Thomas Thouroude raconte ses plus grands frissons foot ! (Zidane, Maradona, Mbappé...)

  • l’année dernière
De Zidane à Mbappé en passant par Maradona, Thomas Thouroude revient sur ses plus grosses émotions procurées par le sport dans le canapé de Kop !

Quel est ton meilleur souvenir de football ?

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Sport
Transcription
00:00 Mais c'était dingue !
00:01 Mais c'était fou !
00:04 Mais c'était complètement hors du temps !
00:06 C'est le plus grand moment de sport que j'ai vécu dans ma vie.
00:10 Est-ce que c'est le joueur de mon enfance ?
00:16 Non, les joueurs de mon enfance, c'est plutôt les joueurs du Stade Mallerbe de Caen,
00:20 où j'ai vraiment découvert le football.
00:23 Après, sur les grandes stars,
00:26 Maradona, évidemment, en fait partie.
00:28 Et c'est encore aujourd'hui l'une de mes idoles en matière de football.
00:33 Il y en a évidemment d'autres.
00:34 Zidane, évidemment.
00:37 Enfin, je dis évidemment, c'est peut-être pas évident pour tout le monde.
00:39 En tout cas, pour moi, ça l'est.
00:40 Zidane sur cette finale, oui, bien sûr.
00:46 Mais c'est Zidane déjà bien avant.
00:48 Moi, je le découvre quand il porte les couleurs de Bordeaux à Caen.
00:52 Il y a un pote qui était fan de foot, avec qui on discutait.
00:54 Il me dit "Putain, t'as entendu parler de ce mec au Girondins,
00:58 apparemment, il est trop fort. Zidane, regarde, tu vas voir".
01:02 Et donc, en effet, il était trop fort.
01:04 Et surtout, il est beau.
01:06 Il est beau dans son jeu, il est beau dans son attitude avec le ballon,
01:09 il est beau sur le terrain.
01:10 Même dans un match, parce que là, tu montres une image de la Coupe du Monde,
01:13 mais Zidane, il était beau tout le temps.
01:15 Il pouvait jouer avec Loreal contre Saragosse.
01:17 C'était magnifique de voir Zidane contre Saragosse.
01:20 Moi, je l'aime beaucoup.
01:21 D'ailleurs, je ne peux pas dissocier la personnalité du joueur du talent qu'il a.
01:28 Oui, il est là. Je le mets là.
01:30 Je vais le garder pendant la durée de l'interview.
01:32 Mon Zizou.
01:33 Ça fait partie de sa vie, ça fait partie de son histoire.
01:38 Et quelque part, il ne nous doit absolument rien.
01:41 Il est joueur de football, avec le talent qu'on lui connaît.
01:43 Il nous a offert des émotions incroyables et on le remercie.
01:46 Il a eu des gestes, et notamment celui-ci, qui peuvent être regrettables,
01:52 mais ça fait partie de lui. Il est comme toi et moi, tu vois.
01:54 C'est précisément parce qu'il a des défauts que j'aime beaucoup aussi Zidane.
01:58 Et parce que Maradona a des défauts que j'aime aussi beaucoup Maradona.
02:02 À un moment, ils sont tellement hauts dans l'expression de leur art.
02:06 Ils s'envolent, on peut à peine les toucher.
02:09 Mais en même temps, par un mot, une attitude, ils sont un peu humains.
02:13 Après, je n'admire pas le coup de boule.
02:14 Attention, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit non plus.
02:16 Mais c'était dingue !
02:21 Mais c'était fou !
02:24 Mais c'était complètement hors du temps !
02:25 J'ai la chance de courir la Coupe du Monde de foot au Qatar pour Billines.
02:30 J'ai la chance de suivre les matchs de l'équipe de France.
02:32 Et j'ai la chance d'être au stade lors de la finale et de vivre ce moment.
02:36 Et j'ai encore des frissons quand j'en parle, je suis très sincère.
02:41 C'est le plus grand moment de sport que j'ai vécu dans ma vie
02:47 pour un événement que j'ai eu la chance de vivre en vrai.
02:50 Je me rappelle qu'il y avait quelques milieux de Français seulement
02:53 versus des dizaines de milieux d'Argentins qui chantaient,
02:57 qui mettaient une ambiance phénoménale.
02:58 Et là, évidemment, tu n'entends plus un Argentin, silence radio,
03:02 même au Barda Fonseca, ce "té", c'est pour dire.
03:04 Et les Français étaient, pour beaucoup, derrière nous dans le virage.
03:08 Et là, tu te retournes et tu vois les mecs, mais comme des fous !
03:12 Hors d'eux-mêmes, tu vois ?
03:14 Et c'était une émotion d'une intensité unique.
03:19 Comme seul le sport peut en procurer.
03:21 Et tu vois, vraiment un truc absolument magique.
03:24 Ah là, on baisse clairement en intensité !
03:29 Tu admires quand même le plat du pied, il y a une belle qualité de geste.
03:32 Écoute, ça c'était le coup d'envoi d'un match à Dornano face à l'Olympique Lyonnais.
03:37 On avait gagné 3-0 mon gars !
03:38 OK, donc déjà tu redescends.
03:40 Non, non, ce n'est pas difficile d'être supporter de ma l'herbe.
03:43 Je vais te dire, l'intérêt, quand tu supportes une équipe,
03:46 c'est une équipe qui... Il faut que l'équipe soit première ou dernière.
03:50 Le ventre mou, ça n'a absolument aucun intérêt.
03:54 Parce que le sport, c'est l'émotion.
03:56 Et donc, il faut soit que tu pleures de joie, soit que tu pleures de tristesse.
