L'avocate de Nicolas Bedos, Me Julia Minkowski,est revenue sur l'affaire dans C à vous.
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00:00 -Qu'est-ce que vous voulez démontrer, donc, en expliquant qu'il va être convoqué au tribunal pour des faits qui ne méritent pas un procès ?
00:09 -Ce que je veux démontrer, c'est avant tout, puisque ici, on est à la télévision, on n'est pas dans l'enceinte judiciaire, c'est que pour ces faits-là,
00:18 Nicolas Bedos, c'est ce que vous avez dit tout à l'heure, il a fait l'objet d'une cancellisation. C'est d'ailleurs, en France, peut-être une des premières fois.
00:26 Je veux dire, une série, c'est quoi ? C'est deux ans de travail, c'est 300 personnes, ce sont des acteurs très impliqués.
00:32 Alors, on ne peut même pas en parler, puisque beaucoup de téléspectateurs n'auront pas vu cette série. Elle a été sortie par Amazon, mais en catimini,
00:38 avec comme ligne de conduite de ne faire aucune promo. Vous avez Jean Dujardin... -On a interdit à Nicolas Bedos et à ses acteurs d'aller à la télévision pour en parler.
00:47 -Exactement. Vous avez Jean Dujardin, vous avez Charlotte Gainsbourg, vous avez Nicole Garcia. On les voit à l'écran. Beaucoup, d'ailleurs, d'actrices qui ont des rôles magnifiques.
00:57 Et cette série, finalement, oui, elle est sortie parce que je pense... C'était le communiqué d'Amazon. Ils ont quand même une responsabilité.
01:04 Ils auraient pu être poursuivis s'ils ne diffusaient pas avant même une condamnation. Mais le fait de la sortir en catimini, c'est presque pire.
01:13 C'est la tuer. C'est tuer ce travail. C'est canceller quelqu'un. Et moi, ce que je viens d'énoncer, c'est la façon dont on mélange tout.
01:20 On a eu plein de sites Internet Nicolas Bedos, plainte pour viol, agression sexuelle, sans que les faits soient précisés, alors qu'il n'y avait pas de nouvelles plaintes.
01:32 Et je voulais qu'on dise de quoi on parle. -Donc la transparence pour demander, pour essayer d'obtenir l'indulgence du public, de ceux qui nous regardent,
01:38 avant d'obtenir l'indulgence du tribunal, c'est ça ? -Alors ce n'est pas l'indulgence que je demande. Ce que je demande, c'est la prudence, l'objectivité,
01:47 et aussi la modération et qu'on fasse attention à ne pas confondre toutes les affaires.