Ça fait l'actualité du 28 décembre 2023 par Marième Touré

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Transcript
00:00 [Musique]
00:06 Madame, Monsieur, bonsoir.
00:08 La Côte d'Ivoire se prépare à accueillir la deuxième Coupe d'Afrique des Nations de son histoire.
00:14 Un événement à partir duquel le pays entend capitaliser et consolider
00:18 son statut de puissance économique régionale.
00:22 La Côte d'Ivoire sera sous les feux de la rampe pour le monde entier,
00:25 avec bien entendu les médias du monde entier
00:28 et d'importants afflux de touristes, de sportifs, d'hommes d'affaires,
00:33 d'acteurs culturels, etc.
00:35 C'est l'heure des derniers ajustements et des ultimes coups de peinture, coups de ballet.
00:42 Coups de ballet, la canne de l'hospitalité est bien évidemment couplée avec la canne de la propreté.
00:49 Au cœur du système de salubrité en Côte d'Ivoire, la Naged,
00:52 qui est donc l'agence nationale de gestion des déchets en Côte d'Ivoire.
00:57 C'est l'occasion pour ce numéro de votre magazine "Ça fait l'actualité"
01:00 de parler de la nouvelle politique de gestion des déchets en Côte d'Ivoire
01:05 et parler également du dispositif, un dispositif particulier
01:09 déployé pour le contexte exceptionnel de la canne en Côte d'Ivoire.
01:13 Et ça, ça fait l'actualité.
01:16 Notre reporter Sayed Ouattara vous propose un élément sur la Naged
01:24 et juste après on retrouve notre invité en studio.
01:27 L'Agence nationale de gestion des déchets de Côte d'Ivoire, Naged,
01:40 est l'autorité de régulation et de la filière des déchets en Côte d'Ivoire.
01:44 Elle assuie la gestion de tout type de déchets solides,
01:48 à l'exception des déchets dits dangereux, ainsi que des déchets médicaux.
01:53 L'Agence assuie ainsi la délégation du service public,
01:56 directement incluant la collette, le transport et la valorisation des déchets.
02:02 Elle est chargée de la planification de la création des infrastructures
02:06 ainsi que de la mobilisation des ressources financières
02:09 nécessaires pour la gestion des déchets solides, ménagers et assimilés.
02:14 Pour garantir le succès de cette nouvelle stratégie de gestion des déchets,
02:18 la Naged a élaboré et exécuté des programmes de sensibilisation
02:22 et d'éducation au changement de comportement des populations.
02:27 Aussi, la gestion des déchets est elle une préoccupation majeure pour le COCAN 2023.
02:34 Elle constitue d'ailleurs l'un des piliers du projet « Héritage porté par l'institution ».
02:39 De retour en studio, nous recevons notre invitée,
02:45 Mme Sarah Tenna Watara.
02:47 Madame, bonsoir.
02:49 Bonsoir Marie-Ème.
02:49 Vous êtes le directeur général de la Naged,
02:51 qui est donc l'Agence nationale de gestion des déchets.
02:54 Tout à fait.
02:55 Merci d'avoir accepté notre invitation.
02:58 Merci Marie-Ème. Merci beaucoup.
03:01 D'accord. Alors nous avons fait un petit résumé de la Naged.
03:04 Est-ce bien résumé ?
03:06 C'est très bien résumé parce que ce film montre en quelques secondes
03:12 les missions principales de la Naged et le décor est ainsi planté.
03:20 D'accord. Alors on parle de politique nouvelle,
03:25 donc ça veut dire qu'il y avait une ancienne politique.
03:28 Et de mémoire également, il y avait la Nassur.
03:32 Alors dites-nous un peu quelle est la nuance entre la Nassur et la Naged ?
03:37 Merci beaucoup.
03:38 Effectivement, jusqu'en 2018,
03:45 le secteur de la salubrité a connu beaucoup de difficultés liées au manque de politique,
03:55 de stratégie générale et donc de projets et de programmes de gestion des déchets,
04:04 liés également au caractère inadéquat du cadre juridique qui était devenu obsolète.
