• il y a 10 mois

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00:00 [Générique]
00:12 Émission spéciale Coupe de France de football, émission spéciale AOCC.
00:16 Bonjour à tous et à toutes, la voie olympique chinonsinée rencontre samedi le Racing Club de Strasbourg en 32e de finale de la Coupe de France.
00:24 Coup d'envoi à 18h samedi je disais donc au stade de la Vallée du Cher.
00:28 Pendant une demi-heure TV Tour vous propose une émission d'avant match avec du sportif, les préparatifs, des reportages, des pronoms made in Chinoné.
00:36 Et pour en parler en plateau je reçois Armand Rimbaud, entraîneur de l'AOCC, Maxime Borges, défenseur de l'AOCC, Yanis Simohamed, latéral de l'AOCC,
00:46 et un homme dont le téléphone portable chauffe depuis trois semaines, j'ai nommé Baptiste Guillon, le directeur général du club.
00:52 Bonjour messieurs.
00:53 Bonjour.
00:54 Allez on va entamer le tour de table, Armand je me tourne tout de suite vers vous, parce que vous ne me ferez pas croire que c'est un match qu'on prépare comme les autres.
01:03 Qu'est-ce que vous avez pu dire aux joueurs depuis le début de cette semaine ?
01:06 Ce que je leur ai dit c'est qu'il fallait en profiter, que c'était le genre d'événement et de match qui rêvait de jouer.
01:14 On a la chance d'avoir eu le tirage qu'on espérait face à une Ligue 1, donc maintenant il faut être à la hauteur et pas prendre ce match-là comme un aboutissement.
01:24 Il ne faut pas le prendre non plus comme un cadeau, un match de galère.
01:28 C'est un vrai match de football, le football réserve d'énormes surprises, il y en aura forcément ce week-end, à nous de faire le match qu'on a envie de faire pour le rendre intéressant pour tout le monde.
01:41 Et après le résultat, il sera ce qu'il sera.
01:45 Maxime, ça fait quoi de jouer samedi une équipe de Ligue 1 ? Il y a de l'excitation, de l'appréhension peut-être les deux ?
01:53 Évidemment, c'est un match très excitant, on a hâte d'y être, il y a beaucoup d'engouement autour de ce match.
02:00 C'est des matchs qu'on rêve tous un peu de jouer, du coup on va le jouer à fond, sans pression.
02:06 Sans pression, regardez-moi droit dans les yeux, sans pression ?
02:10 Je dirais sans pression parce que ce n'est pas vraiment de la pression pour moi, c'est plutôt de l'excitation.
02:14 Il y en aura beaucoup avant, il y en aura après aussi.
02:17 Il faudra juste être présent au bon moment, et jouer le match à fond pour ne pas avoir de regrets derrière.
02:23 Yanis, pour le joueur expérimenté que vous êtes, c'est quoi le plan ?
02:29 Le plan, je pense qu'il va falloir être solide défensivement.
02:35 Il va falloir éviter de prendre un but et retarder cette échéance le plus longtemps possible.
02:41 Je pense qu'après, si on arrive à garder ce plan-là, je pense que ce sera eux qui...
02:48 Le but, c'est de les faire douter en fait, en ne prenant pas de but.
02:52 Et si on arrive à faire ça, je pense que ça peut le faire.
02:55 Baptiste, on sort un petit peu du terrain. Quelles sont vos missions pour cette semaine ?
03:00 On va dire le top 3, pas le top 20, ça commence peut-être par la billetterie.
03:04 C'est ça, en premier lieu c'est la billetterie, c'est ce qui occupe le plus gros de notre temps.
03:09 Après, plus on va avancer dans le temps, plus on va se rapprocher de l'échéance.
03:13 Donc on va arriver un peu plus sur de la logistique pour être prêt le jour J.
03:17 Mais là, oui, on est vraiment à fond sur la billetterie pour pouvoir accueillir un maximum de monde.
03:22 Aujourd'hui, mardi, combien le club a-t-il vendu de billets ?
