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00:00 Omar, bienvenue, c'est la première fois ?
00:02 Première fois.
00:03 Bon alors Omar, est-ce que c'est vrai ?
00:05 On avait beaucoup parlé de cette ressemblance quand même.
00:08 On a beaucoup parlé.
00:09 Nous on a beaucoup parlé ce soir.
00:10 Oui, oui, oui.
00:11 Est-ce que quelqu'un t'a dit quand même que tu étais Arthur avec des cheveux ?
00:14 Est-ce que quelqu'un te l'a dit ?
00:15 Non, je l'ai vu dans Bilbo cette semaine.
00:18 Non c'est vrai, ils nous ont mis le...
00:20 Ah non mais c'est flagrant, autant faut être très honnête.
00:22 Ils ont mis les photos, en plus je suis susceptible comme lui il paraît.
00:25 Ah non mais je ne sais pas, je ne le connais pas.
00:26 Je ne le connais pas bien.
00:27 C'est la même bande de l'école mais on a une histoire de billes, on s'est brouillé avec des billes.
00:32 Il avait un caillou, deux billes en pierre.
00:33 Un caillou ou pas, un caillou.
00:34 Donc je ne sais pas, avant je l'ai vu dans la presse en fait.
00:37 Ah non mais c'est flagrant.
00:38 Ils ont vraiment mis les deux visages et effectivement on se ressemble.
00:41 Ah non c'est vrai.
00:42 Comment ça va M. Kavana ?
00:56 Très bien.
00:57 Ça va mon ami, t'es en pleine forme ?
00:58 Ça va Ima ?
00:59 Très très bien.
01:00 Toujours pas amoureuse de moi ?
01:01 Toujours pas.
01:02 Ok, j'essaye à chaque fois mais c'est pas grave.
01:03 Est-ce que ton chien est toujours raciste ?
01:06 T'aurais dû l'amener avec Anthony, on se serait marré.
01:08 Ok, je vais dire non, il n'est pas raciste.
01:13 Si il est raciste ton chien, qu'est-ce que t'as ?
01:16 Elle a un petit chien, c'est quelle race ?
01:17 C'est pas de race, c'est gros bâtard.
01:19 Elle a un bâtard qui s'appelle Bruno, Bruno Golnisch.
01:21 Elle l'a appelé Bruno Golnisch.
01:24 Mais il n'est pas raciste.
01:26 C'est juste qu'il a eu peur d'Omar.
01:30 Il a eu peur du sol noir autour de la table.
01:34 Et après il n'est pas raciste, il a peur du noir.
01:37 Il a eu peur du vieux coituel ou quoi ?
01:39 Je vous jure que c'est vrai.
01:40 Il y avait tout le monde autour de la table, le chien tu l'approchais, il faisait "Hiii".
01:44 Et dès qu'Omar lui parlait, il faisait "Brrr".
01:46 Il montrait les dents.
01:48 C'est incroyable.
01:49 Un autre Omar.
01:50 C'est pas vrai, il montre les dents à tout le monde.
01:52 C'est toi, mais en négatif.
01:54 Omar de Omar et Fred.
01:56 C'était Omar de Omar et Fred, alors le chien il lui a dit "Brrr, tu parles pas toi ?"
02:00 C'était très étrange.
02:02 Les blagues racistes, bravo.
02:04 C'est le chien qui les dérange.
02:06 C'est pas nous.
02:07 Vous auriez dû emmener votre chien, parce que pour Cavana, ça sera quelque chose.
02:12 Non, non, non.
02:14 Monsieur Harfouche.
02:16 Je trouve ça limite et je n'aime pas du tout ce genre de blague.
02:20 Attendez, monsieur Harfouche, taisez-vous.
02:22 Je parle des ventes illégales d'armes en Angola qui vous ont rendu riche.
02:25 S'il vous plaît.
02:27 Tout ça n'est pas très joli, joli.