04:14 Ces difficultés étaient aussi liées au manque criard d'infrastructures de salubrité,
04:22 à l'insuffisance et à la vétusté du matériel de salubrité,
04:28 à la multiplicité des acteurs qui intervenaient dans la filière,
04:33 dans tous les pans de la filière, donc pré-collègue, collègues,
04:38 et tout ça concourait donc à créer une sorte de désordre.
04:42 Et également à l'incivisme des populations.
04:47 Voilà, donc tous ces facteurs réunis ont créé donc beaucoup de difficultés dans le secteur.
04:53 Et donc c'est pour pallier cela que le gouvernement de la République de Côte d'Ivoire,
04:59 sous la houlette du président de la République, son Excellence M. Alassane Ouattara,
05:05 a donc décidé d'entreprendre des réformes structurantes de ce secteur
05:12 afin qu'il puisse jouer pleinement sa partition,
05:16 à la fois en tant que pilier au niveau de la problématique, donc des changements climatiques,
05:24 et dans l'amélioration du cadre de vie des populations.
05:29 Et c'est ainsi donc que la nature qui existait jusque-là,
05:35 donc la nature a été dissoute, n'est-ce pas, en octobre 2017,
05:41 en même temps que le fonds de financement des programmes de salubrité, donc le FFPSU,
05:47 donc ont tous les deux été dissous pour faire place donc à l'ANAGED,
05:53 l'Agence Nationale de Gestion des Déchets, qui a été donc créée en octobre 2017.
05:59 Et cette agence est donc là pour mettre en œuvre, n'est-ce pas, cette réforme dans le secteur des déchets.
06:14 – D'accord, donc depuis 2017, la politique est totalement différente.
06:18 – La politique a beaucoup changé, la politique a changé d'abord au plan, à plusieurs niveaux.
06:24 D'abord au plan institutionnel, donc on a eu la création de l'ANAGED,
06:30 et on a eu également l'élaboration d'un plan stratégique national de salubrité,
06:41 qui s'accompagne d'un programme de gestion des déchets.
06:46 On a eu également à élaborer, à retoileter, on va dire, le code de salubrité qui existait jusque-là
06:54 et qui était devenu obsolète, comme je l'ai indiqué plus haut.
06:58 Et ce code donc a été adopté à la fois par la Chambre basse et la Chambre haute du Parlement,
07:08 et il va être promulgué les jours à venir, voilà.
07:13 – Alors quand on parle de l'ANAGED, est-ce à dire pour les ménages
07:19 que votre rôle va jusque devant les domiciles pour l'enlèvement des ordures ?
07:22 – Alors oui, je viens, donc j'avais présenté le volet institutionnel de cette réforme.
07:29 Il faut aussi présenter le volet opérationnel, qui permettra je pense de répondre à votre question.
07:37 Alors au plan opérationnel, il y a des opérateurs, n'est-ce pas,
07:44 des opérateurs étrangers internationaux qui ont été sélectionnés
07:49 après un appel d'offres international.
07:52 Et aujourd'hui, on voit dans le district d'Abidjan deux grands opérateurs,
07:57 ECOTI SA et ECO-IBIONI.
08:01 Donc ce sont ces opérateurs qui sont chargés d'assurer la propreté du district autonome d'Abidjan.
08:08 Et sur le district autonome d'Abidjan, nous avons, suite à la mise en œuvre de cette réforme,
08:18 nous avons mis en circulation plus de 6 000 engins, plus de 6 000 véhicules, engins.
08:25 Nous avons également plus de près de 2 000 coffres à ordu.
08:33 Nous avons plus de 6 000 bacs à ordu également.
08:39 Et tout ceci a concuru à créer 6 200 emplois directs et indirects.
08:47 Et je vais être précise, je vais vous dire qu'on a au moins 4 000 emplois directs qui ont été créés.