03:26 Là, on est à un peu plus de 7 000. Donc avec les trois pré-vendes qui restent sur la fin de semaine,
03:31 on espère accueillir le plus de monde possible et il y aura des places jusqu'au dernier jour, le jour J, directement sur place.
03:36 Bien sûr, vous voulez être sold out, c'est pas facile. Il n'y a pas une inquiétude, mais ça c'est dépassé.
03:44 Quand on s'est eu au tout début du tirage, on dit bon, déjà, il faut aller les chercher, les 5 000, les 6 000.
03:49 C'est presque les plus durs à aller chercher.
03:51 C'est ça, ça restera, quoi qu'il arrive, à date, la plus grosse affluence pour le club.
03:56 Parce que la plus grosse, c'était l'année dernière avec 2 100 personnes à Avoine.
03:59 Là, quoi qu'il arrive, on aura fait au moins le triple. Donc c'est déjà une bonne nouvelle pour nous.
04:04 Notre duo de journalistes de choc, Faustine Luneau et Clémence Dosc, vous ont suivi, justement,
04:09 hier en début de semaine, au stade de la Vallée du Cher. Vous et les équipes du Digital Reportage.
04:15 Imaginez 5 000, 6 000, 7 000 spectateurs ici au stade de la Vallée du Cher, d'ici samedi 6 janvier 2024,
04:28 pour la superbe affiche, l'AOCC qui rencontre le Racing Club de Strasbourg.
04:32 On est en ce moment en plein dans les préparatifs, à quelques jours du match.
04:36 Comment est-ce qu'on fait pour que ce stade, parce que pour l'instant, on n'y est pas encore,
04:40 comment est-ce que vous allez faire pour lui donner les couleurs de l'AOCC ?
04:44 Alors, ça va être dans un premier temps les couleurs de la Coupe de France, parce que c'est un événement national.
04:49 Il y a un partenaire de la Fédération qui va venir à Comté de vendredi pour habiller le terrain aux couleurs de la Coupe de France.
04:56 Pour les côtés club, on va avoir à peu près 700 personnes, nos licenciés à qui on a réussi à avoir des places,
05:02 qui vont habiller la tribune nord avec des t-shirts rouges offerts par le département.
05:07 Le stade de la Vallée du Cher, il n'est plus aussi utilisé qu'il n'a pu l'être auparavant.
05:11 Ça se passe comment au niveau de l'organisation ? Vous m'aviez dit que vous aviez un genre de tuto, un guide papier.
05:17 Alors oui, on a des guides qui nous sont fournis par la Fédération.
05:21 Après, en interne, on n'est pas si nombreux que ça. On est un club amateur à taille humaine.
05:28 Donc on compte aussi beaucoup sur l'aide de nos bénévoles, là, qui vont travailler fort aussi toute la semaine,
05:33 qui ont travaillé pendant les fêtes, parce que la période n'est pas évidente pour organiser un match comme celui-ci.
05:38 Mais voilà, on va travailler toute la semaine. On a plusieurs réunions, différents pôles à organiser.
05:43 On va aller voir les équipes côté communication et digital, c'est parti ?
05:46 Oui, c'est parti, on y va.
05:47 [Musique]
05:56 Donc là, on est, on peut le dire, au niveau du quartier général. On va avoir toute la partie digitale.
06:02 Alors, est-ce que vous pouvez me présenter un petit peu l'équipe ?
06:04 Oui, alors donc Malo, qui s'occupe principalement de la billetterie et des partenaires.
06:09 Solène, des partenaires et des prestataires.
06:12 On a Tom, qui est au niveau de tout ce qui va être communication et digital.
06:16 Et puis Marc, qui est notre homme de terrain et qui va nous donner un grand coup de main cette semaine.
06:20 Comme là, il nous reste trois jours de pré-vente. On va principalement avancer sur la billetterie.
06:24 Puis après, sur tout ce qui est installation vraiment organisationnelle, sur partenaires, prestataires, etc.
06:29 au fur et à mesure, dans les jours qui vont venir.
06:31 Pour l'instant, en termes de pression, vous vous situez où de 1 à 10 ?