02:29 Un milliardaire ukrainien dans l'inégalité, ça n'existe pas.
02:32 D'accord ?
02:33 Vous avez le droit de le dire, c'est pas raciste.
02:36 Mais c'est pas raciste.
02:38 C'est pour dire que son chien, il la boit quand il dit "Brrr".
02:41 Et Emmanuel Népernien, puisqu'elle l'a ramassé dans la rue.
02:43 Le noir, il la boit.
02:44 En plus, vous dites que c'est...
02:45 Mais c'est la réalité.
02:46 C'est le chien qui est raciste, c'est pas nous.
02:48 Moi, moi, moi.
02:50 C'est un chien blanc qui était pour l'appartement, l'appartel.
02:52 On n'y peut rien.
02:53 C'est comme ça.
02:54 Je te coupe, mais il y a un chiffre qui fait peur.
02:56 Il y a 3 milliards d'hommes et de femmes sur Terre qui vivent avec moins de 2 dollars par jour.
02:59 Exactement.
03:00 Et un tiers d'entre eux ne dispose que d'un dollar pour survivre.
03:02 Omar.
03:03 Oui.
03:04 Ça calme, hein ?
03:05 Non, non, moi...
03:06 Omar, est-ce que ça ne t'écœure pas ?
03:08 Est-ce que quand je donne ces chiffres-là, ça ne t'écœure pas ?
03:10 Contrairement à ce que vous pensez, je ne pense pas récupérer un dollar de ces 3 milliards.
03:15 Je pense plutôt aller voir votre association et faire un don et aider si c'est possible.
03:19 Non, c'est surtout acheter les produits.
03:20 Quand vous avez la fièvre acheteuse avec votre caddie...
03:23 Il achète l'hypermarché.
03:24 Max Avla.
03:25 Max Avla.
03:26 Il vous achète ses produits.
03:27 Ça m'étonnerait que ce soit Omar qui fasse les courses.
03:29 Il nous a mis dans la dune.
03:30 Je peux faire les courses pour tout le monde.
03:33 Omar, il a envie de se faire un kebab, il achète le kebab au coin de la rue.
03:37 Il est comme ça.
03:38 Il est décidément...
03:40 J'aurais dû m'appeler Oscar ou quelque chose comme ça.
03:43 Mais non, mais là j'aurais...
03:44 Je ne mange pas de kebab.
03:46 C'est parce que je m'appelle Omar que je dois manger de kebab.
03:48 Oh là là !
03:50 Hé Omar, tu sais que j'en ai déjà vu des gens paranos qui se sentaient terrorisés.
03:55 Mais tu sais, je ne suis pas le fils.
03:57 Tu n'as rien à craindre avec moi.
03:58 Je ne suis pas...
03:59 Si à chaque fois que tu entends le mot kebab, c'est pour moi que tu dis kebab.
04:02 Tu l'as dit pour moi.
04:04 Si j'aurais dit choucroute, tu m'aurais dit que c'est parce que tu es asiatien.
04:07 Je n'y peux rien.
04:08 J'aime la choucroute.
04:10 Oh putain, t'es un peu lourd toi.
04:12 Bon alors...
04:13 Non mais il faut le dire quand même.
04:14 Quand tu es lourd, tu es lourd.
04:15 Bon alors, c'est horrible ça.
04:17 Tu dis Omar parce que je m'appelle Omar.
04:18 Tu dis kebab parce que je...
04:19 Non, c'est toi qui a dit Omar va acheter du kebab.
04:22 Mais me casse pas les couilles !
04:23 J'aurais pu dire Omar mange une choucroute.
04:25 Qu'est-ce que tu m'emmerdes ?
04:27 Oh, va voir tes putes.
04:29 Putain, tu saoules.
04:31 Oh là là.
04:34 Oh, le casse-couilles alors.
04:36 Le mec, tous les mots que tu dis, c'est pour moi que tu dis ça ?
04:38 C'est pour moi que tu m'emmerdes ?