08:54 Et je vais dire également que cette réforme a permis d'accélérer la fermeture de la décharge d'Aquedo, n'est-ce pas,
09:04 qui a fermé ses portes en décembre 2018, et en même temps l'ouverture du centre d'enfouissement
09:14 et de valorisation technique de Kosiwin, qui a pris le relais.
09:19 C'est le plus grand centre en Afrique de l'Ouest et qui répond donc à toutes les normes et standards internationaux.
09:29 Et à côté de cela aussi, Abidjan s'est doté de cinq centres de transfert.
09:36 Les centres de transfert sont en fait des centres qui accueillent les ordus dans la journée
09:43 pour éviter les longues files d'attente, les embouteillages qui sortent pour aller vers le centre de Kosiwin.
09:53 Donc c'est si vous voulez des centres de rupture.
09:56 – Un peu comme des transitions ? – Voilà, des centres de transit.
10:01 Donc grâce à cette réforme, à la mise en œuvre de cette réforme, Abidjan abrite aujourd'hui cinq centres.
10:08 On en a deux à Nguedédou, on en a un à Benjerville, un à Portbouy et un à Djammy.
10:20 – Combien de tonnes de déchets êtes-vous en mesure d'évacuer, d'enlever par jour ?
10:27 – Alors, journalièrement, nous sommes entre 4 500 et voire 5 000 tonnes, sinon plus.
10:35 – Et c'est récent comme capacité ou il y a longtemps ?
10:38 – Oui, je dirais que depuis 2018, donc depuis l'ouverture du centre de Kosiwin,
10:46 si vous voulez, depuis la mise en œuvre en effectif de la réforme, la capacité a augmenté.
10:55 En 2018, quand le centre ouvrait, nous étions à 1 100 000 de tonnes en 2018.
11:05 Et nous sommes passés en 2022 à 1 500 000, voilà, donc soit une augmentation de 35 %.
11:15 – D'accord, est-ce que vous couvrez l'ensemble du territoire en ce qui concerne l'engagement ?
11:18 – Effectivement, j'allais en venir parce qu'on a commencé par parler du district d'Abidjan
11:23 puisque c'est la vitrine, n'est-ce pas, de la Côte d'Ivoire.
11:27 Mais cette réforme est nationale, elle touche l'ensemble du secteur des déchets
11:32 et donc le territoire national en intégralité.
11:36 Alors, pour ce qui est des villes de l'intérieur, la réforme a permis d'étendre,
11:42 d'étendre donc la présence des opérateurs privés au niveau des villes d'Abidjan,
11:50 pardon, de l'intérieur du pays.
11:53 Alors nous avons ainsi Yamsoukro, Bouaké, San Pedro, Kourougo, Bassam, Bonnois, Assini, Abouasso
12:04 qui aujourd'hui disposent d'un opérateur, d'opérateurs en tout cas, qui travaille,
12:10 qui presse dans la ville tout comme le district d'Abidjan a ses opérateurs.
12:15 Et cette politique, donc, on l'entend l'étend davantage,
12:20 mais pour le moment, donc, nous sommes sur ces quelques villes.
12:23 Mais à côté de cela, les villes qui ne disposent pas d'opérateurs ne sont pas laissées pour compte.
12:30 Elles sont prises en compte à travers le programme d'appui aux collectivités
12:35 donc qui permet de doter les communes de Côte d'Ivoire de matériel.
12:41 Donc je veux prendre le matériel de salubrité qui leur permet,
12:45 donc vous avez des tracteurs, des tricycles qui leur permettent donc d'assurer un minimum de propreté
12:54 dans les différentes villes.
12:57 Et nous avons également nos agents qui sont donc dans les délégations régionales
13:05 qui vont dans ces communes qui ne disposent pas d'opérateurs
13:09 pour les appuyer de manière technique à la mise en place des comités locaux de salubrité.
13:16 Voilà. Et à côté de cela aussi, nous avons, nous sommes en train de finaliser
13:23 des études de faisabilité technique pour à la fois qui permettront donc de moderniser
13:32 donc les infrastructures de salubrité à l'intérieur du pays,
13:37 mais surtout d'installer donc un système de gestion des déchets intercommunal.