06:35 Alors, mon tempérament fait que moi, j'aime pas la pression, donc pas de pression.
06:39 Mais c'est sûr que ça va monter crescendo, donc on va dire qu'on est à 2 ou 3, mais qu'on va vite monter dans les tours.
06:45 Allez Armand, on reparle football. Est-ce que votre mission, c'est de faire oublier finalement aux joueurs
06:59 que ce qu'ils vont vivre samedi, ça peut être un match historique ?
07:03 Non, parce qu'il ne faut pas l'oublier. Justement, il faut avoir en tête aussi que ça peut être un match historique.
07:10 Qu'ils ont mérité d'être là par rapport à ce qu'ils ont fait auparavant.
07:14 Ils ont eu des tirages abordables, mais ils ne se sont pas fait sortir.
07:20 Après, la seule mission que j'ai, c'est qu'ils jouent le match à leur niveau,
07:26 en essayant encore de l'élever, parce que si on ne l'élève pas, ça ne suffira pas.
07:30 C'est tout ce que je veux. Je ne veux pas qu'ils sortent frustrés d'un match comme ça.
07:36 Le résultat, après, c'est secondaire. On en parlait dans votre reportage, par rapport à l'affluence, aux gens qui viennent.
07:45 Ça va quand même changer des choses.
07:48 Ce que je veux, c'est justement que les gens qui sont là, on leur apporte aussi des émotions,
07:53 qu'ils voient ce que moi je vois au quotidien avec eux, les valeurs qu'ils peuvent avoir.
07:58 C'est une super vitrine pour eux, collectivement, pour représenter l'ensemble du club.
08:04 Je leur fais confiance pour répondre le jour J. Il n'y a aucune pression pour nous sur ce match.
08:12 Après, comme disait Yanis tout à l'heure, c'est un match qui va se jouer dans le temps.
08:18 Il y a un premier quart d'heure à passer. Il y a à avancer dans son match,
08:22 être capable de prendre confiance, de voir qu'on est là. Petit à petit, un match de foot reste un match de foot.
08:30 L'idée, c'est de durer un maximum sur ce match-là et de vraiment jouer notre carte à fond.
08:38 Yanis, c'est un match qui peut durer plus de 90 minutes.
08:41 Bien sûr. Il n'y a plus les prolongations, mais il y a les tirs au but.
08:46 Si on est amené à jouer les tirs au but, c'est un peu de la loterie.
08:54 Il faudra être concentré et sûr de nous.
08:57 Messieurs, ça devait arriver à un moment. C'est l'heure des pronostics.
09:01 Bien sûr, je ne vais pas vous demander à vous quel est votre prono.
09:05 Roméo Marmin a tendu le micro dans les rues d'Avoine et au stand Marcel Vigneault.
09:10 Spoiler, je vous l'annonce, les gars, vous allez gagner.
09:13 - Combien de buts, tu vois ? - Je ne sais pas. Un, zéro.
09:17 - Un zéro ? - Un zéro pour Avoine.
09:19 On va dire un zéro. Un zéro Avoine, là au CC.
09:23 La tâche ne sera pas simple. Après, ce n'est pas une grosse équipe de Ligue 1.
09:28 Ce n'est pas Marseille, Paris, Lyon.
09:30 Je pense peut-être 4-0 pour Strasbourg, quand même.
09:33 On va dire un zéro Avoine. Autant y aller pour qui gagne.
09:37 Après, là, ce n'est pas de l'Amicale. C'est de la Coupe de France.
09:41 C'est cool, ça va être sympa. Ça met un petit peu de piment.
09:44 Un zéro, un zéro, un zéro, un zéro. Maxime, le défenseur central,
09:48 j'ai comme l'impression que le public, les supporters, réclament que vous soyez solide.
09:53 Oui, de toute façon, ce sera le principal objectif, c'est de ne pas prendre de buts le plus longtemps possible.
09:58 Par contre, il y a un pronostic que je n'ai pas beaucoup aimé, c'est le 4-0 pour Strasbourg.
