After Foot : Bellingham, « plus impressionnant que Ronaldo » et « futur capitaine du Real Madrid », affirme Breitner

  • l’année dernière
Recruté pour 100 millions d’euros par le Real Madrid, Jude Bellingham impressionne dans le championnat espagnol. Déjà 17 buts et 5 passes décisives pour le phénomène anglais que Paulo Breitner estime être même « plus impressionnant que Cristiano Ronaldo ». Dans l’After foot spécial Noël ce dimanche, les Drôles De Dames ont décrypté le phénomène Bellingham qui pourrait peut-être un jour être « le capitaine du Real Madrid ».

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Transcription
00:00 Et en une demi-saison, il a dit Real Madrid le monsieur.
00:02 Oui, tu as compris ça, tu vois, tu l'as là aussi en LV4 espagnol.
00:05 On progresse.
00:05 Et l'anglais qui a été recruté quand même pour plus de 100 millions d'euros par le Real Madrid,
00:08 il a mis tout le monde d'accord, il réalise des débuts parfaits, 17 buts, 5 passes d'oeil en 20 matchs.
00:12 Fred, c'est incroyable ce que fait Bellingham avec le Real.
00:14 C'est incroyable.
00:15 On n'a pas vu ça en Espagne depuis un certain Cristiano Ronaldo en arrivant en 2009.
00:20 C'est-à-dire une intégration aussi incroyable, aussi rapide, aussi fulgurante et aussi bonne.
00:28 C'est hallucinant ce que fait Bellingham.
00:30 Personne en Espagne, même au Real Madrid, n'imaginait, alors que ce soit un grand joueur, ça on le savait,
00:36 mais qu'il puisse devenir le joueur référence du Real Madrid, celui sur qui quasiment tout repose.
00:43 C'est-à-dire que quand il y a un problème, finalement, on sait que c'est Jules Bellingham qui va le régler.
00:47 Sincèrement, ça, on ne l'a pas vu venir.
00:50 Et je vais vous dire, c'est même plus impressionnant que Cristiano Ronaldo, parce que Cristiano Ronaldo est un latin.
00:55 Cristiano Ronaldo, quand il arrive en Espagne, il est portugais, c'est la peninsule ibérique.
01:02 Jude, c'est un anglais qui vient d'Allemagne.
01:06 Et on sait que c'est parfois compliqué pour les non-latins de s'intégrer en Espagne.
01:13 Et surtout pour les anglais. Les anglais ont beaucoup de problèmes.
01:16 Il y a plein de grands échecs d'anglais dans la ligue espagnole, dans la Liga.
01:19 Et Bellingham, c'est hallucinant.
01:21 Il n'a qu'un seul petit problème, c'est qu'il a du mal à apprendre l'espagnol pour l'instant.
01:26 Il sait déjà commander un petit déjeuner, ce que n'a jamais su faire plusieurs joueurs anglais, dont...
01:35 Comment il s'appelait celui-là ?
01:37 Mike Allen ?
01:38 Non, Gareth Bale !
01:40 Gareth !
01:42 On met la langue entre les doigts.
01:44 Il galérait pour le petit neige, mais pour réserver le golf, il y arrivait.
01:47 Parce que golf, c'est pas la France.
01:48 C'est la France, c'est le pays où il y avait le plus de golf.
01:51 Mais c'est-à-dire qu'au bout de cinq ans à Madrid, il ne savait toujours pas commander un petit déjeuner en espagnol.
01:55 C'est ce que disait le directeur général en privé.
01:57 Donc il mangeait que des déjeuners.
01:59 Exactement.
02:00 Bellingham, c'est exceptionnel.
02:02 En plus, au-delà de ce qu'il apporte au niveau du jeu,
02:07 ce qui est le plus impressionnant, c'est comment il a compris ce qu'était le Real Madrid.
02:12 C'est fou.
02:13 C'est le Real Madrid.
02:18 Ce type va être un jour le capitaine du Real Madrid.
02:21 Si il fait le choix de la carrière au-delà du choix de l'argent,
02:26 où il gagne beaucoup d'argent, mais il pourrait gagner le double en Angleterre, ça on le sait,
02:30 il peut devenir une légende au Real Madrid et être le capitaine,
02:34 gagner beaucoup de titres, être le protagoniste des titres.