13:45 Et dans ce cadre-là, nous avons les villes de Daloua, Gonaté, Bonon, Boisflé qui sont concernées.
13:54 D'un autre côté, nous avons également l'intercommunalité prend en compte également
13:58 les villes de Toumoudi, Yamoussoukro, Djebonoua, Tchébissou, Ouaké.
14:05 Et elle prend également en compte les villes de Sinema Tchali, de Korogo, de Ferkesedou et de Wangolo.
14:13 Donc voilà pour ce volet-là. Et maintenant, pour les autres villes qui ne font pas partie de l'intercommunalité,
14:23 elles vont disposer de décharges améliorées.
14:29 Donc des décharges qui répondent quand même à un certain nombre de standards internationaux. Voilà.
14:38 Alors on a bien compris que c'est très complexe et très bien organisé, structuré.
14:42 Est-ce que le consommateur final paye pour enlever les ordures ?
14:47 Alors le consommateur final paye indirectement. Il paye indirectement sur la facture d'électricité
14:55 parce que vous verrez que sur toutes les factures de CIE, il y a un prélèvement donc qui est dédié à la salubrité.
15:03 Même si ce prélèvement reste minime par rapport à tous les coûts qu'engendre ce secteur,
15:13 mais il y a quand même une contribution effectivement du déménage. Voilà.
15:19 Alors quand le ménage est obligé de s'organiser par quartier pour faire enlever les ordures, est-ce que c'est normal ?
15:27 Alors en réalité, c'est une habitude qui s'est installée. Vous savez, les habitudes, on la dendure.
15:34 Alors c'est une habitude qui s'est installée depuis très longtemps, depuis le moment où justement ce secteur
15:42 n'était pas géré de manière cohérente, de manière ordonnée, on va dire. Alors vous avez des jeunes qui ont pris sur eux
15:52 de sillonner les domiciles pour débarrasser les familles de leurs déchets. Mais il se trouve qu'une fois que cela était fait,
16:06 les déchets se retrouvaient partout sauf en décharge. Ils s'en débarrassaient dans des talouègues, où vous voulez,
16:13 mais sauf dans des décharges. C'est pour tout ça que la réforme est venue donc mettre de l'ordre un peu dans ce secteur.
16:21 Mais nous sommes en train de travailler pour essayer donc de diminuer fortement donc la part de ces jeunes,
16:28 parce qu'effectivement, la question s'était posée quand nous étions en train d'élaborer donc cette réforme,
16:35 de savoir si nous maintenions ces jeunes qui font du porte-à-porte ou bien qu'est-ce qu'on faisait d'eux.
16:43 Et on a décidé quand même de... parce que quelque part, ça leur procure des revenus, parce qu'ils ne le font pas gratuitement.
16:53 Je pense que selon les quartiers, les prix varient. Vous avez de 500 francs à 5 000 francs selon le quartier
17:01 où ils interviennent. Et on a tout simplement décidé en revanche de les organiser. Donc aujourd'hui, ils collectent certes
17:11 devant les domiciles, ils continuent, mais ils ne vont pas jeter comme par le passé dans des talouègues.
17:17 Ils vont les déposer dans des coffres, dans des endroits dédiés que la Nagey donc leur a indiqués. Voilà.
17:26 – Alors ces milliers de tonnes de déchets, pourriez-elles revenir sur les endroits de stockage ?
17:33 Et puis également, est-ce qu'on est arrivé au stade de parler de tri et puis de recyclage ?
17:40 – Merci. Effectivement, ces milliers de tonnes finissent donc à Kosiwin. Ils finissent leurs courses à Kosiwin
17:48 au centre de valorisation technique, donc d'enfouissement et de valorisation technique de Kosiwin.