10:02 Ça, c'est si ça... Si un temps prend à la 12e, que ça se répète à la 16e, ça peut partir en sucette.
10:10 Armand le sait.
10:12 En tout cas, on va tout faire pour que ça n'arrive pas. Du coup, rester costaud un maximum.
10:15 Et pourquoi pas ouvrir le score et après, derrière, continuer de rester costaud et ne pas prendre de buts.
10:21 Justement, comme on disait, faire douter une équipe de Strasbourg, selon vous, Yanis, ça passe par quels éléments ?
10:31 Comme Maxime l'a dit, d'abord être solide défensivement.
10:36 C'est la marque de fabrique de la OCC ?
10:38 Déjà, c'est la marque de fabrique de notre équipe, du club.
10:41 Et qui plus est, contre une Ligue 1, si on ouvre les portes, si nos lignes sont espacées, ça ne peut pas le faire.
10:49 C'est quatre niveaux au-dessus, donc il ne faut pas se voler la face.
10:52 Si on n'est pas solide, ça va être compliqué.
10:54 Donc oui, être solide défensivement, je pense que ça, avec le temps, ça pourra les faire douter.
11:00 Armand, on a cette vision sur les sélections nationales, sur les Coupes d'Europe.
11:05 Est-ce que votre statut fait que ce n'est pas à Avoine de faire le jeu ?
11:11 Ce serait difficile de prétendre faire le jeu face à Strasbourg.
11:16 Après, dans un match de foot, c'est difficile de prévoir.
11:19 On part avec un plan, un plan de jeu, on a des idées.
11:23 Après, il peut tout se passer.
11:25 Un fait de jeu, une expulsion, vous prenez un but tôt, vous en marquez un tôt.
11:29 C'est le genre de match où il faut être capable de maîtriser ses émotions.
11:33 Un match de foot, c'est court et c'est long à la fois.
11:36 Donc voilà, moi, je pense que le premier quart d'heure donnera le tempo sur la suite de cette rencontre.
11:44 Vous êtes très sensible à ça ?
11:45 Oui, parce que si on est là sur l'entame, si on est là dans les duels, si on est là dans l'organisation,
11:52 si on n'a pas peur de jouer, parce qu'il faudra être capable de jouer aussi.
11:56 Si vous aussi, d'ailleurs, vous êtes présent, votre manière d'être sur ce premier quart d'heure.
12:00 Oui, exactement. C'est l'ensemble du groupe qui doit dégager de la force.
12:05 Au contraire, si on rentre pointe des pieds, c'est des choses qui sont des indicateurs pour l'adversaire.
12:14 Il faut vraiment qu'on soit concentré, mais concentré, ça ne veut pas dire stressé.
12:20 Maxime, justement, Armand le disait de ne pas rentrer sur la pointe des pieds.
12:25 C'est quelque chose dont vous allez parler cette semaine, de dire le fameux deux bras, deux jambes.
12:31 C'est à nous aussi d'être présent et de ne pas y aller à reculons.
12:36 Oui, c'est sûr, parce qu'il n'y a rien de plus frustrant que de perdre un match sans l'avoir joué.
12:40 Donc, si on rentre en se disant déjà qu'on va perdre ou qu'on va prendre l'eau,
12:44 on se tire déjà une balle dans le pied et du coup, on va jouer notre chance à fond.
12:49 Plus le match va avancer, plus on gagnera en confiance et plus ça se verra sur le terrain.
12:53 On va jouer notre chance, on y sera bien.
12:55 Et si vous prenez trop confiance, Armand sera là pour calmer un peu les esprits.
12:59 Merci beaucoup messieurs d'avoir participé à l'émission.
13:01 On se retrouve, c'est la fin de cette première partie de ce journal des sports consacré
13:05 au 32e de finale de la Coupe de France de foot entre l'AOCC et le RC Strasbourg.
13:10 On se retrouve dans quelques minutes avec Philippe Gallet, le président du district d'Indre-et-Loire.
13:13 Frédéric Lhoné, responsable des sports à la Nouvelle République.
13:16 A tout de suite.
13:17 ...

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