02:38 Depuis 2009, j'ai vu arriver Cristiano Ronaldo, je vois arriver aujourd'hui Jude Bellingham.
02:44 C'est impressionnant.
02:46 Et là, je vais passer la balle à mon ami Julien.
02:50 Ce qui a surpris le plus, et je pense en Angleterre aussi, c'est sa capacité à marquer des buts.
02:54 À marquer des buts comme un vrai numéro 9.
02:57 Parce que des buts exceptionnels ou des buts de raccro, il est là.
03:01 Et la célébration derrière.
03:03 Il y a un truc avec cette célébration, ce côté stature.
03:06 J'adore.
03:07 Et c'est vrai que Fredo en parlait, Julien, anglais, mais c'est fou de se dire qu'il n'a jamais joué en PL.
03:12 Le championnat le plus riche du monde, le voie brillée en Allemagne ou en Espagne maintenant.
03:17 Comment ça se fait qu'il a échappé au radar ?
03:21 Non, il n'a pas échappé au radar, parce qu'il était déjà très bon à Birmingham,
03:24 donc en Championship où il a débuté à 16 ans.
03:26 Il a juste échappé au club anglais.
03:28 Non, c'est pas qu'il a échappé, c'est qu'il a préféré Dortmund, et je pense qu'il a bien fait d'ailleurs.
03:31 Je pense que c'est quelqu'un de très intelligent déjà,
03:33 qui est très bien entouré par des parents qui sont eux-mêmes très intelligents,
03:36 qui gère sa carrière, un peu comme les Mbappé par exemple.
03:41 Et à un moment, entre choisir par exemple un match à United,
03:44 qui à l'époque, déjà, qui était sûrement des gros clubs anglais le plus pressant,
03:48 avec Dortmund et avec quelques autres à l'étranger aussi,
03:51 mais chez les anglais c'était surtout United.
03:54 Partir à United à ce moment-là, quand tu avais que 17 ans,
03:57 tu venais d'avoir 17 ans, plutôt que d'aller à Dortmund,
03:59 où tu savais très bien le chemin pour les jeunes joueurs notamment,
04:05 pour aller en équipe première, pour avoir du temps de jeu,
04:08 pour s'épanouir, pour progresser, etc.
04:10 Dans un championnat comme la Bundesliga,
04:12 qui sans être peut-être au même niveau que la première ligue,
04:14 mais lui ressemble, et ressemble aussi d'ailleurs un petit peu au championship anglais,
04:17 c'est un peu la même philosophie de jeu,
04:19 où tu attaques beaucoup, tu cours beaucoup, c'est très ouvert, etc.
04:22 Je pense qu'ils ont préféré ça, et ils ont bien fait d'ailleurs finalement.
04:25 Aujourd'hui, il viendra un jour en Angleterre, il n'y a aucun doute là-dessus,
04:27 il jouera en première ligue un jour.
04:29 Mais ils ont plutôt bien fait.
04:31 Moi ce qui m'épate le plus, juste pour finir sur Bellingham,
04:34 et Fredo en a parlé par rapport aux autres anglais,
04:36 je pense qu'il a très vite compris que pour réussir au Real,
04:39 il fallait s'intégrer vite.
04:40 Alors la langue, ça va venir, ça prend peut-être un petit peu de temps, mais ça va venir.
04:43 Mais en tout cas, tu ne pouvais pas, comme Michael Owen,
04:45 rester à l'hôtel pendant toute ta carrière au Real,
04:47 tu ne pouvais pas, comme Gareth Bale, ne pas te mélanger avec les autres,
04:51 ne pas faire les sorties comme tout le monde,
04:53 ne pas aller au restaurant avec tout le monde quand c'est des dîners d'équipe,
04:56 comme parfois on l'avait vu avec un Bale ou avec un Owen même.
05:01 Alors un MacMillan-Aman, c'était l'exemple à suivre finalement.
05:03 Sur le terrain, il a fait beaucoup plus,
05:05 mais en dehors du terrain, parce que lui, Maca,
05:07 il avait complètement embrassé la ville, la vie espagnole, la culture, etc.,
05:12 au point qu'il vit d'ailleurs maintenant six mois de l'année en Espagne encore,
05:15 avec toute la famille.
05:16 Donc voilà, c'était ça l'idée, et je pense que Jude, sur ce niveau-là,
05:20 c'est ça aussi qui fait son succès.
05:21 – Sous-titrage : Le Crayon d'oreille -

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