17:55 Et la grande différence entre ce centre et ce qu'était la décharge d'Akwédo, c'est comme je l'ai dit, c'est un centre
18:05 qui a été conçu et réalisé selon des normes internationales. Ce qui veut dire quoi ? C'est que quand les ordues donc arrivent,
18:14 elles sont effectivement stockées dans une alvéole, mais cette alvéole est équipée de capteurs pour capter donc tous les gaz.
18:25 Parce que vous savez que les déchets en Côte d'Ivoire sont, on va dire, 70% des déchets organiques.
18:33 Les déchets organiques, donc des déchets putrissibles, donc qui contiennent beaucoup d'eau, fermenticides et donc beaucoup de gaz, n'est-ce pas ?
18:42 Et parmi ces gaz, il y a le méthane, qui est l'un des gaz aujourd'hui les plus nocifs en termes de gaz, parmi les gaz à effet de serre.
18:52 Voilà. Donc à Kosiwin, justement, on a tenu compte de cela et les déchets qui arrivent donc dans cette grande alvéole
19:01 ont des capteurs tout autour pour absorber ces gaz qui ensuite sont stockés dans des turbines pour être éventuellement utilisés
19:16 comme en électricité, en énergie en tout cas. Voilà. – Donc on y est. Ce n'est pas un projet. C'est opérationnel.
19:24 – On y est. Je vous invite en tout cas à aller visiter. Oui, c'est très impressionnant ce qui est fait à Kosiwin. Tout à fait.
19:33 – Et en ce qui concerne le tri, à la base, pour le consommateur, le tri par rapport à faciliter les choses, pour le recyclage justement ?
19:41 – Très bien. Alors le tri n'est pas encore complètement effectif, là aussi pour des raisons d'habitude, on va dire,
19:53 parce qu'on vient de loin. On vient quand même de loin. On vient d'une époque où les déchets étaient juste jetés, n'est-ce pas ?
20:02 Ils étaient à peine ramassés. Et aujourd'hui, c'est un peu plus structuré. On demande quand même... Les populations font l'effort
20:11 de mettre leurs déchets, en tout cas de les conditionner, n'est-ce pas ? Et avant donc qu'ils soient collectés.
20:20 Alors de plus en plus, on va y arriver à demander aux populations d'avoir deux sacs poubelles. Donc un sac pour les putrécies,
20:30 donc les restes d'aliments, et un autre sac où ils mettraient les verres, tout ce qui n'est pas reste d'aliments.
20:38 On a d'ailleurs lancé ce projet il y a un an avec la mairie de Kokodi. Nous avons sélectionné 4 sous-quartiers
20:47 de la commune de Kokodi, qui ont fait cette expérience du tri sélectif, qui a donné des résultats très probants.
20:56 Donc je pense qu'on va étendre cette phase pilote à plusieurs autres communes d'Abidjan. Et puis voilà, je pense qu'on va y arriver pas à pas.
21:05 – D'accord. Le moment est arrivé pour nous de parler de la Cannes. Donc ce grand événement qui aura lieu dans quelques jours,
21:14 bien sûr couplé avec l'hygiène, la qualité du bien-vivre en Côte d'Ivoire.
21:19 Alors quelles sont les dispositions particulières qui ont été prises ?
21:22 – Merci bien. Effectivement, la Cannes doit être la Cannes de l'hospitalité, mais également la Cannes de la propreté.
21:31 Et c'est pour cela que nous avons, la NAJED a donc pris contact avec les dirigeants du COCAN.
21:43 Et nous avons mis en place un comité pour travailler à cet effet.
21:49 Et pour ce qui est donc des villes, des villes cannes, donc y compris Abidjan et les quatre autres villes,
21:58 nous allons intensifier les opérations de collecte de déchets, de nettoiement des voies, du curage des caniveaux.
22:09 Donc on va vraiment intensifier nos opérations.
22:13 Et pour les villes même de l'intérieur où la Cannes se déroulera, nous allons donc instaurer le travail de nuit.
22:23 Il a déjà commencé depuis quelques jours et donc les gens travailleront 24 heures sur 24.