04:01 Alors parfois, avec ma l'herbe, on pleure un peu beaucoup, souvent de tristesse.
04:04 Mais on pleure aussi beaucoup de joie.
04:06 Et non, mais c'est le club de ma ville, c'est mes premières émotions au stade.
04:10 C'était un stade particulier.
04:11 Je me souviens que les premières fois, je regardais plus, évidemment, comme un gamin,
04:14 ce qui se passait dans les tribunes.
04:16 L'atmosphère, tu sais, qui te fait un petit peu peur
04:18 les premières fois que tu vas au stade.
04:20 T'es toujours un peu impressionné.
04:21 Et puis, ce qui se passe sur le terrain, finalement, c'est pas ça l'essentiel pour toi.
04:25 C'est pas ça l'enjeu. C'est les odeurs, c'est les bruits,
04:27 c'est les frissons et l'émotion que ça peut te procurer.
04:29 Donc, c'est comme ça que tu tombes amoureux d'un club.
04:31 Et puis après, quel que soit le destin de ce club sur le plan sportif,
04:37 tu le suis.
04:38 Donc, écoute, j'ai grandi en tant que supporter de ma l'herbe.
04:40 Je suis toujours supporter de ma l'herbe. Ça n'a pas changé.
04:46 Alors, je ne sais pas qui est la personne à côté de moi.
04:48 Ça doit être peut-être une star de la chanson, éventuellement.
04:51 Orelsan, cané, complet, supporter de ma l'herbe aussi.
04:56 Tu sais, on te met encore plus de camp que le stade ma l'herbe, Orelsan.
04:59 Tu rigoles, quoi ? Non, mais attends, ça va.
05:00 Tout Orelsan qu'il est, il passe en deux après ma l'herbe.
05:05 Merci beaucoup.
05:06 Alors, oui, super.
05:11 Eh bien, écoute, ça, c'était l'épisode rugby par Université Club.
05:17 Donc, on avait été champion de France.
05:18 On a le bouclier de Fédéral 2 à l'époque.
05:20 On est pas mal en premier mi-temps, correct en deuxième,
05:23 mais très, très, très, très, très bon après.
05:25 C'est le boulot qui m'a fait arrêter.
05:27 Je n'ai pas j'ai arrêté à 29 ans.
05:28 Je n'ai pas décidé d'arrêter de jouer.
05:31 Mais pour tout te dire, je travaillais à Infosport à l'époque
05:34 et je commençais à faire de l'antenne et en fait, jouer au rugby
05:37 et faire de l'appréhension des missions.
05:39 Il y a un truc qui a mon mauvais seneur, je pense.
05:41 Quand tu arrives le lundi avec le nez ici et puis l'arcade là, bof, franchement bof.
05:46 Avec un peu de recul, j'aurais aimé jouer encore un petit peu.
05:48 Cette perruque magnifique, c'est la perruque du FC Tourou,
05:55 de pastilles digitales qu'on a fait avec les copains de SoFoot
06:00 et Parion Sport pendant trois ans.
06:01 On a eu la chance quand même d'être rémunérés
06:04 pour raconter des conneries sur le football pendant trois années.
06:07 Et ça, c'est quand même une chance unique.
06:09 Il y avait d'ailleurs un journaliste de SoFoot
06:11 qui a écrit les paroles de la chanson sur N'Golo Kanté,
06:14 qui a été reprise d'abord par les supporters de l'équipe de France,
06:18 puis par les joueurs de l'équipe de France eux-mêmes.
06:22 Et d'ailleurs, j'avais été invité à la garden party de l'équipe de France
06:25 à l'issue du titre quand ils étaient rentrés
06:27 et ils se sont mis à chanter la chanson, donc c'était quand même rigolo.
06:30 Le football est une chose sérieuse, mais pas grave.
06:33 Même si c'est un sujet sérieux et qu'on aime s'engueuler autour du foot,
06:38 ça reste, on ne va pas dire léger, mais en tout cas, qui n'est pas grave.
06:41 Donc oui, il faut savoir s'en amuser.
06:43 Oui, il faut savoir prendre ses distances.
06:45 Oui, il faut le traiter avec humour quand on doit le traiter avec humour, bien sûr.
06:48 J'avais envie de regoutter au direct, à la télévision.
06:54 Quand on a goûté quand même une fois au direct,
06:57 il y a le direct et il y a le reste.
06:59 Et parce que à Billines, on travaille sur des grands événements.
07:01 On travaille sur l'Euro, on travaille sur la Coupe du Monde,
07:03 on travaille sur les grandes affiches européennes
07:05 avec des conditions de travail exceptionnelles.
07:07 Beaucoup de moyens qui sont mis à notre disposition
07:09 quand on va traiter les matchs à l'étranger ou même sur la Ligue 2
07:14 ou même sur la Coupe de France, telle qu'on l'a démontré récemment.
07:17 On met les moyens et on valorise clairement le produit.
07:20 Donc, quand toi, tu as la chance d'être dans le réacteur et de profiter de tout ça,
07:25 c'est absolument magnifique.
07:27 La possibilité de transmettre, parce que c'est quand même ça, notre métier
07:30 et de partager les émotions quand toi-même, tu les vis dans des conditions exceptionnelles.
07:35 C'est un plaisir absolu, il ne faut pas se mentir.
07:37 Je prends le maillot de Zizou.
07:38 C'est tiens, là !
07:40 C'est tiens, là !
07:41 C'est tiens, là !
07:43 C'est tiens, là !
07:44 C'est tiens, là !
07:45 C'est tiens, là !
07:46 [SILENCE]

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