, elle dessine quasiment une forme
02:31 d'appel à l'union des droites. C'est-à-dire qu'elle complimente
02:34 Zemmour, mais elle complimente aussi Marine Le Pen,
02:36 elle relève que Jordan Bardella, dont elle dit qu'il est extraordinaire
02:40 désormais aux côtés de Marine Le Pen, et on lui parle aussi
02:44 de David Lyssenaar d'ailleurs, le maire de Cannes,
02:46 et elle dit "moi je ne suis pas derrière un parti, je ne suis pas derrière
02:50 spécialement un ou une leader, mais ce que j'aimerais, c'est que
02:53 tous ces gens que j'admire et que j'aime s'entendent".
02:56 Or, on sait bien que l'union des droites en France aujourd'hui
02:58 est assez compromise, mais pour autant, c'est un peu ce qu'elle semble dessiner.
03:03 Après, ce qui est très surprenant honnêtement, c'est ses attaques
03:05 contre Emmanuel Macron. Ce n'est pas surprenant qu'elle critique
03:07 Emmanuel Macron, mais elle y va démesurément, elle y va vraiment
03:11 à fond les ballons.
03:13 - L'anglaise va avec lui. Le cartoffre 3, ça ne va pas.
03:15 - Elle n'a jamais parlé comme ça d'un autre président de la République.
03:18 Elle a eu des désaccords, j'imagine, avec François Mitterrand,
03:20 avec Jacques Chirac, avec François Hollande, avec Nicolas Sarkozy.
03:22 - Il est nul. Emmanuel Macron, c'est un jugement définitif.
03:25 - Il ne pense pas à son peuple, il pense plus à l'Europe qu'à la France.
03:28 Le passage sur Emmanuel Macron est clairement le plus sévère de l'interview.
03:32 - Son bilan est mauvais surtout, pas que sur la question animale.
03:37 Si seulement Macron avait un peu d'empathie, de sens humain,
03:40 de respect pour la vie de ses concitoyens, les Français traversent
03:43 une époque épouvantable. Les retraités n'ont plus un rond.
03:46 Il est déconnecté, il ne pense qu'à l'Europe.
03:49 La France s'en tamponne, il dégaine le 49.3, ne va jamais dans le sens du peuple.
03:53 Jamais.
03:54 - Elle dit même que les retraités n'ont plus un rond,
03:56 les gens n'ont pas de quoi se payer le loyer.
03:58 En revanche, le président dépense des sommes faramineuses,
04:00 je la cite, pour les immigrés.
04:02 - Il a quand même toujours une obsession.
04:04 - Clairement, on sent une personnalité qui est engagée très à droite.

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