22:29 À côté de cela, on a des... pour ce qui concerne les endroits, les sites Cannes,
22:36 donc qui inclut à la fois les stades de compétition, donc les six stades de compétition,
22:42 et les stades d'entraînement, les fan zones, les hôtels Cannes.
22:49 Tout cela a été revu, vu et revu à la loupe en concert avec le COCAN, l'ONS, en fait toutes les parties prenantes.
22:58 Et il a été convenu, donc selon le cahier de charge, la CAF, que la nagède n'interviendrait qu'en dehors,
23:08 qu'en dehors donc de l'enceinte des stades, parce que l'enceinte des stades, donc pour des raisons de sécurité,
23:16 est laissée uniquement aux soins de la CAF.
23:20 Autrement dit, donc la nagède sera présente tout autour des stades, n'est-ce pas,
23:25 avec des urinoirs, avec des endroits pour se laver les mains, vraiment tout un dispositif sera mis en place.
23:37 À côté de cela, il faut indiquer que la CAF a mis cette fois-ci, cette année, l'accent sur le tri des déchets,
23:48 le tri des déchets, la valorisation des déchets.
23:51 Et donc les déchets qui vont être ramassés au niveau des stades vont être valorisés.
24:02 Et le projet d'ailleurs est de les transformer en goodies à l'effigie donc de la mascotte de la CAN.
24:12 Voilà. Et nous avons une autre initiative également qui est, avec toujours le COCAN,
24:20 d'associer les équipes de volontaires.
24:24 Donc on en a identifié 700 volontaires qui vont intervenir de façon simultanée dans les six stades de compétition,
24:36 de sorte qu'après chaque match, ils puissent donc ramasser avec des pinces
24:43 et qu'ils seront équipés de pinces, de sacs poubelles identifiables pour donc ramasser tous les déchets légers,
24:53 donc papier, kleenex, bouteilles, voilà, qui feront donc l'objet ensuite de recyclage, comme je l'ai expliqué tout à l'heure.
25:03 – On voit que vous êtes fin prêt, donc ça veut dire que c'est vraiment la CAN de la totalité et de la propreté.
25:09 – Tout à fait.
25:12 – Est-ce que tout démarre au début de la compétition ou bien dès maintenant les équipes ont déjà commencé ?
25:21 – Les équipes ont déjà commencé, elles sont déjà à pied d'œuvre depuis quelques semaines
25:27 et ça va aller en s'intensifiant.
25:30 Plus nous approchons du jour J, plus évidemment le déploiement va s'accentuer.
25:37 Donc on a une organisation avant, pendant et après CAN.
25:43 – Très bien, nous sommes déjà au terme de notre entretien.
25:45 Si vous aviez un appel à lancer, parce qu'il faut absolument la contribution des populations également, ce serait lequel ?
25:51 – Eh bien l'appel que je lancerais à toutes les populations vivant en Côte d'Ivoire,
25:55 c'est que cette CAN que nous allons accueillir dans quelques jours soit la plus belle CAN,
26:06 comme le souhaite le président de la République.
26:08 Et je pense que tous les moyens ont été en tout cas mis à disposition pour qu'il en soit ainsi.
26:16 Et je souhaite donc que les populations aussi jouent leur rôle, leur part,
26:23 en maintenant les édifices, la ville très propre.
26:28 Que ce soit également une CAN de la propreté au sens propre du terme.
26:34 Voilà, je dirais ça comme ça.
26:36 – Je remercie infiniment, je vous rappelle, Mme Sarah Ouattara,
26:39 vous êtes directeure générale de l'ANAJED, qui est donc l'Agence Nationale de Gestion des Déchets.
26:45 Nous parlons de la nouvelle politique de gestion des déchets en Côte d'Ivoire, l'ANAJED,
26:50 et puis cette CAN de l'hospitalité, CAN de la propreté et de la salubrité.
26:56 Mme Monsieur, bonsoir, merci de nous avoir suivis.
27:00 [Musique]

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