04:39 Non, je te jure, c'est relou.
04:40 Il est con avec moi.
04:42 Alors attention, je vais parler à Anthony, mais pas parce que je suis pro-noir.
04:46 Parce que c'est Anthony.
04:47 Je suis tout ensemble Arthur.
04:49 Oh !
04:50 Relou alors.
04:54 Bon, alors...
04:55 Oh, tu m'emmerdes ?
04:57 Anthony.
04:58 Oui ?
04:59 Qui sait comment c'est Marielle Gauthier ?
05:01 Très très bien, attention.
05:03 Regarde avant de l'ouvrir.
05:05 Ça va les réconcilier.
05:06 Regarde cette image, courir Arthur.
05:08 Les boîtes.
05:09 Mets-toi là, mets-toi là.
05:11 Oh là là.
05:12 C'est horrible.
05:13 Alors, heureux.
05:15 Courir Arthur.
05:16 Qu'est-ce qu'il y a dans la boîte ?
05:17 C'est un truc de fou.
05:19 Mets-toi sur le côté Omar, tu joues en cette image de mec surréaliste.
05:21 On va pas t'accorder.
05:22 Une fois une chose, ils t'envoient la facture à la fin.
05:24 C'est énorme.
05:25 C'est comme dans les téléséries télé-américaines, c'est des frères jumeaux qui ont été séparés à la naissance.
05:29 Mais oui tu peux, mais vas-y, mais bien sûr.
05:31 Mais sur le côté du studio, il y a Francis Lalanne qui accorde sa guitare depuis tout à l'heure.
05:37 C'est un connu chien, un connu chien.
05:39 C'est un connu chien.
05:40 C'est Tito.
05:41 Il est dodo avec des bottes énormes et il a que des cheveux avec des petites guitares qui dépassent.
05:46 Je comprends pas.
05:47 Je m'en ai prévenu personne.
05:48 Tu dis ça parce que c'est moi non ?
05:50 Omar.
05:51 Ah bah mec, t'es un con.
05:53 Ah bah t'es pas Omar.
05:55 T'es raciste ou quoi ?
05:57 Je crois.
05:58 Omar ?
05:59 Moi j'ai pas envie de vous gâcher votre...
06:01 Mais Omar !
06:02 Viens faire un câlin, un concours.
06:06 Non mais moi sincèrement, pour fermer la parenthèse, je suis comme ça, je peux pas laisser passer parfois des choses que je trouve racistes.
06:13 Mais Omar, allez viens, tout à l'heure on va se manger un coussou.
06:15 Allez, un bestec.
06:17 Un steak frite.
06:18 Si vous allez me chercher, je sais quoi répondre.
06:21 T'as rien sur le steak frite, putain, on peut dire steak frite.
06:24 Je peux faire ce genre de blague aussi comme vous.
06:27 Mais putain, mais c'est pas...
06:29 Omar, tu sais quoi, on va faire un truc, on arrête de se parler, on gagne du temps.
06:32 Bon voilà, en plus je suis sceptique, à chaque fois que j'ai un mot comme ça c'est tranquille.
06:35 En attendant, non non, mais c'est bon, ça va.
06:37 Alors Patrick, non mais j'essaie de revenir à la charge aussi, ça va.
06:40 Bon Patrick, est-ce qu'on se faisait le titre extrait de l'album ?
06:43 Album ? Tu dis ça pour moi, album là ?
06:45 C'est à moi que tu dis album là ?
06:47 Viens là, viens là, je t'attends là.
06:49 Viens là, je vais te déclencher.
06:51 Bah je disais pas album pour toi, Karpane, je disais le mot album comme j'aurais pu dire.
06:56 J'ai compris, j'ai compris.
06:58 J'aurais pu dire table de chevet.
07:00 Donc dans l'album de Patrick Thierry, il y a le CD.
07:07 Et en plus je suis sceptique.
07:11 [SILENCE]

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